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Bienvenue dans le royaume de Mär Heaven ! Ce royaume paradisiaque que menace de détruire le diabolique Echiquier...Combattant, pion ou voleur ?
 
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 Phillis Morrigu

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Phillis
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Phillis


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MessageSujet: Phillis Morrigu   Phillis Morrigu Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 21:32

Nom : Je me nomme Phillis Morrigu, enfin je crois. Les hommes m'ont donné tant et tant de noms au cour de ma vie qu'il m'est impossible à présent de dire lequel est le bon. Mais j'ai plaisir à croire que mon nom premier est proche de celui là.

Groupe et grade : Cross Guard

âge : 16 ans, mais possedant des capacités particulière, il est difficil de connaitre mon âge exact.

passé du perso : Je suis née un premier Mai, il y a maintenant quelques années. Il faisait beau, du moins c'est ce que ma mère m'a toujours dit.
Mon père était grand, il l'a toujours été dans ma mémoire et encore aujourd'hui, je le vois comme un homme de grande taille, très fort, au teint mat, au visage souriant, calme. Il est beau mon père, il veille sur sa famille, il part la matin, revient le soir après une journée de labeur. Il travaillait dans le spectacle. Je venait souvent le voir, il aimait à me présenter à de grands artistes qui passaient dans son théâtre de papier maché. Ce théâtre, je me souviens y avoir courru des heures et des heures jouant à cache cache avec ses fantômes, dans celle salle des pas perdues, souvent vide, tournant et tournant autour des colonnes de marbre blanc.

Mon père travaille beaucoup. Souvent, il par pendant des des mois, nous laissant à la maison. Il va avec ces troupes de comédiens ou de musiciens ambulants, mais il revient toujours, et à chaque fois, il me ramenait un cadeau. Je me souviens de ce jour lointain, cela faisait bien deux mois que je ne l'avais vu, et il était arrivé, tout sourire, me tedant une poupée de bois, une marionnette. Elle était tellement belle, j'ai joué avec elle, inlassablement, oubliant la tristesse de la séparation.
La famille de mon père est nombreuse, il y a tellement d'oncles de tantes, de cousins de cousinnes, on ne sait plus qui est l'enfant de qui. On s'aime tous, on est une famille soudée, on a un passé commun. On a tous un grand père merveilleux mort après une vie à oeuvrer pour les plus démuni.

J'aimais mon père car il était fort, il ne me grondait jamais, il m'encourageait à faire tout ce que j'aimais, me poussant quand je perdait espoir, faisant réalité de toutes mes envies. Il était au dessus de tous les autres pères, ceux de mes amies qui me l'enviaient tant.
Ma mère était belle, grande elle aussi. Elle ne travaillait pas, elle restait avec moi. On était toutes les deux dans cette petite maison qui était la notre. Elle avait voulu devenir une artiste, elle l'était dans mon coeur. Maman était aussi forte que mon père, elle avait une présence incroyable et je n'est jamais put lui tenir tête. Ma mère était intelligente, c'est elle qui m'aidait pour mes devoirs, c'est elle et non mes enseingants qui m'apprit à lire.

Dans la famille de ma mère, on est un peu moins nombreux, tous tourné autour d'une arrière grand mère centenaire. Mais ce nombre nous permet d'être plus proche, d'être sur de pouvoir compter sur les autres.
Mes parents se sont connus comme tant d'autre dans une de ces grandes fêtes de printemps. Ils ne se sont pas marié, pas tout de suite, ils se pensaient trop jeune. Quittant leurs familles réciproques, ils ont emmenagé ensemble, sans grand espoir d'avoir un avenir à deux, mais peu leur importait.

C'est dans cette période que je suis née. Ma mère, qui avait pour nom Sylvia, choisit pour moi ce nom qui me revient aujourd'hui en mémoire. Elle était à cette époque souvent fourée dans des bars ou des tavernes, écoutant les récits de voyageurs, les regardant, captivée. De toutes ces fables et contes inachevés, une avait ça préférance. Elle voulu donc que son enfant porte le nom de l'héroïne même de cette histoire qui composait ses rêves.

