La chambre de l'ange ( avec armand )

Cette pièce ce trouve au fond de Neverland ( avec un panneau PRIVE dessus ).
C’est une pièce d’environs huit mètres carré. Seule pièce de la boîte de nuit à posséder une fenêtre, les lucioles y forment pourtant un ciel étoilé, de jour comme de nuit. Anaria y a installé sa chambre, bien qu’elle en ai une à la caserne. La pièce est occupée par quelques meubles : un grand lit aux draps bordeaux, recouvert de nombreux coussins que couleurs différentes, et protégé par une moustiquaire toujours bordeaux. A côté, sur une petite table de nuit, l’elfe a installé une boîte à musique de bois noire, recouverte par endroit de nacre. A gauche du lit, une table à dessin laisse voir des croquis ( Anaria dessine TRES bien ) inachevés, des bouteilles d’encre ouvertes, des plumes et des feuilles de papier vierge. Sur ce bureau ce trouve une plante grimpante qui à déjà recouvert la moitié du mur, c’est l’arbre des lucioles, sans lequel elle ne pourrait survivre. Dans le fond de la pièce se trouve une grande armoire de bois noir sculpté. Anaria y range beaucoup de chose à quoi elle tient énormément. Ainsi on peut y voir quelques vêtements, de nombreux CD, de quoi bricoler ( bah oui je sais c’est bizarre mais elle sais bricoler ). C’est également dans cette armoire qu’Anaria cache deux des trois manuscrit qu’elle possède, le troisième étant sous son oreiller, « Le grand livre des dragons » de Naelyan, et « les chroniques des terres de feu » d’Earwen Feasul Edhelhini, qu’elle a trouvé pendant ses voyages. On peut également trouver dans les placards un nombre incroyable de tablette de chocolat ( du 88% mais aussi toutes les autres sortes ) et quelques médicaments.
Mais si on y regarde plus attentivement, on remarque que l’armoire, sur toute sa surface, possède un faux fond derrière lequel Anaria cache…de quoi faire des over doses toute sa vie, cocaïne, héroïne, et autres drogues dont elle se cache ben de faire mention. ( on peut aussi voir un nombreux impressionnant de boîtes de calmants et de somnifères. )
( Je fais ce post maintenant sinon lundi j’aurai jamais le temps )

La journée aurai été belle, en ce Lundi 12 novembre, Anaria n’y aurai accordé que peu d’importance. Le vent soufflait au dehors et entrait par la fenêtre ouverte de la chambre. Elle était seule en ce jour d’anniversaire, perdue dans ses pensées et ses rêves une fois de plus, et avait laissé la porte de sa chambre à Neverland ouverte, pour entendre la musique qu’elle avait mis sur les platines de la boîte. C’était un CD triste, qu’elle avait mis pour l’occasion, toutes ces chansons la conduisaient toujours un peu plus loin dans les méandres du rêves. Allongée sur son lit, elle sentait la douce et faible caresse des courants d’air glacés courir sur sa peau froide comme le givre. Sur sa table de dessin, un portrait venait d’être fini, celui de l’homme qu’elle avait croisé dans la forêt…Armand. C’était un beau portrait, tracé à l’encre de chine et à la plume. Elle se surpris en souriant au souvenir de cette journée.
Il était environs 8h30 du matin, et elle avait passé la nuit là, ( elle espérait que Maxou ne s’inquièterait pas ) à ne penser qu’à…lui. Par moment elle n’arrivait pas à penser à autre chose, non et de plus en plus s’était à chaque instants que par la pensée, elle retournait dans la forêt près de lui.
Anaria fronçât les sourcils, et tourna la tête vers la porte, mais son regard fut attiré par son oreiller, plein de sang. Elle avait encore pleuré cette nuit…Reportant son attention sur le plafond, elle soupira. Elle avait 89ans aujourd’hui, et elle ne savait même ce que ça représentait pour un humain.
Elle sentis une douce chaleur l’envahit peu à peu, une force nouvelle, dès qu’elle pensait…à lui.

