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 Dans la nostalgie de l’été indien

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Phillis
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Phillis


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MessageSujet: Dans la nostalgie de l’été indien   Dans la nostalgie de l’été indien Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 18:20

Il est des gens qui pense que le monde n’est que noirceur, que la race des Hommes est destinée à l’anéantissement, que toutes entreprises est et restera veine, tout juste vouée à l’échec.
Du plus profond de mon âme maudite, au delà de toutes frontières terrestres, jusque dans les cimes imprenables des très hauts, oui, depuis fort longtemps, c’est ainsi que je perçois l’existence qui nous est donnée de menée.


Ma vie s’est toujours écoulée comme dans un rêve, avec pour seule promesse que le soleil se lèvera demain. Parcourant seule, inlassablement les chemins du monde, je savoure chacune des foulées que j’exécute avec la même joie qu’on éprouve lorsque quelque chose d’incroyablement bon et bien vient de nous arriver.
Il n’y a nulles craintes sur les chemins, nulles peurs au milieu des nuits sombres et sans étoiles. La solitude elle même se fait discrète, muette et suit lentement la marche lente du voyageur et aventurier heureux et bienveillant pour son avenir malgré tout incertain. Il paraît que tous les gens du voyage sont de même, il faut croire que j’en suis alors. Ecouter le simple bruissement de quelques feuillages éparts et confus dans des forêts noires de secrets perdus. Bien des personnes encore maintenant parcourent ainsi des terres et contrées entières, sans nul but ou désirs d’arriver dans un foyer lointain. Non car c’est là sur ces traces de milliers d’autres qu’ils vont, avec pour seules envies de vivre une existence qui leur est propre et personnelle. D’apprécier chaque instants, ce que quelques un appellent « l’instant présent ». Carpe diem.


Jamais je ne cru à tout ces dires absurdes.
Depuis la nuit sombre et interminable de mon enfance prisonnière, jamais il m’est venu l’idée absurde de penser une seule seconde qu’il nous faille y croire.
Au cour des heures qui défilaient sans fin dans le noir lourd d’un placard, je me fit à l’idée que le monde était tout autre que cette pensée qui maintenant me paraît complètement dénuée de sens.
A l’instant des eaux dormantes qui explosent un jour en cascade, en n’est éternel en ce monde. Le Yin justifie la présence du Yang, tandis que le monde des vivants fait contrepoids au royaume des morts. La félicité de l’instant présent n’est qu’illusoire, car la mort, et au terme de tout.
Parcourant les interminables chaussées sales des villes grouillantes de vie humaine, cette vie répugnante qu’est celle de la race d’Adam, je vais, sans pour autant savourer ce mensonge de mobilité entre les murs d’un labyrinthe sans fin, prisonnière de ces secrets que m’ont donné la vie et la lassitude de vivre.
Faut-il croire en une forme distante de destin, car pour tous il reste et restera le même, une mort pour chaque être. Il en est ainsi, et même l’immortel qui demeure, ne tombera-t-il point ? Après avoir plus de souvenir en mémoire que n’en n’auront jamais les plus grands sages de tous les temps passé et futurs ?
S’il doit rester sur ce globe tournant dans une danse infernale, c’est que la folie a prise depuis longtemps possession, pleine et complète de son être aliéné.
Nous sommes des tombeaux, et c’est le Diable qui manipulent les fils qui nous remues.


A travers toutes les campagnes que je traversaient sans relâche, il me fallait me faire ombres par mis les ombres. Mais n’est-il pas plus doux de voir le paysage défiler de cette façon ? En restant sans attirer l’attention, on reste tout de silence et de calme, les Autres vivent autour de vous et il est alors tellement plus beau de les voir ainsi, sans qu’ils ne soient troublé de votre présence.
Je marchais donc, toujours seule évidemment, vers ce bâtiment si grand et de stature sans failles à mes yeux éblouis par tant de superbe.
C’était immense. Bien entendu, pas autant que tout les autres palais incroyable qu’il m’avait été donné de contempler avec l’émerveillement des plus jeunes, mais il n’en était pas moins unique de par sa force ambiante, et de par le but des personnes qui y siégeaient.
La caserne donc fut bientôt devant moi, et je sentis fort vite le cœur sensible aux dires des communautés battre d’un rythme plus insoutenable à chaque pulsassions. Quoi qu’il en fut, il me fallu en oublier les détails, et autres éléments qui s’amusaient inexorablement à embrumer mes pensées.
A la porte, on sonna trois coups, secs, déterminer. Un partie de moi respirait d’avoir enfin effectuer ce geste lourd de conséquences, l’autre, je n’en sait toujours rien.


