Me laisseras-tu veiller sur toi ?

Sujet: Me laisseras-tu veiller sur toi ? Sam 15 Mar 2008 - 21:27

Ce matin, je m'étais levée avant l'aube . Je dormais peu de toute façon .
Je m'habillais d'un corsage blanc à dentelles et rubans de soie blanc également et d'un jupon de même couleur . J'avais teins mes cheveux, qui continuaient à blanchir anormalement depuis que j'étais partie, et les avaient coiffés en jolies, et longues, anglaises . Je ressemblais à une poupée de porcelaine, fragile, si fragile . Je jetais un coup d'oeuil sur le terrain d'entrainement vide . Le soleil alllait commençer à se lever d'une minute à l'autre .

je pris mon baluchon comme toujours, trois paniers de cookies et quittais ma chambre .
Dans le couloir, je croisais quelqu'un à qui je demandais de m'indiquer la chambre d'Athanase . Je déposais l'un des paniers de cookies couvert d'un tissus blanc . J'y avais également déposé un mot :
" Bonsoir,

J'espère que vous allez mieux . Je
Ces cookies sont pour vous . Pour vous remerciez . J'espère qu'ils vous plairont .

Prenez soin de vous . Des gens pensent à vous .

Sorlaméa"

Je descendis ensuite vers le terrain d'entrainement . Le Soleil se levait . L'aube blanche vint innonder le sable du vaste terrain . L'air était humide, comme le sable . Le vent se lèverait sûrement un peu plus tard .

Jen'avais pas utilisé mon Ärm depuis que j'étais partie, et je n'étais pas trè rassurée . Mais je devais m'entrainer, devenir plus forte .
Je pris mon médaillon dans mes mains, serrant le métal froid contre mon coeur . L'aube me faisait paraitre d'un blanc diaphane, comme un fantome . On aurait dis une enfant morte .

Je fermais les yeux et ouvris les mains laissant les rayons du soleil se posaient sur le médaillon maudit .
Je faisais le vide en moi . Plus rien n'existait . Mon coeur se mit à ralentir si bien qu'il paraissait s'être arrêté . il était silencieux . S'il s'était réellement arrêté de battre et que j'étais morte je ne m'en serais même pas rendue compte .

Mes lèvres, blanches et froides, s'ouvrirent lentement en tremblant . Ma voix commença à s'envoler, douce et fragile, légère comme un oiseau . Je chantais . Ma voix devenait plus claire à mesure que les notes s'échappaient . C'était une litanie tendre et délicate, précieuse comme un cristal . Cela ressemblait à un appel au pardon de Dieu, à sa lumière(Hallelujah, Raxephon) .
Chaque note me calmait, s'échappait de moi .

Je cessais de chantais .
J'entrais en moi, en mon esprit . Je voyais la pièce, les yeux fermés, chaque détail . Je me concentras sur le sable, sur chaque grain .

Le médaillon s'ouvrit et les rouages commençèrent à tourner . A mesure, une mélodie monta dans le ciel, fragile comme un battement d'aile . La musique s'échappait du médaillon, claire, si proche et pourtant lointaine comme le souvenir des pas de tous ceux qui étaient venus ici, qui avaient foulé ses grains de sable . Elle racontait l'histoirede chaque partcule . Vous n'imaginez pas ce qu'un grain de sable peut raconter .

L'image de ces grains de sable devenaient de plus en plus nette . Je les distingais un à un . Je les voyais bouger, s'envoler dans les airs . Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que c'était exectement ce qui arrivait . Ce n'était maintenant plus seulement un ou deux grains de sable mais un nuage, si gros qu'il en cachait le ciel, qui s'envolaient et tourbillonèrent avant de s'abbatre avec violence sur le mur dans face . La pierre était ébréchée, fendue là où le sable avait frappé .

Un froid me saisit alors, me déchirant, à me faire monter les larmes aux yeux . Une terreur violente me brisa . j'ouvris les yeux en grands et des larmes en jaillirent . Pliée en deux, je m'éfondrais sur le sable, tremblente . Je ne pleurais pas mais ma gorge était serrée . je tentais de reprendre mon souffle, tentant de refouler ces souvenirs qui me briser de toutes mes forces .
Je restais là un long moment . lorsque le calme revint en moi, je refermais le médaillon d'un geste sec, encore terrorisée . Mes mains tremblaient . Je me levais et partis .

