Sauvons les bébés phoques ! (privé avec Sorla)

Après l'interruption plus que surprenante de nôtre valet d'amour, je me retournais vers Dévon.
Ses bras étaient maintenant nus, laissant voir sa chair meurtrie.

"Ne vous en faite pas." murmurais-je doucement sans regarder ses bras, le regardant lui sans vraiment le voir, comme si mon regard pénétraient plus profondément encore que son visage assombris et douloureux sans pourtant que je fus consciente de ce que mes yeux pouvaient voir.

J'avais le sentiment d'avoir déjà vu pire encore malgrès que mes souvenirs soient effacés et vides mais aussi un sentiment vague d'avoir déjà rencontré un lien tel que celui qui émanait du marrionnetiste, comme une poupée perdue, séparée de son maître et qui se retrouvais soudain devant quelque chose qui ramène des souvenirs enfouis, des souvenirs venant des temps immémoriaux, oubliés, enfouis trop profondément, des souvenirs de celui qui lui avait donné la vie.

Mais en cet instant, il ne restait que nôtre marionnettiste adoré. Tout ce que je voulais c'était l'aider du mieux que je pouvais.

Je sortis donc de mon sac une boite en cèdre alongée et l'ouvris dévoilant des aiguilles (ben oui, vu qu'y a pas délectricité ...).
"J'ai besoin de savoir si vous avez mal ou pas. "

C'était assez paradoxale. Quand les nerfs sont atteinds on commence à être soulagés lorsque le blessé souffre. C'est comme si la douleur venait réveiller une personne, l'extirper de la mort, comme pour la tirer d'un sommeil profond, un coma dans lequel elle se serait retrouvée plongée.

Je commençais donc à planter les aiguilles dans le bras du jeune homme qui me répondait. Il me fallut à peine une minute pour me rendre compte de l'état de choses, de ce que cachés ses bras blessés qu tentaient maladivenet de cicatriser grace au soins de notre valet préféré. Je savais maintenant ce qu'il restait à faire.

Je plongeais mon regard dans le sien, à genou devant lui, et dis de la voix la plus calme et sure que je pouvais:
"Ecoutez. Vos nerfs sont très touchés je ne vous le cacherais pas mais il existe un moyen de vous soigner. Bien sûr il y aura besoin d'un temps de rééducation pour retrouver la pleine possession de vos moyens mais ca marchera, j'en suis sure ! Je le sais ! S'il vous plait, laissez moi vous oppérez ! Donnez moi une chance de vous aider, de vous permettre de retrouver l'usage de vo bras !"

Devon baissa les yeux, incapable de fixer le regard de cette fille plus longtemps. Sa vue heurta les cicatrices sur ses bras massacrés et il tourna la tête avant que la nausée le prenne à nouveau. Tout là haut, près du plafond se trouvait une fenêtre entrouverte par laquelle entrait la lumière et le vent du dehors. Le marionnettiste se perdit dans la contemplation de cette ouverture. Il repensa au temps jadis où il rêvait de cette fenêtre et de cette lumière, de ce monde sans souffrance loin des ténèbres et de la solitude du sanctuaire maudit.

"Faites. Faites tout ce qui est en votre pouvoir, je veux retrouver l'habilité de mes mains."

Sa gorge se noua et sa voix se fit plus faible, ne laissant échapper qu'une faible plainte, un souffle désespéré.

"Il me reste un dernier ouvrage à terminer."

Ses paupières aux cils pourpres se fermèrent sur ses yeux embrumés.

Une berceau en bois blanc à demi achevé baignait dans la lumière pâle de la chambre aux pantins. Il restait la peinture à finir et par endroit le bois brut n'était même pas sculpté entièrement. Quand aux draps, la majorité des broderies blanches n'apparaissaient que sur les brouillons papiers étallés un peu partout.
Et ça faisait des mois que cet ouvrage n'avançait plus.

"Faites. Le plus tôt sera le mieux."

Ce matin là, Manman le bébé phoque se réveilla de fort bonne humeur, en effet, ce charmant petit animal avait passé une excelente nuit, car il s'était couché bien tôt la veille, après une petite partie de scrabble avec ses amis. Notre héro, les paupières encore à demi close se rendit alors compte qu'il n'était pas seul dans son lit. Et oui les chers télespectateurs, Manman le bébé phoque venait de passer la nuit avec Sorla, le Bambi de service, et à savoir, l'employée de la copine officiel de notre bébé phoque adoré, Nana la trigesse. Mais comme par un coup de malchance, cette dernière entra dans la chambre à coucher avant que Manman ni même Sorla eu le temps de se ressaper.

