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Bienvenue dans le royaume de Mär Heaven ! Ce royaume paradisiaque que menace de détruire le diabolique Echiquier...Combattant, pion ou voleur ?
 
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 Une dernière preuve d'amour

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2 participants
AuteurMessage
Cristal
Pièce de l'Echiquier : pion
Cristal


Nombre de messages : 128
Date d'inscription : 10/12/2006

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MessageSujet: Une dernière preuve d'amour   Une dernière preuve d'amour Icon_minitimeVen 27 Juin 2008 - 22:14

C'était le matin. La lumière blafarde de l'aube venait éclairer, comme tous les jours, la montagne de pierres et de souffrance qu'était le château de Lestower.

C'était le lendemain du premier tour du tournoi. Aujourd'hui, le jour paraissait neuf. Aujourd'hui, l'on arrivait à croire qu'il se produirait quelque chose de nouveau.

Un renouveau arriverait peut-être …

Dans les couloirs du château de Lestower, pas un bruit. La plupart des Pièces dormaient encore, et les autres savaient se déplacer en silence … Une ombre remontait le corridor en direction de la chambre de Devon, et malgré ses bottines pas un bruit ne l'accompagnait.

Cristal poussa doucement la porte et entra. Le marionnettiste dormait encore. Normal, après son combat contre Myrlia … La jeune femme ne put s'empêcher de sourire. Elle s'assit sur le rebord du lit. Elle regardait son fiancé qui grognait vaguement dans son sommeil, emmitouflé, enroulé dans les couvertures. Elle tendit une main pâle et douce pour lui caresser les cheveux.


"Devon, murmura-t-elle, réveille-toi …"

Le jeune homme se contenta de se retourner, mais à force de patience et de caresses Cristal parvint à l'éveiller. Devant l'air un peu perdu qu'il prenait à sa vue, la jeune femme ne put retenir un petit rire. Puis, comme pour se faire pardonner, elle se pelotonna dans les bras de son fiancé.

"Il est encore tôt, je sais, mais aujourd'hui est un jour très spécial, tu ne crois pas ?" lui souffla-t-elle. "J'avais envie de te serrer dans mes bras dès le matin, pardon …"

Sans laisser au marionnettiste, encore un peu endormi, la possibilité de répondre, Cristal posa ses lèvres sur les siennes. Ses mains s'égarèrent en caresses, sur son torse, son dos.

"Je t'aime, Devon … Est-ce que tu sais seulement à quel point je t'aime ?"

Elle se pencha encore un peu plus sur lui, et lui glissa à l'oreille, dans un souffle :

"Et sais-tu à quel point la haine est proche de l'amour ?"

Ce fut seulement à cet instant que Devon sentit la morsure du poignard dans son dos. Jusqu'au cœur, ça, pas de doute, Cristal connaissait son affaire, pour ce qui était de tuer des gens … Il s'effondra sur le lit, teintant les draps d'un rouge profond.

"Tu comprends, mon amour, je sais bien que tu m'as trompé, et ce tant de fois que tu ne pourrais sans doute pas les compter. Alors je voulais te faire ce petit cadeau … Je suis certaine qu'il te liera à moi plus sûrement que tout autre chose."

À travers sa douleur, Devon put entendre la porte se refermer doucement.

Dans le couloir, le jeune fille souriait, sereine. Elle était libre.
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Fabalio
Pièce de l'Echiquier : pion
Fabalio


Nombre de messages : 50
Age : 40
Date d'inscription : 14/12/2007

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MessageSujet: Ok on a un petit paradoxe mais je suis prète à me justifier si besoin est...   Une dernière preuve d'amour Icon_minitimeSam 28 Juin 2008 - 23:25

C'était une journée fraiche et claire, le temps merveilleux qui les accompagnerait dans les heures qui suivraient faisait avec eux la promesse de n'être que douceur et tendresse, comme dans la délectation de l'azur d'un ciel sans nuage.

Victime des envies hypocrites de la nuit et du sommeil, le jeune Prince n'avait put fermer l'oeil de la nuit, restant à contempler tantôt le plafond parcouru de poutres épaisses et anciennes comme le fort, tantôt admirant les lumières inombrables des étoiles qui constellaient sur le manteau immense de la nuit.

Et bien souvent ces derniers temps, le jeune homme s'adonnait à ce genre de pratiques, car ne trouvant plus la clef du pays des songe, il restait à ne rien faire des heures durant. Car que faire alors que tous sommeillent dans le calme et l'inconscient des rêves ou des cauchemars.