Voici THE CD:

http://fr.youtube.com/watch?v=THjZTrdEoh8
http://fr.youtube.com/watch?v=wJRh0PlWB6g
http://fr.youtube.com/watch?v=HJEySrDerj0
http://fr.youtube.com/watch?v=YxQrPXPSVhQ
http://fr.youtube.com/watch?v=AratTMGrHaQ
http://fr.youtube.com/watch?v=UdRgQCeoMhg
http://fr.youtube.com/watch?v=h61ffFRFmxw
http://fr.youtube.com/watch?v=a5b9xPH5Nks
http://fr.youtube.com/watch?v=fbCHMxdTSfg
http://fr.youtube.com/watch?v=67J_66hdN-I
http://fr.youtube.com/watch?v=PKLFfVMqe-I
http://fr.youtube.com/watch?v=kXYiU_JCYtU

( glorious, U-TURN lili, zombie, my immortal, hallelujah, serre moi, lady d'arbanville, the truth, kokia, let it be, titanic, numb )

(Anarai pauv' tâche... t'as mis les adresses et pas les liens =__=)

(Bon j't'envoye le laquais...)

envoi envoi...je veux mon petit valet avec son radiateur en fonte!!!mmm pas mal l'idée du cadeau qu'on a eu hier soir

mm je rajoute quelques titres

http://fr.youtube.com/watch?v=mFTeMHng8Y4
http://fr.youtube.com/watch?v=lwMxb0NXXyo
http://fr.youtube.com/watch?v=qF1wZQzpeKA
http://fr.youtube.com/watch?v=ZJlyEhIheps
( lonoly day, capricorne, the kill, the storie )

La porte était ouverte. Armand s'approcha de l'entrée de la chambre à pas silencieux. Il s'appuya contre l'encadrement de la porte, et l'observa.
Allongée sur le lit, elle regardait le plafond. Belle est majestueuse Anaria. Brillante dans la lumière de l'unique lucarne qui éclairait la chambre. Armand sourie et frappa trois coups au battant ouvert de la porte.

"Bon anniversaire Anaria."

Elle se retourna et le regarda dans les yeux. Le valet se mit à rougir et quelque chose se mit à remuer au niveau de son bas ventre. Il plaqua ses mains contre son manteau et laissa échappé un petit sourir gêné. (le pouvoir de la tricheliade est sans limite)

"Euh... je vous ai apporté ça. Je l'ai trouvé la dernière fois que je suis allé dan la forêt. (oui Armand va souvent bouquiner dans la forêt) Je me suis sfait surprendre par la pluie et je suis allé m'abrité dans un grotte. Là bas j'ai découvert ceci aux côtés d'un cadavre de dragon."

Il ouvrit sa veste et sorti délicatement un oeuf blanc tâché d'or, à peu près gros comme celui d'une autruche.

"Il commence à bouger, je ne savais plus quoi faire. Je ne crois pas pouvoir le garder, alors je me demandait si ça vous ferais plaisir."

Il lui tendit l'oeuf de dragon, le tenant dans ses mains puissantes avec toutes les précaussions du monde.

Il…il était là…il lui avait souhaité son anniversaire, mais comment avait-il su. Peu importait seul comptai le fait qu’il était là, lui Armand, devant elle.
Lorsqu’il était sorti de l’ombre, Anaria s’était redressé, et son cœur s’était emballé d’un coup, elle le sentait frapper dans son corps, mais que lui arrivait-il ?
Il faut savoir que c’est la première fois pour l’elfe qu’on lui fête son anniversaire. Se ressaisissant, elle se leva et marcha vers Armand qui avait sorti l’œuf, en plus il pensait à son anniversaire…mais il lui faisait un cadeau. Portant son attention sur l’œuf, elle posa sa main sur la coquille, elle était chaude, et un être remuait à l’intérieur. Puis posant sa deuxième main pour mieux sentir de bébé dragon ( kiaaaa )elle mis en contact sa peau blanche et glacée avec celle de l’homme, et elle rougie. Relevant la tête vers lui, elle balbutia un merci. Ses yeux alors vert plongèrent dans ceux d’Armand, il lui était impossible de détourner le regard, elle était prise au piège.
Une douce chaleur naissait dans le bas de son ventre, aussi chaud qu’était l’œuf entre ses main, ou peut-être était- ce la chaleur des mains d’Armand.