Mais heureusement pour vous, ce post...ne racconte pas leur histoire.

Enfin à ça près que ce ne sont pas des bébé phoques, ni même des Bambi, et pour la tigresse, c'est encore une autre histoire.

Vraiment là, tout partait en cacahouète. Que ce soit leur dispute, Armand lui même, la tenue qu'elle portait, le lieu dans lequel ils étaient à présent, ou tout simplement ce topic lui même...tout partait en free style...

A la suite de son amant, Anaria marcha, ou plutôt se tapa une putain d'acceleration, sans rien pouvoir dire. Le valet menait la danse, et il semblait être le seul à connaitre les méandres de son plan niakbolique.

Lorsqu'enfin le couple fut arrivé devant la grande église, la jeune femme ne put empéché son coeur de se serrer de manière forte et douloureuse dans sa poitrine. Refermant un peu plus la blouse blanche sur elle, elle entre dans l'édifice par l'ouvreture qu'avait fait Armand entre les deux pans de portes. Ceux ci, autrefois peints et sculpté de magnifique figure de la bible, était à présent complètement mangé par des verres et des termites qui formaient, dans ce portail de bois, des milions de galeries, y traçant de nouveux motifs, plus sinueux les un que les autres.

Se laissant glisser à l'interieur, elle attendit d'être sur que son mec était lui aussi passé avant de le laisser se démener comme une bête du bon Dieu pour ramener et caler deux trois bancs devant cette foutue pourte, qui tout comme les bancs eux même, ne tarderaient pas à tomber en poussière, tant ils étaient moisis.

Se tournant donc vers le reste du batiment, elle put admirer l'architecture superbe du lieu.
C'était une église, que le temps et les vents avaient tour à tour ravager, comme une vieille putain par des centaines et des centaines de fidèles.
Le temps paraissait être effacé au bénéfice de le contemplation. Car tout était de cet ordre en ces murs.
D'imposantes colones soutenaient des voutes peuplées de fresques lentement rongées par l'humidité. Les couleurs incroyables des anges disparaissaient, doucement, comme si on soufflait inlassablement dessus, comme si un enfant n'avait de cesse que de passer sa main sur cette surface peinte de davoir sacré et divin.
Des morceaux entier de peinture étaient déjà invisible, secret à jamais du regard curieux des hommes.

La jeune femme fit quelques pas, sans faire attention à l'homme qui l'avait conduit ici.
Un frssion la parcourut, lui laissant voir qu'une partie du toit manquait à la structure globale. En effet, mes charpentes de bois avaient été en cet endroit, soit vers la facade Sud, victimes d'un incendie bien plus ancien que celui qui avait ravagé Lestower, pas si longtemps au par avant.

Les morceay de ciel qui apparaissait en cet endroit semblait écarlate, comme s'il avait pris feu, comme si le ciel lui même c'était embrasé, dans le cadre de ce superbe tableau de la nature. Le soleil en effet se couchait maintenant, abandonnant doucement sa course du jour sous la voute de nos cieux pour ce diriger vers d'autres horizons plus lointains encore.

Anaria resta sans voix, devenue muette devant ce lieu laissé pour mort. Personne ne venait plus si recceuillir, plus un seul fidèle, tout juste eux deux. La jeune elfe était à présent juste devant l'autel, scrutant par delà la table sacré, pour distinguer chaque détails qui appartenaient au coeur. Tout avait été volé, les chandeliers en or, des crois, les reliques, ils ne restait en vérité, qu'une immense croix de bois, dequel on avait décroché da statue du Christ.

Le vent soufflait, doucement, comme une caresse, produisant un fin sifflement lorsqu'il passait entre les derniers morceaux de vitraux brisés, ou entre les failles qui couraient sans gènes sur les murs. Et cette caresse délicate sur la pierre bénite laissait comme entendre une musique, comme des chants d'enfants, qui résolaient sous les acrs de voute, envahissant sans être désegréable, l'esprit des visiteurs.

