C 'est la fin !! [musique qui fait peur ^^]

Une silhouette encapuchonnée s’avançait à travers les rues. Il faisait chaud, mais pourtant, elle n’osait se dévêtir. Elle se déplaçait rapidement, car elle avait un but précis.
Une voix résonna dans sa tête.

Haaaaaaaaaaaaaal !!

Cela stoppa son avancée.

* oh non …Ça recommence…*

La silhouette se recroquevilla sur elle-même, et se mit à croupetons sur un coin de trottoir, appuyé sur le mur d’une échoppe. Après la voix, elle savait que ce serait les images.

Elle les voyait à nouveau… ces enfant innocents, qui ont été assassinés. Ils tenaient leurs intestins dans leurs petites mains.

Sous la capuche, un sourire crispé se forma sous l’effet de la douleur du souvenir.
D’un geste leste, elle débarrassa sa tête de ce morceau de tissu.

Son visage était jeune mais portait la marque d’une souffrance énorme, bien trop pour un si jeune homme.
Il fermait les yeux, très fort, en espérant que cela ferait disparaître plus vite ses images horribles qui se formaient dans sa tête. Il se releva doucement, en s’appuyant sur le mur.
Les gens, indifférents passaient.

Il était à nouveau sur pied. Il passa sa jeune main (♥ ) sur son front. Il transpirait.
Il détestait ça. La sueur le déconcentrait.
Il se lissa un peu les cheveux. Après ses crises, il n’était pas très présentable.

Puis il retrouva un peu ses sens. Oui, il voulait devenir fort.
Il voulait se battre. Il voulait utiliser la seule chose qu’il lui restait, cet ärm ridicule [Jacques Moineau powaaaaaaaa ! ]…

Il fallait qu’il montre qu’il était plus fort qu’il en avait l’air.
Il fallait qu’il se montre qu’il était plus fort qu’il en avait l’air.

Il arriva devant l’établissement.
Sa vue n’était pas encor tout à fait claire. Il s’appuya sur le mur.
Le contact de la pierre le revigora.

Il se souvint encor de tous ceux qui étaient morts.
De tous ceux qui l’avaient abandonné.
Non, il ne fallait pas penser des choses pareilles. Il ne l’avait pas choisi. Mais tout était de sa faute…Cela n’aurait pu être qu’un banal accident de cuisine…

Il poussa le battant entrouvert de la Boîte à fromages.
C’était assez grand.
Une énorme porte se trouvait devant lui.
Il adorait les grandes portes.
Comme tous ceux de sa famille, il avait toujours aspiré à devenir noble et volatile, c‘est d‘ailleurs pour cela qu‘il avait ajouté une particule à son nom[dédicace spéciale aux scientifiques ^^].

Il tourna la tête à droite, puis à gauche.
Il y avait quelqu’un. Qui dormait appuyé sur une bouteille d’alcool à moitié vide (donc à moitié pleine ^^).

En face de lui, il y avait une table, avec du papier et de quoi écrire.
Il s’approcha.
Exactement ce qu’il lui fallait.

On demandait s’il voulait combattre tout seul. Il cocha oui.
S’il voulait combattre à mains nues, avec une arme ou avec un ärm. Il opta pour la dernière solution.
S’il appartenant à une guilde particulière. Il pensa à la Confrérie des Maîtres Sorciers Confiseurs. Mais il se souvint qu’il l’avait détruite accidentellement…
S’il voulait combattre quelqu’un présent sur le tableau d’affichage de l’entrée. Il ne l’avait même pas remarqué. Mais de toute façon, il ne connaissait personne.

Enfin, on demandait son nom.

Il essuya une goutte qui perlait sur son front. Puis [mode=« Philibert »], sa main délicate aux doigts fins, agiles et sans attributs inutiles, aux ongles courts et propres et à la paume ferme [/mode] traça précautionneusement de sa plus belle écriture :

"Halogène D’Astate" .

Puis il plia la feuille avec soin. Et il la déposa dans le coffre vide. Et, avec prestence, il se retourna vers la porte d'entrée (mais pour sortir ^^).

Le coffre se referma dans un bruit sec et désagréable alors que le mystérieux mecton encapuchonné s’en retournait.
Mais le son le prit à la gorge, il s’arrêta, regarda de tous côtés.
Pourtant rien n’avait changé. Un ivrogne ronflait toujours aussi bruyamment au guichet désert des paris. La seule différence flagrante était que le coffre s’était fermé, tout seul, sans que personne ne lui ait rien demandé…
Halogène s’approcha doucement du coffre et le considéra avec intérêt. Un objet magique sans aucun doute.

C’est le moment que choisit Elpi pour faire son entrée fracassante…
La porte principale intérieure s’ouvrit sans un bruit, illuminant le hall de la lumière de la cour aménagée en arène.
Il tenait un marteau visiblement assez lourd dans une main, et avait la mine réjouie de celui qui l’a désespérément chercher pendant trois quart d’heure et vient de le trouver en s’affalant sur le petit bout de manche qui dépassait de dessous le meuble à outils…

* kyaaaaaaaaaaaa ! Un client !!*

Il salua le nouvel arrivant avec entrain. Puis il ouvrit le coffre d’une main, tout en serrant de son autre main celle d’Halogène.

Monsieur D’Astate ! Enchanté ! Je suis Elpi, le gérant de cette boutique ! Je suis heureux de vous accueillir en mon nom et en celui de mon associé ici présent.

Il désigna son compagnon, qui ronflait toujours aussi bruyamment.

Tandis qu’il parlait, le brave Kant s’était lancé dans une analyse de la physionomie détaillée de son interlocuteur. Le Pêcheur, quant à lui, ne perdait pas son fil, bien sûr ^^

Monsieur D’Astate, répondez à quelques questions, c’est pour des statistiques !

Il lui fit un sourire béat, déposa son marteau encombrant sur le Bagage, et se munit du stylo pour griffonner au dos de la fiche d’inscription de son premier client.

Alors, racontez-moi, comment avez-vous connu la Boîte à Fromages ? Et qu’Est-ce qui vous pousse aujourd’hui à venir vous battre ici ?