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Bienvenue dans le royaume de Mär Heaven ! Ce royaume paradisiaque que menace de détruire le diabolique Echiquier...Combattant, pion ou voleur ?
 
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 Raphaël Altaïr

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Anaria
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Anaria


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MessageSujet: Raphaël Altaïr   Raphaël Altaïr Icon_minitimeSam 15 Déc 2007 - 1:32


http://fr.youtube.com/watch?v=EM0RMxjOuyE

Il avait neigé.
Sur chaque toits, chaque maisons, entre chaque ruelles, et jusqu'au bout de l'horizon incertain, un manteau épais et immaculé avait assouvit la nature fragile de cette fin d'automne. Le vent, incontrolable et glacé faisait voler les nuées irrégulière qui tombaient par gros floconds nuit et jours. Des courants d'air violants entraient dans les chaumières et maisonnées mal isolées, glaçant, gelant tout sur leur passage, ne passant que comme une ombre, un souffle de quelques géants des glaces, séjournant dans les monts reculés de mondes inconnus. Les plantes avaient disparus, éclipsées par la poudreuse. Les branches des arbres ployaient sous le poids des stalactites translucides, les feuilles qui il y a encore quelques temps chutaient, paisibles, rouges, sur le sol dur de Novembre, ne laissaient que des arbres nus, mort au milieu des champs. Les forêts étaient silencieuses, les oiseaux avaient fuis l'hiver, et seules restaient les traces du passage frai d'une meute de loups. L'eau des ruisseaux avait gelée, et on pouvait voir courir sous la fine plaque de glace, l'élément liquide qui n'avait pas été pris au piège du froid mordant. Les chemins, à part ceux qui étaient le plus empreinté, s'étaient effecés dans la campagne, et il était dur pour quelqu'un qui ne connaissait pas la région, de faire la route cachée qui menait de la caserne à Lestower. Les Hommes eux même étaient silencieux, préservant le peu de chaleur de leur corps par d'épais manteaux, tantot de cuir, tantot de simple tissu, tantot d'épaisse fourure. Ils s'atardaient peu dans les rues, tout le monde rentrait chez soi après la labeur du jour, où descendait à la taverne, ou plus profond encore dans les profondeurs de la Terre.

La journée avait été belle. Les nuages qui avaient occupé le ciel d'hiver s'étaient éclipsés dans la matiné, et un faible soleil froid brillait en cette fin de journée.
Anaria marchait, d'un pas rapide et régulier, vers Neverland. Elle portait encore les vêtements qu'elle revêtait pour s'entrainer à la caserne, ainsi qu'une longue cape bleu nuit, dont le capuchon était rabatu sur son visage, dissimulant jusque ses yeux.
Rigel ne travaillait pas ce soir, et la jeune elfe devrait assurer le service seule.
Elle finit par arriver près des habitations, de long filets de fumée sortaient des cheminés, salissant la neige toute proche. Elle plongea la main dans son sac et en sortit une clef. Faisait tourner le verrou, elle s'engouffra dans l'escalier qui menait à la boîte de nuit. Y arrivant enfin, elle se dirigea directement vers sa chambre, où elle se changea, revetant une superbe robe. Le col était en dentelles roires, et remontait sur le cou de l'elfe, les manches courtes étaient un peu boufantes, et une longue paire de gants de velour sombre lui cachait les bras. Le corset était orné de fins rubans aussi noirs que les gants, qui courait entre les attaches. La jupe était courte, et composée de nombreux volants de mousseline ébène. Les portes jartelles étaient complétés d'une paire de bottes au talon haut. Elle se maquilla, comme elle avait l'habitude de le faire, et passat quelques anneaux et autre percing à ses oreilles.

Puis elle alla dans la grande salle de Neverland, sortant d'une petite armoire quelques CD qu'elle installa près des platines
.


*Il est encore tôt .*

Sur cette pensée, elle retourna dans sa chambre, s'instalant au bureau. Son visage se tourna vers un coin de la pièce. Le cadeau de Noël D'Armand s'y trouvait, chaché sous un grand drap aussi blanc que l'univers extérieur. Elle se leva et s'avançat jusqu'à son projet. Soulevant doucement le tissu, elle posa les yeux dessus et un fin sourire naquit sur ses lèvres bleuies par le froid, bien qu'elle n'en eu pas la sensation.
Ele se mordit la lèvre, elle pensait à lui, comme bien souvent ces derniers temps. Ils s'étaient revus bien sur, plus souvent même qu'elle ne l'aurai cru, et son sentiment pour le jeune homme grandissait à chaque fois qu'ils se revoyaient, deux amants dans l'ombre d'un interdit milles fois maudit.
L'oeuf de dragon qu'il lui avait offert ne tarderai pas à éclore. D'ordinaire, elle le prenait toujours avec elle, mais craignant que le froid ne trouble se croissance, Anaria l'avait confié à Maximilien, pour que ce dernier en prenne soin.

Elle lacha le tissu, qui recouvrit le cadeau dans un souffle imperseptible, et allant jusqu'à son lit, elle s'y assit et sortit de dessous un oreiller, la lettre que le valet lui avait écrite. Elle semblait être vieille maintenant, tant la jeune elfe l'avait lu, parcourant chacune des lignes manuscrites, chacunes des courbes de chacunes des lettres. Elle releva la tête. Cette lettre était un rappel à l'ordre à ses yeux, un espoir, une source incertaine de courage, pour tenir une promesse qu'elle ne suportait pas, qu'elle ne supportait plus. Elle souffrait de cette promesse. Bien souvent ces derniers temps, elle avait du s'enfermer dans sa chambre, fermant à double tour portes et fenêtres, dans la peur de blesser quelqu'un dans ses crises de manque, qui étaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus insupportables. L'idée de mentir, de donner à Armand une raison de lui en vouloir la rendait encore plus folle qu'elle ne l'était déjà. Mais en contrepartie, la drogue lui permettait de combattre l'ombre qui séjournait en elle, rongeant jours après jours son âme ébréchée. Mais ça la détruisait bien sur.
Il faut savoir que cette "ombre" est une contrepartie à son pouvoir, pour le moment emprissoné dans des arcanes de protection inviolables. C'est d'ailleurs à cause de cette ombre, qui est en fait un masque, une sorte de double personnalité, qu'elle c'est vu retirer son pouvoir. Cette ombre prenant possession de son corps utilisait cette force destructrice à mauvais escient, pour assouvir sa vengeance sur la race des Hommes. C'est en fait l'âme d'une figure de la bible chrétienne qui se serai réincarné en la jeune elfe, opposant son caractère négatif à l'âme frangile et ébranlable de l'enfant. Ce combat entre lumière et ombre durait depuis maintenant 89ans, et trop souvent l'ombre prenait le dessus.

Anaria ferma les paupières. La pièce s'emplissait doucement des ténèbres de la nuit, et bientôt elle du allumer une chandelle qu'elle avait trouvé sur place lorsqu'elle était arrivé.

Soudain un détail la frappa.

Un détail aussi faible et caché que la flamme vacillante de la boujie qui brillait doucement sur la table de chevet. C'était les lettres, la forme des mots, les courbes de cette écriture fine et travaillée que ses yeux avaient tant parcourut. L'écriture d'Armand.

*Je...je...j'ai déjà vu cette écriture...*

Ses pensées bondissaient dans sa tête, martelant son esprit. Elle avait déjà lu ces mots, cette façon de s'exprimer, d'écrire.