Je fut donc appelé Phillis. Mon père ne s'y opposa jamais, car travaillant trop, il n'avait pas beaucoup la possibilité de m'appeler par mon nom, ce détail ne le genait donc en aucun cas.

J'ai grandi un peu seule, mais comblée par un amour sans borne. Nous vivions heureux, tellement heureux. Bien souvent, quand il me prenait l'envie de parler avec une de mes amies de ma propre famille, elles ne cessaient alors d'éprouver un désir d'avoir les mêmes parents que moi, la même famille, le même univers. Et j'en était fière, j'éprouvait en ces instants un immense plaisir de réussite. J'aimais la vie que je vivais.
Je suis restés longuement à réfléchir sur toutes les connaissances que je possedais, les yeux clos dans le noir d'une pièce aux douces odeurs. Puis, je partit de chez moi, laissant non sans regrets mes proches que je chérissais tant, et mon jeune frère. C'est bien plus tard que je revint, pour voir une dernière fois les miens, avant de partir pour mon dernier voyage vers la profondeur des Terres du monde.



Je n'ai jamais vécu que dans une illusion. L'image trouble d'une existence que je me créais pour m'échapper de la réalité.
Mon père n'était qu'une ombre. Il avait grandi avec tous ses frères et soeurs, tous rivaux dans la misérable envie d'être l'enfant préféré d'un parent. Ils étaient tous là, tous mes oncles et tantes et mon père, tous perdu dans leur trop plein d'amour pour leur mère, se lançant inlassablement des regards emplis de haine. Et à la moindre occasion qui se présentait à eux, ils éclataient, quittant le tableau de la famille soudée dans l'adversité pour montrer à tous la véritable apparence qui était la leur. Détruis, fragmenté, et nous, pauvres enfants de ces doux aliénés, nous subissions ces luttes incessantes. Nous étions 14 petits enfants d'une même grand-mère, seulement 7 purent connaitre notre grand-père, mort d'un cancer de l'eosophage il me semble. Cet homme qui avait déléssé les siens pour aider des causes justes était né de l'union d'un proffesseur et de sa jeune élève. Celle si, cette aïeul dont personne ne su jamais le nom, disparut après avoir confier la vie de son fils à un couple de médecins fanatiques qui par amour de leur Dieu adoptèrent 13 enfants.
Je ne connais que peu de détail sur la vie de mon grand père, sur sa vie personnelle je veux dire, car le récit de la famille est souvent comptée aux repas de famille, avant qu'ils ne finissent par quelques enguelades mémorables.
Mon père lui ressemblait énormément. Il était le deuxième né, suivant ma tante, précédent les quatres autres et son frère cadet.
Toute ma famille, de ce côté de mon ascendance, m'a toujours profondémant haïe. Etait-ce à cause de ma maladie ? Ou parceque j'étais la fille de mon père, enfant prodige et privilégié par ma grand mère ? Ou bien parceque j'étais celle qui ressemblais le plus à notre papi, dévoilant nos origines communes ? Ou encore parceque mes yeux étaient verts et que personne dans ma famille n'avait cette couleur dans ses pupilles ?
Quel que fut les raisons, j'eu toujours droit aux regards méprisants et condescendant qu'on réserve aux bâtards et autres adultérins.