De part les nuits les plus ténébreuses, ou de part le simple jours où évoluent ensembles es êtres de tout temps, dans aucunes de ces circonstances il ne me fut donné la chance de montrer deux fois le même visage.
Lorsque mon aventure, je veux parler de mon existence à cela libre que j’étais fort seule et de part cette solitude prisonnière de mon propre silence, commença je pris quelques formes de plaisirs à en changer à quelque envies que ce soit. Mais bien trop vite me vient des troubles de la personnalité et du corps qui rendaient les transformations plus pesantes à chaque fois.
Je me devais également pour cette arrivée, cette entrée que j’espérais passablement douce dans une sorte partielle de lumière ou d’espoir, avoir sur moi, sur mon être, un habit qui ne laisserait jamais paraître d’une quelconque faiblesse de ma part.
A l’instant où mon bras, sûrement guidé part une force occulte que je ne connaissait que trop bien, je restais le plus sagement que je pus cachée sous la toile fabriquée par ma personne à la suite d’un vol dans un bourg dont les habitants n’auront plus jamais a éprouver de la peur à la vue d’un être tel que moi. Mon visage sous cette cape, restait encore indécis face aux traits à adopter, et il changerait sûrement sans que j’eu à y penser lorsqu’une âme aurait le souhait d’ouvrir les lourds battants qu’il me faudrait alors franchir.


Nous attendons.


( La suite est réservée au plus beau mec du forum qui est cessé revenir d'ici peu, joué bien sur par le type qui porte des culottes à poids et à dentelles ( cette personne se reconnaîtra ))
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Keren Black
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MessageSujet: Re: Dans la nostalgie de l’été indien   Dans la nostalgie de l’été indien Icon_minitimeJeu 17 Avr 2008 - 18:39

[ Heeeey! >< Tu me dénigre là xD Je porte pas encore de dentelles, j'ai bien pensé aux froufrous mais bon... Ahhem...]

Il est des gens qui ne comprennent rien. Qui ne voyent rien, et n'entendent que ce qu'ils veulent. Perdus dans un brouillard total qui leur recouvrent l'esprit et les yeux, ces personnes là n'arrivent pas a avancer, et reste, au milieu du chemin rocailleux de la vie, semant quelques cailloux, espérant se retrouver...

Où est tu?

Je ne te vois plus...

Je ne t'entends plus...

T'es tu perdue toi aussi? Malgré ses mains qui tentaient de guider ta vue perdue a jamais, tes yeux brulés d'une couleur dorée si agréable t'ont-ils trompée a tel point de ne plus pouvoir ressentir la présence de l'être que tu aimais et chérissais? Toi aussi, tu t'es arrêtée en chemin pour écouter les fables absurdes de tous ces hommes bêtes et machiavéliques, qui ne voulaient que t'attraper dans leurs filets?

Toi... Mon joli papillon, aux yeux absents mais aux ailes grandioses, toi qui pensais ne pouvoir être guidée que par la voix que je n'ai pas. J'aurais pourtant pu m'arracher les yeux pour te les donner, si tel était ton désir. D'un seul de tes doigts fins, tu pouvais me faire cambrer, moi, le cheval insolent et hautain.

Où est tu donc passée?

Je t'ai perdue... Ne reviendras-tu jamais a mes côtés?

Je t'avais pourtant tout donné . Je t'ai pourtant tant cherchée... et je t'aurais tellement aimée. Douce créature au regard vide, amère chimère qui ne distingue aucune de ses couleurs magnifiques qui s'offrent a nous, malgré la noirceur d'un monde devenu cruel. J'ai eu beau essayer d'hurler ton nom, rien n'était sortit de ma bouche... Encore une fois, je dus faire passer ma douleur sur mon corps... Comme tant de fois.

