Il était une fois un Prince...( avec Armand )

Sujet: Il était une fois un Prince...( avec Armand ) Mar 11 Mar 2008 - 23:53

"Il était une fois ", combien de contes et de légendes commencent donc ainsi ? Combien de récits légendaires où évoluent ensembles bêtes fabuleuses, dragons immortels, héros éternels, du bout du ciel, immenses ?
Il en existe de part le monde, un nombre assez grand pour que milles bibliotèques ne puissent un jour s'en voir possesseurs.
Il en subsicte tant.
Tant de fictions où l'on se voit marchant au côté de géants, de colosse antiques, d'un Ectore dresseur de chevaux, révant de quelques Achilles invinsibles.
On ne cesse jamais de nous narrer ces histoires, ces contes de fées, récits d'êtres si bons et généreux qu'ils ne peuvent exister. Mais que serons nous sans ? Sans l'immagination des génies ou autres alchimistes créateurs d'illusions et de rêves.

Durant tout ce qui lui avait servit d'enfance, Fabalio avait cru à ces fables, à ces récits inventés par de fabuleux manieurs de chimères et de songes.
Mais aujourd'hui, en ce temps reculé du monde, il n'était plus sur de rien.

Il était de ceux dont parlent les livres, ceux dont on rêve un jour de ressembler, de posseder comme eux courage et bonté de coeur. Il y a encore si peu de temps, ses exploits étaient contés dans les histoires, il était de tous les voyages, de toutes les battailles épiques, de toutes les quêtes fabuleuses. Il était parmis tant d'autre, le personnage de sa propre histoire.

"Il était une fois un prince." Oui, c'est ainsi que commençait le récit fabulé de ses aventures. Autrefois, once upon a time. Cette phrase, on la prononçait dans un murmure, comme un secret conté à tous les enfants qui souhaitaient l'entendre. Fort nombreux ils étaient, attentif et émerveillé autour d'un feu crépitant dans le foyer d'une cheminée immense d'un château, d'une simple massure au toit percée.

Il était un Prince, aux yeux couleur d'azur, profonds comme les abisces insondables des océans, cristalins tel le plus pur des diamants. Au visage conparable à ceux des anges des cieux intouchables.
Il vivait sur une terre reculée, perdue entre les âges et les époques, dans un univers où la magie se mêle à l'oeuvre des hommes. Lui même en était-il un ?

Fils de la soeur du puissant monarque qui reignait d'une main de maître sur tout le pays, il n'était pas héritier, et n'en éprouvait nul désir, nulle envie. Il n'aspirait qu'à voir son rêve réalisé, qu'à rendre leur honneur aux femmes, et s'il devait pour cela perdre le sien, peu importait.

Mais comme tous les princes, il avait des secrets, un passé assez lourd pour voir sessortir dans le déroulement des évènements du récit quelques rebondissements pour réveiller l'enfant endormi sur les genoux de l'aïeul, du conteur.

Hélas, il arrive parfois que la vie prenne un tournant innatendue, que parfois elle nous malmène, qu'elle ingecte dans nos veines une pronfonde et amer mélancolie.
Enfant, notre prince était heureux, sans soucis aucuns, grandissant dans la plus parfaite des beauté, possédant des un âge relativement jeune la sagesse que certain adultes ne possedent jamais.
Beaucoup trop tôt, il s'était vu perdre père, mère et soeur, restant seul, enfermé dans le noir et les ténèbres de son esprit tourmenté par l'accident qui transforma sa vie, son chemin, jusque son corps.

Chevalier beaucoup trop jeune, il avait connu nombre de guerres qu'il n'aurait jamais du voir avant plusieurs années. Mais la mort n'avait plus d'effets sous ses yeux, car il était maintenant près à offrir jusqu'à sa vie, sans rien attendre en échange.