Du côté de ma mère, tout était différent car cette dernière étant elle aussi l'enfant chérie et adorée, et moi étant sa première enfant, j'eu malgré ma différence l'opportunité de connaitre l'affection de grands parents attentifs et aimants, qu'ils furent hélas un peu trop. Car ces gens, enfermés dans leur crainte de voir leur petite fille pauvre et seule à mandier dans la rue, portèrent sur elle l'espoir qu'ils avaient eu pour leur propre enfant, plusieurs années au par avant, soit, devenir medecin ou acceder à un autre poste haut placé, assurant un avenir prospère.
Trop poussée par ces personnes que je ne pouvais me retenir d'aimer comme mes parents, je me suis retrouvée à travaillé comme une damnée pour un avenir dont je n'avait pas envie. On m'avait ordonné un futur, je devait m'y plier.
Mais c'était sans compter sur la folie qui résidait depuis toujours dans ma personne et ils comprirent bien vite qu'il était vain de me forcer la main.

Je me vis donc, petite fille illegitime, grandirent autour de deux parents qui m'aimaient tout les deux profondément, ne possedant pour mon avenir qu'un doux espoir de me savoir heureuse.
C'était hélas avant le déclanchement prématuré de ma maladie.
Tout bébé, à un an à peine, apparut chez moi de graves transformations qui m'affectaient profondément, principalement sur un plan physique à cette époque.
Une nuit, comme la majeur partie des enfants de cet âge, je réveilla mes parents par mes pleurs répétés, signalant d'ordinaire un besoin précent de manger, ou autre envie que peut éprouver un nourisson.
Ce fut alors ma mère qui se leva dans le noir pour me donner le sein, me prenant dans ses bras réconfortants pour consoler ma peine. Ce ne fut qu'un fois intalée confortablement dans un fauteil de notre salon, me présentant ca lait maternel si cher à la vie, qu'elle passa comme elle avait coutume sa main sur la peau de ma joue. Ce qu'elle toucha alors n'avait rien de la douceur de la peau d'un enfant, de la soie d'une chair infantile.
Alluma en vitesse une chandelle qui se trouvait à proximité, elle ne put empécher un hurlement qui eu pour effet de réveiller mon père qui sans prendre le temps de s'habiller courut vers le séjour, attrapant au passage une grande dague qu'il avait ramené d'un de ses voyages dans des contrées lointaines. Arrivant au près de sa compagne, il lui réclama des explications, mais celle si était tétanisée, et restait à terre, les jambes paralysées par la peur, incapable de la moindre parole. Edward, car c'était le nom de mon père, l'agrippa violament, lui criant de se calmer, de lui dire ce qu'il c'était passé, et où était leur enfant.
Pour toute réponse, ma pauvre mère se contenta de lever le bras, indiquant la direction dans laquel elle m'avait projetté. C'était un coin sombre de la pièce, sans lumière, et mon père dû prendre en main la boujie pour amener un peu d'éclairage. J'étais encore enveloppée dans de grandes langes dont on me couvrait pour ne pas avoir froid la nuit, mais mon visage grimassant de pleurs sortait malgré tout du paquetage. Jamais ils ne purent me décrire réellement à quoi je ressemblait à cet instant, mais ce qu'ils virent alors leur firent quasiment perdre tout raisonement logique.
Ce n'était plus leur enfant, leur jolie petite fille qui était étendue sur le sol, braillant à tue tête, c'était un monstre. Ma peau s'était couverte de fines écailles, des plumes en sortaient en certains endroit. Mon corps avait muté, mon cris même était différent de celui des autres enfants.
Mon père s'était avancé, près à éliminer cet abomination de sa propre main. Et à l'instant même où il allait trancher la gorge fine de cet être cauchemardesque, quelques chose chagea, ma peau redevint normal, en un claquemant de doigts, leur nouveau né était à nouveau sous leurs yeux emplis de larmes. Ce fut le récit qu'ils me firent de cet évènement, je ne puis dire si ce fut ainsi ou si certains détails furent passé sous silence.

