A boire!!

(O_o un pion qui veut sauver un gosse, pire un PNJ Tu demandes de l'eau, c'est ça hein ? )

Abysse se baladait les rues de Lestower. Lestower, capitale de l'Echiquier. Capitale de la terrible organisation voulant détruire le monde, pour en refaire un meilleur et blablabla...

Bref il se baladait dans des ruelles peu sûres, la nuit, dans la capitale de L'Echiquier, avec des bandits... Mais les bandits, Abysse les connaissaient. C'étaient ses compagnons d'armes, ses frères de la guilde de Lubéria !

Mais non, Abysse ne se promenait pas pour se promener. Il se promenait pour voler. Lestower est une bonne ville pour les voleurs, surtout dans ce quartier. Il ne restait plus qu'à jouer au gamin craitif aux cheveux blancs, pour qu'une proie déguisée en prédateur, se jette dans le piège. C'était infaillible. Mais il pouvait être agressé par Lubéria. C'était le problème. Reconnaître ses compagnons dans l'obscurité, c'est peu évident.

Il ne fallait plus traîner, il fallait sortir l'artillierie lourde. Au sens propre .

Mais invoquer un architeuthis dux au milieu d'une ruelle n'était pas discret, loin de là. Et la discrétion est la règle d'or des voleurs.

Un commando calmar suffirait. Abysse sortit de sa poche, un petit calmar d'une dizaine de centimètres de haut, la taille parfaite pour la discrétion, équipé d'un talkie-walkie, pour communiquer avec Abysse, d'une vision nocturne, ce casque vert à trois lunettes flippantes et surtout d'un sac géant pour sa taille, pour ramasser tous les ports-feuilles du quartier.

"A l'attaque, Calmikaze !! Tu me fais toute les maisons, toutes les commerces, et surtout, TOUTES LES TAVERNES !!! Mouhahahaha !!"

Le petit calmar fit toutes les maisons, touts les commerces, puis entra dans la première taverne où il put lire : "Taverne de la poupée de cire". Il prit le port feuilles du premier client, qu'il déposa dans son sac.

"Allo, ici, calmikaze, premier atout conquis.

- Parfait, continuez, agent calmikaze."

Le petit espion se prépara à prendre un deuxième port-feuille, quand un jeune homme portant un autre jeune homme entra brusquement dans la taverne, bousculant Calmikaze, qui vola à travers la salle. Il se réceptionna dans une bouteille de bière à moitié pleine, ou à moitié vide. Son sac boucha l'entrée, ou la sortie. Le jeune homme quémanda de l'eau pour l'autre jeune homme.

"Allo, chef, petit problème, besoin d'eau pour cadavre, à la taverne de la poupée de cire, terminé.

- Ok, j'arrive, terminé."

Abysse arriva sur son calmar surfeur (rf mario sunshine). Il prit une bouteille d'eau, puis la versa sur le visage du jeune homme.

"L'eau de mer, ça hydrate mieux. Mais ça désseche la peau. J'espère qu'il aime l'eau salée..."

Il chercha des yeux son espion, puis il le vit à l'autre bout de la salle, coincée dans une bouteille de bière. Abysse tira sur le sac, puis le cacha derrière son dos. Il récupéra Calmikaze, complétement bourré.

( Mon dieu...quel merdier )

Anaria attachait avec un soin particulier les rubans de satins dans ces longs cheveux. Tel était sa coiffure lorsqu'elle travaillait à la taverne, bien que ces occasions soit de moins en moins régulières.

Cette jupe était décidément trop courte, tombant complètement sur ses hanches, s'arretant tout juste sous ses fesses. Le miniscule tablier n'avait pour fonction unique que de mettre en avant sa superbe poitrine. L'ensemble était horrible, mais les clients et autres poivreaux de la taverne ne semblait pas s'en pleindre, comme le reste de la gente masculine.
Remontant sa chevelures en deux couettes hautes, elle dégageait ainsi son visage.