C'est alors qu'elle compris. Elle se précipita vers l'armoire de sa chambre, tirant vers elle les lourds battants, vetant à terre les quelques vêtements qui lui barrait le passage. Elle avançat une main tremblante vers le faux fond de bois, et l'ouvrit. Elle serra les dents, des paquets de poudre blanche étaient rangés, tous serrés pour en mettre plus, dans l'ombre des planches sombres. Elle détourna les yeux, avançant la main vers un endroit déporté du faux fond, laissant ses doigts se refermer sur le cuir d'un livre. Elle l'en sortit, et laissa ses yeux parcourir la couverture brune, gravé d'un dragon d'or. Il était vieux et corné, et avait surement passé plus d'un hiver dans la neige, plus d'un été dans la poussière des routes. Elle l'avait trouvé lors de son passage sur Amos, et l'avait emporté avec elle dans ses voyages dans les mondes perdus des Hommes.

Elle ouvrit le manuscrit au milieu. C'était un journal, écrit à la main en amosséen. C'était le journal d'un homme, Raphaël Altaïr. Et l'écriture de cet homme, dont l'histoire était tracée dans cette langue qu'elle avait passé des années à traduire, à comprendre, était la même que celle sur la lettre.

Il avait menti.
Le journal glissa des mains blanches d'Anaria, et tomba à terre. Une perle de verre coula sur la peau de l'elfe, et vint mourir entre ses lèvres. La lettre vola doucement jusqu'au sol.
Dans ce journal, dans cette autobiographie, Raphaël Altaïr relatait les évènements qui avaient marqué sa vie, ce qu'il avait fait, les entreprises hasardeuses qu'il avait réasilé, mais dans son manuscrit, il parlait aussi de sa vie privée, de sa famille, de sa femme et de son fils.

Il avait menti.
Elle avançat d'un pas chancelant vers le bureau, et alluma une autre chandelle. Sa tête lui tournait, elle n'arrivait pas à trouver un quelconque courage. Armand et cet homme ne faisaient qu'une seule et même personne.

Il lui avait menti.
Il avait une vie, une famille, et ce qu'elle avait pris pour une promesse de renouveau n'était rien qu'un grin de sable dans les bourasques du vent d'Ouest puissant.
Anaria attrappa une plume et une feuille de papier, traçant à l'encre nuit des mots et des phrases, une lettre pour Armand.



Chambre de l'ange, Neverland, Lestower.

Armand

Lorsque par les méandres des nuées gelées de Novembre, tu as dit vouloir que l'être, la femme qui te faisait face ce jour t'accompagne sur ce chemin sinueux et glissant de la vie, j'y ai cru.
J'ai cru que dans mon coeur adoucit de la haine, un espoir de la lumière des hommes avait assouvit l'ombre.
Mais tout n'est qu'illusion.
Oui Armand, j'ai cru en ce rêve, en cette journée teinte des feuilles écarlates de l'automne, et j'ai juré dans cette pensée de revenir à la vie.
Mais la neige foule maintenant la terre sombre du monde, et à mes pieds, plonge l'abisce de mes pensées, et je suis seule.
J'ai cru en un rêve d'automne, perdu dans les bourasques des souffles glacés du vent.
Anaria Lilith

Anaria ferma la lettre avec un seau de cire écarlate, traçant le même symbole qu'elle avait sur l'épaule. Puis elle grimpa les marches qui séparaient Neverland de la taverne, et une fois qu'elle y fut, la jeune elfe se dirigea vers Devon, qui comme d'ordinaire, était le cul visé sur son tabouret.
Elle s'arreta juste devant lui et lui tendit la lettre qu'elle venait d'écrire.

"Peux-tu donner ça à Armand, s'il te plait."

Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle venait de tutouer son patron, mais ses pensées étaient occupées par autre chose. Ses yeux brillaient d'une faible lueur écarlate, ce qui traduisait humeur. Son regard tomba sur ses mains. Elle avair emporté avec elle, sans le vouloir, le journal et la lettre d'Armand. Serrant les dents, elle demanda à Devon:

"Devon, dis moi, reconnais-tu cette écriture ?"

( mon ordi beug...ne m'en voulez pas pour la police d'écriture, je vais faire tout ce que je peux pour arranger ça )
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MessageSujet: Devon facteur ? lol   Raphaël Altaïr Icon_minitimeSam 15 Déc 2007 - 14:02

Devon assit sur son tabouret, les pieds posés le comptoir dans un exercice d'équilibre qui demandait uns interse consentration. (En fait il se fait un peu chier tout seul -_-') D'ailleurs quand Anaria entra apparament en colère, il faillit tomber en arrière mais se rattrapa au dernier moment. (On voit qu'il a de la pratique)

Il oublia bien vite cet instant de stress quand elle lui tendit une lettre, lui demandant de la remetre à Armand. Il la considéra deux seconde et lui dit d'un ton sarcastique :

"Nan mais tu me prends pour ton chien ? Donne lui toi même..."

Puis il sentit une intense aura de colère froide et vit ses yeux rouges couleur sang.

"Euh... ouais ok je lui apporterai ça en rentrant... ça te va ? ^^' Pose la sur le comtpoir." Ajouta-il en lui désignant du regard ses bras encore enroulé dans des bandages.

Elle s'exécuta et lui glissa au passage sous le nez, un énorme bouquin usé jusqu'à la moelle. Anaria lui demanda de regarder si l'écriture était la même que celle de son valet. Devon intrigué, commença à inspecter ces caractères manuscrits qui pour lui n'avaient aucun sens.

"En effet, c'est marrant. Au passage je dois te dire que c'est également de l'amosséen. Regarde cecaractère, il n'existe pas en märien. C'est pas parce que je ne sais pas ce que ces lettres veulent dire que je ne suis pas capable de reconnaitre ma langue maternelle, et celle d'Armand également... Anaria ça ne vas pas ? Tu trembles. Qu'est ce qui ce passe ?"
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MessageSujet: pourquoi je me dis que ça lui irai bien ??? -_-'   Raphaël Altaïr Icon_minitimeSam 15 Déc 2007 - 21:41

Le coeur de la jeune elfe battait dans sa poitrine à lui faire mal. Son souffle était court, et serant les poings, elle enfonçait dans la chair pâle de ses paumes ses ongles teintés de noir ( vive le vernis ^^' ).

Au dehors, la nuit était maintenant tout à fait tombée. Les faibles lumières des chaumières se répendaient peut à peut dans les rues et ruelles sombres de Lestower. La Lune était pleine se soir là, et elle illuminait la campagne dans un allos argenté, donnant un caractère surnaturel aux prairies et champs enneigés. Quelques animaux s'attardaient au dehors de leur terrier, n'osant sortir le jour de peur de tomber sur des chasseurs ou braconiers. Un vent d'Ouest soufflait de gigantesque bourasque qui faisaient voler en tourbillons dense les flocons de neige fraichement tombés. Les hommes sortaient petit à petit, se dirigeant vers la taverne ou vers la boîte de nuit, où la chaleur réconfortait leurs coeurs engourdis par le froid et la faim.

Anaria détourna le visage, elle ne voulait pas que Devon la regarde dans son état accuel.
Alors elle avait raison, c'était bien l'écriture d'Armand. Comme elle aurai voulu s'être trompée, avoir confondu, mais il n'en était rien.
Elle parla d'un ton froid, emplit d'une profonde tristesse, d'une rage nouvelle. Son sang battait dans ses tempes.