Ainsi, depuis des jours, des semaines... Des mois, des années... Je t'ai cherchée... Sans aucun résultat, personne ne t'a vue, personne ne t'a distinguée alors que ton visage m'apparaissait comme le plus chaud des soleils... J'ai perdu la notion du temps. Quelle année sommes nous? Quel âge ai-je maintenant? Mon nom? Keren... C'est tout ce que je sais... J'ai oublié le reste. Sauf cette image... Ce visage, ce sourire et tes yeux... Ils résonnent dans ma mémoire dans un concert qui me devient insupportable de jour en jour. Aurais-je préféré t'oublier toi? Peut être... Je ne sais pas... Je ne sais plus... Plus rien ne me vient, moi qui était rayonnant a tes côtés... Je suis devenu une carcasse affreusement vide, qui ne sert plus a rien. Même mes Guardian ont cessé de s'inquièter. La clé pour te retrouver serait donc alors de montrer un sourire faux? Faux comme tous ses souvenirs? Faux comme tous les gens? Faux encore, comme toutes les questions que l'ont se pose sur notre existence?

Qui sommes nous? D'ou venons nous? Et pourquoi? Il y a bien longtemps que j'ai oublié ces interrogations qui me torturaient avant... Je t'avais trouvée, j'avais réussi a passer outre. Mais ton absence me rends fou, chaque pas que je fais sur cette route boueuse devient de plus en plus lourd, chacun d'eux se transforme en une souffrance qui est encore plus oppressante. Le noir m'a envahit... Mais je ne veux pas y succomber, non pitié, faire les choses pour le bien des autres est tout ce qu'il me reste. ET pourtant, je sens mon âme se remplir d'immondices, de cruauté... Moi qui était si fidèle la Cross Guard, voilà que j'en suis devenu un déserteur. Je l'aie quittée, pour toi. Pour pouvoir te chercher. Mais je ne t'ai pas trouvée mon ange... Tu as du t'envoler, comme ils le font tous.

Allons, je dois bien me faire une raison... Si c'était pour ton bien, alors j'abandonne ton luxe sans peine. Je te laisse alors là ou tu juge être le mieux. Je dois revivre... Revivre... Respirer a nouveau, jusqu'à en hurler de sentir l'air bruler mes poumons... Je dois revivre... revivre...


Un cri...

On aurait pensé que ce bruit là était un véritable déchirement de voix mais non. Keren avait perdu la sienne. Ce son, qui avait fait frémir toute la vallée, n'était pas un hurlement de rage, ni même un cri de colère. C'était simplement la respiration du jeune homme. Prisonnier des eaux, se laissant happer par ce liquide sombre et amer. Comment s'était-il retrouvé là? Il ne savait plus. Toujours est-il qu'il était remonté a la surface de cette eau diabolique, grace a ses deux guardian, qui l'avaient tracté vers l'air. Sa bouche s'était ouverte et avait tout de suite aspirer cet air, bénit soit-il. Son dos se courba alors, remontant vers la terre ferme, ses pieds battaient la vase, la chassait et le menait. Une fois sur la terre, il tomba sur les rotules, ses poings virent frapper le sol boueux, ses cheveux trempés coulaient dans son cou et venaient perler sur ses cils. Ses yeux verts s'ouvrirent alors, remplis d'une lueur nouvelle.

Le jeune homme se releva, trempé jusqu'à l'os, ses vêtements lui collaient a la peau, ses deux guardien rentrèrent dans son ärm, sans faire d'histoire. La route était droite, le pavé dur... Pourtant Keren n'avait pas l'intention de s'arreer. Il marcher d'un pas rapide et sur, vers la caserne, avec l'intention ferme de s'y réengager encore une fois. Chemin faisait, il atteint les portes immense de ce batiment qu'il conaissait trop bien. Mais un détail sur ce tableau lui échappa. Une tache noire était-elle présente avant? Cette personne encampuchonnée, qui était-ce? Keren s'avança vers cette silhouette. Pas d'une manière sympathique...

Non, cette fois il marchait tel un lion pret a protéger sa tribu si jamais cette chose était un ennemi. Et il se battrais jusqu'à la mort s'il le fallait.