Je m'arrangais et quittais la caserne , évitant les autres, en silence , les yeux rivés sur le néant devant moi . Mes souvenirs comme un brouillard noir autour de moi .

J'avais quitté la caserne pour me rendre à Lestower, la ville où se trouvait Neverland , la boîte de nuit dirigée par Anaria . Je m'étais renseignée . Je ne savais rien de la grande capitale . Je n'avais fait que la traverser le jour de mon arrivée .

Je marchais toujours quand je levaisla tête .
*Le vent se lève .*
En effet, le vent se levait, battant ma peau blanche de sa respiration froide . Je fermais les yeux, me calmais . J'écoutais la voix du vent . Il semblait me murmurer des noms, des histoires . Celles des âmes disparues . Des êtres oubliés, seuls . Je reprenais mes esprit .

Je continuais donc ma route mes deux paniers de cookies sous le bras . L'un était pour Anaria que je n'avais pas eu le temps de remercier . J'y avait également glissais une tablette de chocolat noir 88% . L'autre n'était pour personne en particuliait, pour ceux qui en voudrait, qui avait faim .
Je regardais les gens passer . Je regardais les rues .

je demandais àun passant mon chemin . je fus bientôt arrivée .
C'était encore le matin mais j'avais demandé et Anaria n'était pas à la Cross Guard .

J'arrivais devant la porte . J'hésitais un instand puis me décidais . Je frappais trois coups à la porte, et attendis .

Sujet: si seulement tu me laisses en faire de même Dim 16 Mar 2008 - 2:07

Le lit était froid, immense dans cette esquice de eau gelée.
Anaria n'avait pas dormi, en vérité, bien peu nombreuses étaient les nuits où elle reposait en paix dans le pays obscure des songes.
Elle n'était pas rentrée, préférant dormir là plutôt que de devoir refaire une fois de plus le long chemin qui la séparait de la caserne.
Et puis qu'aurai-t-elle fait là bas. Elle aurait joué avec Maximilien, aurait dû s'entrainer, encore et encore, sans que la lassitude ne se fasse ressentir. Elle n'en avait coeur en cette heure, trop de chose se bousculaient dans son esprit, beaucoup trop.

Tellement d'évènements s'étaient enchainés, tous plus douloureux les uns que les autres. Inlassablement.
Retrassant en pensée tout ce chemin qu'elle avait entrepi, depuis ce matin il y a plus de seize ans, la jeune femme surpri malgré tout en elle un sentiment pourtant innatendu. Le fait de pouvoir et d'accepter de tout recommencer, de tout revire encore une fois, si cela devait se présenter à elle.

Assise dans un coin de sa couche, elle restait là, sans un mouvement, la tête entre les genoux, à penser, encore plus loin, toujours plus loin du sol. Dans cette envie d'échapper à tout, de ne plus jamais toucher la terre.
Elle était complètement nue, habillée d'une simple cigarette qui brpulait lentement entre ses doigts. La fumée se disperssait doucement dans l'air frai de la pièce. L'unique fenêtre était ouverte, et contrairement à toutes habitudes, aucunes musiques séjournait sous les voutes de la crypte.

Anaria leva les yeux, les laissant allegrement tomber sur le corps endormi de sa dragonne, qui somnolait sur ce qui d'ordinaire était la place d'Armand. Elle grandissait de plus en plus, et mangeait tout autant. Les repas de la jeune femme étaient la majorité du temps engloutis par l'animal, lissant sa maitresse dans une faim belle et propre. Le ventre plein, Shan finissait par s'endormir, un sourir entendu aux lèvres, sachant que quelqu'un restera à veiller sur elle toute la nuit.

L'elfe tendit le bras vers le flanc de la bête fabuleuse, bientôt elle ne pourrait plus se permettre de l'emmener avec elle.
Reposant sa tête sur le mur de pierre, Anaria souffla pour dégager de sa vue les mèches blanches. De plus en plus, ses cheveux viraient au blanc.

Soudain, elle entendit, bien loin de là en vérité, des coups porté à la porte d'entrée. Celui qui frappait ne devait pas avoir l'habitude du lieu, car chacun savaient que l'établossement n'ouvrait ses portes que tard dans la journée, et que la patronne n'était pas souvent là le jour. Et que même si elle était en ces murs, la musique empéchait la quasi totalité du temps de pouvoir entendre le pauvre malheureux qui mendiait à l'entrée.