"Je...Ce n'est rien, j'ai du prendre un peu froid."

Elle mentait bien sur, les elfes ne ressentaient pas le froid, mais ce fut le seul argument qu'elle trouva, bien qu'il fut assez réaliste. Sa peau était plus blanche qu'à l'accoutumé, ses lèvres étaient presque bleues, et la colère la faisait trembler.

" Donnes lui la lettre le plus vite possible, je t'en pris."

Une fois sa phrase achevée, elle fit volte face, et redescendit vers Neverland. Une fois arrivé, elle alla ouvrit la boîte de nuit, et bientôt une musique entrainante faisait vibrer les pierres sombres de la crypte.
La musique et son rythme entrainant ne calmèrent pas la jeune elfe, qui s'assit dans son fauteil, et vida une bouteille de vodka.
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MessageSujet: il est fait pour ça ^^   Raphaël Altaïr Icon_minitimeLun 17 Déc 2007 - 22:33

Comme à son habitude monseigneur Devon était rentré tard, bien après la fermeture de la taverne. Sur le coup de trois heures et demi du matin, Armand fut réveillé par son maître qui rentrait dans la chambre du château, complètement beurré. Le valet fatigué se leva sans rechigner et l'aida à se désouler en soupirant. Il avait promis de faire des efforts, mais sa vie ne changeait pas, toujours aussi décousu, sans aucun sens si avenir.
Puis il le mit en pyjamas et le coucha, comme on s'occupe d'un enfant. Au fond s'était ça, un enfant qui avait toujours besoin qu'on s'occupe de lui. C'était la même scène tout les soirs, il était habitué.
Armand le calma en l'enfouissant au chaud sous la couette et en lui murmurant gentiment de dormir. C'est d'ailleurs ce que fit le marionnettiste quelques instants plus tard, assommé par l'alcool et la fatigue. Le valet plia les vêtements de son maître et les posa au pied du lit pour que ce dernier les trouve à son réveil, soit à environ deux heures de l'après midi. Alors qu'il pliait l'habituel pantalon blanc, il trouva quelque chose dans la poche, une lettre. Son maître ne lui avait rien dit à ce sujet, d'ailleurs il n'en avait pas vraiment eut les moyens. Armand, piqué par la curiosité, sortit l'envellope de la poche et l'inspecta. Dessus il fit son prénom, écrit dans la jolie écriture d'une main qu'il chérissait tant. Sans plus attendre, il l'ouvrit les doigts tremblantes. Il n'y avait aucun mal à le faire, c'était pour lui.
Il la lu, en silence, se lèvres frémissant de plus en plus au fil de la plume.

J'ai cru en un rêve d'automne, perdu dans les bourasques des souffles glacés du vent.


Il laissa tomber la lettre, et se retint a meuble derrière lui pour ne pas défaillir. Ses jambes tremblaient.
Il ne comprenait pas, son esprit était embrouillé. Une seule pensée battait à sa tempe :

La voir, la retrouver, tout de suite.

Ce fut exactement ce qu'il fit. Sans même ce soucier de l'heure tardive, il s'habilla en vitesse, enfila une veste chaude et sortit en courant à travers les rues désertes de Lestower.

Armand arriva enfin, haletant et tremblant , à Neverland. Sans même se soucier des derniers danseurs fatigués, il chercha Anaria dans la foule.
Et il la vit, toute seule, assise dans un fauteuil, plusieurs cadavres de bouteilles vides à ses pieds. Cette vision lui fendit le coeur. Il s'approcha d'elle lentement.


"Anaria, explique moi. Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qui t'arrive ?"

Elle remua ses lèvres et prononca une réponce, mais il ne l'entendit pas, la musique était trop forte.

"Viens, on va discuter au calme."

Il s'agenouilla à ses pieds et la saisit dans ses bras, la portant et la serrant contre sa poitrine.

Et ensemble ils se dirigèrent vers la chambre de l'ange, où là bas il la reposerait sur le lit, s'assirait à côté et lui demanderait de lui expliquer la situation.
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MessageSujet: après tavernier.....facteur, un métier d'avenir.   Raphaël Altaïr Icon_minitimeMer 19 Déc 2007 - 16:14

http://fr.youtube.com/watch?v=0bqRn0rLq1c

Des nuages sombres avaient au fil de la nuit envahit le ciel éclairé par la seule présence de la Lune, pâle et belle en ces temps gelés et reculés. Le vent d'Oest les ammenait toujours plus nombreux dans l'univers incertain de l'aurore encore lointain. Le froid était de plus en plus mordant, comme un fauve qui enfonce ses crocs dans la chair douce d'une peau d'enfant. Bientôt, et encore plusieurs heures avant que le jour ne vainque les ténèbres grandissantes du mois de Décembre, la neige tomba. Fins floconds christalins, des milliers dans l'abisce des campagnes glacées, cristaux scultés, translucides, comme travaillés par les anges des cieux, chutaient innombrables dans les bourasques des nuées et tourbillons puissants des confins du monde, surgissant de l'horizon comme venu de lointaines Terres Creuses, de contrées prises dans les glaces éternelles des civilisations mortes et perdues.

Un cris, dans l'univers de la nuit. Un cris stridant, puissant, emplie de désespoir et de mort, que seul animaux millénaires et dragons légendaires pouvaient entendre entre les chutes continues. Pas un cris qui fait retourner les hommes dans un sursaut convulsif, mais le hurlement d'un esprit déchiré, meurtris, mort d'un combat dont la réussite n'est plus envisagable.
Tel était le cris, le hurlement de rage d'Anaria. L'être avait appris à ne pas se rattacher à des rêves, à des espoirs vain, il s'était forcé à suivre des règles établies pour la survie de son âme, pour que son salut soit possible, ou du moins qu'il constitu un but en soi, une force de continuer sa route, sur un chemin rocheux, peuplé des créatures les plus sombres, des ombres les plus puissantes des terres des hommes et des autres peuples.

Assise sur son fauteil couvert d'un velour couleur de sang depuis deux heure coulé, elle n'était plus qu'une ombre, un souvenir d'être vivant, rongée par une force ténébreuse de plus en plus invulnérable. Et elle, la jeune elfe, elle l'était tant, si vulnérable, si faible. Elle n'était qu'une enfant, une créature chassée par les Hommes et oubliée par les Dieux, nue dans l'eau gelée qui stagnait autour d'elle en des montages de glace immaculées. Sa peau était aussi pâle que le sol à ses pieds, marquée de signes tantôt sombre runes noires nuits, tantôt innombrables marques d'infamie des hommes.
Son corps était aussi brûlant que son âme glacée.
Ses articulations, surtout au niveau des phalanges la brûlaient, elle sentait sous ses gants épais les traces d'une magie milles fois maudite s'opérées. Elle aurai pu regarder, voir quel réactions son corps faisait à sa trop grande colère, mais elle n'en avait coeur. Qu'aurai-t-elle vue? Des runes noires, de sombres tatouages apparaitrent sur ses mains, semblables à celles qui apparaissaient doucement sur son cou, sur son visage. Heureusement, ainsi cachée, seule dans ce coin de salle, elle était invisible aux regards des derniers danseurs, et toujours ce cris dans sa tête. Elle n'avait plus la force de se lever pour aller chercher une autre bouteille, tant d'autre jonchaient le sol à proximité d'elle, des cadavres de verres aussi tranlussides que ses yeux envahit par les perles salées des larmes. Elles coulaient, pareille à la pluie, à l'orage en plein été, à l'heure où la chaleur du sol poussiéreux ateint son paroxysme suffocant.
L'elfe ne distingait même plus la couleur des étiquettes, les lettres indicants à quel alcools on avait gouté, à quoi on avait touché.
La cigarette qui se consumait lentement entre ses lèvres n'avait plus de goût, elle ne resentait rien, rien qu'une rage contre le monde, une colère sans nom contre...elle.