C'était devenu sa seule raison de vivre...
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Phillis
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MessageSujet: Re: Dans la nostalgie de l’été indien   Dans la nostalgie de l’été indien Icon_minitimeVen 18 Avr 2008 - 1:35

( On peut toujours rêver ^^ )

Les coups que je portai à la lourdes portes résonnèrent lentement, me donnant une impression de grandeur, d'assurance peut être. Pour moi, fille éphemère d'un père de chant et de musique, j'étais depuis fort longtemps attirée par chaques sons. Je me plaisais à en connaitre les limites, les ondulations vaporeuses dans l'immensité de l'air.
Un son c'est incroyable. Grace à une simple musique, à un coup porté sans intentions néfastes, à l'aide d'un seul geste on peut connaitre l'âme même d'une chose.
Il est bien sur de ces changeurs de voix, mais eux même ne peuvent résister à la vérité sublime des sons.

Après des mois entier passé dans l'obscurité, il n'est pas incensé que les sens se modifies. Il en fut ainsi pour les miens.
Tout comme mon corps qui mutait, ma sensation et perseption du monde évoluait, au fur et à mesure de l'emprisonement.
On prend l'habitude de reconnaitre au moindre craquement de plancher que l'on est entré dans la maison. On est capable de savoir précisément qui est dans la pièce de part le son qu'il produit en marchant, de part le bruit infame qu'il engendre en respirant.
Et par se bruit, par la musique des pas qui approchent de votre prison pour vous montrer encore une fois comme une bête à d'autres personnes, toujours différentes, toujours nouvelles aux sonx déjà connus, on en vient à pleurer de les entendre, ces sons.

Depuis longtemps je l'ai dit, je me suis toujours passionnée de musique. Mon père, lorsqu'il n'était pas trop occupé bien entendu, m'amenait souvent voir quelques uns des spectacles avec lesquels il travaillait.
Un jour je me souviens avoir été particulièrement touchée par l'un deux. C'était des choeurs qui chantaient un air incroyable, dont le nom bien sur m'échappe, ma mémoire est souvent à l'image des doux sentiers que je parcoure sans y prendre garde, on peut malgré tout s'y perdre, mais c'est pour y retrouver la majeure partie du temps quelques chose de nouveau.
Ce fut mon dernier spectacle il me semble, mon père ne jugeait plus bon que je sorte de chez nous, surement dû aux innombrables maladies du dehors, mes parents m'ont toujours énormément aimé.
Mais ce dernier air m'est toujours resté dans la tête, et bien souvent, je me surprends moi même à le fredonner.

Ecouter toujours plus de sons. A rester emprisonné dans le noir, on en devient aveugle des formes et gens du dehors, on ne voit plus que son image changeante dans le grand miroir déposé là.
On vous interdit de parler ou d'émettre un quelconque pleurs, alors on se tait et on écoute.
La porte de la caserne a un son incroyable. J'aime à passer mes poids sur chaques trasses laissées, sentir les vibrations de cette matière.
Quelle vanité ont les hommes, ils prétendent sauver et protéger la vie, mais cette porte, ce batiment si gigantesque dans sa construction ou son but simple et profond, qu'est-il en vérité ? Fabrication matérielle des êtres humains pour imposer leur supprematie une fois de plus sur le reste de ce que nous appelons la vie, ou toutes autres formes d'existences.
Nous ne sommes que de simples insectes dans la mains des très haut. Des pions inutiles pour beaucoup sur le grand damier d'un échéquier à l'échelle du monde.

Comme la caresse et le touché de la porte est doux à mon coeur. Il chante comme une brise en calmant certains remous alleatoires. Peut être que mon geste n'était guère utile à la cause, peut être que ce coup sourd sur la lourde porte du batiùent ne servirait à rien d'autre qu'à produire des vibrations dans l'espace de l'air, mais qu'importe. Qu'importe si je ne peux être utile ici, je le serrai ailleurs.

LOrsque mes pas en sont venus à me porter jusque là, je n'ai en premier temps pas bien compris. Je devais encore m'être égarée dans un songe, celui d'un été indien, où nul être sous forme humaine n'apparaissait, nul parents ou pseudo ami, nule connaissances futiles et évitables. Nul culte ridicule, fondé sur des principes qui le sont encore plus.
Lorsque je me suis arretée, que mon corps n'eu plus à produire que de faible mouvements necessaires à ma vie, je réfléchis quelques instants à cette question de comment, et pourquoi je me trouvais là, et bien sur où étais-je vraiment. Car il est souvent ainsi des gens qui n'ont de raison de vivre que de se réfugier dans un rêve, on marche on marche dans les décombres d'un univers en flammes et en ruines, et on se réveille toujours dans le même endroit, mais le décor à une fois de plus changé.
On comprend alors que notre corps peut se mouvoir seul, qu'il peu devenir indépendant de notre volonté et pensée, et quand on se réveille, on ne voit qu'une seule façon à rester sur nos deux pieds. A chaques réveils un visage différents.