« Je ne sais pas quoi dire, je…j’ai…merci. »

Puis elle sentit que les mains du valet lâchaient l’œuf. Elle le tenait maintenant dans ses paumes. Elle allait prendre grand soin de ce dragon, oui puisque c’était lui qui lui avait offert.

« Je m’en occuperai. Je veillerai sur lui, je vous le promet. »

Puis elle lui sourit, et se tourna vers son lit. Elle chercha dessous ( non il reste pas de poupées ratées ) et en sortit une grande boîte en carton, qu’elle tapissa de coussins, de draps, et y posa l’œuf. Ensuite, elle installa le nid sous sa lampe de chevet, ainsi, le bébé serai au chaud.

https://www.youtube.com/watch?v=XSQHLKcB5io ( rose: nana )
https://www.youtube.com/watch?v=fi-jwld4trg starless night...love love love

(je ne répond pas à une fille qui ose fouetter un autre uke que le siens !)
(Manman fait la gueule, na !)

Passé simple troisième personne du singulier du verbe "s'asseoir sur le lit" : "s'assit sur le lit".

Anaria leva les yeux, et son regard tomba sur le coussin taché de sang ( pas d’une vierge na ). Elle se mordit la lèvre, s’apercevant à peine qu’Armand l’avait tutoyé. Se tournant elle attrapa un drap qui traînait sur le lit, tendant la main vers la carafe d’eau qui était sous la table de nuit, elle l’humidifia, et se mit à laver la main d’Armand. Elle le faisait avec beaucoup d’attention, prenant le temps d’enlever son propre sang des mains douces du valet. En vérité ça ressemblait plus à des caresses, et lorsqu’elle eu terminer, elle lâcha le bout de drap qui chuta, mais garda dans ses mains bien trop blanches, celle de l’homme qui l’avait tant hanté pendant la nuit. Elle ne le regardait pas, gardant les yeux baissés, sa voix était un murmure, un souffle de vent, doux comme une brise de printemps, triste comme le tumulte de l’air des les feuilles d’automne.
Oui il avait le droit de savoir ce qu ‘elle avait, ce qui la rongeait.

« Je…j’ai… ».

Elle balbutia, incapable de se lancer, et chercha au plus profond d’elle, un souvenir. Gardant les yeux baissés, elle parla en elfe, sachant qu’Armand ne comprendrait pas, lui racontant toutes ses peines, ses douleurs. Mais devant le regard interrogateur du dernier, elle leva les yeux vers lui, mélangeant enfin leur regard.

« Je…on ne peux pas le soigner. Ce n’ai pas vraiment une maladie, enfin, je n’ai pas mal, enfin pas vraiment… »

Elle se mélangeait, bafouillait. Elle n’avait jamais parlé de tout ça à qui conque.
Ses yeux se fermèrent, et une larme, fine et pure comme un diamant coula le long de sa joue pale.

« C’est une malédiction, qui me suit depuis maintenant 16 ans. Toutes les nuits, je pleure des larmes de sang. On ne peux rien y faire, c’est comme ça. Je suis condamnée à vivre ainsi, à moitié monstre. Je…je ne sais pas pourquoi je dis tout ça…mais je sais que quand je suis avec toi, c’est comme si… »
Sa voix se tut. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, ses yeux, pendant un court instant, s’envahirent d’une couleur étrange, comme si un arc-en-ciel avait pris place dans ses iris. Puis une teinte verte émeraude reprit possession de ses yeux, maintenant rivés sur Armand.
Elle baissa la tête, et embrassa la main du valet, qu’elle tenait toujours dans les siennes.
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http://fr.youtube.com/watch?v=f5v90sH9VOE[/url]
( mononoke générique )

Armand baissa les yeux à son tour. Des yeux verts émeuraudes, profondément tristes.

"Une malédiction ? Toi aussi tu es touché par une malédiction. Mon dieu, pourquoi tout les êtres qui sont près de moi sont marqués ainsi par la main du malheur... Moi qui voulais soigner tout ceux que j'aime, ma médecine ne peux rien faire contre ces maux."

Un sentiment d'impuissance s'empara de lui, il se sentait faible et seul face à toutes les misères du monde. Il se détestait profondément.