Elle se pris le visage dans les mains, elle se sentait partir, tomber dans les profondeurs d'un trou sombre qui grandissait devant ses yeux, elle glissait peut à peut dans une torpeur, un sommeil traite et trompeur, qu'une esquice de mort habitait. Rien ne pouvait l'empécher de tomber maintenant. Ses pieds ne touchaient plus la terre, ils ne l'avaient dailleurs jamais foulé.

La petite porte qui cachait le double fond de son armoire était encore entrouverte. Elle n'avait pas tenue sa prommesse. Elle devait maintenant mourir pour assumer ses actes. Mourir pour le libérer d'elle, pour qu'il retourne au près de ces êtres qui lui étaient si cher. Et elle, elle devait disparaître.

Souvent, elle avait voulu ainsi finir cette existence qu'elle avait mené en demi consience, entre la haine de la terre et méandres du ciel. Fusse-t-elle démon des cieux ou ange de la mort.

Mais toutes ces tentatives avaient toutes été veines. Et même ce soir là, l'alcool et la drogue qu'elle avait pris n'avaient pas le pouvoir de la couduire dans l'ombre et les bas fond de la mort.

Elle était entrée dans sa chambre, avait ouvert l'armoire tant chérie, tant haïe. La poudre était aussi blanche que la neige au dehors. C'était en quelques sorte une vengeance, un besoin convulsif de le faire payer. Mais elle regrettait tant, elle aurai voulu se dissoudre dans l'air, dans le vent, être oubliée et disparaître dans comme le sable dans l'alizée.

Il lui avait menti.

Ses mains passèrent doucement autour d'elle, la portant dans une étreinte pleine de questions, d'attention, de tendresse,...de peur. Elle ferma les paupières. Son corps ne lui répondait plus, elle aurai voulu courir, s'échapper de cette étreinte qui la faisait tant regretter ses gestes, cette neige poudreuse, l'armoire encore ouverte, la lettre, les lettres.
Elle voulu respirer son odeur, mais elle n'y parvint pas. C'était à peine si elle sentait sa peau sur la sienne. Ainsi dans les bras puissants d'Armand, elle était aussi fragile qu'un flocond, qu'une enfant que la vie avait arrachée à ses rêves illusoires.
Ainsi dans ses bras, elle regrettait ses pensées, cette volonté de mourir, car en sa présence, son âme noires revenait à la lumière, aussi pâle fut-elle, pareille au doux soleil d'hiver.

La musique se fit moins forte, mais elle ne le persut pas. Lorsqu'il la déposa sur le lit couvert de draps et de coussins d'un sombre bordeau, elle rouvrit les yeux, mais elle ne le vit pas, elle ne regardait que le ciel, au travers du plafond envahit par les ténèbre de cette chambre tout jouste éclairée par quelques chandelles dont les flammes ossillaient, comme fatouillées par des fantômes invisibles.

Il passa tendrement sa main sur la joue de l'elfe, elle détourna le visage, puis le corps entier, se recrocvillant sur elle même, comme un enfant dans le noir de son lit.

Anaria pleurait, la face dans les tissus du lit.

Sa voix était un souffle, comme un être tombé dans un puit profond et qui ne peut en sortir, cherchant la lumière, dans un élan de despespoir et de vie.

Les chutes de neige continuaient leur danse frénétiques dans les hurles-vent de Decembre.

" Tu m'as menti."

Elle ne put en dire d'avantange.


Dernière édition par le Ven 21 Déc 2007 - 18:56, édité 1 fois
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Armand
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MessageSujet: ma seule concurence c'est les pigeons   Raphaël Altaïr Icon_minitimeVen 21 Déc 2007 - 17:30

(si tu fais un post en cour ne me harcèle pas pour que je réponde -_-' bon je le fais quand même, pensant qu'il s'agit d'une erreur de ta part.)

Il la regardait, l'examinait avec dans ses yeux une peine teinté d'horreur. L'état dans lequel elle se trouvait l'inquiétait profondément. Elle avait bu ? Elle s'était abandonné à la drogue ? Armand ne savais quel pouvaient être la ou les vérités, mais il craignait le pire.
Etouffant un sanglot, il passa sa main droite sur son front, chassant les mèches blanches qui lui barraient la vue.

Il n'avais pas son ärm, dans la précipitation il l'avait oublié.

Il allait devoir se débrouiller une fois de plus avec le strict minimun.

Il espérait que beaucoup d'amour pourait faire l'affaire. Armand posa sur elle un regard désolé, et approcha son visage du sien, laissant sa main lui caresser tendrement la joue.

Tu m'as menti.


Cette phrase le stoppa net. Il lui sourit tristement, sans oser l'embrasser, il avait comprit qu'elle était fâchée et refusait qu'il la touche. D'ailleurs ses doigts glacés par la brise de décembre était eux aussi resté en suspent à quelques centimètres de sa joue.


"Jamais je n'ai fait ça, jamais je ne le ferai. Ne doute pas de moi, moi qui n'ai rien que je ne t'offre pas."

Il soupira en silence, tristement, et regarda les tatouages qui couraient sur le corps de sa bien-aimée, comme des serpents lui enserrant le coeur.

"Tu t'es vraiment mit dans un sale état. Tu as bien fait de me prévenir, je suis arrivé le plus vite que j'ai pus. Reste alongé surtout, je ne sais pas si tu es en état de te lever. J'ai peur que tu ais un malaise. Calme toi Anaria, je suis là. Je vais m'occuper de toi. Je t'aime."
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Anaria
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MessageSujet: envois Cristal *w*comme ça plus de pigeons   Raphaël Altaïr Icon_minitimeVen 21 Déc 2007 - 20:01

Dans la grande salle de Neverland, les quelques danseurs qui continuaient de se trémousser commençaient à ressentir progressivement le doux courrou de la fatigue. Leurs mouvements étaient moins rapide, l'accord avec la musique moins prononcé, et beaucoup préféraient se diriger vers les fauteils et sofas pour passer les derniers moments de la nuit avec leur conquête nocturne. La chaleur qu'avait dégagé leur corps en effusion restait comme bloqué sous les voutes hautes de l'ancienne crypte souterraine, donnant au lieu une atmosphère assez lourde.

En comparaison, la chambre de l'ange était glacée. Anaria ne ressentant que le froid de sa propre âme laissait la plupart du temps la petite fenêtre de la pièce ouverte, laissant libre cour au vent et aux bourrasques gelées d'y pénétrer. La fenêtre était ouverte, quand les deux jeunes gens entrèrent dans la chambre, mais dans la situation actuelle, aucuns d'eux ne pensa à la fermer. Il ne faut pas oublier de préciser qu'étant à plusieurs mètres de hauteur, il fallait pour la clore utiliser une perche de bois qui se trouvait être cachée derrière l'armoire. Ainsi ouverte, elle laissait allègrement le froid et le vent entrer, et faire onduler les mètres de voiles qui couvraient le lit de l'elfe. Quelques floconds même furent assez odacieux pour se lancer dans la découverte des bas fond du soupiraille.
L'ensemble donnait à la pièce et à la scène un caractère pour le moins gelé.

