Athanase VS Rika (ça va faire mal !)

Rika arriva au terrain d’entraînement avec un ciel bleu sans nuages. Elle avait traîné toute la matinée dans la ville avec Myrlia et avait appris qu’Asifae était dans le désert, en train de se battre contre des jumeaux appelés Hanzel et Zandel.

* … Ne jamais sous-estimer le réseau d’information de My … *

Le soleil était haut dans le ciel, et il faisait chaud. Elle avait revêti pour l’occasion un T-shirt orange et un short flottant vert. Rika s’était aussi mis une barrette bleue pour que sa frange ne la gêne plus.

Elle se dirigea droit vers la réserve d’arme, et cacha une dague dans la manche de son T-shirt, et un poignard dans son short, tous deux prévus à cet effet, et s’accrocha une rapière à la ceinture, avec une lame bleue et un manche rouge. Ainsi équipée, elle s’adossa au mur à côté de l’entrée. Elle préférait évidemment s’entraîner contre Athanase, mais Hélène ou Kerio feraient également l’affaire.

Rika commença à chanter, à chanter de sa voix d’ange comme elle le faisait tous les jours … mais pas à la caserne. Au moins, de là où elle était, Asifae l’entendrait … Elle l’entendrait avec son cœur. Elle ferma les yeux et elle sentit la présence de Myrlia et d’Asifae à ses côtés … Elle les voyait, et aurait presque pu les toucher … Rika avait toujours vécu dans sa bulle, avec ses deux amies. Leurs liens étaient si forts, presque tangibles …Elles étaient seules. Seules contre le monde entier …

Une légère brise faisait s’envoler ses longs cheveux verts. Le son de sa voix résonnait sur tout le terrain d’entraînement. Oui, comme cela, elle avait vraiment l’air d’un ange, un ange prêt à prendre son envol …

Soldats, profitez-en, car quand elle rouvrira ses grands yeux, ce seront ceux d’une gamine insolente et ivre de liberté …

Une voix résonnait dans la cour de la caserne. Un chant éthéré qui emplissait tout l'espace. Cela sortait de l'habitude ... Ce lieu n'entendait d'ordinaire que les cris des soldats s'entraînant au combat.

Athanase entra sans faire de bruit sur le terrain d'entraînement, ne souhaitant pas déranger la personne qui chantait ainsi. Il dut réprimer une exclamation de surprise lorsqu'il constata qu'il s'agissait de Rika. Cette gamine frondeuse et insolente était capable de former par sa voix autre chose que des moqueries ? C'est vrai qu'elle avait l'air angélique, à chanter les yeux fermés dans cet endroit désert, le vent jouant dans ses longs cheveux ...

Il n'osait bouger, jouissant de ces instants où Rika n'était pas dressée contre lui. Il finit cependant par s'approcher doucement d'elle, mais ses pieds firent crisser le sable de la cour ... Il s'immobilisa. Rika avait-elle entendu ?...

Rika entendit un crissement de sable à côté d'elle. Elle arrêta de chanter, ouvrit les yeux et remarqua Athanase.Pendant quelques instants, peut-être a-t-il vu les véritables yeux de Rika ? Même elle, elle n'en sait rien.

Elle sourit, et essaya même de le faire pas trop insolemment, véritable exploit pour elle, et dit à son chef d'une voix calme, malgré le fait qu'elle doive lever bien haut la tête pour lui parler :

"Chef, si vous le voulez bien, j'aimerais m'entraîner avec vous. Il me semble que Kerio l'a déjà fait, et que Helen est sur le point de le faire."Alors, pourquoi pas moi ?" me suis-je dit. Alors, accepterez-vous ma requête ?"

C'était la première fois que Rika s'adressait comme cela à Athanase, le pauvre, ça a du lui faire un sacré choc. Comme quoi, Rika avait des bons et des mauvais jours, et là, elle était dans un mauvais jour. Pourquoi elle lui parlait bien, et pas insolemment ? Peut-être car elle est surprise, peut-être car c'est le jour de chance d'Athanase, qui sait ? En tout cas, elle n'était pas insolente, et c'était amplement suffisant ; si en plus on cherchait toujours les raisons des actes de Rika, en n' en sortirais plus ...

Elle sembla se souvenir de quelque chose, comme si elle se souvenait d'un texte appris par coeur et répété milles fois, et rajouta :

"Si vous gagnez, alors je vous obéirai au doigt et à l'oeil ..."

Rika adorait jouer, et parier. C'est pour cela qu'elle aimait bien Devon ; on n'ira pas jusqu'à dire qu'elle aimait bien les jumeaux, mais bon ... Si ceux-ci n'étaient pas aussi méchant et sanguinaire, ils s'entendraient beaucoup mieux. Rika attendit avec impatience la réponse de son chef, un sourire gentil figé à ses lèvres ...