Il s'était fait une place dans le cercle fermé de la cour, et aquit bien vite le respect des ainés, qu'il surpassait dans bien des domaines.
Plus courageux que certains généraux, il eu en ses mains un pouvoir assez grand pour renverser n'importe quel souverain. Mais jamais il ne le fit. Il partit, encore une fois, loin de tout ce qu'il avait jusque là connu. Perdant une fois de plus, tout, mais gardant dans le coeur, le souvenir mélancolique d'un conte oubliée, un écho d'une terre qu'il ne reverrait surement jamais, le chant doux d'un prince perdu dans une " Sirat al Bunduqyyiah ", le songe d'une fable. Comme s'il était allé dans un lieu secret, et ouvrant les portes du fond de ces cours aux arcanes cachées, il s'en serait allé pour toujours vers des pays merveilleux, et vers d'autres histoires.

Fabalio ouvrit lentement les yeux, comme pour ne pas briser l'instant, les quelques secondes qui le séparait de l'espace temps, là où l'univers s'effondre et où la magie s'élance dans un dernier et ultime soupir.
Son regard parcourut la campagne alentour jusqu'au bout de l'horizon, cet endroit que l'on désir sans pouvoir l'atteindre.

Sa chambre était vide, il était seul, savourant ce moment de silence où il se sentait quelques peu apaisé, serein. Assit sur le rebord de la fenêtre, il tendit la main pour attraper la tasse de thé encore fumante toute proche de lui. Laissant le liquide brûlant couler dans sa gorge, il se délectait de la saveur suptile du brevage. Ce n'était que de simples fleurs séchées qu'il avait laissé infuser, mais elles donnaient à l'eau une couleur fabuleuse, variant d'un rose profond à un bordeaux superbe, en fonction de la quantité de sucre qu'on y ajoutait.

Reposant sa tasse en équilibre, il rouvrit le coffre de bois qu'il avait posé juste à ses côtés. C'était là qu'il rengeait Blue Star, lorsqu'il l'enlevait. L'ärm était à cet heure à moitié démonté, il restait tout juste quelques parties sur les hanches, et sur le cou.
Refermant la boite de bois sombre où brillait la marque de sa maison, il se releva, marchant d'un pas lent et silencieux vers sa petite commode où il disposait certains de ses vêtements.
Passant un kimono particulièrement large, il resta quelques instants devant la petite glace qu'il avait placé juste au dessus.
Attrapant à la volé une cape légère, il l'enfila, et fini par sortir de la pièce, le coffret sous le bras.

Il avançait comme une ombre, ne souhaitant croiser personne, restant dans les ténêbres des couloirs du château.

Enfin, il arriva aux bains. C'était une heures creuses, personnes ne s'y trouvait, ou du moins, si jamais quelqu'un était là, c'était que lui aussi préférait se faire oublier, le temps d'enlever de son corps et de soi un peu de la noirceur du monde. Se retirant dans un coin éloigné, le jeune homme déposa sur le pierre humide ses effets, puis il se dévetit, gardant malgré tout autour de lui un immense tissu qui faisait bien deux fois sa taille. Il entreprit alors de retirer le reste de son ärm.

Mais c'est alors qu'une pièce lui échappa, et le bruit fin et cristalin du métal qui tombe sur la pierre, avant de plonger dans l'eau se fit retentir.
Maudissant son ärm, Fabalio respira profondément. Les vapeurs cachaient presque parfaitement sa silhouette, et c'est seulement dans ces conditions qu'il reposa sur le bord du bassin la toile qui le couvrait.
Il se glissa doucement dans l'eau chaude, un peu trop peut être.
Puis il plongea sous la surface, rentrant complètement dans l'univers immobile et silencieux de l'eau.
Une fois qu'il eu trouvé cette foutue pièce, il s'acouda aux rebords, la rangeant avec toutes les autres, de tel façon que personne ne puisse voir son corps, à travers brumes et brouillards.