Néanmoins, un an entier se passa sans que rien de similère n'arriva. Mais le temps qui passait n'appesait pas la crainte de mes parents devant la peur de voir cet évènement se réitérer.
Ma seconde transformation eu lieu des précisément trois ans et demi après la première, le jour où on m'annonca la venue prochaine d'un autre enfant, d'un frère. J'avais alors tout juste cinq ans, et je me souviens n'avoir prononcé aucune phrase ni aucun mot à l'annonce de l'évènement futur. La scène défile encore aujourd'hui parfaitement dans ma mémoire. J'étais sagement dans ma chambre, en train de coiffer la longue chevelure de ma marionnette préférée lorsque ils m'avaient appelé. Ils étaient dans la cuisine, ma mère assise, mon père derrière elle, sa main sur l'épaule de sa compagne. Ils souriaient tout deux, ils souriaient lorsqu'ils m'annoncèrent la nouvelle. Un frère allait naitre.
Je sais parfaitement aujourd'hui que le seul désir qu'éprouvaient mes parents à cette époque était que leur nouvel enfant, que ce garçon , soit lui un enfant normal, il serait leur enfant.

Je suis rentrée dans ma chambre, fermant derrière moi la porte de bois, et j'ai longuement pleuré en silence, parceque je savais qu'il y avait quelques chose chez moi que mes parents haïssait profondément, sans que j'en connaisse les causes.
Accroupi dans la pièce pleine de poupées et d'autres jouets, j'ai pleuré. Il y a toujours eu dans mes chambres un grand miroir qui faisait à l'époque plusieurs fois ma taille. Ce jour là, me relevant pour reprendre la longue tache de m'occupé des pantins en ma possession, je fit face à la surface lisse et brillante de la glace immense. Le reflet qui m'apparut alors était complètement différent de celui d'on j'avais pris l'habitude et qui d'ordinaire était le mien. C'était celui d'une créature étrange, ressemblant à celle décrit pas mes parents lorsqu'ils me raccontaient cette nuit dont j'ai parlé précédement. C'était un être incroyable, pareil à ceux qui peuplaient mes rêves, de ceux qui évoluaient dans les récits chevaleresques que me comptaient ma mère. Et le plus étonant, c'était que J'ETAIS cet être beau, magique, et si splendide dans sa laideur. J'avais pour la première fois de ma vie l'impression de me voir vraiment.

Je courrut dans notre cuisine, nous n'étions pas riches, elle n'était donc pas très meublé, comme le reste de notre maison, la nourriture y était présente en petite quantité, mais suffisante à notre survie. Je me précipita donc vers mes parents qui y étaient toujours, poussant des cris de joie, leur demandant de me regarder, de voir comme j'étais belle.
Il y a certain visages qu'on ne peut oublier, certaines situations qui restent gravées en nous, sans qu'on ne puisse éprouver un seul instant l'espoir de les voir en sortir. Le regard que me lancèrent alors les deux êtres que j'aimais le plus au monde, ce n'était pas un regard d'amour, il avait quitter leurs yeux depuis longtemps. Nonl, il était plein d'horreur, d'effroi, d'épouvante. Je vis ma mère reculer lentement, le visage décomposé, un insupportable ricus aux lèvres, murmurant des " ce n'est pas possible ", les répettant, et mon père, me rejettant pas un coup fort loin d'elle. Il me frappa avec force, sans se retenir d'aucune sorte devant la vue insupportable de la métamorphose de sa fille unique. Ma tête vint se cogner contre le bord dur de la table à manger, et je chuta sur le sol de terre battue, inconsciente.

Mais contrairement à la première modification de mon corps, je ne redevint pas normal. A la suite du choc, qui occasiona un important traumatisme cranier, je suis restée deux longues semaines dans le comas. Mais au lieu d'appeler des medecins, mes parents me laissèrent moisir dans un placard qui me servit désormais de chambre, enfermée à double tour. Personne ne devait me voir, c'était la conclusion à laquelle ils avaient aboutis. Je n'avais pour seuls compagnons que quelques jouets qu'ils m'avaient laissé, et ce grand miroir qui prenait toute la place dans la pièce minuscule.
Le pire assurément, c'était que je ne put jamais, durant la durée où je fut enfermée, éprouvait de la haine pour mes géniteurs, éblouit par l'amour que j'avais pour eux. J'entendais les bruits qu'ils faisaient en marchant, les braillements de mon frère la nuit. Les rires qu'ils émettaient, et moi j'en étais heureuse, car mon emprisonement permettait ce bonheur.