Anaria toujours roulée en boule dans les draps couleurs de sang de son lit, laissait quant à elle l'ombre de son esprit envahir progessivement son âme fatigué. Les larmes qui coulaient sur ses joues venaient se rejoindre doucement entre ses lèvres entrouvertent, mais comme ces dernières étaient déposées contre l'un des nombreux oreillers, le tissu finit vite par s'humidifer peut à peut, prenant une teinte plus sombre encore.

Elle aurais tant voulu avoir la force de lui en vouloir, de lui dire de s'en retourner, de retourner au près de son enfant et de sa femme, de la laisser seule avec l'ombre de sa propre mort. Mais elle ne le put.

* Où est-il le temps perdu où il me venait de telle idées. Pourquoi ne puis-je pas lui rendre sa liberté et retourner dans mon monde ? J'ai du en perdre la clef en même temps que la raison. *

C'est à ce moment là qu'il parla d'elle, de son état, et le calme qu'avaient apporté les larmes disparu. Elle se leva d'un bond, se détachant du jeune homme qui avait voulu la retenir. Elle avança dans la pièce, sans but précis, puis elle stoppa ses pas quelques peu oscillant au milieu de la chambre qui baignait dans une faible lumière produites par les chandelles que le vent n'avait pas éteintes.

L'image qui émanait d'elle a cet instant précis était différent de tout ce qu'Armand avait put voir jusqu'ici d'elle. Elle était incroyablement belle bien sur mais ce détail est loin d'être inabituel. Non sa beauté était ailleurs en cette heure où l'aube est encore loin. Elle s'était changée plusieurs heures au paravant, ne supportant plus le corsage qu'elle avait enfilé à son arrivé a Neverland. Elle portait maintenant un haut bordeaux qui laissait voir la majeure partie de son ventre, une jupe incroyablement longue, de même couleur et une tunique violette dont les manches transparentes laissaient apparaitre ses bras. La tunique elle même n'était fermée que par une fine broche en argent. Ses cheveux étaient détachés et tombaient en de nombreuses boucles sur son dos et devans son visage défait.

" ARRETES !! "

Sa voix était aussi froide que la neige au dehors.

" Armand arrêtes de me mentir ! "

Le calme avait maintenant totalement quitté son corps, et le regard interrogateur et horrifié du jeune homme n'arrangeait rien à son état. Elle marcha, envahit par une rage incrontrolable, vers son burreau et balançat les feuilles et plumes qui l'encombrait, cherchant dans un des tiroirs le manuscrit tant maudit par son coeur.
Elle le trouva enfin et le mis juste sous le nez d'Armand.

" Sais tu ce que c'est ? C'est l'autobiographie d'un homme, Raphaël Altaïr, dans ce texte, il racconte sa vie, son oeuvre, il parle de sa famille, de sa femme,... et cet homme a ... il a la même écriture que toi Armand !! C'est toi, tu ES cet homme !! "

A peine eu-t-elle fini de parler, qu'elle lança de livre sur Armand dans un acces de rage et de desespoir, puis elle lui tourna le dos, se prenant la tête dans les mains, où coulaient des larmes écarlates.
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MessageSujet: en effet, la raison motive le coeur ^^   Raphaël Altaïr Icon_minitimeSam 22 Déc 2007 - 8:54

Elle lui jeta le livre au visage, il se protéga de ses bras et évita ainsi par un réflexe salvateur, de se prendre le coin de la couverture de cuire dans l'arcade.

"Anaria, j'ai l'impression qu'il y a un quiproquo énorme entre nous. Je n'ai rien fait de ce que tu me reproches. C'est sans doute une coïncidence si l'auteur que j'aime bien à une écriture similaire à la mienne..."

Il laissa sa phrase en suspent, elle ne l'écoutait pas. Elle ne le regardait pas non plus, lui tournant le dos, elle pleurait. Armand s'approcha d'elle et tenta de poser sa main sur son épaule amaigrit, mais elle se débatta. Il devait la laisser sa calmer seule. Le valet n'insista pas, et c'est à regret qu'il reporta son attention sur l'ouvrage tombé au sol.
C'était un manuscrit à la couverture de cuire brun, tachée, salie, brûlée. (TPE powa XD !!) Dessus on pouvait voir encore un peu une gravure autrefois dorée mais qui était à présent à demi effacé. Un dragon de profil dans un cercle. C'était le symbole d'Altaïr, c'était aussi celui de la Guilde du Firmament dont il faisait part dans son manifeste.
Armand quant à lui trouvait qu'il ressemblait un peu à son guardian ärm. L'image de Naelyan lui était apparue dans l'esprit, un peu comme un rêve qui s'imice dans vos pensés au moment du réveil. (Soit dit en passant il me semble que moi aussi j'ai rêvé d'un dragon rouge cette nuit -_-') Une coïncidence de plus ? Tout les gens qui voient des dragons en rêve ne sont pas forcément... Il devait vérifier, ne serai-ce que pour rassurer Anaria.

Alors Armant saisit le manuscrit, s'assit sur le lit et l'ouvrit sur ses genoux. (bah oui il est super volumineux et super lourd ce bouquin. Anaria a vraiment de la force...) Il l'ouvrit à une page, n'importe laquelle ça n'avait pas d'importance, et lu la première ligne.

C'était de l'amosséen, sa langue maternelle.
C'était une écriture élégament caligrafiée, la sienne.
C'était un poème d'amour, coincé entre deux souvenirs d'enfance. Un éloge pour une femme qui n'était pas la sienne.

L'autobiographie de Raphaël Altaïr, un homme juste aux idéaux de liberté et d'égalité. Un grand homme qui souleva une révolte à Amos, luttant de sa plume contre l'épée de la tyrannie.

Sa propre existance retracée là par lui même.
Une vie passée dont les souvenirs lui ont sauvagement été amputé.

Armand venait de prendre concience que ce nom qu'il portait n'était pas le sien à l'origine.
Blème, il leva la tête vers Anaria et dit d'une voix blanche.


"Je suis donc cet homme..."
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MessageSujet: soit dit en passant bon anniversaire mon chéri ^^   Raphaël Altaïr Icon_minitimeSam 22 Déc 2007 - 15:02

Les paroles d'Armand résonnaient dans l'esprit d'Anaria, lui martelant les tempes lui causant des maux de tête à faire revenir les morts. Elle se retourna d'un coup vers lui, plongeant son regards dans celui du jeune homme sans se soucier des larmes écarlates qui tombaient sur ses vêtements. Elle éprouvait une incontrolable envie de mourir, ou du moins de partir de fuir. Et pourtant elle ne le pouvait.

" Armand j'ai cru que tu n'était pas comme les autres humains, j'ai cru tes intentions sincères, mais tu m'as mentis. "

La jeune elfe serra les poing si fort que ses ongles rentrèrent dans sa peau déjà marquée. Soudain elle eu l'impression de revivre quelques chose qu'elle avait déjà vécu, dans cette même salle. Comme si un jour lointain, l'homme à qui elle était alors attachée l'avait trahir, avait jouer avec les sentiments de l'être vulnérable qu'elle devenait lorsqu'elle éprouvait se dangereux sentiment de l'amour.

