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Bienvenue dans le royaume de Mär Heaven ! Ce royaume paradisiaque que menace de détruire le diabolique Echiquier...Combattant, pion ou voleur ?
 
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 Au bord du gouffre

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Nathan Klappton
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Nathan Klappton


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MessageSujet: Au bord du gouffre   Au bord du gouffre Icon_minitimeDim 16 Mar 2008 - 0:46

Les égouts de Ragenrave, 23h54.

Au hasard d'une ballade au fil des tuyaux dans le cadre d'une étude des mutations génétiques potentielles des rats soumis aux rayonnements magiques surpuissants émis par les ärms lors de combats sur le damier, Grimswirth avait découvert par pur hasard une vaste salle obscure dont la porte était habilement dissimulée dans un pan de mur.
A en juger par la présence d'un outillage très complet, ce lieu était dédié à ceux qui se chargeaient de la maintenance des tuyaux, et à en juger par l'oxydation prononcée de ceux-ci ils n'y étaient plus passés depuis longtemps.

Grimswirth, enchanté par cette salle prééquipée, avait fait de ce lieu son quartier général.
C'est là, désormais, qu'il effectuait toutes les expériences qu'il ne souhaitait point effectuer à la vue du public.
Dans le fond de la salle était entassé un fabuleux amas de breloques. Toute une série d'ärms de faible puissance, permettant d'avoir une vessie de capacité infinie ou d'améliorer subtilement son apparence physique par exemple. Le reste d'une expérience pour tenter d'améliorer le potentiel magique de Nathan en utilisant leur capacité de condenser le champ magique. Echec cuisant : la structure même des ärms les empêchaient, contrairement aux prévisions de Grimswirth, d'être utilisés pour tout et n'importe quoi. Le larcin de quarante-huit ärms s'était donc révélé parfaitement inutile. Mais Grimswirth les gardait, comme mémoire de son échec mais aussi dans le cadre de ses expériences sur les rats.

En fait de rat d'égout, il y en avait justement un au centre de la pièce, un gros, enfermé dans une cage, qui s'agitait frénétiquement. Il ne savait pas ce qui se tramait, mais trouvait la situation extrêmement angoissante. Il aurait été prêt à détruire n'importe quel obstacle pour quitter le lieu sur le champ, mais détruire ou même mouvoir cette cage d'acier trempé était au-dessus de ses forces, donc ses mouvements restaient vain.
Au fond de la pièce, souriant, Leopold Grimswirth, incarné présentement et à son grand dam dans le corps de Nathan Klappton, souriait en mettant en place sur la guitare le mécanisme mis au point par Steeve Jollmer, alias le Geek Fou.

C'était aujourd'hui le premier test qu'il faisait en conditions réelles de l'appareil, et il était curieux de voir les résultats. Il se hâtait donc, mais en veillant à ne pas faire d'erreur de montage. Le rat s'agitait toujours plus frénétiquement, trouvant que l'ambiance de la pièce n'était vraiment pas à son goût. Le sourire de Grimswirth s'accentuait.

Ce fut enfin prêt. Il se mit donc le plus loin possible de la cage, pointa la parabole dessus, et sortit le médiator...


[Je ne sais pas qui pourrait traîner par ici à cette heure ci, mais j'avais très envie de faire un rp comme ça... u___u]
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Robert Begarion
Pièce de l'Echiquier : pion
Robert Begarion


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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre   Au bord du gouffre Icon_minitimeLun 21 Avr 2008 - 14:41

Le corridor résonnait à présent des ripailles des rats et du fracas des bottes ferrées. Le barouf caractéristique de la marche militaire deux temps. On aurait juré une patrouille du guet si ça n’avait lieu plus de dix mètres sous la surface, entre une dépouille de poivrot et un monceau de sédiments nauséabonds. Dans les canaux souterrains de Ragenrave, les tunnels s’étendaient en demi voûtes suffisamment spacieuses pour générer un écho puissant, mais également assez étroites pour que les fragrances y marinent consciencieusement dans leur jus. Le moindre bruissement se répercutait spongieusement sur l’échine des flots pestilentiels, et les échos successifs envahissaient les lieux comme autant de battements de tambour. Les pas se rapprochaient par ce côté-ci, précédés d’une meute de couinements courroucés de rongeurs dérangés dans leur festin. Le rythme du martèlement s’amenuisa, pour cesser lorsqu’une porte grinça de façon convenablement sinistre, laissant supputer qu’elle n’avait plus tous ses gonds.