Ce fut durant cette période, que je réussit enfin à maitriser mes métamorphoses. Pendant longtemps, je fut incapable de reprendre mon aspect premier, celui de la jolie fillette de cinq ans, car en vérité, ma véritable apparence était celle où j'étais à l'instant, soit celle qui térifiait tant mon entourage.
Mais au bout d'un temps suffisament long, je put, non pas retrouver ma peau d'enfent, mais changer complètement de forme. Mes mains grandissaient, ma taille pouvait s'affiner à ma seule volonté.


Dernière édition par Phillis le Dim 9 Mar 2008 - 21:39, édité 1 fois
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Phillis
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MessageSujet: suite   Phillis Morrigu Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 21:36

Ce fut ainsi que je découvrit l'authentique nature de ma condition, j'étais métamorphe.
Mais les êtres dont je prenaient alors l'apparence étaient étranges, souvent mal formé, disproporcionnés, leurs visions étaient cauchemardesques au possibles abominables à en hanter mes nuits, et je ne me sentais vraiment bien que sous mon apsect premier.
Mes parents n'ouvraient la porte de mon placard uniquement pour me permettre d'aller répondre à mes besoins naturels, où pour me donner quelques bouillies imangeables, mais j'avais tellement faim, que je ne prenais même pas la peine de vérifier si elles étaient empoisonnés.
Je me suis longtemps demander pourquoi ils ne m'avaient jamais tué, pourquoi ils n'avaient pas supprimé cet être qui leur faisait tellement honte.
J'entendais parfois des gens de ma famille qui venaient, on ouvrait alors la porte, on me regardait quelques minutes, puis on refermait.
Je ne put jamais voir mon frère, je ne put jamais le tenir dans mes bras. Comme j'aurais voulu pourtant, mais il en était ainsi, et puis il aurait été dangereux pour cet enfant sacré aux yeux de tous d'être en contact avec le monstre du placard. Je ne disais rien, car je pensais que ce qu'il m'arrivait était juste.

Un jour pourtant, on me fit sortir. Il y avait un grand homme vetu de noir, j'avais peur, mais à la vue de mes parents, je me laissa faire, par amour pour eux, je le laissa m'emmener. C'était un prètre, je crois, mais le culte qu'il servait ne me reviens plus en mémoire. Il essaya de faire sortir de moi le démon que tous croyait entré en possession de mon être. Mais par je ne sais plus quel artifice, en prenant je pense la forme d'un animal, tranformation que je réussit alors dans une quasie perfection, je put m'échapper. Mais comment peut on, à sept ans à peine fuir le seul univers que l'on connait.
On me retrouva bien vite, dans le port d'une grande ville du pays. J'étais perdue, j'appelais désespérément les parents que je ne pouvais cesser d'aimer malgré leur abandon. Je fut alors gravement blessée. Encore aujourd'hui, je ne comprends pas comment je put sortir vivante des évènements qui se déroulèrent en ces lieux.

Laissant derrière moi passé et famille, je partis le plus loin possible, pour les sauver de moi, pour ne plus les faire souffrir par le simple fait de me voir.

Marchant sans but, dormant sur le bord des routes, faisait fuir toute personne s'approchant de moi, je compris que mon véritable visage devait rester désormais caché, que personne ne devait le voir. Je devais apprendre à maitriser parfaitement la particularité de ma condition.
Pendant trois longues années, restant loin de tout et des humains, j'appris la finesse des transformations, jusqu'à en avoir un contrôle presque parfait. Je pouvais dorénavent avoir mon véritable corps sans pour autant présenter tous ces détails qui sont si atroces aux yeux des hommes.