" Mais pourquoi ne m'as tu rien dit ? Ce manuscrit, je l'ai trouvé quand je suis allée sur Amos, je l'ai fait traduire je....j'ai...comment est-ce possible que je n'ai fait le rapprochemant que maintenant. "

Ce manuscrit avait tant compté pour elle, à cette époque où les Dieux lui tournaient le dos, dans ces temps qu'elle voulait avant tout oublier où les hommes l'avaient chassé, maudite, crucifié, il avait apporté une certaine lueur, aussi faible fut-elle, le champs oublié où vivent les espoirs de la vie. Elle avait tant lu à en apprendre par coeur les poèmes d'amour qu'il avait écrit à sa femme, à son enfant, ses écrits, ses idées. Ce livre, il repressentait pour elle un regard différent de la lumière des hommes, le bonheurs de se dire que tout les êtres humains ne se ressemblent pas forcément.

Quand elle avait rencontré Armand, dans cette clairière en cette fin de journée d'automne, jour de grand vent, de hurle-vent, il lisait un autre livre, mais l'auteur était le même. Et en cet homme elle avait vu l'espoir d'une vie parmis les hommes, avec lui.

Elle marcha jusqu'au mur le plus proche et s'y adossa.

" On trouverai les mots,
pour décrir ll'amour si beau,
pour celle que l'on aime,
si on savait écrire l'indescriptible en elle..."

C'était l'un des nombreux poèmes qui parcouraient le manuscrit, écrit par Raphaël pour sa femme. Anaria en connaissait la suite, mais sa voix se perdit dans un sanglot. Elle glissa lentement jusqu'à la pierre sombre du sol froid.

" C'est un poème que tu avais écris pour ta femme, parmis tant d'autre pour ton enfa..."

Elle ne put poursuivre, ses yeux s'étaient voilés.
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MessageSujet: tu m'offres un bébé pour mon anniversaire ? ^^   Raphaël Altaïr Icon_minitimeDim 23 Déc 2007 - 13:13

Il ne la regardait même pas, s'abandonnant entièrement au receuil de sa vie. Il ne l'écoutait pas non plus, mais des mots lui échappèrent.

"Je ne sais rien de ce que tu me reproches. Ce que je peux juste faire, c'est te répéter ce que je t'ai déjà dit autrefois. Je ne me souvient plus de ce qui m'est arrivé avant mon éveil. Je te remerci juste, Anaria tu viens d'offrir à un homme qui ignore tout de lui, l'unique lien vers son passé."

Armand laissa couler un silence, promemant ses doigts sur le papier jauni.

"Tu sais, je me doutais bien que j'étais marié, parce que je me suis réveillé une alliance au doigt. Mais de cette femme je n'ai aucun souvenir, ni son nom, ni son visage, ni l'odeur de ses cheveux, ni la couleur de ses yeux. Je ne l'aime plus, je suis incapable d'aimer une femme dont je n'ai aucun souvenir, même si j'ai juré devant dieu de l'aimer et la chérir à jamais. Je ne sais d'ailleurs pas si elle est vivante ou morte."

Sa voix s'éteignit, et il laissa glisser doucement son regard sur une page prise au hasard

Alors que la situation dans notre pays se dégrade plus vite encore qu'elle n'en avait l'habitude par le passé.
Alors que j'entend chaque nuit les patrouilles du roi fouiller les maisons dans le but de nous dénicher, la Guilde et moi.
Alors que je ne dors plus, de peur d'être réveillé au beau millieu d'un rêve par l'acier froid d'une épée contre ma gorge.
Alors que la peur me dévore, je ne peux m'empêcher de voir de nouveau ce jour qui fut le plus beau pour moi. La nuit au lieu de dormir je pense à toutes ces choses qui m'ont fait aimer la vie. Je revois mon ange gris, son corps nu enroullé dans nos draps blancs, le soir de nos noces. Je pense à mes amis, qui à l'heure qu'il est sont sûrement plus braves que moi. Mais par dessus tout je me remémore ce jour de février. Il neigait. Les rues du quatier des banshees me sont apparus au matin, toutes immaculés. Comme si la neige pure faisait disparaitre l'horreur de cette banlieu mal famée d'Asam. Je me souvient de ce jour comme si c'était hier. C'est ce jour là que le ciel m'a fait le plus beau cadeau que l'on puisse offrir à un homme. C'est le 9 février exactement, un jour ou la neige était si belle, que mon fils est né. Je n'étais pas là quand il est venu au monde, j'étais chez Tristù. Il me soutenait, et en espérant me changer les idées, il m'inicia à la dragonologie. J'avais déjà vu son dragon de nombreuses fois, mais jamais je ne m'y étais réelment intérressé. Naelyan fait vraiment parti d'une epèce passionnante. Alors que mon ami me présentait des ouvrages plus passionnant les uns que les autres, Shinnu, notre bonne est venue me chercher pour me dire que madame venait d'accoucher d'un garçon. Sans prendre le temps de mettre ma cape, je m'étais mis à courir comme si le vent me portais. Je traversais ainsi tout le quartier, et c'est halletant et en sueur que j'arrivais cher moi. Mon amour était allongé, elle semblait aller bien. Elle me rassura en souriant et me dit que tout c'était bien passé. Son sourire je ne l'oublierai jamais. Si rayonnant et si pur, la vraie beauté venue de l'intérieur du coeur. Elle tenait mon bébé dans ses bras, bien au chaud dans des langes blancs. Je regardais avec émerveillement ce petit bout de ma chair qui me paru si beau. Il semblait dormir mais quand je m'assit sur le lit conjugal aux côtés de mon épouse, il ouvrit l'oeil et le regarda, comme s'il avait senti le présence de son père. Il avait les yeux du gris si pur qu'on les enfant en naissant. Aujourd'hui Gaël n'est pas loin d'avoir un an, et a toujours les yeux de cette couleur que je n'oublierai jamais. Mon ange me rassure en me disant qu'elle aussi était pareille. C'est vrai, ces deux là ont les yeux de la même couleur. En voyant que j'étais un peu triste, elle m'avait dit en riant que notre prochain enfant aurait sûrment des yeux comme les miens.
J'ai hâte que ça arrive. Je me sent heureux à chaque instant qui passe, et je ne désire que donner plus d'amour encore.


Armand laissa tomber le livre et enfouit son visage dans ses mains, comme s'il allait pleurer. Mais il ne pleura pas, à la place il se mit à rire hystériquement, sans plus aucun contrôle de lui même. Entre deux éclats de rire qui ressemblait un peu à des sanglots, une phrase revenait sans cesse.

"J'ai oublié, j'ai oublié l'existance de la chose la plus importante pour moi."
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MessageSujet: non tu me fait trop pleurer TT-TT   Raphaël Altaïr Icon_minitimeDim 23 Déc 2007 - 14:46

Anaria tremblait, plus de chagrin et de rege que de froid. Elle était accroupis sur le sol froid, sur les pierres sombres de la chambre qui baignait dans une ombre qui nétait pas dû à l'heure tardive.
Le rire d'Armand lui fit relever la tête, elle le regarda comme elle put au travers de l'océan de larme qui embrumait ses yeux couleur d'arc en ciel.