"Tu sais le monstre ce n'est pas toi, c'est le malin qui t'envoye tous ces malheurs. Tu n'as rien à voir avec ça, rien n'est de ta faute. Tu ne vas pas me dire que tu es coupable d'être malade ?"

Il sourit gentiment, esseyant de dissimiler sa tristesse.

"Quand j'ai rencontré monseigneur Devon, il était comme toi, seul et abandonné de tous. J'ai pansé ses plaies et tenté de soigner sa maladie. Tu savais qu'il était gravement malade ? Et bien si, il s'amuse et fait l'idiot tout le temps, il profite de la vie et de tout ce qu'elle peut lui apporter. Et cela à cause de sa maladie. Devon peut mourir d'un instant à l'autre, car il est marqué du sceau des Kenta, la malédiction des marionnettistes, la contrepartie de son pouvoir immence. Je ne peux pas faire grand chose et ça c'est vraiment terrible..."

Elle venait de lui embrasser la main. Il sourit en rougissant légèrement et la posa contre la joue de l'elfe.

"J'espère qu'il reste un espoir de vous guérir tout les deux. Non, je sais qu'il y a un espoir, il y en a toujours, même dans les situations les plus desepérées."

Soudain il réalisa ce qu'il était en train de faire. Son bras fput parcouru d'un frisson et sa timidité maladive refit surface. Il ôta sa main et sa leva d'un coup.

"Veuillez m'excuser, je mèle de ce qui ne me regarde pas. Je... J'avais quelque chose d'autre pour vous..."

Il glissa sa main dans sa poche de manteau et en sorti un gros bouquin à la couverture de cuir usée sur laquelle était écrit en lettre dorée Feng shen yen i.

"Je vous ai apporté cet ouvrage, il est très populaire dans la pays d'où je viens. Comme je ne savais pas si vous parliez amosséen je vous l'ai traduit au crayon de papier entre les lignes."

Il alla le déposer sur le bureau quand son regard rencontra quelque chose auquel il ne s'attendait pas. Un dessin, où plutôt un portrait, réalisé par Anaria elle même. Un portrait de lui.
Armand ébêté par la beauté de ce travail, posa le livre et pris le dessin pour l'examiner plus attentivement.

"C'est vous qui avez fait ça ? Incroyable. Vous êtes très doué mademoiselle Anaria. Je... vous ne m'avez vu qu'une fois et pourtant vous avez réussi à..."

Il s'empressa de refermer sa bouche grande ouverte, mais était à présent incapable d'en placer une.

Anaria sourit. Oui c'est vrai, il était vraiment pas mal ce portrait. La jeune elfe dessinait beaucoup et elle aimait le croire, elle dessinait bien. Elle avait apprit à représenter les choses tel qu'elles sont ou du mions tel qu'elle les voyait. Et sur ce dessin , Armand était comme vivant, retranscrit sur le papier tel qu'elle l'avait vu la veille dans la clairière...comme un ange. Elle se leva, prenant soin de jeter le coussin plein de sang à l'autre bout de la pièce. Les paroles d'Armand l'avaient touchées au plus haut point. Et toujours cette chaleur au fond d'elle qui reffusait de s'éteindre.

"Je l'ai fait cette nuit, je n'arrivais pas à dormir, je n'arretais pas de repenser à notre première rencontre."

Allant jusqu'au bureau, elle en sortit un ruban en velour sombre d'un des tiroirs ( je rappelle que ce n'ai pas un secretaire mais juste une table à dessin dans un bois très sombre orné de gravures runiques ), et roula le dessin. Après l'avoir entouré de la bande de tissu bordeau, elle le tendit au valet.

"C'est pour vous. Pour vous remercier de tout ce que vous faites pour moi. C'est vrai que j'aurai eu du mal à lire ce livre, même si j'ai quelques bases en amosséen. Je...merci. C'est la première fois qu'on me fête mon anniversaire, et la première fois qu'on m'offre un cadeau."