Je revint donc aux près des miens, à l'âge de seize ans, soit il y a quelques mois. J'entrais sans bruit dans la maisonnée endormie, m'introduisant un premier temps dans la chambre de mon frère.
Il dormait, il était magnifique ainsi, à milles lieux de se douter de la présence de sa propre soeur si proche de lui, assise à ses côtés dans son lit. Je me suis allongée contre lui, sans le reveiller, j'ai respiré son odeur, celle de cet enfant qui ne connaissait même pas l'existence d'un être de son sang. Mes parents ne lui avaient jamsi parlé de moi, ils avaient fait disparaitre toutes traces de moi, pour le proteger lui, l'enfant de Dieu, de moi, l'enfant maudit. Je n'étais plus leur fille, mais l'avais-je jamais été ? Je leur ressemblait, mais si peu, et cette couleur dans mes yeux que personne ne possedait autre que moi chez nous.
Je posa doucement un baiser froid sur les joues douces de mon frère, ce qui le reveilla, il se retourna violament, me repoussant, hurlant, appelant ces parents, les notres. Ils entrèrent tous deux dans la pièce, nous étions tout les quatres, Louis se jetant dans les bras tendus de Sylvia. Moi en larme devant ces trois êtres que j'aimais tant, que je ne pouvais chérir que par ma seule non présence. J'étais accroupis à terre, incapable de leur parler, tendant la main vers eux, balbutiant les phrases incompréhensibles, noyée. Leurs yeux sombres comme le bois, les miens cristalins, d'une teinte que nul ne pourrait jamais définir.
Et toute la rancune que j'avais pour eux, toute cette colère de l'abandon du enfants, toute l'amertume et la rancoeur d'un coeur blaissé, tout disparut.

C'est à ce moment que se développa chez moi une double vision. Dorénavant, je verrai le monde sous deux aspect, celui de l'enfant aveuglé par un amour sans borne, de l'être éblouie par la grandeur du monde, et celui d'un être qui s'ouvre à la vérité de l'existence.

Je partie de chez moi, sans un regard en arrière. Je ne reverai jamais ceux qui furent mes parents, ni ce jeune être qui avait le même sang que moi, sans partager ma souffrance.
" Je suis une bâtarde de Dieu "
Je comprit qu'il ne fallait racheter mes fautes, la principale étant le simple fait d'exister. Errant dans ce seul but, je subit une débauche particulière, m'offrant à bon nombre de vice.

Un jour, il y a peu de temps, alors que je me trouvais dans une ville de taille modeste, je fut prise de crises violentes, mon corps entier devenait atrocement douloureux, et je me prouva dans l'incapacité de faire le moindre pas. Recceuillit alors par une troupe de gitans, je fut acceptée parmis eux comme l'une des leurs. Il y avait dans leur grande famille une femme déjà agée, qui fut prise d'affection pour moi, et me soigna fort bie, utilisant pour cela un objet particulier qui était en sa possession. Deux semaines après mon arrivée, alors que je pensais enfin avoir trouvé une nouvelle famille, nous fûmes attaqué par un détachement de pions envoyés par l'Echéquier. Une fois encore, même blessée, je survécu, contrairement aux autres qui furent tous exterminé.
Animé d'une profonde envie de vengeance, je partis une fois de plus seule, emportant avec moi le seul moyen qu'on avait trouvé pour me maintenir en vie.