Une fois qu'elle eu passé l'uniforme provoquant qu'un certain valet aurait jeté à la première opportunité.
Elle gravit lentement les marches interminables qui la séparait du reste du monde.
Entrant enfin dans la pièce encombrée, puante des vapeurs d'alcool, elle remarqua le joyeux bordel qui s'y passait.

Un jeune homme en avait balancé un autre à l'extérieur du batiment, et sans autre forme de proces lui avait donné une mort digne d'un grand monarque, lui cramant l'intégralité de sa pauvre personne. Deux enfants en bas âge étaient pour l'un étendu sur le sol, l'autre debout, prette à se tiré de là le plus vite possible.
Une fois que le feu qui crépittait au dehors eu prit bon train, le premier jeune garçon, quis emblait être le plus âgé des trois revint, quemandant aux plus jeunes l'arrivée iminante de leurs compatriotes.

Restant carrément interdite devant la scène qui se déroulait sans que personne n'eu à intervenir sous les yeux des clients qui parrassaient plutôt satisfait qu'un joyeux spectacles accompagne leur bicolade, la jeune femme préféra attendre que le troupeau soit partie, pour reprendre la situation en main.

* Y a plus de jeunesse...*

Une fois l'orage passé, elle poussa un long soupir, contemplant le merdier qu'avait causé l'évènement. Il y avait de l'eau et du sang un peu partout dans l'entrée, sans parler du joli tas de cendre qui passientait qu'une petite brise l'emporte plus loin.
Espérant que tout ce remus ménage pourtant quotidien fut à présent complètement terminé, elle attrapa un plateau d'argent, et comme si rien de tout ça n'était arrivé, commença à servire, s'étonant quelques peu de la non présence du patron sur le royal tabouret de ce dernier.

Tout à coup la charmant patron de cette riante taverne qu'était la poupée de cire fit son apparition, qui tant bien que mal se voulait discrète. Il sortait de la réserve d'alcool, les vêtments en désordre, les cheveux plus en bataille qu'à l'ordinaire, aux côtés d'une demoiselle dont il ignorait tout du nom mais rien de son anatomie. Le bienheureux sourire du marionnettiste et son allure nonchalante à l'extrème faisait crouler les soupsons des derniers regards innocents. Son comportement et son apparence débraillée avaient depuis longtemps alerté tout Lestower de ses moeurs tordus au diapason des ses origines... euh... originales ?
Devon dit au revoir à cette charmante jeune fille qui sortit de la taverne en faisant la crabe sous les regards de l'assemblée jusqu'à avoir atteint la porte. Il sourit et décida de gaitée de coeur de se remettre au travail.
Sur ce il s'assit sur son tabouret et posa ses pieds en équilibre sur le comptoir. Le tavernier exemplaire jeta un vague regard parabolique en direction de la salle jusqu'à ce que ces yeux d'un violet luisante s'arrêtent sur un visage connu qu'il était inhabituel de voir en ces lieux. Rave était là ? Et que venait-il faire ? Le voir ? Ca c'était sympa. Il gratifia son disciple de coiffure instable et inhabituelle d'un large sourire et pendant un instant il allait même faire l'effort de se lever pour aller saluer l'adolescent. Mais son habitude à rester collé tel un patelle à son tabouret le lui interdit, et à la place il préfèra l'appeller. En l'entendant hurler son nom, Rave se retourna et le vit. Devon put aussi voir qu'il était en compagnie d'Abysse, un jeune voleur de Lubéria qu'il avait rencontré en soirée il y a bien lontemps. Ces deux là avaient fait connaissance ? Qu'ils soient amis était une idée qui plaisait à Devon, mais un frisson légèrement homophobe l'effleura. S'il s'agissait d'une relation plus euh profonde dirons nous, il allait devoir agir. Il voulait faire du petit Rave son disciple et lui apprendre tout ce qu'il savait, et ne laisserait personne ruiner ses plans. Il les observa pendant quelques minutes et fut rassuré de voir à leur façon de se parler qu'ils se connaissaint à peine. mais ne savait-on jamais. (mon dieu il s'en fait des films -_-' on dirait une adolescente en chaleur...)