L'elfe rougit, baissant les yeux. mais pourquoi cet homme si parfait était si attentioné avec elle. Curieusement, Anaria eu l'impression d'avoir déjà vécu cette situation, il y a bien longtemps, dans un temps perdu de sa mémoire. Mais elle ne savait ce que ça pouvais bien être. La jeune femme avait connu bien des hommes, mais tous l'avaient regardé comme si elle n'était qu'un monstre a éliminer, une putain ( et oui et oui ) juste bonne à assouvir un besoin naturel, un assassin tueur d'enfant, une chose, une créature des profondeurs infernales.
Mais lui Armand, il était le seul à la regarder tel qu'elle était, lui seul savait la rendre sereine, en sa présence, Anaria était enfin elle même...( mais bon ça elle l'a pas encore tout à fait compris )

"Vous êtes vraiment quelqu'un d'extraordinaire. Vous dites que vous ne pouvez rien faire pour nous soigner, Devon et moi, mais c'est faux. Vous ne le savez peut être pas mais il émane de vous une aura incroyable, comme un espoir qui se transmet à toutes les personne que vous croisez. Je..."

Et maintenant sa voix, encore faible il y a quelques secondes, se fit forte, puissante, belle et pourtant tellement triste. Elle avançat dans la pièce, et serra les poings ( j'immagine très bien une jolie musique à ce moment là ^^ ), un souffle d'air envahit la pièce et fit onduler les cheveux ébène de l'elfe. Un frisson la parcouru.

*Mais qu'est-ce qui m'arrive, c'est comme si je venais de me drog...*

Son coeur battait la chamade, comme le rythme inlassable d'une chanson. Elle ferma les yeux, cherchant un peu de courage dans l'espoir que le jeune homme lui avait redonné. Et comme de plus en plus souvent en sa présence, ses iris se teintèrent de milles et une couleurs.

"Je me suis sentis seule toute ma vie...sauf avec toi, Armand."

http://fr.youtube.com/watch?v=pEYCZctQkvM

Elle lui tendit le dessin, il l'accepta, un peu gêné.

"Merci Anaria, c'est très gentil de votre part..."

Elle lui dit qu'elle n'avait cessé de penser à lui, il se mit à rougir. Lui aussi avait pensé à elle, mais jamais il n'aurait songé qu'elle partageait les mêmes sentiments.
Puis elle lui parla de lui, de son aura bénéfique. Il devint écarlate. Armand ne supportait pas de recevoir des compliments, ça le gênait toujours car il se trouvait à chaque fois incapable de répondre quoi que ce soit.

Anaria quant à elle, se faisait de plus en plus agicheuse. La chair du valet fut parcouru d'un frisson quand elle le tutoya. Un instant in se demanda si elle avait bu, mais il chassa vite cette pensée de son esprit. Non non non, ça ne pouvait pas être le genre d'une demoiselle aussi douce...

Mais là elle lui foutait sérieusement les boules. Mon uke préféré (mais non Phil je t'aime aussi ♥) fit quelques pas en arrière, en manquant de tomber où de se prendre un meuble. (vous savez sous le genou, là où ça fait super mal.)

"Et bien je... Je me vois forcer de vous avouer à mon tour que moi aussi je vous aime beaucoup mais que là je... je dois partir. Mon maître à très probablement besoin de moi. Vous le connaissez, il est incapable de se débrouiller seul... (note de Devon : Enfoiré celle là tu vas me la payer chère -_-#) Sur ce je dois vous quitter. Au revoir mademoiselle Anaria."

Et sur ce il tourna les talons, s'explosa l'épaule gauche sur le mur en passant la porte, et sortit, fermant le lourd battant derrière lui.

Derrière la porte, Armand se traitait d'idiot et se détestait du mieux qu'il pouvait. Il hésita même à donner un grand coup de poing dans le mur, mais l'épaisseur de celui-ci le fit changer d'avis.
Le valet se calma un peu, puis posa son visage contre le bois de la porte, sans trop s'appuyer. Il savait ce que ça coûtait de s'appuyer trop sur une porte ouverte. (NDD : Oh ça va ! -_-##) Caressant les nervures du bois du plat de la main, il cherchait à ressentir la présence de la jeune fille.
Elle lui manquait déjà.
Soudain il réalisa qu'il avait réussit à lui refiler le bouquin, un grand sourire satisfait s'étalla insolament sur son visage niai et Armand quitta la crypte, un peu plus heureux.