Pourtant, et surement grace à quelques unes de ses facultés héréditaires, et par le simple fait que la porte de sa chambre soit restée ouverte, l'elfe entendit cet appel.
Se levant hors de son lit, réveillant par la même occasion le dragon endormi qui grogna quelques inepties avant de disparaitre sous les draps pour se cacher du soleil, la jeune femme attrapa à la volée une cape qui trainait là. Elle n'avait pas le temps de s'habiller plus que ça, et puis s'a suffirait largement, quelques soit la personne qui poireautait en haut.

Grimpant les marches à la volée, elle arriva enfin à la porte d'entrée, qu'elle dévérouilla. Prète à acceuillir comme il se devait le moindre gamin insolent à coups de pieds dans le cul, elle fut particulièrement surprise de trouver...Sorlaméa, superbe dans la beauté et la finesse de son être.

" Salut. Qu'est ce que tu fous dans le coin à une heure aussi matinal ? "

Je fus plus impressionnée, et intimidée, que je ne l'aurais prévue en me retrouvant face à Anaria . Je m'inclinais, à genoux, les yeux rivés au sol . Je lui tendis le panier de cookies, celui recouvert d'une belle étoffe de soie bordeau .

"C'est pour vous . Je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi .
... Si vous n'aviez pas été là, je serais sûrement retournée d'où je viens ."
*Dans mon Enfer, là où je n'étais que du néant, sans vie, sans espoir, sans envie . *

"Merci pour tout .
J'espère que cela vous plaira .
Mais, ...Je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps . Vous devez sûrement être très occupée, avec cette grande boîte de nuit à gérer ...

Néanmoins, cela m'a réellement fait très plaisir de vous revoir .
Si ... si un jour vous aviez besoin de quelque chose, ... ou juste de parler à quelqu'un ..."

Je faillis mourir, les joues rouges de gène et de timidité .

"... A une amie ... Je serais là ."

"Nos yeux reçoivent la lumière d'étoiles mortes ."
André Schwarz-Bart
Le dernier des justes

Sujet: alors je te réponds un peu plus tôt ^^ Mer 19 Mar 2008 - 0:07

Anaria la regarda quelques instants, cette jeune fille si belle, comme on contemple une statue d'artistes célèbres, comme on adore une idole des cultes anciens. Elle était là, emanant de toute la splendeur et toute la superbe du monde.
La jeune femme restait sans pouvoir répondre mots aux dires généreux de son interlocutrice éblouie par cette aura, cette lumière incroyable qui échapait d'elle par flots continus, sans fin.

" Merci, je serai m'en souvenir... "

Ce fut à cet instant que l'elfe se souvint des vêtements qu'elle portait, et de la tête affreuse qu'elle devait avoir, puisque s'étant levée quelques minutes plus tôt. Et puis l'odeur délicieuse qui s'échappait du panier était comme un appel à l'ordre, criant qu'il serait fort grossier d'attendre plus longtemps le fait d'en dévorer le contenu.
Mais l'affection qu'elle portait pour Sorla fut plus forte que son égoïsme en question de chocolat ou autre plats de même ressort.

" Mais entres, je t'en pris, ne restes pas dehors, les rues de Lestower ne sont pas sur pour une femme. "

Elle faillit ajouter une - comme toi - mais fut assez polie pour se retenir.

Sans que sa jeune amie eu à dire un seul mot, Anaria l'avait déjà tiré à l'intérieur, la faisant descendre l'escalier interminable qui menait à la crypte. Une fois arrivée, elle laissa la jeune fille admirer l'architecture du lieu. Du moins, ce fut ce qu'elle comprit d'un stop marqué dans la marche de Sorla. Ou peu être était-ce simplement parce qu'oubliant parfois que tous le monde n'avait pas la capacité de voir dans le noir, elle n'avait tout simplement pas allumé la lumière, laissant la grande salle et la jeune fille dans l'obscurité la plus totale.

Ouvrant enfin la porte de sa chambre, elle invita son amie à y entrer, et sans autre forme de proces, alla se chercher une clope. Une fois que cette dernier fut allumée, elle se tourna vers l'intéressée, et lui adressa un sourire quelque peu déformé par la présence de la cigarette.