"Oui c'est elle. Comment le sais-tu ? Enfin peut importe. Anaria ma chérie apporte nous de la bière. je n'ose faire goûter ta spécialité à ce jeune homme qui à mon humble avis est inexpérimenté dans la chose."

Il fit un vague sourire à sa serveuse puis s'adressa à Rave :

"Alors comme ça quand tu as du temps libre tu sauves de sales gamins pouilleux les malheureux orphelins ? C'est très noble comme acte mais saurais-tu en assumer les conséquences ? Si ces enfants étaient morts aujourd'hui ils ne souffriraient pas demain. vas-tu les aider toute ta vie ? Et après ?"

Son sourire amer s'effaça et il soupira lentement.

"Tu me rappelle quelqu'un que je connais très bien, un coeur noble gros comme ça près à mourir pour protéger un inconnu..."

"Je trouve que tu as comme qui dirait une petite ressemblance avec mon crétin de vale..."

Il se tut tout à coup lorsqu'Anaria s'appocha d'eux pour leur apporter leur commandes.

"C'est une charmante personne que je te présenterais à l'occasion. Je suis sur Rave que tu ne vas pas tarder à le croiser au chateau."

Il n'en dit pas plus, il n'aimait pas parler d'Armand devant Anaria, pas depuis ce qu'il s'était passé le soir où elle avait un peu trop bu. Devon était mal à l'aise en repenssant à ce baiser furtif alors il chassa ce souvenir amer de ces pensées. Cette fille, il se sentait attiré par elle mais ne l'aurait jamais.
Comme pour le torturer un peu plus, Anaria viens se coller à lui pour le faire boire et fumer. Elle était si près, elle et son parfum enivrant le désir, le désir interdit. Devon était si mal quand elle était trop proche que ses jambes s'étaient mises à trembler et son coeur à battre plus vite, rendant à son visage une jolie couleur écarlate.
Tout à coup il senti la chair nu et chaude de son bras l'effleurer, il tressailli. Se refusant à daventage de souffrance, il détourna la tête et dit à sa serveuse qui agissait comme un pantin bien dressé malgrès le fait qu'il ne la contrôle même pas.

"C'est bon, ça suffit."

Devon serra les dents pour se retenir de formuler quelque remarque méchante dans le dos d'Anaria. Comment pouvait-on croire que la susceptibilité était une caractéristique exclusivement féminine ? Dans le cas de ce sujet ici présent il n'en était rien. Bien que physiquement Devon ne soit pas un exemple de virilité, moralement les choses se trouvaient être bien différentes chez cet individu particulièrement misogyne. Ce brave garçon avait notamment la douce qualité de se vexer rapidement et de posséder une très bonne mémoire, qui lui assurait une rancune à l’épreuve du temps. Il jeta un regard méprisant à Anaria quand elle tourna les talons puis il poussa un faux soupire de satisfaction, se présentant comme soulagé de son départ.
En vrai il n’en était rien, cette fille il l’aimait un peu trop, juste un peu plus qu’il en était autorisé.
Mais là elle s’était montrée particulièrement insupportable.
Tout ces sentiments contradictoires le rongeait lentement quand une petite fille adorable entra dans la taverne et viens s’assoir à côté de Rave et lui. Il la regarda un peu, la trouva mignonne comme tout et ouvrit la bouche pour lui demander ce qu’elle voulait boire quand celle-ci lui coupa la parole. Il l’écouta évoquer Anaria la bouche grande ouverte puis serra les dents et répondit, amer.