Athanase faillit se pincer tellement il avait du mal à croire à ce qu'il entendait et voyait. Rika, Rika l'intenable, qui lui souriait sans moquerie, et lui parlait sans insolence ? Il en était surpris, bien sûr, mais c'était une surprise agréable. Il commençait à entrevoir que l'enfant avait peut-être des raisons pour se cacher derrière un tel comportement ...

J'accepte de m'entraîner avec toi. Surtout, ajouta-t-il avec un sourire, que l'enjeu est intéressant !

Il fit quelques pas vers le centre du terrain et se retourna brusqument pour demander

Souhaites-tu utilser une arme ou un ärm ?

Dans les deux cas, il sentait confusément que Rika ne lui laisserait aucune ouverture, surtout après un tel pari ... Le combat s'annonçait rude, mais après tout, c'était bien là le but de l'entraînement : se pousser soi-même dans ses derniers retranchements pour s'obliger à se surpasser.

Il était soulagé, d'une certaine façon, que Rika prenne le tournoi suffisamment au sérieux pour venir s'entraîner. Car oui, malgré l'insolence de la gamine, il n'arrivait pas à la détester et se sentait responsable de ce qui pouvait lui arriver.

Une arme ou un ärm ? Dure question. Allez hop, comme ça, au pif, on va dire ... (plouf plouf au bout de trois c'est toi que je choisira 1 2 3 !) une arme !

"Une arme ; je prends la rapière que je porte déjà ..."

*En plus, bleu et rouge, c'est tellement joli ... Le bleu, c'est ma couleur préférée, et le rouge, c'est la couleur du Pavot ... Mais qu'est-ce que je pense, moi ? ... Faut croire qu'Hélène me convertit à petit feu ... *

Elle se tourna vers l'entrée, l'air contrarié.Il leur fallait un arbitre. Mais qui ? Qui était disponible ? Hélène ? Trop bourrée. Kerio ? Trop ... hum ... mal en point, disons (XD après le coup en traître d'Hélène) ... Alors, qui ...?

"Il faudrait un arbitre ... Vous ne pouvez pas appeler quelqu'un ?", rajouta-t-elle en se retournant vers Athanase.

Au plus profond d'elle même, quelqu'un criait toutes les insultes qui lui passaient par la tête, et lui disait qu'il était encore temps d'arrêter, de ne pas se risquer à perdre une liberté si durement acquise ... Sans doute qu'elle finirait par ressortir, et refaire surface, cette gamine insolente, mais pour l'instant, c'était sa sagesse qui guidait ses pas ... Une liberté si durement acquise ... Que voulait-elle dire par là ? Elle seule le savait ...

Athanase hocha la tête en signe d'assentiment devant le choix de Rika d'utiliser la rapière. Il s'apprêtait à aller se chercher une arme dans la réserve quand l'enfant posa la question de l'arbitrage. Aïe. En effet, il leur fallait un arbitre, car après la déclaration qu'avait faite Rika, comme quoi elle lui obéirait s'il gagnait, il était clair que le combat allait être violent. Et les problèmes commençaient alors ...

Hélène était fort bourrée, comme à son habitude, et cela n'était sans doute pas le meilleur état pour arbitrer quoi que ce soit sérieusement. D'un autre côté, Kerio avait déjà été exploité pour arbitrer un autre combat, et il avait quelque peu été ... agressé par l'un des combattants [XD]. [Les paradoxes temporels générés par le système de jeu me font mal à la tête ... Je considère qu'à l'instant où nous sommes ni Keren ni Montjoie ne sont arrivés.] Le jeune homme réfléchit un instant, puis songea qu'il fallait avant tout savoir si l'un ou l'autre acceptait de se charger de l'arbitrage de ce combat. Et sinon ? Et bien ... Tant pis, on se passerait d'arbitre ... Solution peu satisfaisante, mais parfois nécessité fait loi.

Oui, tu as raison ... Je vais voir qui est disponible, je reviens tout de suite.

*En espérant que quelqu'un acceptera cet arbitrage ... Et que Rika ne va pas refuser le choix de l'arbitre !*

Il entra dans le bâtiment d'un pas rapide, à la recherche d'un volontaire pour arbitrer ce dur combat ...

[Appel aux volontaires : manifestez-vous ^^ Je vous en serai reconnaissant.]

Comme à son habitude, Hélène faisait semblant de balayer dans un coin...
Elle tenait son balai dans une main, et une bouteille dans l'autre; histoire de se donner une contenance, elle donnait un petit coup de balai de temps en temps, puis prenait un petit coup de liquide vermeil, puis continuait à rêvasser et à prier la divinité.