Fabalio ne s'en rendait probablement pas compte, mais ces derniers temps il était suivi et observé de près par un des individus les plus discrets de la création, Armand. Ce type n'avait l'air de rien à première vue, à part d'un abruti, avis que Fabalio partageait lui aussi. Et pourtant, il était le valet et l'arme de protection numéro un de monseigneur Devon ainsi que son espion d'élite. Mais ce qui se déroulait à présent dans les thermes du château n'avait rien à voir avec le marionnettiste, bien au contraire il fallait que celui-ci ne soit jamais au courant des liens passés qui unissait le prince bleu à Armand, où plutôt à Altaïr.

Voilà plusieurs mois que Fabalio avait rejoins Lestower, plusieurs mois qu'Armand avait essayés de lui parler d'un sujet important, sans avoir réussi à lui en toucher un mot. Aujourd'hui était une occasion en or. Le prince se dirigeait vers les bains, comme à son habitude à l'heure la plus creuse de la journée. Le valet le suivait discrètement et consentit à apparaitre au bout d'un petit moment, après s'être bien assuré qu'ils étaient seuls. De sa démarche quasi spectrale il s'approcha du jeune homme et s'assit en tailleur au bord du bassin.

"Bonjour mon prince, je suis heureux de vous voir en forme. C'est rare de voir un mort aussi bien portant."

L'eau thermale était particulièrement chaude en cette heure. Fabalio savourait ce contact sur sa peau, cette délicate caresse de l'élément transparent, comme les pétale de quelques roses fraîches cueillent dans la matinée, alors que la rosée y perle encore par endroits.
Bien que la pièce fugueuse fut retrouvée, et que le coffre fut clos par un jeu de serrures complexes, le Prince profita de l'heure creuse des bains pour y rester quelques minutes de plus que d'ordinaire.

L'air humide lui collait à la peu, faisant perler quelques aimables gouttes de sueurs t d'eau à son front. Attrapant un savon délicieusement parfumé, il entrepris de se laver complètement, restant malgré tout sans avoir plus des épaules hors de l'eau.
Se sentant de plus en plus propre, lavé des impuretés de la vie quotidienne et d'autres faits passés, le jeune homme était quelque peu plus détendu qu'à son arrivée dans les bains. Comme le silence était doux, il n'y avait que le faible clapotis des ondes éparts qui se diffusaient dans les basins vides.

Fabalio surpris même un sourire poindre doucement au coin de ses lèvres.

Mais sans crier gare, Armand avait élevé la voix, apparaissant de la brume tel un spectre ~~entouré d'une troupe de créatures ni vivantes ni mortes~~. ( merde je me suis gouré c'est pas le bon script )

Revenant soudain à la réalité, le jeune chevalier fit volte face, se tournant vers le valet, la face défigurée par un rictus crispé, près pour une attaque éventuelle, gardant malgré tout les membres relativement proche de son torse, comme le feraient certains personnages, cherchant à cacher une quelconque balafre.
Il avait retenu un cris de frayeur, tant l'homme l'avait surprit par cette apparition si soudaine, mais il eu l'intelligence et le sang assez froid pour se retenir.

Et voilà que pour ajouter à la scène déjà ridicule, une petite touche de mystère, ce crétin, ce toquard de valet le prenait pour un...mort.
C'était un peu trop pour les nerfs de notre beau prince, qui était encore complètement nu et sans défenses alors qu'un type qu'il avait malgré ses dires toujours estimé le prenait soit pour un charlatan, soit pour un être revenu du royaume d'Adès. D'un côté comme de l'autre, le jeune homme était pas dans la merde.
Il ne portait pas Blue Star, n'avait pas d'arme de poing, les plus proches se trouvant dans le coffret de bois, qui se trouvait quant à lui, juste à côté d'Armand.

Il fallait donc se la jouer fine, et se tirer de là au plus vite, avant que d'autres couillons débarquent.
Se détendant quelques peu, Fabalio lui tourna le dos, tentant de retrouver son savon dans l'eau embrumée, se dissimulant ainsi presque complètement.

