Petite expérience sur le toit du château ...

Le château de Lestower. Monolithe sombre dans la nuit, éclairé il est vrai par les lueurs conjuguées de la Lune et des étoiles, mais semblant absorber cette faible tentative de lui redonner taille humaine.

Sur le toit du manoir, une silhouette s’avance. Les astres nocturnes ne parviennent pas non plus à donner un visage et un nom à cette forme frêle, qui glisse comme une ombre sur le faîte. Le personnage enveloppé de ténèbres s’approche d’une cheminée. Il s’arrête, lève peut-être les yeux ? Un large capuchon empêche tout observateur de juger. Il semble regarder le nid qui, posé en équilibre sur le haut du conduit, nargue à lui seul l’aspect inhumain du château, redonnant à l’esprit quelque chose sur quoi s’appuyer, ainsi qu’un point d’accroche à la lumière nocturne. Un bras se tend, lentement, vers l’assemblage précaire de branchages et de feuilles. Puis d’un coup, frappe ! Le silence de la nuit est rompu par le cri désespéré d’un oiseau dérangé par les ténèbres elles-mêmes, ou du moins par quelque chose qui doit leur être apparenté, puisqu’on ne le distingue pas plus qu’on ne peut voir l’obscurité.

L’ombre revient vers le milieu du toit, zone qui semblerait faite pour la promenade si le lieu n’était pas si sinistre. Elle plaque l’animal au sol, sans tenir compte de ses protestations stridentes, qui emplissent l’air d’une impression confuse de danger. Délicatement, elle cloue le volatile sur le sol. Du sang goutte des ailes déchirées, mais la silhouette n’en a cure.

Une brève lueur. Dans les mains de l’être apparaissent des lames. Le capuchon se penche vers sa victime, comme pour mieux savourer ce qui lui est un plaisir, et lentement, très lentement, une main se lève au dessus de l’oiseau. Va-t-elle frapper ? Elle s’immobilise à la verticale de l’animal, qui ne fait plus un bruit à présent. Une aura de magie entoure alors l’ombre, s’intensifiant, brillant presque, éclipsant pour un mage la lueur blafarde dispensée par la Lune. Une goutte se forme au bout de l’arme, gonflant de plus en plus vite, elle se détache, tombe sur l’oiseau. L’oiseau qui se remet à piailler de douleur.

La silhouette, cependant, semble mécontente. Elle augmente encore sa magie, et l’on peut à présent percevoir l’effort que cela lui coûte. Elle va au bout de ses forces. Une goutte se forme. Elle tombe. L’oiseau ne crie plus, transpercé de part en part …

Armand, qui aimait bien les endroits où on voyait le ciel, avait décidé, pendant son temps libre naturellement, de monter sur le toit du chateau. Il respirait l'air frais quand soudain il vit quelque chose flotter devans ses yeux verts, une plume noire. Armand leva la tête et des centaines de plumes noires voltigeaient autours de lui. Il chercha d'où venait toute ces plumes et se rendit compte qu'elle provenait de la toiture juste au dessus de lui. Curieux, Armand décida d'escalader pour aller voir.

Quelle vision d'horreur il eut à la fin de son ascention. Jamais il n'aurait imaginé une telle scène. Une fille, la peau plus blanche et pure qu'un d'ange, tuait sauvagement des oiseaux. Elle leur arrachait les ailes à mains nus, leurs plantait les couteaux et s'amusait de leurs cris de souffrance.

Armand qui était profondément bon, ne pu résister à un tel carnage. Il bondit d'un geste leste vers la fille et lui pris le couteau des mains.

"Arrétez je vous en supplis ! Arrétez de faire le mal."

[Pa pa da!! Regarder ce changement de look XD Oh nan j'vais m'sentir naze a écrire mes posts de nuls comparés aux beaux que vous faites Snif snif T__T]