Instinctivement, la jeune femme passait ses doigts sur les cicatrices de ses mains, sans vraiment y faire attention, sans même y apporter une quelconque importance.

Car en cet instant, ils étaient seuls, deux enfants, sous le regard des cieux incandessants.

( nous y sommes efin mes amis, le moment que vous attendez tous arrive...maintenant !!! aller Manman, sors la bague veux-tu, c'est à toi de faire le beau goss ^^ que la fête commence...)

Après s'être troué à remuer des bancs en chêne plus lourd que le mariage et à les caler contre la porte afin d'être certain que personne n'entre, Armand soupira enfin. C'était une manoeuvre désepéré qu'il tentait au final, car tout ses plans macciavélique pour la demander en mariage avaient toujours été contré par un élément inopportain. Cette fois ci le monde pouvait s'effondrer derrière cette porte, il ne sortirait pas avant de lui avoir demandé sa main. Il respira profondément et se retourna.

"Anaria..."

Il venait de la voir, debout devant l'autel, face à la croix du christ.
Une sainte en majesté.
Cette vision (ou plutôt ce fantasme) ne l'avait jamais quitté mais à présent il était renforcé par ce décor apocalyptiquement baudelairien. (♥ ! cri du coeur) Armand ne dit plus rien, il la contemplait, le regard perdu et un sourire crétin collé sur le visage. Puis il se ressaisit et s'avança d'un pas décidé vers l'autel.

Elle regardait ses mains, il la prit dans ses bras et la souleva. Puis il l'assit sur l'autel et s'agenouia, face à elle, face à cette croix immense qui les toisait et les écrasait sous son poids lourd de signification.
Le valet glissa sa main dans sa poche et prit l'écrin blanc encore tâché de sang séché, dernier vestige de leur plus horrible nuit. Il avait esseyé de le nettoyer du mieux qu'il pouvait, mais sans résultat. La tâche de ce sang qui n'était pas le sien ne s'en allait pas, et l'accusait inlasablement de ce meurtre impunit.
C'était la clef de la désobéissance.

Il prit la main d'Anaria dans la sienne et y glissa l'écrin, puis il la regarda dans la yeux et esseya de se donner le ton le plus solonel possible.

"Aimerais-tu m'épouser ?"

(ça y est !!! kampai !! >o<)

[ Je crois qu'on peut dire que ous avez aussi remporté le prix du plus beau RP jamais fait sur ce forum U_U]

(yatta !! même la reine aime nos conneries !! Kyaaaaa ♥ et mon bébé qui va se marier !! oh le bonheur ♥_♥)

Il la regardait, les yeux tout brillants et la gorge noué. Assise sur l'autel sacrée, dos à la lumière des vitreaux, sa beauté était magnifiée. Divine et splendide Anaria. Ses mains prirent l'écrin blanc souillé de pèché, et ses lèvres rouges sang s'entrouvrirent pour glisser dans un souffle les paroles les plus éternelles qui soient.
Il sourit comme le dernier des abrutis et tenta de se relever, quand sans comprendre ni comment ni pourquoi, une chose extrèmement lourde le percuta se plein fouet. Il tomba à la renverse et sa tête se crasha sur le sol de pierre froide de l'église. Il ouvrit les yeux et la première chose qu'il vit fût Anaria dans sa tenue porno, assise sur son ventre dans une position des plus suggestive. Elle vaint l'embrasser et le serrer contre elle. Il se laissa faire, fou d'amour, de bonheur et de désir.

(Pour ceux que ça interresse, ça va devenir chaud -.-')

( Attention, les auteurs ne sont pas responsables des cochoneries que vont faire leurs personnages dans un lieu saint. Si jamais vous avez moins de 11 ans ou plus de 80 ans, que vous êtes de ma famille, que vous n'aimez pas la guimauve ni le porno, que vous êtes un blaireau ou une mite en pull over... ne lisez pas ce qui va suivre )

Par delà les murs anciens de l'église abandonnée, le soleil semblait embrasser la cime des arbres de la forêt, leur apportant le sentiment d'un dernier baiser avant sa prochaine révolution. Tout paraissait prendre feu, s'embraser dans un combat sensuel et fiévreux.