ärms : L'ärm qui se trouve actuellement en ma possession est celui qui m'a été remis pas cette vieille gitane, cette sorcière de grands chemins à qui je dois la vie. Cette dernière était d'un naturel généreux, et vit en ma personne l'illusion de la fille qu'elle avait perdu des années au par avant. Elle m'offrit alors son bien le plus précieux, qui porte encore aujourd'hui le nom de Silver Skin. Lorsqu'on me fit entrer dans cette caravane, dans cette famille de nomane, dans ce cirque, j'eu le droit à un privilège tout particulier, on me tatoua. Cet véritable oeuvre d'art n'est visible que lorsque je prends mon apparence première, et apparait sous la forme d'un immense et superbe dragon, courant et dansant sur toute l'échine de mon dos. On me compta par la suite l'histoire de cet animal, couleur d'argent natif, qui pouvait soigner n'importe quelles blessures fussent-elles mortelles. C'est une fois marquée, une fois que l'encre fut implentée sous ma chaire qu'on y ajouta un détail ultime. Utilisant toute sa science apprise au cour d'années et d'années de recherches, la sorcière posa en moi, à la naissance de ma nuque, là où réside le front de la bête une pierre aux teinte changeantes, plus belles que le plus pur des diamants ou que l'éclat pâle d'un aurore naissant. Ainsi cachée sous ma peau, on la sent à peine au touché, tant elle reste encrée en moi.


attaques : Silver Skin n'est pas un ärm offensif, mais constitu la seule chose dont je dispose pour rester en vie. N'apparaissant visiellement ou au touché que lorsque je suis sous ma véritable forme, le peu malgré tout l'activé à n'importe quel moment. Une fois déclanchée, la pierre émet de faibles pulsations, et l'ensemble de mon corps devient d'argent et de Lune. Chaque partie de mon corps, jusqu'à mon squelette se couvre d'une substance inconnue qui lave les plaies, les fait disparaitre, resoude les os brisés, efface toute trace de maladie. Et lorsque je me vois privée d'un organe, à la suite d'une quelconque séparation, Silver le reconstitue. Mais au cour du temps, je vois mon corps muter, lentement mais inexorablement. Mes os sont de plus en plus saillants, ressortant de dessous ma peau. Mes omoplates prennent petit à petit des formes étranges, toujours un peu plus terrifiante chaque jours.


particularités du perso : Comme je l'ai déjà fait remarquer je suis metamorphe, je peux donc prendre l'apparence de n'importe quel personnes, que je l'ai déjà vu ou non, car au cour du temps et de mes entrainements répétés, je put sans mal, inventé de nouveaux visages, de nouvelles silhouettes. La transformation en elle même, je veux dire par la l'instant où je passe d'un état à un autre, est extrèmenent court.
Mais je ne m'arrete pas là. Je peux à volonté prendre la forme d'animaux de toutes sortes, de toutes tailles...Ma seule limite sont les objets, dont l'idée de transphormation ne mets pas encore venu à l'esprit.
Malgré tout, je suis capable, en prenant l'apparence d'un guerrier, de matérialiser en même temps ses armes, son armure. Mais ces objets ne peuvent plus disparaitres, si jamais ils sont trop loin de moi. C'est ici que rentre en jeu mon ärm, car je me suis vu plus d'une fois dans des situation où je fut contraite de me séparer d'un de ces objets, de tirer une flèche pour me défendre. Une fois à bonne distance, et changeant encore de visage, je fut prise d'horribles douleurs car cette flèche lancée faisait partie de mon propre corps, c'était donc un morceau de moi qui m'avait quitté.

La vie qui est la mienne est pleine de changements. Enfermée pendant longtemps, je n'éprouve pourtant aucune peur du noir, et je ne souffre pas dans des espaces restrains. Battue par les miens, je ne redoute pourtant pas la torture et la souffrance. La peur de la mort et de ce qui met inconnu m'est étrangère. J'ai bien sur des peurs, comme chaque êtres vivants, mais elles sont bien différentes de celles des autres humains.
Je sais survivre seule, n'ai pas besoin de beaucoup de nourriture. Je possède également des connaissances dans l'utilisations d'herbes médicinales. Mais je n'ai pas pour habitude d'en faire profiter les autres, car je n'ai jamais la certitude que ces remèdes seront efficaces sur des êtres normaux.
Je ne connais pas l'amour, ce sentiment m'est étranger puisque personne n'a jamais pris la peine de m'approcher. Les seuls courageux qui s'y sont risqué fuir bien vite en découvrant la véritable nature de la créature fascinante qu'ils avaient sous les yeux.