" Armand tu m'as fait peur idiot. Et qu'est ce encore que cette histoire de mort ? Que me chantes-tu là ? "

Armand sourit, encore un de ces sourires apaisants et doux qui illuminait son visage tout au long de la journée.

"Allons n'ayez crainte seigneur, je ne vous veux aucun mal."

Quand il disait des choses comme ça avec un sourire comme ça, n'importe quel coeur de pierre lui aurait donné le ciel en main propre. Armand s'assit plus confortablement sur le rebord du bassin, laissant tomber ses longues jambes fines dans l'eau chaude.

"Je voudrais juste discuter et vous prévenir de quelque chose."

Le valet gardait ses yeux fixés sur ses genoux, pour ne pas incommoder la pudeur du chevalier.

"Vous ne vous souvenez sans doute pas de moi, vous étiez trop jeune. Et à vrai dire je ne me souviens pas non plus de vous, le sortilège dont j'ai été victime peu de temps après m'a effacé une bonne partie de la mémoire."

Il reprit sa respiration et souffla un grand coup.

"Nous nous sommes connus autrefois, il y a bien longtemps. J'ai d'ailleurs bien peur d'avoir été une bien douloureuse rencontre pour vous seigneur. Mon visage s'est surement perdu dans le brouillard de vos souvenirs de jeunesse, mais mon nom doit encore sonner tristement à vos oreilles. Raphaël Altaïr, ça ne vous rappel rien mon prince ?"

Il est souvent douloureux de remuer les souvenirs du passé, mais encore pire sont ceux dont les détails et contours s'effacent au fil du temps, inexorablement.
Il nous reste l'histoire, les douleurs et autres sensations et conséquences qui en découlent, mais les visages disparaissent, les sourirs s'estompent, petit à petit chaque jours.

L'évocation de son passé était un sujet que le Prince évitait le plus souvent, surtout maintenant qu'il consevait que son voyage qui l'avait mené ici serait sans retour.

Il avait appris à mentir, déjouant la réalité, se renfermant dans le silence d'une vérité secrète...dont Raphaël Altaïr faisant partie.

Des qu'Armand eu prononcé ce nom, le jeune homme se retourna d'un coup, jetant sur le valet un regard comme de ceux que l'on réserve à son pire ennemi, à la femme qui vous trahit, à l'être haït et redouté.

Cet homme, qui tout comme le chevalier appartenait à la terre lointaine d'Amos avait marqué l'Histoire du pays, et l'histoire de notre prince bleu. Chef redouté de la Guilde du Firmament, il avait dressé bien haut le drapeau d'un pouvoir opposé à la monarchie du pays, combatant avec ses hommes les grandes familles de sang royale.
Akurametsu IV l'avait fait rechercher, et le figitif avait fini par être arreté, son assemblée démentelée, et il croupissait maintenant dans un tombeau, dans les sous bois d'une région isolée du royaume.

Le simple fait de prononcer son nom était passible de la peine de mort, car lui seul avait été capable débranler le pouvoir royal. Il avait été effacer des mémoires, des registres, des livres. Son histoire n'était pas comptée au coin du feu. Il n'était plus qu'une ombre, un fragment de peur dans le coeur des sujets.

Mais le suvenir que Fabalaio avait de cet homme était tou autre, car il avait marqué à jamais le destin du jeune homme, qui n'était à cette époque qu'un enfant, de six jeunes primtemps.

Jamais, au grand jamais il ne se serai attendu à entendre prononcer ce nom si loin de chez lui, dans la bouche même d'un homme qui avait servit quelques temps à la cour du palais et qui de plus....semblait ce prétendre être cette personne, morte depuis bien longtemps.

De plus en plus sur les nerfs, Fabalio se mit à rire, d'un rire crispé, dur et grave, qui perçait à peine la brume épaisse de la pièce.