"Hein ? Euh Anaria faudrait pas que tu prennes tes désirs pour des réalités... je sais que je suis irrésistible, mais je suis maqué quoi..."

Devon se tenait dans l'escalier à l'entrée de la crypte, de telle façon qu'avec le contre jour, on aurait pus le prendre pour quelqu'un d'autre.
Anaria venait de lui sauter littéralement dans les bras. Surpris ét déséquillibré (il venait de se prendre une elfe projeté à 40 km/h en pleine tronche) il s'était ramassé dans l'escalier. Sa tête avait heurté une marche en pierre.

Mais il était toujours vivant, et cynique. Devon, plus résistant que le cafard.

Il repoussa gentiment l'elfe applatie sur lui et justifia sa présence par le fait qu'il venait porter de la nourriture aux chinois d'en bas. Nourriture qui, soit dit en passant, venait de se répendre un peu partout dans l'escalier.

"Putain t'es pas chiante. Tu peux pas regarder où tu vas... Anaria ? Ca va ? Tu pleures ?"

Il essuya ses larmes avec la manche de sa chemise.

"Tu t'es fait mal ? Désolé, je devrais installer une lumière dans cet escalier si t'as l'intention d'utiliser la crypte, c'est vraiment dangeureux."

C’était Devon. Mais comment avait-elle pu confondre son patron et l’homme de ses rêves ( kiaaaa ). C’était peut être du au fait qu’elle avait tant voulu le voir, qu’il ne lui était pas venu à l’esprit que ça pouvait être quelqu’un d’autre que le valet. Une douleur à la main attira son regard, elle s’était blessée aux articulations, et des perles de sang coulaient le long de ses doigts fins.
Anaria se releva. Essuyant ce qu’il restait de larme sur ses joues. Puis regardant le merdier qu’elle avait foutu, elle voulu ramasser, mais ces pensées rendaient l’action impossible. Où était-il partit ? Pensait-il vraiment ce qu’il avait écrit dans la lettre ? Tout se mélangeai dans sa tête, comme un étau qui lui serrai les tempes.
Se tournant vers Devon son regard couleur d'émeuraude, et lui demanda dans un sanglot.

« Vous n’avez pas croisé Armand ? »

Mais à peine avait-elle finit ça phrase, que son attention fut attiré par les bras de son patron. Ils étaient bandés, et semblaient totalement inertes.
Puis son regard se porta sur la poupée qui l’accompagnait. Elle était incroyablement belle, ( enfin nana la trouve belle quoi après chacun ses goûts ), sa porcelaine était encore plus blanche qu’à l’ordinaire, elle avait les cheveux aussi noirs que les siens quoique l’épaisseur des cheveux n’était pas exactement la même ( il faut savoir que les cheveux de nana sont incroyablement fins, et que personne n’a des cheveux comme ça sur tout Mär et bien plus loin encore ). Dans les yeux de la marionnette brillait une étoile jaune comme le soleil en son zénith.
Puis son regard se porta encore sur les bras de Devon.

« Qu’est-ce que vous avez encore fait. »

Mais le marionnettiste restait silencieux. Et même si ses pensées étaient toujours occupées par Armand, Anaria lutait pour aider la personne qu’elle considérait de plus en plus comme un ami.

« Patron, je veux savoir ce qui vous est arrivé. ( et oubliez pas de me dire où Manman et passé ^^ ) »

Devon avait cessé de dire des conneries sur son physique de rêve, quand Anaria l'interrogea sur l'origine de ses blessures. Il baissa les yeux, honteux pour la première fois de sa vie.

"Ah ça ? Bah je me sentais pas très bien. Tu sais la fille dont je t'ai parlé l'autre jour, ma fiancée. Elle m'a... enfin... je sais pas ce qui c'est vraiment passé. Je crois qu'on s'est disputé. Je crois qu'on dit ça comme ça. Mais pourtant j'ai même pas élévé la voix. En fait je n'ai rien dit du tout... Par contre je crois que la robe lui a fait plaisir, mais pas la lettre. Enfin ça je sais pas, ça a du lui faire plaisir sinon elle l'aurait pas gardée..."