" C'est la première fois que tu entres dans une établissement de ce genre ? "

Sujet: Oh, mon généreuse et courageuse étoile ... Mer 19 Mar 2008 - 16:33

Avant même que j'ai eu le temps de m'en retourner, Anaria m'entraîna avec elle dans la Crypte .

Lorsqu'on eu finit de descendre les escaliers, je m'arrêtais, le deuxième pagnier de cookies toujours au bras . Tout était plongé dans une obscurité totale, les elfes pouvant voir dans le noir . Mais cette obscurité ne me dérangeait pas . Bien au contraire . Je craignais juste que l'elfe ne remarque mes yeux, délavés d'ordinaire, maintenant d'un blanc diaphane, presque transparents .

Je contemplais l'endroit avec admiration .
Cela ressemblait bien au style de l'elfe . Elle avait un goût certain . Dès que j'avais connue le nom de cet endroit, Neverland, je m'étais sentis liée à cet endroit . Je n'aurais su l'expliquer .
Me retrouver dans cet endroit rendait ce lien plus fort encore . Tellement fort que j'eu le reflexe instinctif de refermer ma main sur mon pendentif, de peur qu'il ne souvre .

Déjà, Anaria me fit rentrer dans sa chambre . Je restais à l'entrée, promenant mon regard sur la pièce .
Anaria me sourit . Je rougis légèrement, lui rendant son sourire . Elle était vraiment très belle . Elle avait une sorte de grâce, d'aura, et un cran certain .
Mais à sa question, je baissais les yeux .
Comment aurais-je pu lui expliquer ?
"Non, pas vraiment . J'ai traversé beaucoup d'endroit . "

Je relevais la tête, souriant tendrement, la tête incliée légèrement sur le côté . C'est un geste que ma mère avait aussi (mais cela, je ne m'en rappelais pas) .
"Vous pouvais y goûter maintenant, si cela vous plaît ? Ils sont fait pour être mangés . Et, ils sont toujours meilleurs encore chauds ."

Sujet: présente ^^ Mer 19 Mar 2008 - 20:28

Reportant son attention sur le panier posé nonchalamment sur le bureau, la jeune femme en observa le contenu avec une envie toute particulière d'y plonger toute entière.
Elle se nourrissait bien peu, le pus souvent pour rassurer son cher et tendre, mais jamais, oh grand jamais elle n'aurait su résister à l'attirance du chocolat, qui était à ses yeux, l'un des plus grandes bénédictions que Dieu eu apporté à cette terre.

Retirant de ses lèvres la cigarette qui se consumait toujours, elle éprouva un léger regret devant l'action d'être contrainte de l'éteindre pour savourer pleinement le met délicieux apporter par Sorla.
L'écrasant dans le cendrier qui était du reste déjà presque plein, elle souleva le fin tissu bordeaux qui protégeait ce véritable trésor des yeux et appétits de tous.

Anaria en prit un, le serrant entre le pouce et l'index, l'amenant lentement à sa bouche, qu'elle ouvrit. Refermant les dents sur le cookie, elle brisa la patte sablée, laissant tomber quelques miettes. Certaines restèrent sur le coin de ses lèves comme prisent de malice.
C'était délicieux, croquant sous a dent, répandant dans toute la bouche des saveurs sucrées à n'en plus finir. Ce goût tout simplement divin réchauffait admirablement le gosier, et les fines pépites de chocolat rendaient presque euphorique toute personne qui y aurait planté les crocs.

" Merchi, ch'est délichieux. "

Finissant sa bouchée, elle en prit une autre, terminant bien trop vite le gâteaux.

Tendant le panier à Sorla pour qu'elle puisse elle aussi savourer ses propres exploits culinaires, l'elfe l'invita à prendre place sur la chaise qui trônait devant le bureau, préférant s'installer sur son lit.

A peine avait-elle pris place, qu'une jeune créature rendue un peu bougonne par ce réveil bien trop matinal à son goût vint elle aussi réclamer un petit déjeuner. Anaria, protégeant son bien des désirs de la dragonne, l'engloutit d'un coup. Shan, criant à l'injustice, s'empressa de lécher les quelques miettes qui restaient sur les lèvres de sa mère adoptive. ( je me tape des barres t'as pas idée là ^^) Anaria tout en grattant l'animal derrière l'oreille, ne fit pas attention au regard que devait lui porter la jeune fille, à la vue de la créature.