" Tu dois avoir un certain courage pour oser parler de cet homme devant un membre de la famille royale, et assez fou pour penser être une telle personne. J'ai vu Altaïr se faire enfermer vivant dans un tombeau dont nul ne pourrait sortir. Il y est mort, et je doute que tu sois son fantôme. "

Toujours quelque peu renfermé sur lui même, le jeune homme se rapprocha du bord du bassin, jouant sur le fait que le valet ne semblait pas faire attention lui.

" Et bien entendu que je connais ce Raphaël Altaïr. Dois-je te rappeler que ce sont ses hommes qui sont à l'origine du meurtre de ma mère et de ma jeune soeur ? "

Se rapprochant toujours un peu plus du bord, sur lequel était posé le coffret de son ärm, Fabalio faisait de sa voix un murmure triste, comme troublé par le rappel de cette lointaine journée.

" Tu n'es pas en droit de raviver la flamme de rage qui brule toujours en moi. "

Armand baissa les yeux, visiblement peiné.

"Et pourtant je suis cet Altaïr, celui qui vous a fait tant de mal et vous a sauvé la vie. Et je suis la dernière personne à savoir où est enterré votre mère. Vous devez me croire..."

Il jeta un regard implorant à Fabalio et se mit à genoux.

"Et pourtant je ne suis pas là pour réveiller la douleur de vos cicatrices majesté. Au contraire, je voulais vous dire que je connais votre secret et que j'aimerai vous aider. Je suis déjà le médecin de monseigneur Devon depuis longtemps et jamais il n'a eut à se plaindre de moi. A présent j'aimerai être votre docteur afin de vous aider comme il se doit. Votre secret serra précieusement gardé, je vous le promet."

Ca y est, Fabalio commençait vraiment à flipper !

A n'eb plus douter, Armand était cet homme qui avait fait basculer sa vir, qui l'avait conduit à prendre ce titre de chevalier, à devenir cet homme que tous connaissaient, admiraient et craignaient. Il était devenu FAbalio, le Prince Bleu, pour la plus grande joie de toutes, pour le plus grand malheur de tous ses ennemis.

Mais en cet instant, Fabounet vit un peu rouge, car avoir un medecin, c'était une chose, que quelqu'un connaisse son secret, en était une autre. Car maintenant, il en était certain, ces paroles qu'il avait quelques peu pris à la légère en premier temps, étaient complètement vraies, et ce détail était...dangereux, pour l'un comme pour l'autre.

En un bond, le jeune chevalier eu attend le coffre de bois, toujours sagement posé sur le rebord du bassin, et en avait extirpé une dague. Et toujours dans un temps aussi rapide, sans même laisser à Armand le temps d'une quelconque riposte, il avait tendu le bras, de tel façon que la lame lumineuse de l'arme vienne se poser délicatement sur la gorge sensible de notre valet d'amour. Une lueur de peur, mélée à de la colère semblait hanter les yeux du Prince, faisant passé en second temps, le fait qu'il soit complètement à poil.

" Si jamais tu parles de ça à quelqu'un, saches que je ne donne pas cher de ta vie. "

Puis, se rendant un peu compte de son état, mais sans quitter les yeux du jeune homme, il replia le coude, laissant son nouveau medecin respirer normalement. Attrapant son pegnoir qui trainait par là, il le passa, rejettant une mèche de ses cheveux mouillées dans son dos.

" Pardonnes moi. "

Puis Fabalio se laissa tomber sur le sol, trempant ses pieds dans la flotte chaude de la baigoire géante.

" Mais les secrets sont bien souvent trop lourds à porter, celui ci en particulier. "

( il est trop tard pour faire des bons post, alors sorry darling, je vais dormir, je sais pas quoi écrie d'autre de toute façon -_-'. )

En un éclair la dague du prince se posa sur la gorge d'Armand (♥). Il n'avait pas vu le coup venir et ne réagissa pas, toujours aussi fidèle à ses principes zen. Et comme influancé à son tour par la noblesse de la philosophie taoiste, Fabalio baissa son arme et s'excusa.