"Elle est partie c’est tout. Elle se croit tout permis, mais ce n’est pas parce qu’elle est belle qu’elle peut laisser son travail comme ça."

La foutre à la porte ? Il songeait sérieusement à cette solution, mais son petit cœur se serrait en imaginant qu’il ne la reverrait plus jamais.

Soudain un grondement sourd s’éleva des profondeurs de la crypte et d’insoutenables vibrations virent faire trembler le sol et les murs de la taverne. Des ronds apparurent dans le fond des verres qui commençaient à tinter. Devon se leva avec plus de force et de rage que son corps malade lui fournissait habituellement. Ses yeux avaient pris une teinte d’un rouge flamboyant.

"La garce… elle me le payera…"

Il prit congés de son cher tabouret et se dirigea vers la porte qui menait au grand escalier descendant dans les profondeurs de Neverland, qu’il ouvrit d’un coup de pied rageur. Le son était monté à l’extrême et Devon serra les dents en courant à moitié dans l’escalier. Ivre de colère, il ne cessait de murmurer des insultes sur ces charmantes demoiselles qui travaillent tard le soir et autres délicates péripatéticiennes. Le marionnettiste pénétra enfin dans la grande salle de Neverland, dont les murs aux airs de cathédrales, agissaient en résonnance avec le son agressif des enceintes.
Anaria était assise dans un grand fauteuil, apparemment amorphe. Elle n’avait pas l’air de l’avoir vue, et cette situation lui convenait parfaitement. Devon chercha des yeux l’abominable appareil produisant des sons aussi fort, et le rectifia en le débranchant de la pire façon, à savoir un coup de pied bien ajusté dans la prise. La musique s’arrêta tout à coup et l’elfe sursauta dans son fauteuil avant de voir le marionnettiste, les yeux toujours brillant d’une lueur rouge.

"Je vais avoir les oreilles qui sifflent pendant un petit bout de temps, ça t’amuse j’espère ?"

Il s’approcha d’elle et plongea son regard brulant dans le sien.

"Remercie le ciel que je n’ai plus de bras, sinon tu t’en serais pris une dont tu t’en souviendrais."

Anaria au cas où tu ne le savait pas musique est un nom féminin donc ce n'est pas "elle était fort cette musique" comme tu la écris mais plutôt "elle était forte cette musique"(pour une fois que je peut la charrier). Et en plus tu à écris "de plus en plus distant avec ele" alors qu'il faut deux l à elle.

[Z'est neuuuh bien toiiii quieuuuh mets deuuux "f" à girafeuuuuh ! Hihihi ^__^ "tu l'as écrit" "tu ne le savais pas" Tihihi euuuuh ^___^]

( Mon très cher Rave...je te remercie pour cette correction nécessaire. Il est vrai que ma pauvre personne se voit bien souvent dans difficultés que tu ne serais ignorer dans cet art qu'est l'orthographe et autres branches et détails complexe de notre langue. Mais si je puis me permettre, j'aimerai ajouter à tout cela quelques éléments de défense, bien qu'ils resteront il me semble bien superficiels devant la véracité de tes dires.
Or donc j'aimerai dire que tous mes post sont écrit et cela à ma plus grande tristesse, sans correcteur orthographique, je ne puis donc voir mes fautes de frappe, surtout lorsque je n'ai pas le temps de me relire.
De plus, je dois l'avouer, je n'ai jamais été doué dans l'art de la relecture, ce que nobre de mes anciens profs déploraient, et déplorent encore.
Je dois également signaler que ce post a été écrit particulièrement tard, et entrecoupé de nombreux arrêts, comme e devoir de répondre au téléphone et autres futilités.
Mon dernier argument et je pense le seul qui possède assez de poids pour te le faire entendre, c'est tout simplement bien entendu que je me demande où tu as trouvé la force et le courage d'écrire cette charmante critique, aussi bien tournée qu'elle fut, alors que toi même reste absent. En effet, tes post et tes apparitions sont pour le moment réduites à néant, mais si elles consistent à balancer ce genre de constatation, je ne vois pas ce que j'aurai à en dire.
Mais sache que je salut ta bravoure et la justesse de tes paroles qui ne resteront pas sans que l'on eusse à les entendre et les approuver, c'était beau et bien tourné, mais ce fut à tes risques et périls, sachant que je revenais à la maison aujourd'hui... )