" Et qu'est-ce qui t'amène ici. Je ne peux et ne veux pas croire que tu as fait tout ce chemin depuis la caserne dans le seul but de m'apporter ces délices, sachant que je finis toujours par y revenir ~~bien que le fait de ne pas voir notre chef tiranique est souvent un soulagement~~. "

Le sourir qui illumina le visage d' Anaria lorsqu'elle goûta aux cookies me ravie .
*Ca, c'est une magnifique récompense !*

Je refusais le cookie qu'elle me proposait, je m'assis sur la chaise qu'elle me présenta, timidement, les mains sur les genoux .
Lorsqu'Anaria s'assit sur son lit un jeune dragon se montra . Je regardais cette magnifique créature, qui se délectait des miettes restées sur le coin des lèvres de sa maîtresse, les yeux brillant d'admiration . Cela ressemblait bien à Anaria, d'élever un dragon (ou dragonne) . En tout cas, c'était une bête vraiment splendide . J'avais toujours adoré les dragons, mais je n'en avais encore jamais vu un d'aussi près .

Je tendis le dernier panier de cookies à l'elfe .
"Je suis sûre que cela plaîra à vôtre dragon . Il , ou elle, est vraiment magnifique ."

Anaria me demanda alors ce que je venais faire ici . Je rougis légèrement .
"Vous n'allez certainement pas me croire, mais ... si . C'est pour vous apportez ce panier que je suis venue . Je voulez vous remercier .
Et, à vrai dire, je me demandais si ... si vous n'auriez pas ... une petite place pour moi . Je veux dire ... Pouvoir travailler pour vous à Neverland .
...Seriez vous d'accord ? je ferais tout ce que vous voudrez ..."

J'avais déjà bien assez parlé . Je me tus, attendant sa réponse .

Sujet: olala si tu savais -_-' Ven 21 Mar 2008 - 20:40

Acceptant avec joie et délectation le second panier de cookie, la jeune femme le garda en premier temps sue les genoux. Mais lorsqu'on a une bestiole collante qui vous sort son arme secrette, il est dur de laisser l'animal triste et frusté. C'est mauvais pour sa santé mental, et pour la culpabilité du maître, c'est ainsi que tout les bon chiens ou autres merdes à pattes arrivent à leur fins, à l'aide du moyen le plus dévastateur qu'ils ont put inventer...le regard du koala. Vous avez du tous voir à quel point cette technique qui demande des années d'expérience est dure à réaliser convenablement. Les bébés animaux en ont bien évidament la palme, à moins de tomber sur LE goss qui aime maltraiter les animaux...Mais il ne faut pas oublier : les jeunes filles en chaleur ( associé au cris dit de la groupie, c'est térifiant ), les ukes bien sur ( frustrés si possible car plus efficace ), mais les plus dangereux sont sans nul doute les petits frères et soeurs, ceux qui dans la moyenne ont plus de 4ans d'écart avec nous autres les ainés ( pour les cadets, cette remarque vous conserne d'autant plus qu'à présent vous êtes conscient de posseder una argument de poind. )

Anaria craqua donc devant le regard plein de larme de sa dragonne ( nouvelle du jours : les dragons pleurent...
note de l'auteur : ne plus manger du chocolat avant d'écrire un post avec Sorla...
note du narrateur : et évite dans manger pendant aussi...auteur : mouaf c'est bon je l'ai fini. J'en étais où déjà moi à ouai ~~la connerie à pattes~~ ~~le rat~~ Shan qui chouinne...
narrateur : mais c'est pas un chien non plus cette pov' bête...
auteur : une chien...sais pas trop, faudrait qu'elle ai au moins des poils pour ça, est-ce qu'un dragon a des poils ? that it's the question...
narrateur : vaffanculo, je me tire...
auteur: NON ne me quitte pas !!!!!je t'aime!!!
narrateur : rien a foutre, tu devras te passer de mes services maintenant...
auteur : Non je t'en pris, sans toi, je suis comme le cookie sans chocolat, je n'aurai ni saveur ni valeur, non ne pars pas, souviens toi de nos jours heureux, de ces post écrit si tard dans cette chambre, NOTRE chambre ! Je t'en pris narrateur, n'abandonne pas le pauvre auteur que je suis...
narrateur : Non, ne me regardes pas comme ça, NON, tu sais très bien que je ne peux pas résister à ce regard, tu le sais ! arrêtes, tu me tortures...bon ok je reste, mais si tu recommences, je me tire pour de vrai. )