Laotzu est plus fort que tout, car lui seul détient la vérité.

Armand sourit à cette pensée, parfaitement calme et serain.

"Jamais je ne vous trahirais, et jamais je ne vous ai trahi. Votre secret est entre de bonnes mains seigneur."

Le valet vient s'assoir à côté de Fabalio, envelloppé dans un grand peignoir blanc qu'il avait du empreinter à son cousin préféré (ou du moins le seul qu'il avait).

"Je vous remerci de m'accorder une telle confiance. (Car bien que vous n'ayez pas vraiment le choix,) cela touche mon coeur."

Fabalio faisait lentement bouger le bout de ses pieds dans l'eau thermale du bain. De fines goutes créées par la vapeur ambiante du lieu coulaient doucement le long de ses jambes et de son échine, carressant la surface lisse de sa peau cuivrée.
Il écoutait Armand, tout en gardant les yeux rivés sur l'onde qui ondulait avec grâce sur la transparence sublime de l'élément liquide.

C'est vrai qu'avoir un medecin dévoué, bien que pas forcement très très qualifié à son service était toujours utile pour un chevalier. Et le fait que cette même personne soit dans le secret de cette étrange énigme qui entourait le Prince Bleu n'était pas une si mauvaise chose.

Le jeune chevalier sourit amicalement à cet homme qui avait à présent ça vie en mains.
Armand pouvait tout détruir, tout ce que le jeune homme avait passé des années a batir. En une phrase, tout serait perdu, l'honneur fuirait au loin comme un songe, accompagné de l'espérance de revoir les jours passés.

" C'est un risque à prendre, et puis... "

Fabalio eu un petit rire chaud et gentil, faisant comprendre au ~~tocard~~ valet que sa colère s'effaçait doucement.

" Tu m'as un peu forcé la main ^^ "

Toujours souriant, le jeune prince se tourna vers son nouveau medecin, lui tendant chaleureusement la main. Quelques mèches de cheveux bruns dégoulinaient amoureusement sur son magnifique visage, laissant tomber de fines gouttelettes qui glissaient à leur tour dans le cou de ce beau goss né.

Armand eu un petit sourire gêné et dementi l'accusation du prince.

"Pardonnez moi seigneur, je ne voulais pas. Vous pouvez très bien réfléchir et refuser, il s'agit simplement d'une proposition que je vous fais. Mais sachez que même si vous refusez, jamais je ne divulgerai votre secret."

(ahah ! à mon tour d'exiber mon manman ♥)
Lentement il entra dans l'eau, sans un souffle, sans même perturber le calme plat de l'onde. Ses membres étaient musclés et sa carrure imposait. Malgrès tout il gardait dans sa démarche et sa taille fine, cette impression de candeur et de fragilité propre à son caractère. Sur le point de vue physique ainsi que mental, Armand était une contradiction totale. A la fois fort et faible, ainsi était cet homme aux traits figés dans le marbre éternel, celui dans lequel on sculte ceux sur qui le temps n'influera jamais.
Lorsque comme maintenant il était nu et dépourvu de tout artifice, on pouvait se rendre compte à quel point cet homme cachait son jeu. Car son corps musclé et finement ouvragé par la nature n'avait rien à voir avec cette impression de faiblesse qui émanait de lui habituellement. Nu, Armand quittait cette coquille de passivité et dégageait une aura de puissance, sa véritable aura.
Lorsqu'on le voyait nu, ce n'était plus l'Armand dévoué que se tenait devant nous, mais bien cet homme qui avait fait tremblé la monarchie amosséenne, Raphaël Altaïr.

"Pardonnez mon insolence mais laissez moi vous dire qu'à votre place je ne refuserais pas. Car il est des choses qu'il est bon d'accepter."