L’homme qui en émergea arborait une tunique flanquée d’une hache croisant une longue épée, des braies grossièrement sanglées à la ceinture et aux chevilles, et des bottes de chevalerie cirées jusqu’à la moelle. Le suivant se contorsionnait dans l’uniforme moins hétéroclite d’un officier de la milice, encombré de maille de tous côtés, et les cinq derniers suivaient avec semblable harnachement, les galons en moins. Tous portaient des casques de ferraille rudimentaire, précaution ponctuellement justifiée par la chute tonitruante d’une brique de grès, se pulvérisant illico au contact du sol. L’antique galerie croulante dans laquelle ils évoluaient menait à une salle des vannes devenue obsolète après la rénovation du réseau égoutier, et tout le secteur environnant était désaffecté depuis lors, ce qui n’empêchait nullement les habitants de déverser leurs immondices dans les anciennes bouches de service, et encore moins les coupe-jarrets de tout poil d’y élire tanière.

C’était précisément un de ces derniers le motif de la descente orchestrée par sire Robert en ces répugnants lieux. Une sombre fripouille doublée d’un agitateur multirécidiviste connue sous le nom, probablement d’emprunt, de Bernard Gripou, dit l’Heureux Veinard. Lequel nom lui tenait de ses nombreux cambriolages et attaques de fourgons marchands, sans jamais se faire prendre avec son butin. De sorte qu’on s’assurait de le capturer vivant à chaque fois, dans l’espoir de mettre la main sur le magot, que ce soit pour se l’adjuger ou afin d’empocher la coquette récompense offerte par les propriétaires spoliés. Hélas, jamais cette vermine de grand chemin n’avait craché le morceau, jamais elle n’avait même cillé derrière ses atroces binocles grinçantes. À rendre dingue ses geôliers, et certains n’y avaient d’ailleurs pas manqué, à ce que prétendait la légende urbaine.

Pour les miettes qu’en savait Robert, sa fameuse veine lui avait valu de perdre une main pour sa qualité de voleur, un œil en tentant de résister et son oreille droite lors d’une empoignade avec un voisin de cellule, charmant personnage dont les dents acérées et l’appétit vorace lui avaient valu le patronyme de Mordeur. La dernière mise aux verrous du Veinard n’avait pas duré deux semaines dans la nouvelle prison, inaugurée peu avant son incarcération par le bon maire, qu’il en inaugurait quant à lui la porosité des murs. Et de nouvelles plaintes d’affluer, le bandit prenait ici la caisse de l’épicier, là les économies d’un palefrenier et ailleurs la femme du boulanger. Le sort de la grosse Gertrude indifférait éperdument Robert, mais qui ne rechignait cependant pas à mettre le grappin sur un gibier plus coriace que de coutume. Le temps de réquisitionner une poignée de troufions, il partait à la poursuite de cet audacieux Bernard, avec l’idée de trouver quelque surnom plus approprié et plus poilant à son cadavre.

Une brume fétide se formait caractéristiquement dans cette parcelle des merdoyeux bas-fonds de la cité, et montait jusqu’à hauteur des genoux. Il était impossible d’y voir sur quoi on posait le pied, hormis en y plongeant la tête, au risque de ne l’en plus sortir. Deux fois que P’ti Tom, la recrue de queue, s’était vautrée tout de son long, dans un vacarme abominable. Et à deux fois il avait fallu s’y prendre à plusieurs pour l’extraire d’une gangue puante et mouvante, enfouie dans quelque puisard dissimulé par des débris de cagettes vermoulues. La colonne traînait désormais un balourd visqueux et schlinguant, poussant injure de charretier sur juron de maquignon. Robert avait par la suite stipulé haut et fort que si cette bleusaille s’avisait d’encore plonger dans la fange, il l’y noierait sur le champ.

Le preux chevalier avait sans sourciller dépassé un sombre boyau de hauteur humaine et à demi muré quand l’officier qu’il avait pris pour second l’interpella. L’homme était constitué d’une grosse bedaine supportant péniblement un petit caillou osseux avec plus qu’une poignée de tifs grisonnant autour des oreilles, mais le rattrapa en deux instants, pour lui indiquer quelques briques déchaussées devant l’espèce de tunnel circulaire. Probablement une vieille chose d’évacuation ou de ventilation, ce qui revenait plus ou moins au même, et qu’on avait dû un jour condamner pour y empêcher l’accumulation des résidus de latrines trop envahissants. Les trois briques trempaient à mi-hauteur dans un marigot de choses immondes plus pâteux que liquide.