" Oui Armand, tu as un fils. "

Une pensée lui traversa l'esprit et lui glaça le sang. Elle se pris le visage dans les mains. Il voudra le retrouver, partir à la recherche de cet enfant. Et avec cet enfant, tout le reste de son passé dans lequel la jeune elfe n'avait pas sa place.
Son regard tomba sur ses mains maculées de son propre sang, celui de ses larmes. Au creu de ses paumes, deux marques circulères semblaient briller sournoisement, lui rappelant un souvenir pour le moins attroce, défiant les horreurs terrestres.
Elle passa ses lèvres dessus, sentant la douceur de sa peau à cet endroit, antithèse à l'inffamie de la scène pendant laquelle elles lui avaient été infligées.
Que faisait-elle ici ?

* Il voulait avec moi former une famille, bien que cette idée m'a jusqu'alors éfrayée, j'étais prète à l'accepter. Mais que va-t-il se passer maintenant qu'il sait qu'il A une famille ? "

Anaria essuya du revers de la main le liquide écarlate de ses joues, et elle se leva.
L'âge de la jeune elfe, en âge humain correspond environs à 13 années de vie sur terre. Mais ainsi debout, droite, grande, et aussi impressionnate que peuvent l'être les elfes, elle le regarda. Elle était à quelques mètres à peine de lui, sa tunique vola dans le courant d'air glacé qui entra dans la pièce, et vint éteindre l'une des chandelle, rendant la luminosité encore moins grande.

" Armand, je sais que tu voudras le retrouver, je sais que tu voudras retrouver ton fils. Si tu veux partir à sa recherche et bien soit, mais je viendrai avec toi, je veux t'aider dans ton périple, devrai-je pour cela aller au bout des Terres perdues du monde, au plus profond des océans de givres, jusqu'en fin fond des abisces de l'enfer. "

Et c'est ainsi qu'elle lui parla. Et par ces mots, elle se rendit compte de bien des choses. Elle comprit que quelques soit le fin mot de cette histoire, qu'il retrouve son fils, sa famille, sa terre, s'il voulait y vivre que ce soit avec elle ou avec une autre femme, tout ça n'avait aucunes importance. Qu'importe si il l'oubliait, elle serai toujours là pour lui, même tel un ombre, à veiller sur lui, sur son fils.
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MessageSujet: bah comme ça on est deux... TT_TT   Raphaël Altaïr Icon_minitimeDim 23 Déc 2007 - 15:02

"Non tu ne sais pas ce à quoi je pense, mais tu en as deviné une partie. Je ne veux pas de cette femme que je n'aime plus. C'est toi que j'aime, mais tu comprends, je veux retrouver mon enfant. Je veux évidemment en avoir avec toi, mais je voudrais revoir celui-ci. Si tu savais comme je m'en veux de l'avoir oublié. Mon fils, Gaël. Pourquoi est-ce que je l'ai oublié ? Pourquoi est-ce que j'étais dans ce tombeau ? Par pité Anaria, laisse moi lire la suite de ce livre, j'ai besoin de savoir. Même si je découvre des choses qui me remettrons en question, j'ai besoin de savoir qui je suis."

Il se jeta dans ses bras et se mit à pleurer.

"J'aimerai te dire que je t'aimerai toujours, que jamais nous ne serons séparé, mais à présent je ne sait plus. Mon fils est peut-être encore à Amos, mais je n'irai pas là bas. Parce que ma vie est refaite à présent. Je ne peux pas laisser ni toi ni Devon pour retrouver un enfant qui si ça se trouve, est mort depuis longtemps. Je ne peut pas te cacher que si j'avais eu ce livre plus tôt, j'y serai sûrement allé. Mais plus maintenant..."

Il serait le corps maigre de l'elfe contre lui, comme s'il voulait enfouire ses pleurs en elle, comme s'il savait qu'elle pouvait l'aider à supporter le poids de son malheur.

"Embrasse moi Anaria, s'il te plait..."

(ça prend le chemin de l'oreiller cette histoire ^^)
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MessageSujet: sur le chemin de l'oreiller...   Raphaël Altaïr Icon_minitimeLun 31 Déc 2007 - 19:02

Le coeur d'Anaria battait à un rythme insoutenable, comme celui d'un tout jeune animal pris dans quelques sorte de piège. La fatigue l'envahissait petit à petit, toujours un peu plus dans la pièce maintenant pongée dans une obsurité à ça totale qu'une ultime chadelle palpitait, menassant à chaque souffle de mourir.

Le corps d'Armand était aussi froid que ses larmes qui coulaient en flot irréguliers sur ses joues, finissant leur périple entre ses lèvres bleuies. Il tremblait à la fois de froid, de fatigue, et surement pour milles autres raisons insondables de son esprit qui faisait brûler dans ses yeux une lumière , une flamme qui lui était toute particulière.
Lorsqu'il la pris dans ses bras, elle resta quelques instants interdite, et fini par enfouir son visage rougi par son propre sang dans le creu du cou du jeune valet.
La voix d'Armand s'emblait différente, empreinte d'une tristesse infinie, perdue dans des terres gelées, au confin du monde.

Anaria descerra son etreinte. Ses bras qui enlassaient le corps meurtris du jeune homme remontèrent jusqu'à son visage qu'elle prit entre les doigts fins de ses mains blanches. Elle plongea son regard aux couleurs christaline dans ss yeux verts.
Puis avançant lentement la tête, elle vint déposer ses lèvres sur les siennes en une douce caresse. Ils s'embrassèrent longuement, savourant ainsi ce contact de l'autre, de leurs bouches, de leurs corps, de leur étreinte d'une douceur mélancolique.

La jeune elfe savait au plus profond d'elle qu'à partir de maintenant, rien ne serai plus pareille, qu'Armand aurai toujours au fond de lui l'envie incontrolable de retrouver cet être tant chéri, son enfant.
Et elle comprenait cela, car elle savait parfaitement qu'elle en ferai de même s'il avait sagit de leur propre enfant. Elle serra un peu plus le corps d'Armand contre le sien, cherchant le peu d'espoir qui lui manquait.

Non, si elle avait à vivre ce genre d'aventure, si elle devait avoir un jour des enfants, les perdre peut être, et les retrouver, elle voulait que toutes ces choses, tous ces évènements heureux ou malheureux, soit accompagnés par la présence d'Armand.

Le jeune homme tombait de sommeil, et la jeune elfe commençait à ressentir les efforts néfastes qu'avait la drogue sur son organisme, soit un engourdissement presque total du corps.
Sans un mot, elle coucha le corps déjà somnolant du valet sous les draps épais du lit, elle le dévétit, ne lui laissant que ses souvêtements ( je parle en connaissance de cause, c'est affreux de se réveiller à 4h du matin encore habillée quand on s'est endormi devant la télé ). Puis elle alla clore la fenêtre, et retira ses vêtements qu'elle laissa choir sur le sol froid de la chambre. Puis elle se glissa sous les couvertures et se coucha tout contre le corps tremblant d'Armand pour le réchauffer un peu. Il lui passa le bras autour du cou, et elle posa sa tête sur le torce du jeune homme.
Elle ferma les yeux, le sommeil ne tarderai pas à venir.
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MessageSujet: les confessions sur l'oreiller, y'a que ça de vrai ^^   Raphaël Altaïr Icon_minitimeLun 31 Déc 2007 - 23:07

Armand serrait son corps nu contre le sien. Il la désirait plus que tout, il la voulait près de lui pour toujours. Elle posait son visage contre son torse, son souffle chaud caressant sa peau frémissante. Elle lui transmettait sa chaleur, à lui qui était complètement refroidi.