( Tout ça pour dire que le regard du koala triomphe toujours )

...et lui lança le panier de cookie en pleine poire. Après avoir pousser un léger cris, du au choc, Shan voulu répondre à l'insulte que venait de lui faire sa maitresse en la frappant en traitre, et allait répondre pour un coup de griffe bien placer ( c'était manière courante entre elles, de passer des heures à se battre, juste pour le fun de voir la gueule déconfite d'Armand lorsqu'il les voyait couverte de bleues et autres écorchures...de vrai gamines ).
Ce fut à cet instant tragique, où la douce créature allait bondir pour se transformer en un fauve assoifé de sang que le panier de cookie entra à nouveau dans son champs de vision. Oubliant toute rage, et autre envie de marquer de sa griffe perso la tendre et douce peau fragile de sa mêre adoptive, elle fondit sur sa nouvelle proie, plongeant la tête la première.

Anaria lkui jeta un regard entendu, et retourna à sa conversation avec Sorla. Pourtant à ses lèvres le dernier précieux gâteau qu'elle avait put sauver, elle faillit malgré tout s'étouffer avec lorsqu'elle entendit son amie lui demander du travail. Mais comme elle était ~~fort bonne~~ ~~certes mais encore~~ ~~oh ta gueule toi~~ de nature généreuse et compréhensive, ne fit rien parraitre de son étonement.

Neverland était un établissement respectable, mais les serveurs et serveuses qui y travaillaient devait avoir un minimum le profil de l'emploi.
Regardant la jeune fille de la tête aux pieds, l'elfe sourit devant sa candeur.
" Que sais-tu faire ? "

(J'adore cette gamine !
J'espère que tu t'es bien amusée ... et désolée pour le dernier cookie . )

"Euh ... JSorlaméa assista (Ca y est ! L'auteur/narrateur a déteind sur moi !)
Rectification : J'assistais aux échanges, disons, affectueux de l'elfe te de sa dragonne . (Ah ! Quand deux gourmandes se rencontrent !) .Décidément, elles s'étaient vraiment bien trouvées .

Devant la réaction d'Anaria à ma timide proposition, je commençais sérieusement à me demander comment les gens pouvaient bien me voir; pas comme ce que j'étais, c'était maintenant certain, et tant mieux . Mais je me demandais quand même comment je pouvais bien lui répondre . Je ne pouvais pas lui dire la vérité, ou du moins ce dont je m'en souvenais .

"Je sais cuisiner, faire le ménage, servir, je veux dire faire le service (il y a une différence .) . Je sais faire diverses choses en vérité."

*En voilà des informations claires et précises ! *

"En vérité, je ...J'ai travaillé comme serveuse, et comme Geisha dont le "métier" est de divertir et servir les clients . Et j'ai travaillé dans un bar, pendant un certain temps . "

*Et beaucoup d'autre choses aussi ...Oh, mais à quoi je joue , Qu'est-ce que je suis entrain de faire ?*

"je vous jure que je serais une bonne employée . Prenez moi avec vous s'il vous plaît . Le travail ne me fait pas peur . Je ferais absolument tout ce que vous me direz de faire !"

*Ca je sais très bien faire .*

(Désolée . Mais c'est tout ce qu'elle te dira .)

Sujet: c'est dit ^^ Ven 28 Mar 2008 - 20:16

Desormais à moitié avachit sur son lit, Anaria gardait sans une réelle concentration les yeux posés sur l'amoire de sa chambre. Pourquoi donc ce meuble là plutôt qu'un autre avait-il sa préférance en cet instant de réflextion ? Même la jeune femme n'en savait rien. Peut être par un malheureux coup du hasard, peut être pour ce qui y était caché.

Cacher, oui maintenant c'était sur et certain, les deux femmes avaient au moins un point en commun. Quelque chose qui avait sans nul doute lié leur passé d'un même souvenir commun, douloureux pour l'une, et pour l'autre peut être un peu moins.