Rien, mais alors absolument rien aurait pu sortir Archant'achou de son pieu, je dis bien rien? Ah ouais ben j'me trompe alors, vous savez pourquoi il a arrêter subitement de manger? Parce qu'il avait envie d'aller aux chiottes, si c'était pas pitoyable ce genre de chose alors ... U___U Oh mon Dieu notre petit perso chéri n'avait vraiment aucune classe, enfin c'est ce que vous croyez ^^.
Il c'était alors promené, enfin oui c'est un grand mot puisque en fait il s'était perdu, dans les couloirs de marbre du chateau de Lestower, vêtu d'une ample chemise blanche et d'un pantalon a la toile de lin, pieds nus et cheveux aux vent ( oh yeah XD ), Archant'al avait remarqué de ses yeux embuhés, une silhouette noire sur le toit voisin, et avait entendit des cris d'agonie.
Son cerveau assez lent du mettre alors un quart de son potentiel pour comprendre que quelqu'un était surement en train de faire un truc pas franchement bien, le pire c'est que ça pouvait être un voleur qui s'était introduit dans l'Echequier. Bon ben tant pis alors il volerais et puis c'est tout. Archant'al retourna se coucher.
Non en fait, il était persuadé d'avoir emprunté le bon escaliers, mais pourtant quand il ouvrit la porte il vit une fois de plus le dehors, et cette fois-ci deux silhouettes restées immobiles, avec un cri joignant des paroles. Il avait comprit, arrête de faire mal ou un truc du genre.
Il s'avança, intrigué et distingua Armand, son cher et tendre Armand, cette voix provenait de sa propre bouche et pas de l'emcapuchoné devant lui c'était certain. Le samurai se prit les pieds dans le cadre de la porte, ce qui fit un bruit sourd et on entendit parmis un nouvel envol d'oiseaux nocturne dont ce sononre avait réveillé leur angoisse et rompu le silence de la nuit obscure, et parmis ces bruissements d'ailes presque insescants, on entendit un qualificatif "merde!" qui résumait assez bien la situation de l'intru qui n'était autre que le gentil ( méchant! ) Archant'al tout endormit.
Le jeune homme était intrigué de la réaction D'armand qui ne l'avait certainement pas vu, son visage étant caché par l'ombre, il en devenait presque une lui même, il s'avança d'une manière inquiètante, comme un fantôme apparaissant dans les ténèbres de cette nuit lugubre où il oiseau se faisait torturer et ou un corps trop frêle pour porter les éspérances qu'il a, se faisait violence.
Il passa son bras sur les épaules d'Armand, geste sécurisant mais aussi nescessaire pour qu'il arrête de s'époumonner et de réveiller si brusquement son sauveur, sa main effleurant légérement la peau de son torse ( hou hou hou XD ) et lui dit en baillant d'une voix lassée et surtout fatiguée.

- On peut savoir pourquoi tu cries si tard toi? Et ce que tu peux bien glander sur le toit? Et surtout toi là bas aussi!

Avait-il lancé avec un peu plus de colère, oui il venait de se réveiller, c'est bon tout a fait normal, de son bras libre il étira ses omoplates et continua après un bref instant de silence troublé par un nouveau baillement de sa part.

- Qu'est ce que tu fais pour traumatiser mon pauvre petit Armand? J'peux savoir qu'est-ce que c'est qu'tout c'raffut?

Il s'éventa avec sa main, puis alla ebouriffer sa chevelure, pas très bien coiffée, malgré l'aigreur et le sinistre de la situation, c'était une nuit chaude, avec ce climat lourd, très lourd ou peut être était-ce l'ambiance régnant en ce lieu? Mmmh Faut voir ... u__u

Armand, tout tremblant et sanglotant, gardait sa grande main serrée sur le poignard de Cristal. Quand il vit arriver Archant'al tout pâteux, il se précipita vers lui.

"C'est pas de ma faute. C'est mademoiselle Cristal, elle a perdu la raison. Elle s'amuse à faire souffrir des oiseaux innocents ! Je trouve ça intolérable et contraire à la nature des choses, l'homme doit protéger la nature qui lui donne la vie. Il ne faut pas faire le mal où nous en subirons tous les conséquences !"

Armand dut cesser sa tirade, il avait une boule porfondément coincée dans la gorge.

"C'est pour ça que je vous déteste, vous les membres de l'échéquier. Vous n'aimez que vous. Vous n'avez ni Dieu ni Loi !"

Le jeune homme se mit à pleurer comme une enfant. La tête lui tournait, il délirait et il avait profondément mal à la main droite. Il regarda si il avait une blessure, en effet, dans la panique il avait saisit le couteau par la lame. Il lâcha l'arme et tenait sa paume douleureuse contre lui.
Il serrait les dents pour ne pas hurler, tellement la souffrance était vive. Armand releva la tête pour jeter un regard suppliant à Archant'al.

"J'ai mal, est-ce que je vais mourir ? Nan, j'ai pas envie..."

Son regard embrumé se posa sur l'oiseau déchiqueté aux pieds de Cristal.

"Pourquoi est-ce que je pleure moi ? Cette pauvre bête à cent mille fois plus mal que moi. Je dois la soulager de sa souffrance..."

Sa main valide brilla d'une lumière dorée, apaisante. C'était la main de l'ange, l'holy arm d'Armand.
Quand la lueur s'éteignit, l'oiseau était redevenu un poussin, il releva sa petite tête pialla et s'envola dans le ciel.