En ma qualité de métamorphe, je me suis toujours ammusée à changer de face aussi souvent que je le souhaitais. La démarche ne me demandant jamais plus qu'un simple soupir, je me suis produite au cour de mes voyages dans votre monde dans des foires fabuleuses et gigantesques, où les artistes se réunissent, exposent leurs art infinie. J'en fut il est vrai émerveillé. Mais rien de toute ces choses merveilleuses ne n'eurent véritablement préparée à accomplir cette action du morfing dans des situations dangereuses. Je change de visage pour voir celle des autres prendre une expression nouvelle à chaques changement.
Et j'aime en rire.

Sous ce capuchons qui me cachait complètement de la lumière du jours, laissant les yeux clos dans leurs propres ténèbres, je passait en revue, plus vite encore qu'à l'accoutumée chaques visages que j'avais déjà pris, chaque formes humaines. Et sans pouvoir sur mon corps, je mes prenais ces visages, sans marquer aucuns arret dans leurs farandoles interminables.
Le visage humain est incroyablement complexe, plus encore que celui d'un animal, quoique ce dire varie en fonction de la créature. La forme même du visage, modulable, que l'on soit gras, graos, maigre. Elle peut être allongée, roude, douce ou carré.
Le nez, toujours à la même place, sauf chez quelques uns malheureux qui comme moi furent regetté par les leurs. Lui aussi le nez change de forme en fonction de la personne, long, court, retroussé, aquilin, tant de formes pour un seul usage, toujours similaire au cour des âges, car il en est de même pour toutes les espèces.
Et toutes ces autres détails que l'homme s'est forgé petit à petit, et qui rendent tous ma vie plus insupportable à chaques instants.
La seule chose que j'aime dans le visage d'un humain, c'est sans doute les yeux.

Attentive à tous les bruits autour de moi, du moindre craquements, d'un quelconque crissement de pas sur le chemin, il ne me fut pas compliqué d'entendre approché un être vivant. Qu'il fut humain ne m'étais guère important à connaitre, car ils sont tous pour mes pauvres yeux d'enfants que d'êtres suplibes et intouchables dans cette beauté.
Me retournant malgré tout vers cet être qui arrivait, je fut frappé par son simple fait d'être et de vivre.
Durant mes allées et retours en ce monde, j'eu la possibilité de voir bien des choses et des hommes, mais bien trop peu avait cette force dans le regard et cette beauté dans le corps.

Sans y prendre garde, surement plus par habitude, je me mit à dévisager cette créature dites crée par Dieu. Il était comme ses semblables, objets d'un tout compacte et meurtrié. Je n'ai jamais put comprendre pourquoi il et si dur de vivre aux près d'eux, avec eux. Peut être tout simplement parceque malgré un désir ardent de ne faire qu'un, ils ont appris depuis bien trop longtemps à regeter ce qui leur semblait différent de leur idéaux magnifiques, de leurs superbes idoles, de la grandeurs de ceux qui tirent les ficelles qui nous remues. De leur bétise.
Mais surement avait-il quelques chose d'autre cet homme. Il semblait fort, déterminé pour une cause que je ne pouvais qu'entrevoir. Il parraissait à mes yeux changeants pareil à l'eau. L'eau qui se fofille partout où elle passe lorsqu'on la stoppe. L'eau puissante que rien ni personne ne peut arreter, celle qui noye et qui tue, celle qui coule en nous sans peur ni rainte de voir son reigne prendre fin.

Il était tout près à présent, il me fallait faire un choix, comme bien souvent. J'espèrais qu'il fut le bon.

Le voici, mon nouveau visage, mon nouvel avenir. Ce serait celui là, une fois la cape tombée, mais le masque resterait à jamais :
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Keren Black
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MessageSujet: Re: Dans la nostalgie de l’été indien   Dans la nostalgie de l’été indien Icon_minitimeMer 14 Mai 2008 - 13:54

Je vois

J’entends

Mais je me tais

Que sont donc les bruits? Ou encore les Rêves? Nos cauchemars et nos peurs? Nos angoisses, quelles sont-elles et d’où viennent-elles? Autant de questions, que j’avais réussies a oublier, et qui me hante a présent. Je ne peux plus marcher sans qu’une d’elle vienne frapper mon crâne, et rebondir sur ses parois dans un bruit déchirant. De la peur? Qu’Est-ce que c’est… Et… D’où ça vient? Pourquoi même suis-je donc incapable d’avancer devant cette tache noire, qui, il a quelques instants encore, me donnait l’impression d’être menaçante pour la seule chose a laquelle je tiens encore.