En voyant arriver son chef, elle leva la bouteille pour le saluer et baticouina un petit "à la tienne, chef ! Ipse !" puis se replongea avec beaucoup de sérieux (car elle est bonne actrice dans son balayage). Elle astiquait d'ailleurs depuis trois quarts d'heure ce coin de couloir et elle en avait nettoyé environ l'équivalent d'une flaque de vin de deux bouteilles (de 1,5 litres, je vous laisse faire la conversion...)
Mais le chef semblait préoccupé et venait vers elle. Il s'approcha et lui expliqua rapidement la situation.
Trop heureuse de quitter son balai pour une occupation bien plus excitante, elle s'empressa d'accepter, et ce fut elle qui le traîna vers le terrain d'entraînement où Rika attendait toujours insouciamment.

Traîné au pas de course par une ivrogne, Athanase éprouvait quelques difficultés à suivre le pas hésitant de l'arbitre auto désignée. Il manqua trébucher en arrivant dans le sable du terrain d'entraînement, ou plutôt glisser, enfin toujours est-il qu'il faillit tomber. Il ne faisait pas le fier, avec Hélène qui le tirait par la manche avec un air à affronter le monde entier uniquement soutenue par sa bouteille de vin.

Enfin, il parvint à lui faire lâcher prise. Il épousseta sa manche d’un air distrait, pas pour en chasser une hypothétique poussière, mais plutôt pour se donner le temps de se remettre dans un rythme normal. Il releva la tête et regarda Rika d’un air désolé.

Je n’ai trouvé personne d’autre … Hélène va nous arbitrer.

Il ignorait ce que cela pouvait donner, et n’avait pas très envie de le découvrir, seulement il n’avait pas vraiment le choix … En tout cas, s’il l’avait eu, c’était avant d’en parler à la prêtresse ! Ah ça pour le coup il ne se sentait pas très malin. Enfin, tant qu’Hélène n’aspergeait pas les combattants à chaque coup porté …

Un peu mal à l’aise, il observa l’ivrogne qui se postait sur le côté, prenant apparemment son rôle d’arbitre très au sérieux. Elle se rendit compte que son chef la regardait à la dérobée, lui adressa un signe en agitant sa bouteille dans sa direction, ce faisant se renversa de l’alcool sur le pied (car bien entendu la bouteille n’était pas bouchée …), se lamenta sur la perte que cela représentait et prit une longue gorgée pour se consoler.

À ce stade, Athanase n’avait plus aucun espoir de sérieux de sa part.

Il se souvint soudain que Rika avait demandé à se battre avec une simple arme, et que, si elle en tenait une, lui pour sa part se retrouvait désarmé. Il se dirigea donc vers la réserve et, après un instant de réflexion, se saisit d’une lance toute simple. Après tout, c’était bien avec ça qu’il était le plus à l’aise …

Il revint vers le soleil qui rendait le terrain aveuglant de clarté. Se postant face à Rika, il déclara

Je suis prêt ! C’est quand tu veux Rika !

* Et faites qu’Hélène ne fasse rien de grave, dangereux ou que sais-je encore ! *

Rika inspira un grand coup. Puis elle ressentit une douleur à la place de son cœur. Une douleur vive, qui lui coupa le souffle quelques instants. C’était cette petite voix, celle qui criait tout à l’heure, qui était passée à l’action …

Sa main droite sembla ne plus lui obéir. Athanase feinta. Rika esquiva du mieux qu’elle put, car dans cette douleur, elle n’était pas au maximum de ses capacités. Elle s’en tira avec une égratignure à la joue gauche ; si cette voix n’était pas là, ça serait passé à plusieurs centimètres de Rika …

Puis, grignotant toujours des parties de Rika, la voix tenta, par l’intermédiaire de sa main droite, d’étrangler Rika. Celle-ci essaya de l’en empêcher avec sa main gauche. Mais ce n’était pas vraiment suffisant. Ses deux mains étaient prises. Pour une des rares fois de sa vie, Rika connaissait la peur.

Tâchant d’esquiver les multitudes d’attaques de son chef, elle remarqua que l’œuvre de la voix continuait son œuvre encore et toujours : sa jambe droite ne lui obéissait plus. Autant dire qu’elle subit de plein fouet une des attaques d’Athanase. Une longue éraflure à son bras gauche, qui saignait beaucoup, du genre de celles qui s’infectent.

Et, enfin, le coup de grâce : Rika ne se souvint son nom. Soudainement. La voix avait encore frappé, et elle avait plus de ressources que Rika ne l’imaginait au début du combat, qui était autant un combat contre Athanase que contre elle-même.

N’y tenant plus, elle desserra l’étreinte de son bras gauche pour prendre sa rapière et se frapper le front avec le manche en s’écriant, avec les forces qui lui restaient, et en pleurant pour la première fois devant Athanase :

Tu n’auras jamais mon corps, et jamais non plus tu ne me tueras !