« Tombées récemment, m’est avis. C’est not’ homme m’sire. » Robert croyait se souvenir que l’homme se prénommait quelque chose comme Marco ou Matthis, auquel venait s’ajouter un hexasyllabe tout à fait imprononçable. « Pourquoi cela ?, le mépris dans le ton faisait peu de doute, vous êtes passé hier et avez recensé l’emplacement exact de chaque débris, ou bien vous venez de vous découvrir à l’instant des talents de pisteur hors pair ?
-P’têt ben. Z’ont pas encor’ touché l’fond m’sire.
-Le fond ? »
L’officier appuya sur l’une des briques d’un coup de talon, et celle-ci s’enfonça de trois bons centimètres dans un « floutch » bouillonnant. Le chevalier haussa les sourcils, quelque peu étonné par la démonstration. « Il faut combien de temps, à une briquette de cette taille et de ce poids pour sombrer là-dedans, selon vos estimations ? »
-Deux, trois heures, pas p’us, et compt’ t’nu de l’allure à qu’on s’boug’ là d’dans, doit pas traîner bien loin, l’heure qu’il est.
-Pas si vite, cela peut aussi bien être l’œuvre d’un stupide rat, brave homme.
-Pas sûr m’sire, pas sûr »
Encore une fois, Marcus indiqua quelque chose au chevalier : une mince cavité à la base du muret, ici aussi, deux briques manquaient. « S’raient passés par là, vos rats, et z’auraient rien moufté du tout, pas fous. Peur d’attirer quelqu’chose d’plus gros, a d’l’instinct ces bêtes-là. »

Malgré les imprécations des uns, la claustrophobie des autres et le scepticisme des derniers, il fut décidé d’inspecter le conduit à titre de sécurité, de bonne conscience, en fait, prétendaient les râleurs. P’ti Tom resta monter la garde à l’entrée avec l’enseigne Morteaux, qui en sa qualité de vétéran ne pouvait s’empêcher de maugréer quelque anecdote à voix haute tous les quarts d’heure, et les ferait donc assurément repérer, jugea Robert. Les cinq autres s’engouffrèrent dans les ténèbres avec quelques rassérénants brandons enflammés, qui fournissaient un éclairage à peine symbolique. Quelques cent pieds plus loin, le roucoulement régulier d’un fleuve putride se fit à nouveau entendre.

« Rien à voir par ci, n’est d’retour côté n’veau réseau, crut bon de préciser l’épais officier, desserrant son emprise sur le pommeau de son cimeterre.
-Avisez plutôt par là, chef.
-On entend quelque chose... Y’a un type là-bas.
-Un rôdeur, j’pens’. Qu’à l’raccourcir, m’est avis »
, soupesa cette fois le second. C’était au bout d’un passage descendant dans les entrailles mêmes des intestins de la ville que rougeoyait une lueur angoissante, plaquant une ombre qui ne l’était pas moins sur la muraille. Un cliquetis métallique et irrégulier carillonnait dans la même direction, on eut dit en symbiose avec les mouvements de la silhouette. Le rabougri petit caporal Octavin s’était prudemment rapproché, scrutant l’individu par l’un des rares merlons de sa moustache, laissant entrevoir deux billes de fouine au scintillement sournois. Marmonnant à travers son demi litre de poils, il entreprit d’armer son arbalète avec du gros calibre. Robert évalua quelques secondes les éventualités s’offrant à lui, puis dénuda à son tour l’acier, et fit taire ses hommes d’un geste.

« Un quidam qui rôde par ici est nécessairement louche, et d’avantage s’il ne prend pas plus garde à être discret. Donc avant de l’écimer, on tâchera de l’interroger succinctement, compris ? Octavin, Bousilleur : vous me suivez, on va mettre le grappin sur l’individu. Sergent, vous prenez Domassot et vous me trouvez l’entrée principale de cette salle, elle produit bien trop d’écho pour n’être qu’une annexe au réseau de ventilation. » Machin fit demi-tour en persiflant hargneusement, ledit Domassot sur les talons ; le chevalier savait pertinemment qu’il n’était rien moins que capitaine, pas sergent, capitaine. Il s’en moquait néanmoins : un second de basse provenance dont la plus haute utilité était de barrer la retraite à un pauvre ennemi isolé, ça ne valait guère mieux que « sergent », point final. Épaulé par Octavin et l’énorme Bousilleur, il pénétra dans le passage circulaire. Celui-ci se rétrécissait de plus en plus, jusqu’à les forcer à progresser à quatre pattes, tandis que la lumière s’intensifiait. Ils débouchèrent dans l’antre d’un thaumaturge de roman noir, dont le propriétaire leur tournait le dos, affairé qu’il était sur quelque mécanisme dont la conception demeurait hermétique.