Poussant légèrement sur ses bras, Anaria se redressa, se levant de toute sa taille passablement importante pour un être de son jeune âge.
La caresse directe du velour dans lequel était cousu la cape qu'elle portait sur sa peau lui rappela à juste titre qu'elle ne portait rien d'autre.
Sans pour autant rougir de la situation comme l'aurait fait toute personne saine d'esprit ou quelques créatures un temmps soit peu pudique, elle avança vers l'armoire, sans vraiment savoir ce qu'elle allait en sortir.
Partant à la recherche d'un quelconque objet dans les méandres obscures de l'imposante commode, elle éleva la voix mais sans prendre la peine de l'élever pour être parfaitement entendu par Sorla.

" Geisha tu dis...voilà quelques chose d'interressant. J'avais une amie qui l'était également. Une très bonne amie, nous avons longtemps travailler ensemble dans un établissement de Lestower. Malheureusement la pauvre femme est morte..."

La mention de ces quelques dires assombrirent l'état mental d'Anaria. Le souvenir de cette nuit là était encore trop fort, trop frai dans son esprit. Et par dessus tout, encore plus que le simple fait qu'on ne devait connaitre les faits et actions de son propre passé, personne ne devait savoir QUI avait aidé à la destruction du palais, et qui avait massacré tout ses membres, employés comme clients.

" Dans un tragique incendi. "

Ressortant victorieuse de sa recherche, elle ressortit le visage de la noirceur des planches de bois, tenant à la main un paquet de cigarette. En prenant une entre les lèvres, elle l'alluma.

" Le travail ne te fait donc pas peur. Un chance pour toi alors que je ne sois pas aussi esclavagiste que mon propre employeur."

Anaria tira un bouffée, la savourant pleinement, dévisageant une drenière fois Sorlaméa.

" Tu commences demain. Ne sois pas en retard. "

Je sentis bien que quelque chose était venue assombrir les pensées d'Anaria lorsqu'elle évoqua l'incendie .
Je n'étais pas allée à Neverland tout de suite mais j'avais trainé un peu . Pas longtemps . Mais j'avais deviné les restes d'un incendie .
Mais je ne voulais pas m'attarder . Je quittais donc la pièce .
"Je serais à l'heure . "

Je m'arrêtais sur le seuil de la chambre et me tournais vers Anaria .
"Merci . Je ne vous décevrais pas . Mais ..."
*Quoique vous pensiez que je puisse être, vous vous trompez .*
Je ne le dis pas . Pourtant, je restais persuadée que j'aurais du la prévenir .
Je détestais ma lâcheté .

Je grimpais les escaliers en silence, trop heureuse qu' Anaria m'ai embauchée .
Je n'étais pas arrivée à la port qu'une voix sortit de l'ombre, dans mon dos .
"Sorlaméa !..."
Une sueur froide coula dans mon dos . Je me retournais . C'était une petite fille . elle devait avoir entre cinq et six ans . Elle avait la peau très balnche, de long cheveux très noirs, et de grands yeux couleurs de pluie . Elle portait une longue chemise de nuit blanche . Elle tenait à la main un mouchoir blanc taché de sang .
"J'ai encore pleuré ."

C'était presque un aveu, une prière .
J'aurais voulu dire quelque chose . Mais que peut-on dire à son propre souvenir ? Quand c'est soi-même qu'on appellle à l'aide ?

La petite fille fir un pas . Elle était pieds nus ."Ils vont recommençer . Ils n'arrêtent jamais ."

Soudain, elle disparut .
Il y avait une autre présence autour de moi . Elle rodait . Elle tournait vite, très vite autour de moi, se rapprochant inexorablement . C'était une énergie néfaste, terrible . Je me sentais oppressée, écrasée par la peur .
L'énergie s'arrêta .
Je sentis son souffle froid et humide sur ma nuque . Je cru que mon coeur allait lacher, s'arrêtant net .
Je me retournais .
C'était un homme grand, en complet noir . Il portait un haut de forme et un long manteau noirs . Je devinais qu'il devait être très mince . Le chapeau cachait son visage . Une flaque d'eau sombre se répandait à ses pieds

"Qui êtes-vous ?" demandais-je .
"Tu dois te souvenir ."
Il se rapprocha dans un mouvement trop rapide, comme le vent en Automne .

"Tu dois les laisser revenir !"
"qui ça ?"
"Pourquoi est-ce que tu fais ça ?"[i]cria-t-il .[/i]
"Bientôt la lumière disparaîtra . Bientôt, les morts marcheront ."