Puis elle s’évanouit grâce à son coup de rapière bien placé, et tomba ; ironie du sort, c’est la seule attaque d’Athanase qu’elle réussit à esquiver totalement … « Dame Chance n’était pas avec elle ce jour-là », c’est ce qu’elle en dira plus tard ...

Hélène ne comprenait absolument rien de ce combat et regardait, presqu'en bavant les combattants s'affronter, oublaint presque sa perte si précieuse...
Elle aurait voulu commenter ce combat pour les spectateurs (les fourmis qui s'affairaient dans l'herbe pour nourrir leur reine et les papillons qui butinaient les fleurs que les combattants n'avaient pas encor piétinées) mais elle n'arrivait pas à suivre le rythme des enchainements.

Pour l'heure, Rika gisait au sol. Elle lança alors un grand STOP !qui fit sursauter Athanase et se précipita vers le lieu où se déroulait le combat, comme pour séparer les belligérants (inutile, puisque l'un gisait et que l'autre, en bon chef fairplay, n'allait pas achever un mambre de sa troupe...)

Puis, elle se pencha sur Rika, histoire de vérifier qu'elle n'était pas morte. Rassurée, elle se releva en manquant de renverser Athanase qui s'était approché, inquiet de ce que la prêtresse allait faire.

Puis elle s'exclama

Athanés'... Atha... (hic !) le chef !Vainqueur !

Elle se retourna vers le sus-cité vainqueur pour le bénir puis se retint

*Rika ne s'est pas frappée toute seule pour rien... cet homme possède sans doute des dons de manipulation en plus de sa lance horrible... *

Athanase s’était battu de toutes ses forces contre Rika. Mais celle-ci n’avait pas opposé autant de résistance que ce à quoi il s’attendait … Dans la fureur du combat, il n’y prit pas vraiment garde, car le jeune homme n’était plus vraiment lui-même lorsqu’il se donnait à fond dans un combat, mais s’il avait été dans son état normal, il se serait inquiété … Rika ne paraissait pas se battre contre lui, mais contre elle-même …

Elle peinait à esquiver ses coups, et il poussait son avantage ! Ah, si seulement il avait été plus attentif ! Ce n’était pas normal, il aurait du s’en rendre compte ! Et d’un coup elle se frappa elle-même, tomba à terre, assommée.

Au cri d’Hélène, Athanase reprit ses esprits. Laissant tomber la lance qu’il serrait encore dans son poing, il se précipita vers Rika qui gisait au sol, inanimée. Il bouscula sans ménagement la prêtresse et ne l’entendit même pas proclamer sa victoire. Il tentait de ranimer l’enfant, terriblement inquiet.

Rika ! Rika, tu m’entends ? Dis quelque chose ! Rika !!!

Que lui était-il arrivé ? Car, contrairement à Hélène, qui pouvait mettre ce qui s’était produit sur le compte d’un pouvoir caché de son chef, Athanase savait, lui, qu’il n’y était pour rien. Enfin … Le phénomène était indépendant de lui, mais il s’en voulait terriblement de ne pas avoir cessé le combat. C’était de sa faute si Rika était blessée !

Elle ne se réveillait pas. Athanase tenta de reprendre son calme. Elle était assommée, normal qu’elle ne reprenne pas connaissance tout de suite n’est-ce pas ? Il glissa ses bras sous le corps de l’enfant et la souleva. Il se redressa, la tenant fermement, et se dirigea d’un pas doux, sans secousses, vers l’intérieur du bâtiment.

Extérieurement, il avait toutes les apparences de quelqu’un qui savait ce qu’il avait à faire et s’exécutait avec sérénité. À l’intérieur de lui-même, il s’hurlait des injures, car il était fautif, oui, pourquoi n’avait-il pas cessé ce combat ? Pourquoi ?! Chef de la Cross, hein ? Quel chef pitoyable, celui qui blesse ses subordonnés par négligence !

Son visage ne reflétait en rien sa culpabilité. Il emmenait Rika à l’infirmerie pour la soigner, et c’était tout. Et pourtant …

C'était dans une emphorie étrange qu'Hélène suivait la scène. Elle n'avait pas franchement comrpis ce qui s'était passé, ni pourquoi Rika avait perdu ce combat si facilement alors que quelque chose d'assez important pour elle était à la clef si elle gagnait...

Un observateur étranger arrivant sur le moment aurait pu croire que c'était la jeune fille qui venait de remporter ce combat car c'était elle qui sautait sur place en criant et en remerciant la divinité ; tandis que lui, regardait l'enfant qui gisait et essayait de la ranimer.

Lorsqu'Athanase se dirigea vers l'infirmerie, portant Rika, sans même songer à l'aider, Hélène continua à sauter et à faire des libations involontaires (c'est-à-dire à renverser de l'alcool partout ) puis se décida à les suivre, n'ayant plus rien à faire sur un terrain d'entreinement déserté.

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