Et pourquoi, me nargue tu encore? J’ai pourtant juré de t’oublier… Une promesse a moi-même que je ne suis pas capable de tenir. Suis-je lâche a ce point? Me suis-je tant dénigrer que j’en aurais oublier d’écouter les conseils des autres, mais aussi ma propre voix… J’avais cru… Et je suis tombé, comme un cailloux que l’on lance dans l’eau… C’est ça… j’ai tellement l’impression de n’être comparable qu’à de la roche… Aussi froid et aussi impénétrable que le granit, même mes cheveux mouillés… Je ne les sens qu’à peine couler dans mon dos. Même mes vêtements trempés, je ne les sens qu’à peine coller mon corps.

Je t’en supplie…

Je t’en conjure…

Ne me regarde pas avec les yeux de ceux qui réputent ces êtres infectes qu’on appellent humains… J’ai perdu mon âme depuis qu’elle a disparut. Plus rien ne réussit a me faire redevenir comme avant… Ma voix s’est enterrée encore plus au fond de moi. Tout est fade, sans toi… je ne vois plus les couleurs, je ne veux plus les voir, car tout sur ce tableau magnifique d’antan, reste pale si le peintre n’a pas son pinceau pour y étaler ses couleurs.

Plus de goûts, plus de saveurs… même si j’essaye de vivre, encore, l’espoir que j’ai perdu ne m’aide plus a relever la tête. Ne me dites pas, que c’est passager… Ne me dites pas avec votre air de chien battu, pourquoi est tu ainsi. Pourquoi me demandez vous ça… Vous avez peur de la misère! Vous fuyez en regardant par terre! Alors laissez moi crever… Seul, sans elle, abandonné…

Et pourtant… Malgré cette envie affreuse que de disparaître… Je sais pertinemment que ma douleur restera toujours aussi vive, que mon mal ne fera que me ronger… Alors encore une fois… pourquoi? Pourquoi est-ce que je me torture sans cesse, a essayer de la retrouver? Pour revoir ce sourire si blême… Ne l’aimais-je pas comme il fallait? Je t’aurais donné mes yeux! Je t’aurais donné mon cœur! Mes bras et mes jambes! Tout ce que tu voulais tu l’aurais eu! Alors pourquoi tu es partie! Pourquoi!

Reviens… Reviens…

Je me détruis… Je me meurs… Ne me laissez pas seuls… Je suis revenu pour vous tous, pour que vous m’aidiez a passer outre ce mal qui me vrille le cœur a chaque battement de cils, a chaque seconde d’une vie qui m’est devenu trop longue, et trop lourde… Tout comme mon corps… Je le sens si lourd… Mes jambes en ont du mal a me porter, et a chaque pas, je manque de tomber… Miyu… Ne me dit pas que j’étais un tel poids pour tes épaules… J’ai mal tu sais… je souffre Miyu, douce créature qui m’a fait rêvé pour mieux me faire souffrir… Et pourtant tu sais, Miyu, je n’arrive pas a te détester… Au contraire… je t’aime de plus en plus… Et plus je t’aime plus je souffre…

Alors je t’en supplie…

Alors je t’en conjure…

Apaise ma douleur…

Même si tu n’es pas elle… Même si tu les déteste… Même si tu n’as sûrement pas voulu lui ressembler, même si tu ne voulais certainement pas imiter cette tache noire qui s’est posé sur moi… C’est en homme blessé que je m’adresse a toi… Même si tu ne peux pas me comprendre…