Dans l'église, sous le regard impérial du Seigneur, deux jeunes enfants éternels se jurait dans les mêmes gestes de ne faire plus jamais qu'un, d'être pour un temps qui dépasserait l'imagination humaine, pour des âges entiers qui seraient alors à jamais révolues. Ils seraient indeffiniment ensemble, complémentaires dans cette union parfaite de deux corps pourtant opposés.

Ils seraient donc le Soleil et la Lune, impérissables, dansant ensemble dans cet espace.

Anaria serrait son fiancé dans ses bras minces et blancs. Ils s'embrassaient, mais portant, tout semblait différent à présent, tout était plus beau et plus doux, plus aimant et adorable que jamais. Leurs lèvres se rencontraient, se caressaient tendrement, se séparaient pour se rencontrer encore. Tout n'était que caresses et désir.

Plus que jamais, elle avait envie de lui appartenir, d'être sa femme, d'être la mère de ses enfants, de les voir grandirent et vivrent à leur tour cette expérience amusante de la vie.

( Bon la partie niaise est passé, maintenant que la fête commence ! )

Ses mains qui il y a encore une minute se tenaient pour l'une posée sur le cou du valet, et pour l'autre, posée par terre pour les empécher de tomber quittèrent sans regrets ses endroits peu attirants, ou du moins pas les plus, de la superbe anatomie de son futur époux.
Les laissant glisser sur les muscles à baver d'Armand, elle les passa sous la chemise de ce dernier qui ne demandait bien entendu que ça. Caressant ses plaquettes de chocolat qu'elle affectionnanit tant, elle le sentit traissallir doucement, puis glisser ses mains immenses en dessous de la blouse de medecin blanche qu'elle portait toujours. Il avait toujours aimé l'enlacer de ses bras robustes, et elle ne s'en plaignait pas bien au contraire, elle savourait ses étreintes torides.

La blouse, bien qu'elle allait très bien à la jeune femme, se retrouva bien vite éliminée du jeu, et notre charmante serveuse du futur se retrouva une fois de plus en tenue de bunny girl. Le magnifique corset qu'elle portait lui remontait superbement les seins sous la gorge, et Armand ne put s'empécher de venir y déposer ses lèvres. Puis la main du valet glissa sur la courbure douce des hanches de son amante, frôlant amoureusement la peau douce de ses fesses lisses et gracieuses.

Anaria eu un léger sourire, lorsqu'elle sentit se presser contre elle le bas ventre du jeune homme. Contrairement à ce qu'il en avait dit, cette tenue dénudée ne semblait pas lui déplaire tant que ça.
Laissant là la redécouvert de la partie basse du corps parfait de sa -futur- femme, le jeune homme retira la cravate noire qui lui serrait la gorge, la laissant tomber sans plus de proces jusqu'au sol.

Ils étaient tout les deux remplis par un désir sans limite de s'unir à nouveau, de sentir une fois de plus le corps brûlant de l'autre onduler sous le sien. Et l'endroit où ils se trouvaient importait bien peu, et même au contraire, je pense que ça les excitait plus qu'autre chose...

Anaria aida son homme à détacher sa chemise, trop impassiente de pouvoir gouter une fois de plus le corps délicieux du valet. Leurs souffles s'acceléraient, la chaleur ambiante se réchauffait. Nul crainte de la venue de la nuit, ils avaient de quoi se tenir bien chaud...
( à toi darling... )

(Alors !! Pour ceux qui veulent savoir la suite... et bien vous allez devoir attendre ^.^ ♥ parce qu'il reste un bout de topic pas marrant avec Sorla à fini !! XD)

Devon devient tout à coup blème. Il se dégagea de cette fille et se réfugia à l'autre bout du lit. Paniqué, il agissait comme un animal pris au piège.

"Là maintenant ? Tout de suite ? Mais ça va pas ! On peut pas faire ça comme ça, c'est pas rien comme opération !"

Qu'est ce que c'était que cette nana ? Armand lui ramenait toujours des gens chelou. Il esquissa un sourire en repensant à ce samurai clodo... un de ces quatres il raconterait surement à Anaria ce petit détail secret de la vie d'Armand dont il avait surement oublié de lui faire part. Comme ça faisait longtemps déjà... Puis il se ressaisi. Le mec était certes méga bizarre, mais au moins il était inoffensif. Alors que cette fille...