La gamine assise au comptoir venait de s'interposer entre le marionnettiste et Anaria, comme surgissant de nulle part. Cette apparition inopportune n'eut pour effet que de rendre Devon encore plus fou de rage.

"De quoi tu te mêle toi ! Casse-toi ! Ici c'est privé, les clients n'ont pas le droit d'entrer."

Il cessa de lui gueuler dessus et utilisa son pouvoir pour qu'elle se déplace sur le côté d'elle même. Puis il détourna le regard d'Asset et reporta son attention sur l'elfe.

"C'est une histoire entre elle et moi."

Soudain Anaria se mit à rire et à se moquer de lui, ce qui l'agaça encore davantage.

"Si tu es faible ! Tu n'es qu'une poupée, tu n'as pas à me traiter comme ça."

Mais elle ne l'écoutait pas et continuait sur sa lancée. Il baissa ses yeux rouges sang aux reflets agressifs, brillants comme deux brasiers dans la nuit. Il sifflait entre ses dents des insultes, la traitait de tout les noms sans que jamais elle n'y prête attention, la laissant s'énerver seul. Devon ne remarqua pas les frissons et les spasmes qui secouaient la serveuse, et quand elle décida de partir vers sa chambre, il fulmina à nouveau.

"Hé t'as pas fini ton boulot ! Reviens je ne te paye pas pour ça."

Il la suivi jusqu'à la porte qu'elle lui referma au nez en le sommant de partir.

"Non je ne m'en irais pas ! Tu dois venir avec moi !"

Devon, complètement hors de lui, manipulé par l'amour et la colère, se mit à bourriner la solide porte à coup de pieds, ce qui n'eut pour seul effet que de lui faire mal (et de salir ses converse). Il cessa de cet effort inutile et choisi s'assoir en tailleur, le dos collé au battant.

"Je resterai là jusqu'à ce que tu sortes et accepte de me suivre."

[« utilisa son pouvoir pour qu'elle se déplace sur le côté d'elle-même »

Techeuuuniqueuuuumenteuuh, n’est n’impozzibleuuuuh … Mais zeuuuh zuiis n’uneuuuh zentilleuh filleuh, zeuuuh laizzeuh les zilluzioneuuh n’aux zens … ^_____^]

Reuutraiteuuuh ztratéziqueuuuh. N’et ziiii Devoneuuuh royait neuuuh queuuuh n’Azzeteuuh bouzeait zous zes ordreuuuh, tant mieuuuuuux.

N’Azzeteuuuh n’eut uneuuuh zourireuuh dans leuuuh dos deuuuh Devoneuuuh. Pauvreuuuh peuutiteuuuh zozeuuuh … Devoneuuuh, pas n’Azzeteuuh bien zûreuuuh. Mais n’elleuh cazaa zoon zourireuuh quand n’elleuh parla n’à Devoneuuuh.

«Z’est vraiment cruel zeuuuh queuuuh tu dis là neuuuh. Il faut queuuuh zeuuuh leuuuh dizeuuuh n’aux n’autorités, commeuh za, tu zeuuuras n’arrêté n’eeeet les zens zeront n’en zécuritééééé !», dit-elleuh dooonc n’avec euuh n’un zourireuuuh, mais zetteuh fois beauuuucoup plus innocenteuuuh.

N’elleuh réfléchiteuuuh. Z’était leuuuh moment deuuuh faireuuuh zeuuuh qu’elleuh n’était veuunue faireuuuh.