Elle était en train de faire fondre ce froid qui le glaçait depuis des années.

A demi enfouit dans la torpeur lourde du sommeil, il prononça quelques mots dans lesquels il plaçait sa vie.
Il s'abandonnait complètement à elle, posait ses espoirs et son coeur dans sa main.


"Dis Anaria, est-ce qu'on pourra avoir un enfant ? Je pense qu'on serait bien tout les trois. Tu ne nous imagines pas ?"

Il avait dit ça dans un souffle, et sur son visage aux traits creusés par la fatigue, apparaisait un sourire rayonnant de bonheur.

Il n'était pas endormi, que déjà il rêvait.
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MessageSujet: bouuuuu TT_TT gne pleure   Raphaël Altaïr Icon_minitimeMar 1 Jan 2008 - 0:16

http://fr.youtube.com/watch?v=6VAkOhXIsI0 ( attendez que la musique est commencée ^^ )

La peau d'Armand était si douce sous mes doigts. Je n'ai jamais aimé mes mains, leurs longs doigts fins, leurs ongles colorés, les veines qui les parcourent, les cicatrices qui témoigne de mes agissements passé, et bien sur ces tatouages. Je les ai tant maudit, ces serpents qui dansent et dansent encore sur mes poignets beaucoup trop maigre, toujours trop maigres.
Mon corps d'ordinaire froid comme la glace se réchauffait, fondait comme neige au soleil.
Les murs qui emprisonnaient autrefois mon coeur, je les sentais mourir peu à peu, grace à l'âme de cet homme à mes côtés.

Combien d'année ai-je errée dans les ténêbres à la recherche d'un quelconque salut, d'une échapatoire vers une vie ne serai-ce juste un peu plus clémente.

Armand me serra plus fort contre lui. Je savourai cette trendre étreinte. Pour rien au monde, je ne pourrai oublier la chaleur de son âme, de son coeur. Ma lumière dans les ténêbres, mon espoir dans l'univers des ombres.
Mon corps s'engourdissait petit à petit, je ne sentait déjà plus mes jambes, bientôt ce serai au tour de mes hanches, de mes bras. Je ne sentirai plus cette peau sur la mienne, cette caresse dont je ne pouvais plus me passer.

Je ne pleurai plus, la situation ne me permettait plus l'usage des larmes.

J'entends encore ses mots dans ma tête.
Sa voix comme le vent, un murmure comme ceux des anges.

Un enfant.

La pensée d'avoir un jour un enfant me rendais folle, je ne pouvais imaginer un enfant de moi. Il aurait été comme moi, un monstre, une ombre tout au plus.


* Si jamais je tombe enceinte, ça voudra dire qu'il sera venu le jour de ma mort. *

Cette pensée a hanté mon esprit, jusqu'à prendre possession de mon corps tout entier. Mais ce jour, ou plutôt cette nuit je ne pensais plus à ça, je voulais être avec lui, avoir avec lui cette famille que je n'ai jamais eu, retrouver cet espoir, cette joie de gouter à la vie.

Je voulais vivre.


" Je te vois très bien Papa. "

Sans que je puisse le contrôler, un sourire naquit sur mon visage dur comme la glace. L'opale de mes yeux brillat d'une lueur différente, d'une nouvelle force.

" Oui, nous aurons un enfant. Je te le promets."

Mon corps était alors complètement engourdis, à la fois par la drogue et par la fatigue, je n'avais pas dormis depuis bien longtemps.

La seule sensation qui me restait c'était celle de la peau de ma joue sur sa peau à lui. Mes yeux s'étaient enbrumés. Sans m'en rendre compte, je pleurai, des perles cristalines coulaient doucement de mes pomettes jusqu'à son torse.


" Et plus d'un j'espère. "
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MessageSujet: pour pas pleurer, touille !   Raphaël Altaïr Icon_minitimeMar 1 Jan 2008 - 3:03

Le valet afficha un sourire profondément crétin.

"Merci Anaria..."

Il la serra plus fort contre lui, respirant son parfum, enfouissant son visage dans ses cheveux noirs. Il laissa glisser ses grandes mains jusqu'à sa taille et l'embrassa tendrement.

"Je t'aime, si tu savais comme je t'aime. Je t'aime au point de ne vouloir vivre qu'avec toi, je t'aime au point de vouloir construite une famille avec et pour toi."

Il commençait à délirer, le sommeil le forçant à raconter tout ce qu'il avait dans la tête. Il se mit à faire des confidences que l'ont ne fait que tard dans la nuit, de préférence sur l'oreiller.

"Je veux plein d'enfant... au moins sept ou dix, des filles et des garçons... Je les veux tous avec toi..."

Il resta silencieux pendant un moment.

"Enfin... je veux aussi retrouver Gaël. Je sais que tu seras une bonne mère, pour cet enfant, comme pour ceux qu'on aura tout les deux. Je t'aime et je veux vivre avec toi..."

Et peu de temps plus tard il s'endormit, profondément heureux, le visage plongé contre la poitrine de celle qu'il aimait. Il écoutait son coeur battre, sentait contre sa joue sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration.
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MessageSujet: touille touille et re rastatouille   Raphaël Altaïr Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 18:55

http://fr.youtube.com/watch?v=YR2sCxD24h8


Anaria ne put trouver le sommeil, les paroles du jeune homme reignaient en maître dans son esprit embrumé par des sentiments dont elle ne pouvait se défaire.

Sa respiration était lente et calme. Le visage d'Armand serré tout contre elle, entre ses seins blancs, endormi, jamais elle n'aurai imaginé une scène comme celle qui venait de se passer quelques mois auparavant.
Elle ressera ses bras autour du cou du valet perdu au milieu de ses songes dans une étreinte emprise d'une douce tristesse, d'une amer mélancolie.

Comme elle aurai voulu lui donner, tous ces enfants qu'il désirait tant, tous ces êtres, cette famille.

Et elle le désirait aussi, elle voulait vivre avec lui, où que ce soit, avoir avec lui ce qu'elle n'avait jamais eu, ce qu'elle n'avait même jamais espéré avoir.

Mais la Lune qui brillait au dehors lui rappelait quil ne lui était pas permis.

L'union entre les êtres humains et les elfes était bien évidament possible, on a vu de nombreuses fois, dans des histoires connues de tous, une humaine et un elfe fuirent ensemble, et inversement...

Mais une question hantait Anaria au plus haut point.

Pourrai-t-elle mettre au monde un enfant des hommes ?

Est-ce que son corps d'elfe lui permettrait ?

Elle renversa le visage en arrière, des larmes lui piquaient les yeux.

L'idée de mourir en donnant la vie était par dessus tout sa plus grande frayeur. La pensée de ne pas pouvoir voir son enfant grandire, de les laisser lui et son père, seuls. Non c'était une perspective qui la rendait folle.
Pourtant, elle voulait cette famille, même si elle mettait en contrepartie sa propre vie en jeu, pour voir les yeux, la lumière des yeux de son enfant.

Sa voix s'éleva dans l'air gelé de la pièce. Elle lui parla doucement, sachant qu'il dormait.


" Nous aurons cette famille dont tu as toujours rêvé et que je n'ai jamais eu. "

Puis elle se blotit contre lui, et le sommeil fini par avoir raison d'elle.


( Fin du topic )
(Joker : OK, je locke avec emphase ! ^^)
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