Vingt quatre heures plus tôt, alors qu'il était dans la même situation que cette même nuit, il avait eu l'envie incontrôlable d'écouter de la musique. Et comme la plupart des personnes de sa famille, il était quelque peu excessif, surtout lorsqu'il s'agissait d'écouter un morceau provenant de son pays d'origine. Les murs du château avaient donc tressaillit au rithme profond de la musique qui sortait de sa chambre. Malheureusement pour lui, tout le monde n'était pas de son humeur, ni de ses goûts, et il dû vite trouver une autre occupation pour combler ce temps de solitude.

La nuit se prolongeait, encore et toujours, comme si elle n'avait plus de fin, comme si l'obscurité serrait à jamais présente, permanante, une apocalypse de Saint Jean.

S'enroulant dans sa longue cape de velour sombre, Fabalio quitta sa chambre sans un bruit, sans même un souffle. Tous ses hommes qui séjournaient ici étaient tel des fantômes, ils allaient sans but ni désirs si ce n'était la vengeance et la mort. Comme s'ils attendaient patienment la mort. Et il les détestait tous, autant qu'ils étaient, peut être plus pour certains que pour d'autres. La haine pour ces gens étaient vite apparue dans l'esprit du jeune homme, car il n'avait compris que trop tard quel était cette organisation dans laquelle il s'était engagé à contre coeur. Mais après quelques temps passé en ces lieux, il avait remarqué que les pions, les cavaliers, les tours, les fous, que la reine elle même n'étaient que les personnages d'une fable macabres. Comme ceux des autres sociétés, comme ceux de ce monde, comme lui même.

Allant comme un loup sous la pleine Lune, il se faisait jours après jours ombre parmis les ombres se haïssant autant que tout les autres. Ils étaient tous du même bois, ils étaient les créatures de nos esprits perdus et torturés, les marionnettes dans les mains de manipulateurs sadiques et aliénés.

Mais c'était la fin.

Fabalio avançait dans les couloirs vides, sous les voutes immenses de ses allées de pierre rude et pourtant rendue friable par le temps.
Il était une ombre parmis les ombres, avançant dans le silence des morts, dans le chant qu'ils faisaient avant les hurlements des trompettes célestes du jugement dernier. S'arretant un instant, il s'appuiya à une colone d'une taille remarcable, admirant le coridor dans lequel il marchait. Les étoiles du dehors semblaient continuer leur danses en ces lieux, envahissant chaque recoins, caressant de leurs éclats ternes les statues aux visages arrachés. Le chevalier se retourna, laissant la brise gelée lecher tendrement sa peau. Il ne frissona pas, car je n'ai aucune envie de le voir faire de la sorte. Il aspira avec la lenteur du moment, laissant ses yeux vagabonder sur le ciel et le reste de la vue magnifique qu'offrait l'endroit.

Les constellations par milliers illuminaient les ténèbres embrasant de leurs couleurs l'oppression de mes mots. Elles étaient toutes d'une lueurs inuques, qui étaient différentes que dans l'odre des jours, et accampagnaient avec envie la Lune qui inondait d'argent la campagne toute entière. En cette nuit, la Dame était plus belle et plus terrible que jamais, elle était de ces femmes guerrières dont parlaient les contes païens. Des êtres plus forte que les mâles, plus courageuses que les vaillants soldats des armées, capables des plus grands exploits. Fabalio se perdu dans cette contemplation éternel de l'astre lunaire, ardirant sa surface, sa forme parfaite, sa cuauté et sa malvaillance. Ils étaient du même bois ce soir, ils étaient la sublime lumière de l'argent, cachant une partie meurtrière de leur être de la face de tous.
Le Prince se prit le visage dans les mains, se derobant à cette vision abominable de son passé. Comme la mort était attirante, comme cette échappée sembleit facile et necessaire. Son souffle se fit plus court, parce que l'air était froid, mais également parce qu'il était profondement mal, et que cette souffrance devenait à chaque instant plus lourde. Differents de tous ils étaient pourtant à leur image. Il pleurait sur ce monde mausit qui était étendait lentement les bras, fermant les paupières avant de se jetter dans le gouffre du néant.

La gorge serrée, il se cacha dans l'ombre, pour ne pas être vu, pour que personne se sonde sa présence. La nuit était encore là, et imposait le silence le plus prochond à tous. Ils étaient immobiles dans les couches solitaires, sans réactions à la moindre activités.