S’il te plait…Crie moi que je vis…

Hurle moi que j’existe…

S’il te plait…

Je t’en supplie…

Miyu…



Certains diront, que c’est parce qu’il n’était pas aller a l’école qu’il ne pouvait pas prendre la parole… D’autre disaient que c’était un enfant né sans voix. Et toi, pouvait-tu l’entendre? Pouvait-tu percevoir que toutes les plaintes et les gémissements qui sortaient de lui étaient des supplications qui étaient restées vaines. Le pauvre ne ressemblait guerre plus qu’à un tas de chiffon… Sa démarche était branlebalante, ses yeux vides étaient fixés sur le néant, et ses bras lui pendaient misérablement le long de son corps… Alors qu’il s’était juré de n’avoir qu’une seule raison de vivre et que il avait l’air si déterminé il y a un instant…

Son visage s’était vidé en voyant les traits de cette personne… Elle ressemblait étonnement a l’être qui occupait ses pensées nuits et jours, qui le torturait avec la plus grande des violences, et pourtant avec une discrétion parfaite. Keren, homme pourtant solide et toujours aimable, était devenu en quelque instant, un tigre impétueux près a sauver sa tribu, a un pauvre chaton lésé par ses maîtres. Il approcha d’elle, de son pas vadrouillant, sa main mouillée vint alors effleurer le visage de cette inconnue, lui ôtant délicatement son capuchon, qui entravaient les dernière mèches de cheveux brunes. Pitié, qu’elle ne s’en aille pas en courrant… Qui sait ce qu’il adviendrait de lui ensuite… Il ne la connaissait pas et l’avait tant recherchée pourtant…

Ses genoux lâchèrent, et son corps tomba lourdement au sol, ayant juste eu le temps d’attraper la nuque de la jeune femme pour la pencher légèrement sur lui, ses yeux verts ne fixaient que ce visage, ses lèvres entrouvertes n’avaient qu’une envie, celle d’hurler ce nom

Même a genoux devant elle, elle n’était pas très grande… Dans son réflexe d’animal blessé, il l’attrapa par la taille et cacha son visage contre son ventre. Qu’elle le déteste, qu’elle le hais, mais qu’elle ne s’en aille pas en courrant…


Plante moi un couteau dans le cœur…

Ou garde moi là…

Mais aide moi…
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Phillis
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MessageSujet: Re: Dans la nostalgie de l’été indien   Dans la nostalgie de l’été indien Icon_minitimeLun 19 Mai 2008 - 20:42

Que dans son empire illuminé, que du plus profond des cieux, Dieu m’en soit témoin ! Cet homme, cet être, cette brebis perdue dans les limbes de la torture infernales des siècles, Seigneurs qu’elle était belle ! Jamais je n’avais vu une créature semblable à celle ci, à celle qui s’approchait toujours un peu plus de moi, comme si notre rencontre était maintenant écrite, que nos destin avaient c’étaient lié pour un instant, pour un instant seulement. Jamais je n’avait ressentis un flux d’énergie tel qu’il en possédait, tel qu’était celui de cet homme marchant, avançant vers l’animal.
J’aurai put éprouver de la peur, de la crainte, une frayeur sans nom, et fuir. Mais non, je ne fit rien que d’attendre, aussi silencieuse qu’il l’était lui même. Nous étions en cet instant lié par un même et unique silence que rien ne venait troubler, hormis la rage ininterrompu du vent sur la paroi lisse de la caserne.

Mon cœur battait à ne plus pouvoir e suivre le rythme, une danse folle et démoniaque emportait mon esprit dans cette valse maudite. Je ne pouvait plus bouger, comme prise au piège dans des filets indestructibles, que pas même un Dieu n’aurait su briser. Et peut être voyait-il cette effroi dans mon regard.
Avais-je fait le bon choix, la bonne silhouette, n’aurais-je pas du plutôt leur offrir, à eux, humain, la saveur d’observer un monstre nouveaux que personne n’a jamais exploré ?
Et je me haïssais soudain d’avoir choisi cette face là. J’aurais du être un homme, grand, fort, cachant complètement à tous ces êtres la nature propre de mon être impur.

Et ce jeune homme, grand et si beau de par son cœur et son âme, comme surgissant soudain des plus profondes abîmes, des sous sol de monde, venant directement d’au delà du Styx, il approchait toujours. Il faudrait me présenter. Quel était donc ce nom donné par ces semblables ? Les autres hommes avaient toujours aimé me nommer de milles et unes façons diverses, mais toutes étaient en concordance parfaite avec ma personne et j’aimais ce présent d’un nouveau nom qu’ils me faisaient.