Il avait l'air profondément déboussolé, il ne comprenait plus rien à rien. D'un côté Armand lui disait de laisser cette fille, mais lui ne savait plus à quoi s'en tenir.

"Anaria, aide moi à me relever. Non, ne me prend pas les bras. Fait attention s'il te plait. Je ne sent plus rien, sauf une douleure aveugle."

Se rendant compte qu'il commençait à avoir les larmes aux yeux, il changea de sujet. Il chercha du regard quelque chose pour porter l'attention d'Anaria, et ne vit que la poupée qui l'accompagnait.

"Regarde la, c'est ma toute dernière. Enfin je l'avait fini mais je ne la montrai pas. C'est sûr qu'avec mes mains dans cet état je peux pas faire grand chose... mais bon là n'est pas le sujet. Jete un oeil à cette poupée. Elle est mignonne non ? Elle s'appelle Cristal, et c'est ma fiancée, nous allons nous marier bientôt."

(NDA : Au secours, il commence à devenir sérieusement barge TT_TT )

[Par le pouvoir du paradoxe temporel ! Comment Devon faisait-il pour porter un plateau aux chinois avec deux bras dans le plâtre ? Hinhinhin... Bien évidemment au moment de ce post il ne le savait pas encore puisque l'épisode du pseudo suicide n'était pas survenu, cela dit il est très rapide Anaria aurait dû à mon humble avis réfléchir deux secondes aux éléments du post la précédant avant de s'intéresser aux bras de son patron adoré.]

(C'est pas lui qui porte le plateau, mais la poupée qui l'accompagne... =______= crétin...)

[Un ce n'est absolument pas précisé et donc dit clairement qu'il portait ledit plateau : cela ressemble a du rattrapage de gaffe.

Deux, dans ce cas le plateau ne se serait pas renversé à moins d'une réaction en dominos express qui aurait mérité d'être précisée.]

( pour les bras de mon cher patron c'est juste qu'on c'était mise d'accord c'est tout, pour la poupée, elle était juste derrière Devon et s'est pris le royal postérieur du marionnetiste dans la gueule c'est tout )

Anaria, dont les iris devinrent subitement gris ou rouge je ne serai le dire, garda un visage de glace. Elle ne regardait plus la poupée, ses yeux oscillaient entre le vague et Devon.

*Ainsi voilà un autre détail que nous avons en commun...*

Un souvenir assez rescent l'envahit, lui rappelant les marques qu'elle portaient toujours aux poignets ( et encore une tentative de suicide ratée ).
Attrapant Devon le plus doucement qu'elle put, elle le releva sans mal, bien que celui ci, même s'il était incroyablement maigre, était un peu plus lourd qu'elle.
Puis elle se détourna, et monta quelques marches, mais elle se retourna vite, et regarda Devon dans le fond des yeux, les siens étaient maintenant totalement rouge sang.

"Non ce n'est pas Cristal. Vous n'avez pas le droit de dire ça, Cristal est un être vivant, une femme qui même si je ne l'ai jamais rencontré j'en suis sur vous aime. Et vous, de la façon dont vous en parler, je sais qu'au fond de vous vous l'aimez encore. Une dispute ne doit pas briser un couple, les obstacles que la vie m'est sur notre route sont là pour nous rendre plus fort. Vous ne pouvez pas fuire ainsi, en créant une poupée à son image, vous devez vous battre, et vivre."

Anaria redescendit, arrivant à son niveau ( mais elle est toujours plus grande que lui :p ) elle enleva le gant qu'elle portait au bras droit ( ses gants remontent souvent jusqu'à l'épaule ).
Elle le présenta au jeune homme. La peau immaculée de l'elfe était parcourue de dizaines de cicatrices, non de bien plus, montrant qu'elle aussi avait eu la même idée que lui, et avait tenté un nombre incalculé de fois de mettre fin à ses jours. ( coup de bol, elle a pas de marque de piqure sur ce bras, elle a tendance à se charcuter à ces endroits là ). Autour de son poignet, comme enroulé, un serpent tatoué dansait avec les marques blanches.
Son regard était vide, seul une rage caché y couvait un feu qui ne s'éteignait jamais.
Sa voix était froide et forte:
"Sachez que je me bats chaque jours de ma vie contre un monstre incontrolable, et pourtant s'il y a une chose que je sais c'est bien ça: un homme qui fuit sa peur peut bien découvrir qu'il n'a fait qu'empreinter un racourci pour aller à sa rencontre."