Maintenant, il était si près de moi qu'il me murmurait presqu'à l'oreille .
"La petite fille dans le placard
A vu la lumière tombait
dans le rouge des cauchemards..."
"Son destin se profilait !"Un éclair argenté vint couper la peau de mon visage . Mon coeur s'arrêta net . Je criais . Il disparut dans un tourbillon de vent d'Automne .

Je m'enfuis dehors, terrifiée . Anaria m'avait peut-être entendue .
Mon coeur ralentit . Je me noyais dans la foule de la ville . Le souvenir était passé . Mais la peur était encore présente .

je réfléchis . Les choses étaient allées très vites . J'étais entrée à la Cross Guard, Anaria et Nathan étaient entrés dans ma vie . Je comprenais que la seule façon pour ne pas me noyer dans mes souvenirs c'était de me noyer dans mes obligations, mes devoirs, comme d'autres dans la drogue .
Cependant, un sourir se dessina sur mes lèvres . Anaria m'avait embauché .

Qu'en était-il donc de ce cris au dehors ? Que ppouvait donc être la crainte ou le trouble de l'être qui l'avait poussé, le faisant allègrement et sans grand efforts raisonner, se répercutant comme dans un chant sans fin sous les voutes profondes des sombres plafonds de la crypte.

Ce devait être Sorlaméa sans doute. Quel était donc ce mal qui venait de la frapper de plein fouet, comme un foudre qui assaille sans prévenir le simple et pauvre passant qui se serai avanturé trop loins des chemins, perdu sur un colline, seul. Ce cris était comme celui d'une mère qui accouche d'un enfant, il déchir ce cris, ce hurlement de bête, si souvent suivi de faible japement, le temps de reprendre quelque peu son souffle, l'emprise complet et necessaire de ses membres qui s'est échapé dans ce cris.

Mais quoi qu'il pouvait bien arriver à sa nouvelle employée, Anaria ne bougeait pas ou plus. Debout et insensible au déchirement du silence, elle y restait enfermée et meurtri.
Tout être normal aurait bondi, sans un seul instant d'hésitation, surout quand cette personne n'est ni plus ni moins cessée être votre amie. Mais l'elfe n'était pas de ces gens, fallait-il encore qu'elle fusse humaine ou vivante.
Helas en cet instant prit parmi tant d'autre dans le déroulement sans fin du temps et de l'espace, elle ne fit rien d'autre que d'aspirer une autre bouffée.

Personne n'aurait voulu d'une amie comme elle, comment Sorla pouvait esperer, ne serai-ce qu'un seul instant qu'elles pourraient un jour rire de bon coeur ensembles, toutes deux.
Trop de secrets les séparaient, trop de silences lourds et inviolable comme la plus épaisse des glaces.

Elles étaient comme beaucoup de femmes, hypocrithes, avec les autres, mais également et de manière encore plus accrus avec elle même.

Sans même un souffle, sans qu'elle ne vint rompre le silence rituel, la cape chuta au sol, effleurant comme la caresse douce de la nuit les dalles claires.
La jeune femme fissona plus de part la situation présente que de froid. Shan venait de finir la dernière miette et avait reprit son activité favorité, soit restée lovée dans les draps, rendant visite aux travers de ses songes extraordinaires aux siens qui l'attendaient bien loin de là.

Au mur était accroché un vieux chandelier, de ceux qui ne peuvent porter que deux simples boujies. Il était rouillé en certains endroits, incroyablement coupant en d'autre. Il aurait suffit d'y coller les poignets, le sang aurait couvert le sol.

Laissant le sang dans son être, Anaria s'allongea dans le hrand lit froid au près de son animal, ne portant comme seul vêtement qu'un cigarette.
Etirant le bras vers la table de chevet, elle attrapa le livre qui y siegeait comme une bible. Le marque page s'arretta sur une page, la 147. C'était un des poèmes de l'oeuvre d'un génie.

" CIX
La Destruction

Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon;
Il nage autour de moi comme un air impalpable;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et emplit d'un désir éternel et coupable.

Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisantes des femmes,
Et, sous de précieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.

Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaintes de l'Ennui, pronfondes et désertes,

Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l'appareil sanglant de la Destruction ! "

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

Tous ses sens disparurent, engourdissant tout son être, lorsque elle avala le comprimé.