"Je... je préfèrerai qu'Armand soit là si ça ne vous dérange pas."

Il avait vraiment les foies, mais si cette nana comptait l'ouvrir pour le plaisir, elle ne tarderai pas à rejoindre sa collection.

Car c'est vrai qu'elle était belle.

Devon passa la langue sur ses lèvres fines, souhaitant presque qu'elle l'attaque.

Je ne réagis pas à la réaction de Dévon qui alla se réfugier tout au bout du lit le plus loin possible de moi. Je me contentais de me relever lentement sans même un bruit de froissement de tissu. C'était comme si j'échappais à ce monde, que je n'y appartenais plus. J'étais un fantôme errant quelque part dans des lymbes inconnus, sans vie et sans mémoire, seulement ce sentiment qui me trainait derrière lui, cet appel silencieux si proche et si lointain.
Mes yeux n'avaient plus de couleur mon coeur n'était là qu'en apparence, j'étais une morte qui vivait encore, une morte vivante comme une poupée de cire.

Sans mot dire, comme si le marionnettiste n'était plus là, je glissai vers la fenêtre omme le font ceux qu ont trop longtemps erré à n'être qu'une ombre sur le sol, l'ombre du néant. Seul lien qui nous rattache encore à ce monde.
En passant, je laissai mon sac sur le lit, sans pourtant sentir la lanière de cuir enlacée autour de mon fin poignet glisser de ma main. Je regardai par la fenêtre sans rien voir. Sur la vitre glissait le reflet du marionnettiste.

"Vous n'avez pas confiance en moi ?"
Quelle était cette voix de petite fille qui s'échappait de mes lèvres sans que je puisse la retenir ? Mes lèvres bougeaient sans même que je m'en sois rendu compte. J'entendais les mots que je prononcais sans même vraiment les comprendre.

"Les petits enfants ne font plus confiance aux fragiles poupées quand ils grandissent. Ils les brisent et écrasent les derniers éclats parce qu'elles leurs sont devenues étrangères, maléfiques. Ils veulent protégers les leurs. Ils ne les aiment plus."

Ce n'était même pas des paroles. C'était plutôt des murmures, un soupir ancien gardé des eaux, de toute l'eau qu'il y avait en moi. Souvenirs, souvenirs, souvenirs ! Entendaient-ils l'appel au secours, les sanglots d'une petite fille qui s'est perdue, perdue en elle-même, prise dans la folie des hommes, dans leurs peurs et leurs tourments ? Enfant maudit comme ce marionnettiste, assis sur cet immense lit.

"Pourquoi les grandes personnes laissent-ils les petits enfants tous seuls ? Il fait si noir dans ces placards. Pourquoi ceux qu'on aime ne sont-ils plus là lorsqu'on vous fait sortir du placard ?"

Ma voix s'était éteinte. Comme si la petite fille était au bord des larmes. Comme si j'allais fondre, déverser toute l'eau en moi, si profonde et si transparente. Fondre comme une poupée de cire. mais une poupée ne peut pas pleurer. La cire ne pleure pas. Et la petite fille perdue, prisonnière de ce cocon de cire comme si l'on avait voulu la conserver pour toujours, la garder comme elle était pour que jamais elle ne parte. Mais où était-il celui qui lui avait donné la vie ? Celui qui avait voulu la garder ?
Il n'était plus là. Je l'avais oublié. Comme tout.

"Vous n'avez rien à craindre de moi." dis-je lentement comme si je reprennais peu à peu possession de mon corps, que j'étais de nouveau présente..
"Mais, faites comme vous préférez. Seulement, j'ai comme l'impression que votre valet a d'autres... chats à fouetter pour le moment. Alors, prévennez moi quand vous serez prêt. Je suis de la Cross Guard mais vous pourrez toujours me trouver à Neverland pendant mes heures. je suis sûre qu'Anaria sera ravie de vous renseigner.
... Cependant, ne tardez pas trop. Vos nerfs sont vivants et ils sont en train de mourir. Ca devra être ris [Tu as manifestement voulu dire un truc, mais je vois pas quoi oO !?] à temps si vous voulez le faire. Si vous acceptez, rassurez vous, je sais ce que je fais. je ne vous aurais jamais rien proposé à la légère. Je ne suis pas un charlatan."