«… ou n’aloreuuuh, tu viens meuuuh battreuuuh à la boîteuuuh n’à fromazeuuuh. Deuuumain. N’à midieuuuh. Zeuuuh t’attendrai euuh. Ou aloreuuuh … zeuuh pourrais raconter pleiiiiiin deuuuh zozeuuh zur toi. Qui mettrais n’en douteuuuh la paroleuuuh d’uneuuuh si mignonneuh fille innozenteuuuh ? ♥»

Ce qu'ils pouvaient sembler ridicules tout deux, placé de chaque côté de la lourde porte de bois, tout deux assis sur le sol glacé, prisonnier dans un silence sourd et terrible.

Anaria n'entendais plus rien. Peut être était-ce la porte qui était trop épaisse, peut être tout simplement les médicaments trop forts, ou bien alors le simple fait qu'elle ne voulait plus entendre. Tout ce que prononçait Devon traversait son esprit sans s'y arrêter, sans se stopper, ni même choquer son esprit et sa raison.

Elle se sentait tellement mal, si mal en vérité, qu'il lui était devenu inacceptable et impossible de respirer. Chaque rattachement à la vie lui était une torture, chaque inspirations un geste qui lui paraissait de plus en plus inutile et futile tant elle en était venue à un point d'amertume de l'âme.

Etait-ce des larmes sur ses joues, d'écarlates gouttes de sang ? Toute cette eau rouge qui semblait perler de son être sur son visage pourtant si beau.

Elle releva les yeux. Entre les brumes comparables à celles des monts anciens et sacrés de quelques contrés lointaines et intouchables, la jeune femme apercevait ce qu'il restait d'une bouteille, ce qu'il restait d'une plaquette de cachets.
Une voix dans son esprit lui murmurait, dans une haine naissante pour l'univers et la vie, de tendre le bras. Ce geste était si simple, pourquoi se poser tant de question avant de le faire, avant d'oublier tout. De revenir au néant.

Le néant l'appelait, encore, chaque instants un peu plus, comme un cris sans fi d'un enfant qui appelle sa mère au milieu d la nuit. On ne résiste pas à l'appel du vide.
Si elle parlait en cet instant, c'était plus pour elle même, pour un dernier souvenir en ce monde, pour ne pas être seul devant l'instant de la mort.

" A quoi sert donc d'exister en ce monde, puisque toutes tentatives restes inabouties, rejeté par ceux que l'on souhaite aider et aimer. Si comme tu le dis je suis une poupée, alors tu me souffriras pas de ma disparition. Et peut être qu'enfin vous serez appaiser. "

Elle avança jusqu'à la table. Le geste fut rapide, court et si simple. Une lame sur sa peau fine, et puis une cascade de couleur écarlate. Mais qu'importe la façon de mourir, car la mort reste l'affaire d'un instant.

" Pardonne moi d'avoir fait basculer votre monde. "

Sa voix se tue, elle tomba à terre, le visage tourné vers le ciel.

Devon était assis contre la porte, la tête sur les genoux. La sale gamine qui l'avait suivit était planté devant lui et lui causait mais li ne lui accordait pas un regard et encore moins de l'attention. Il dit tout de même d'une voix pâle, vide de tout émotion.

"Ouais c'est ça, va dire à tout le monde que je suis très méchant. Tu peux pas savoir à quel point je m'en fout de ce qu'ils pensent. Je suis bien au dessus de tout ça, de ce monde de pantins qui suivent leur misérable vie mécaniquement, sans jamais se remettre en cause. Et quand à ton duel, je suis désolé mais je n'ai pas de temps à perdre avec une gamine qui se mèle de ce qui ne les regarde pas."

Il releva les yeux et la regarda. Ils avaient repris leur teinte habituelle et étaient embrumés de larmes.

"Maintenant laisse nous s'il te plait, je doit parler à Anaria seul à seul."