« Ce type correspond à la description de Bernard, on le coffre ?
-Nenni, il a ses deux oreilles, regarde bien
, objecta placidement le caporal.
-Avec un holy ärm, ça n’a rien d’extraordinaire, rétorqua sire Begarion, ces saletés sont l’ennemi numéro un des procédures d’identification criminelle, j’ai déjà réclamé plusieurs fois que leur simple possession devienne illégale. Avec un de ces outils de fraudeurs entre les mains, n’importe qui peut changer instantanément d’identité. Mais ça ne change rien, on l’interpelle, on le "questionne" et on avise après. »

Arbalètes à l’épaule, les deux miliciens s’avancèrent pour encadrer leur chef, celui-ci fit quelques pas pour signaler sa présence et prit la parole. « Je vous salue, brave homme, non, inutile de me présenter vos mains, seule votre tête m’intéresse. Vous pourriez toujours me jouer un air sur votre... instrument ? si vous espérez encore retarder l’échéance, toutefois si je puis suggérer de vous mettre à table de suite, cela facilitera la tâche à tout le monde, voyez. Nom, civilité, âge, montant des dettes impayées envers la couronne, casier judiciaire et éclaircissement des plus convaincants concernant votre occupation illicite d’un édifice public. »
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Nathan Klappton
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MessageSujet: Whôaaa, quelle classe dans le RP... je m'incline...   Au bord du gouffre Icon_minitimeMar 22 Avr 2008 - 0:02

Grimswirth tressaillit. Il ne s'attendait vraiment pas à celà.
Il ferma un moment les yeux respira profondément, murmura un vieux mantra millénaire aux propriété apaisantes ("je veux être calife à la place du calife"), rouvrit les yeux, constata que l'intrus était toujours là et attendait, poussa un soupir un rien agacé vis-à-vis de l'incohérence du monde moderne, réfléchit un moment sur la conduite à tenir, posa sa guitare à côté de lui, tourna un bloc de pierre rapidement proclamé siège dans la direction de Bergarion, qui commençait à s'impatienter, et s'assit.


"Je me nomme Nathan Klappton, avec un "k" et deux "p". Comme vous l'aurez probablement deviné, je suis de sexe masculin, il n'est donc point d'ambigüité sur ma civilité. J'ai vingt-quatre ans, je ne dois rien à la couronne hormis ma nationalité, et je n'ai rien et jamais rien eu à me reprocher auprès de la justice."

Grimswirth sourit en pensant à tout le sel de ce qui venait de dire. Il pensait ne pas se tromper en affirmant ce dernier point... Du moins au sujet de son hôte hé hé hé...

"Comme vous l'avez fait remarquer, cet édifice est public et donc ouvert à tous sauf indication contraire, or je n'ai rien vu sur la plaque d'égoût que j'ai emprunté stipulant qu'il existait des horaires d'ouverture particuliers. Je l'ai choisi pour pratiquer mon instrument, car le style musical que j'apprécie n'est pas forcément au goût de mes voisins de chambrée en auberge, surtout quand il parvient à leurs oreilles un peu tard.

Comme je vous l'ai dit, je n'ai jamais eu de démêlés avec la justice, et je ne souhaiterais sous aucun prétexte me voir traîner au tribunal pour tapage nocturne..."


Alors que Grimswirth parlait, sa main droite toujours fermée sur le médiator se promenait doucement sur les cordes de la guitare.
Du coin de l'oeil, il tentait d'évaluer le nombre de gardes : s'il parvenait à attrapper sa guitare sans que celà soit suspect, pourrait-il tous les éliminer tout en s'en sortant indemne, alors même qu'il habitait un corps débile et faible bien peu résistant aux carreaux d'arbalètes et autres fers de lances ?

Si celà était possible, un massacre en chaîne de marmaille outrecuidante l'aurait bien agréé... Mais pourquoi avait-il posé cette guitare au lieu de la garder sur les genoux ?

...

...

Bon, soit, parce que le poids aurait été fort inconfortable...
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre   Au bord du gouffre Icon_minitime

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