Elle remit son gant, et replongea son regard dans celui de Devon.

Putain, mais je vais devenir barge ! Vous ne comprenez pas le concept de paradoxe temporel, hein ?...

Bon, essayons de faire simple …

Je pense que l’on peut considérer que Mär Heaven est régi à notre échelle par les lois de la physique classique, donc que le temps s’écoule linéairement, d’avant en arrière, et ne revient pas sur ses pas … Par conséquent, si on parle dans un certain topic d’un événement se déroulant un jour A, à telle heure, il est IMPOSSIBLE de faire référence à quelque chose se produisant plus tard dans la journée, voire le lendemain ! Et ce même si le post parlant du lendemain est déjà écrit … Et il est clair que ce topic est antérieur à l’histoire avec Cristal, ne serait-ce que parce que personne ne savait que ça allait arriver quand vous avez commencé, mais même en relisant le début de ce topic cela apparaît clairement …

Enfin bon, si vous voulez foutre la merde, libre à vous. Mais sans moi.

je suis dsl au début c'est vrai c'était pas comme ça, mais c'est mata qui a voulu que je cause de ses bras encore dsl

(c'est vrai, comme tu le sais, j'ai pas mal de perso. Et je voulais faire apparaitre le handicape de Devon le plus vite possible. j'ai donc profité un peu du sujet. Je l'avoue.
Par contre moi ça ne me choque pas vraiment. La dernière fois qu'ils se sont parlé (dans l'atelier avec les chinois) Devon lui à montré la robe et lui a parlé de Cristal, aujourd'hui il revient avec le résultat. C'est si tordu que ça ?)

(bon et toi mon cher patron qui s'est tapé l'incrust dans le topic privé avec manman réponds à ma Nana n'a moi)

Devon sourit quand Anaria lui montra son bras.

"Tu ressemble vraiment à une poupée de porcelaine, ébrèchée. Tu es tellement belle, mais en même temps mutilée. Tu me fais penser à mes chers anges, enfermés dans mon manoir. Elles sont tellement fragiles que si je les en sortait elles se briseraient entre les doigts."

La poupée vient se serrer contre sa jambe, il la regarda avec peine.

"Oui moi aussi Cristal j'aimerai bien te serrer contre moi, mais mes bras sont en miettes pour le moment."

La poupée, apparament véxée, détourna la tête et le lâcha. Elle alla ramasser la nourriture tombée un peu partout et alla la porter aux ouvriers.
Devon la regarda partir, un sourire triste aux coins des lèvres.

"Pourquoi tu ne veux pas que j'ai ma Cristal juste pour moi ? Tu préfèrerais que je l'enferme ? J'ai hésité, mais je ne l'ai pas fait. J'attend un peu. Mais je ne supporterai pas qu'elle me quitte, et encore moins qu'elle me laisse pour quelqu'un d'autre. Alors je préfère la garder avec moi, même sous la forme de pantin. Qu'est ce que tu crois, que je suis complètement fou ? Je sais bien que c'est une poupée figure toi, mais je pense que si je me répète assez que c'est une vrai fille, que c'est ma vrai Cristal, alors elle le deviendra."

Le syndrôme de Pinocchio. Remplacer un être inexistant par une marionnette à son effigie.

Il admira le bras d'Anaria. Soudain un détail lui mit la puce à l'oreille. Ce genre de détail qu'un chirurgien aussi chevronné que Devon, ne pouvait pas laisser échapper.

"Dis, tu me laisse regarder tes cicatrices ? J'en ai jamais vu des comme ça. Moi j'en ai fait plein, sur moi comme sur les autres, mais des comme les tiennes j'en ai jamais vu. Elles sont belles, toutes fines, comme tracés au crayon. C'est joli, mais elles sont bizarrement placés. Si je devais ouvrir quelqu'un, c'est là que je les ferais. Surtout quand on veut se tuer, on a du mal à obtenir une telle précision. Comment tu as fait ?"