caractère du perso : A force de changer à chaque instant de forme et de visage, on en vient à oublier qui on est. Qui suis-je vraiment ? Là est la question qui me hante à toutes heures de la journée.
A certain moments, je suis douce, calme et posé.
A d'autre je me retrouve à terre, me délectant de la mort et du sang de mes adversaires.
Je suis complètement folle, j'en est parfaitement conscience, et jours après jours, je me vois sombrer toujours un peu plus dans mon égarement et ma démence.


description physique du perso : De par la nature de ma condition, il est difficil de mettre un visage sur mon nom, qui change aussi vite que je change de visage.
Mon aspect premier, je parle de l'être que j'aurai été si je n'avait pas muté, aurait été celui d'une jeune fille plutôt belle. Je suis assez grande, ma taille est fine, mes atouts avantageux accompagne une silhouette élancée. Mes cheveux sont longs, sombres comme le bois ou la terre. Mes yeux sont immenses, d'une couleur inqualifiable.
Mais ce visage n'est plus le mien, car c'est celui de l'enfant, de la fille de mes parents. Cet être est mort, il est resté avec eux, caché dans le placard de la cuisine. Je suis le reflet dans le miroir, la créature sans parenté, le bâtard, la descendance maudite du Soleil et de la Lune.


Dernière édition par Phillis le Lun 10 Mar 2008 - 0:53, édité 1 fois
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Hélène
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MessageSujet: mouarf   Phillis Morrigu Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 23:54

Mouais mouais mouais.
Quelques fautes d'orthographe marrantes, mais c'est moins pire que d'autres fois u__u

Personnage correct, bien que plutôt bien côté dans le genre pouvoirs surnaturels bourins Suspect ...
En revanche, l'ärm me plait pas trop ...
un peu trop bourrin lui aussi (ne faisons pas les choses à moitié =p ) donc, je considère qu'il possède deux attaques : celui de tout guérir miraculeusement, et celui de faire un bouclier.
Reste plus qu'à choisir ce que tu gardes pour l'instant ^^

Sinon, bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Phillis Morrigu   Phillis Morrigu Icon_minitimeLun 10 Mar 2008 - 0:53

c'est modifié ^^
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Athanase Eärfalas
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MessageSujet: Re: Phillis Morrigu   Phillis Morrigu Icon_minitimeMar 11 Mar 2008 - 23:22

Bon, ça risque de te servir souvent, alors je précise ... "transformation" chère Phillis, pas de "ph" qui tienne ...

M'enfin ça m'a l'air plutôt réglo ... Validée.
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the Joker
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MessageSujet: Y'a des jours où j'aime pas les longues présentations TT.TT   Phillis Morrigu Icon_minitimeMer 12 Mar 2008 - 18:04

Hum, bienvenu, hum ...

°hésite, puis n'y tient plus°

Dis-moi, c'est un Holly ou plutôt un Ghost ? Twisted Evil
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Devon
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MessageSujet: prend le comme une ironie du sort ^^   Phillis Morrigu Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 9:55

Un ghost !! un ghost !! (sautille frénétiquement sur place) Je veux !! >.<
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the Joker
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the Joker


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MessageSujet: Une page. =.=#   Phillis Morrigu Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 17:40

Pasque si c'est le cas, ça me rappelle furieusement un ärm que j'avais imaginé pour Monty ... qui ignore totalement les effets secondaires modifiant son aspect.
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MessageSujet: Re: Phillis Morrigu   Phillis Morrigu Icon_minitime

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