Armand quand à lui chancella et tomba dans les bras (viriles et musclés XD ) d'Archant'al.

Archant'al regarda Armand faire, un homme dans toute sa souffrance, quoiqu'elle soit sans doute la moins dure que celle de Cristal, cette demoiselle semblait perturbéen et personne ne pouvait rien y faire c'était un fait, Armand la poussait juste a fuir, a culpabiliser, mais dans son état actuel elle ne pourrait que continuer sa descente aux enfers. Le samurai savait pertinement que ce n'était pas de la faute du valet, qu'il avait été simplement choqué par cette vision et qu'il était courageux de ne rien dire de sa blessure. Seulement les choses étaient comme elles étaient et rien ni personne ne pouvait changer ce simple fait bête comme chou. Et voilà qu'il s'énervait contre Cristal qui ne demandait que qu'on la laisse seule.

Archant'al reçut Armand dans ses bras, il s'assit par terre, allongeant son ami pour que l'acide se dissipe moins rapidement, il pris cette main bléssée, et même si l'holy ärm aurait suffit a le débarasser de ce poison, le samurai s'exécuta a purger l'acide, le recrachant, ses lèvres le brulaient mais pas un mot ne sortait de sa bouche. Il finit par fronçer les sourcils et déclarer a Armand.

- Idiot... Sers toi de ton ärm et soigne toi maintenant, sinon tu risques de ne plus avoir l'usage de ta main, Armand, si Mademoiselle Cristal avait besoin de faire ce genre de chose, c'est à elle seule de savoir, elle doit être consciente qu'elle fait du mal mais si elle le fait en le savant c'est qu'elle n'as pas pu s'en empêcher, qu'on a du lui en faire aussi, c'est une vengeance sur quelqu'un d'autre pour éviter que sa colère ou sa peine soit déversée dans plus de rage. Nous n'avons pas a intervenir la dedans, même si nous devons protéger cette nature qui nous a donné la vie, après tout nous sommes des prédacteurs...

Le jeune homme releva Armand et le convaincu de se servir de la main de l'ange pour soigner sa propre plaie, la bouche d'Archant'al quand à elle, était une véritable caverne en feu qu'il s'efforcait d'éteindre de sa salive, sans se plaindre, sans demander son reste puisque c'était intentionellement qu'il avait fait cette chose là. Il regarda Cristal sans espression a part peut être de la compréhension et se releva.

- Mais si mon cher Armand, tu as si peur que ça de voir cette nature se faire briser alors je m'offre a Cristal pour qu'elle se défoule, allez vas y Cristou démène toi ça te soulagera.

Décidément, on croirait pas mais il a le don de savoir faire réfléchir les gens et de les heurter muahaha, allez ça c'est fait maintenant Cristou découpe le en rondelles !! xD

Cristal les regardait sans un mot ... Pathétiques ... Oui, voila ce qu'elle pensait d'eux. Ils l'apostrophaient à tour de rôle, mais qui attendait qu'elle réponde ? Personne ... Comme tout un chacun, ils ne s'intéressaient qu'à eux ; Cristal ne les jugeait pas pour cela, qu'elle considérait comme normal, mais leur manière de faire semblant de s'intéresser à elle la dégoûtait. Elle n'arrivait même pas à se mettre en colère tellement elle les méprisait. Son entraînement perdait toute saveur avec ce pauvre martyr d'Armand qui chouinait dès qu'il la regardait. Quant à l'autre, il le consolait ? Peuh ...

La jeune fille ramassa son ärm et disparut dans la nuit.

Armand regarda Archant'al, il se sentait adoucis. Vraiment, il avait beaucoup de mal avec les apparences. Il savait pertinament qu'elles pouvaient être fausses, mais à chaque fois, il se faisait une fausse idée des gens qu'il rencontrait. Par exemple Devon, au tout début, il ne doutait sérieusement qu'un individu aussi chétif et imbu de lui même puisse posséder des tel pouvoirs.

Et pour Archant'al c'était la même chose. Jamais il n'aurait pensé qu'un homme de basse condition, apparament toujours à côté de la plaque et s'expriment dans un language particulièrement bas, puisse avoir un aussi bon fond.

Entre deux instant de délire, il murmura cette phrase :

"Excuse moi, je t'avais mal jugé."

Puis il se décida enfin à activer son arm et à se soigner, lui et Archant'al. La plaie avait disparue, mais la douleur restait pourtant vive. Dire que sont maître avait connu pareil blessure pendant le combat contre Cristal. Armand rougissait en pensant que cet ado malingre, frêle et braillar avait su résister à une telle souffrence. Parfois Devon l'étonnait.

Armand se pelotonna dans les bras d'Archant'al et ferma les yeux, épuisé.

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