Renverssant la tête contre la pierre de la colone, il du ouvrir les lèvres pour respirer, gardant les yeux dans le vague de ses pensées. Il ne voyait plus la longue pièce, car sous son regard aguard défilait les images passées, celles qui étaient enfoui dans sa mémoire, celle qui le hantait à chaque instants.
Et de ses lèvres sortit une mélancolie douce. Des notes justes et belles, froides comme la mort et le desespoir, un air démoniaque qu'il avait entendu autrefois sur ses terres, dans les contrés anéentis de son esprit. Et s'il s'était fait quelqu'un pour passer alors devant lui, il n'aurait rien persu, car la magie de l'instant était trop lourde pour que cette personne ne soir étonnée du phénomène. Et s'il avait été dans un état qui lui permettait pareil don, il aurait entendu le plus triste des chants, une compleinte envoutante et sublime. Et il aurait compris qui était celui qui en était l'origine, sa véritable contition. Car la voix de Fabalio avait changée, révélant cette face cachée de sa lumière.
Mais personne ne vint, et il en fut mieux ainsi.

Ils sont tous ainsi, ils sont les êtres cachées de nos visages, dormant dans nos inconscients jusqu'à leur éveil. Et ils dansaient tous autour d'un immense brasier dans une dernière ronde frénétique. Les rangs se resseraient, et ils approchaient doucement des flammes au rythme inlassable du chant éternel.

Et au loin arrivait déjà les lueurs du jour. L'horizon s'embrasa vite à l'Est, dévorant les âmes une à une.
Bientôt, le soleil jeta son regard sur le château, inondant les facades sales, traversant les fenêtres depuis longtemps privée de vitres.
Alors seulement le chevalier se revela. Il n'était plus le même, il y avait en lui quelques chose de nouveau, de plus puissant, comme si tout ce qui alalit arrivé maintenant n'était plus de notre ressort, comme s'ils prenaient complètement le contrôle d'eux même.

Reprenant sa route, il marcha peu, car sa destination n'était pas éloignée de son point de départ.
Ses yeux étaient animés d'une rage nouvelle. Et pour tous ce qu'ils lui avaient dit, pour tout ce qu'ils avaient fait, il les haïssait, et pourtant les aimaient de même.
Il n'était pas des leurs, vivant parmis eux malgré tout, leur offrant ses forces, leurs accordant son écoute et son aide. Il continurait ainsi car il le désirait, mais il serrait alors d'une nouvelle genre d'être...

La porte de la chambre de Devon n'était pas fermée, le verrou n'était pas poussé, le loquet sortait de la porte sans même la clore. Fabalio poussa lentement celle ci, car il avait peur de déranger son ami en cette heure matinale.
Il était là, éveillé, et pourtant, disparaissant dans les ténèbres persistantes de la pièce. Le chevalier se precipita à son chevet, alarmé par la couleur écarlate des draps, par la flamme vacillante dans les iris du marionnettiste.
Il hurla son nom, attrapant son visage entre ses mains, pour le ramener à la raison, à la vie, à la conscience. Mais il avait perdu trop de sang, et bien que Fabalio ne le su pas, la blessure était plus que physique.


" Armand !! "

Le nom du valet résonna dans un éco que nul ne vint rompre. La peur enlassa le coeur du jeune chevalier. Il arracha un bout de sa cape, et plassant son ami sur le côté, tenta d'arreter le flot de liquide rougeâtre qu'il perdait de manière trop régulière.

" Armand !!! Viens vite !! "

Puis dans un murmure, il laissa glisser :

" Devon se meurt ici... "

Jetant le tissu inondé dans la pièce , il se concentra plus que jamais, fermant les paupières, rassemblant toutes son énergie. Guidant le flux dans sa main droite, il ressentit quelques chose prendre un peu de lui, comme si on aspirait son sang.
Une sphère apparue, lumineuse, parfaite comme la lune, meurtière comme la mort et la destruction. La disposant contre la plaie qui était malgré tout nette, il empecha le sang de quitter le corps du jeune garçon.

Et la mort était là dans cette pièce, elle était venue chercher ce jeune homme que le chevalier tentait de retenir, veinement, dans un dernier sursaut de conscience.

Il étaient perdus, seuls et errants dans le labyrinthe enflammé du cahot, nous en étions donc là...à la fin de toute chose.
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