Jamais ils ne devaient savoir, ni mon visage, ni mon nom. Le nom est un facteur majeure dans l’asservissement d’autrui. Toute ma vie, ces êtres abjectes et répugnants, en me touchant, en me possédant les uns les autres, sans soucis de conscience ou de convenances, tous ont eu sur moi une emprise. Mais jamais ils n’auront mon nom.
Voilà longtemps que Phillis dort, que Morrigu sommeille en mon être. Longtemps que je vis dans le secret d’une enfance qui avait put me paraître heureuse. J’invente à chaque visage un nom, et ceux qui croise ma route seront manipulé par ce mensonge infâme dont je me délecte. Je suis l’ignoble enfant des maniements sans réserve du Seigneurs et du Diable.

Il vint de plus en plus près de moins, si bien que je put distinguer unes à unes les gouttes d’eau de son visage, celles qui coulaient jusque ses lèvres entrouvertes. Etait-il un être de l’eau lui aussi ? Une des entités superbes qui savaient commander à l’élément de toute chose.
Ses larmes venaient se mêler dans cette eau ruisselante, caressant ça peau douce comme celle d’un enfant revenant à la vie après une longue hibernation, interminable et qui même dans le renouveau de la vie poursuis son emprise sur vous. Et pourquoi, toi être splendide ! Pourquoi pleures tu donc, alors que tu ferait d’un seul regard plier le plus rude des monarque. Quel est donc ta peine que je vienne la partager avec toi. Je n’ai pas de place chez vous, et jamais je n’ai éprouvé de la rancune pour cela, car c’est votre volonté et qu’on m’avait autrefois enseigné le respect d‘autrui, mais des à présent, des que j’eu regardé cet homme tout empli de désespoir de la vie, je n’eu qu’un seul espoir : lui voler ce poids pour le porter à sa place. Qu’il puisse être par mis tous ces contemporains, l’être suprême de magnificence de sa race.

Tu vins plus près, toujours plus près de moi. Tu n’étais qu’un homme, et même si la nature t’avais offert tout les charges de son extraordinaire bonté, tu me terrorisais.
Je restais sans rien dire, te laissant enlever ma dernière protection, me dévoilant à toi tout entière dans cette apparence qui semblait tant te troubler.
Mais contrairement à tous les autres de l’engeance de ton Dieu, je n’éprouvais en te voyant aucun dégoût. L’envie de me venger des tiens avaient subitement disparues, laissant place à un profond vide dans mon être.
Mais qui es-tu pour me troubler à ce point ?
Pourquoi la haine laisse place au néant de mon existence conduite par elle ?
Ce fut peut être que pour la première fois, je n’étais plus l’animal face au dompteur, que pour un instant j’étais celle qui te torturais toi, l’être parfait, que la peur que je suscitais d’ordinaire faisait était anéantis par ce sentiment que tu éprouvais pour elle.
Non, ce devais être par le simple fait que tu chuta, que tu posa ton front contre mon ventre, que pour la première fois de mon existence, je n’éprouvais pas de pitié, de haine, de dégoût, ou de peur pour un être humain.
Et sans que l’attachement au passé, à la candeur sans limite de l’enfance, sans que mon ignorance ne reprenne place dans les méandres de mon esprit, je savourait ton contact sur ma peau.
J’attrapais doucement ton visage, caressant de mes doigts la surface humide de ta peau. Combien de temps supporterai-je cet effleurement, je ne le savais, alors, pardonne mes gestes, mais je les savourais tant. J’aimais tant ce frôlement infime de ma peau sur la tienne. Je ne put empêcher la même eau qui inondait tes joues de venir à leur tour emplir les miennes. Je me baissait doucement vers toi, vers ce visage d’être humai si parfait que j’osait toucher. Dieu me punirait peut être, mais qu’importe, à cet instant, je me sentais d’un genre différent, car tu m’avais par ton seule regard offert la sensation d’être en vie.

Mes lèvres sont l’unique partie de mon corps qui au touché reste identiques à la sensation qu’offre ma véritable apparence. On a l’impression de caresser lentement la surface de l’eau.

Je vint les poser sur ton front, et tombait à genoux moi aussi, cachant ton visage dans ma chevelure, aspirant chacun de tes souffles dans mon cou, chaque battements de ton cœur.

*Ce monde que j’ai vu en désobéissant à Dieu…

…était-ce le paradis…

…ou…*
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