Sans faire plus gaffe que ça au vent monumental qu'il venait de se prendre, Fabalio resta dans voix qu'en à la proposition d'Armand de refuser son offre.

Il n'en était bien entendu pas question, mais il préférait se la fermer plutôt que de sortir une connerie.
Avoir un esclave à sa disposition à n'importe quelle heure du jour et de la nuit était quelques chose de très interressant.

Mais c'est alors que le jeune et très sexy chevalier vit le valet qui jusque là c'était tenu plutôt tranquil, enrubané dans sa serviette de bain, glisser nonchalement dans la flotte bouillante. Et bien entendu, et oui le contraire aurait été pour le moins étrange, il laissa son essui sur le rebord du bassin, se glissant avec délice dans l'élément liquide...complèrtement à poil.

Bon ok avec la réfraction de l'eau ( vive les révisions de physique ) on y voyait que d'al, mais bon, question de principe.
Et cette vision eu pour effet de faire rougir notre Prince adoré...jusqu'aux oreilles.
Il détourna les yeux, laissant Armand faire mumuse dans son bain.

Cet exposé improvisé de la superbe anatomie du valet fit office dans l'esprit du jeune homme d'élément déclancheur d'un petit flash bac...
qui le ramena plusieurs mois en arrière...lors d'un de leur entrainements de rugby avec son cousin d'amour et son poto Wirgou, et plus précisément, les douches après le match et ... et non vous n'en serez pas plus ^^ c'est classé top secret d'Etat.

Conscient du blanc impressionant qui se glissait entre eux, Fabalio retrouva la parole.

" Fort bien, j'accete ton offre. "

Armand se retourna et regarda le prince avec dévotion.

"Evidemment ce petit contract reste entre nous. Si jamais monseigneur Devon apprenait que nous sommes lié il se fâcherait sûrment contre moi. Il n'aime pas qu'on lui soit infidèle. Le simple fait ne pas lui dire ce que je sais sur vous est une infidélité envers mon maître, quand à vous soigner sans lui dire, c'est une désobéissance."

Il baissa la tête et son ton se fit plus doux.

"Majesté nous gardons tout les deux de lourds secrets. Ici personne ne connait mon vrai nom, et personne ne doit savoir ce que je fait pour vous. Je vous en prie, gardez mon secret comme j'ai gardé le votre jusqu'à présent."

Lorsque Fabalio entendit Armand causer infidelité alors qu'il avait encore les images un peu...enfin bref, les souvenirs simpa des moments passés dans les douches du terrain d'entrainement de la cour royale d'Amos en tête, il devient encore plus rouge.

Mais heureusement pour lui, la chaleur ambiante faisait une très bonne explication à ce virement de couleurs.

Pour faire style genre il faisait quelques chose, le jeune homme se tourna vers l'endroit où se trouvait encore le coffert de blue star et le ramena vers lui, rengeant tranquilement la dague qu'il en avait sortit, quelques minutes au par avant.
Et puisqu'il était maintenant propre, autant s'atteler à la longue tache que de remettre son ärm.
D'ordinaire, il n'aimait pas faire ça devant d'autre personnes, mais là c'était différent. Et puis si Armand devait devenir son medecin, autant qu'il soit au courant de ce que le jeune prince devait endurer à chaque instants.

Tournant le dos au valet, il enleva son peignoir, restant toujours accroupit sur les dalles humides des thermes. Ouvrant le coffret, il en sortit quelques pièces au reflets argentés, et les posa une à une sur sa peau, les emboitant l'une dans l'autre, reformant doucement cet immense squelette qui courait sur son corps. Lorsqu'il eu fini d'assembler les bras, il attrapa les pièces du buste. Il fallait se mettre complètement nu pour executer cette entreprise, mais cela rendait Fabalio nerveux de le faire devant un autre homme.

" Cela va sans dire..."

Une fois le plastron accroché, il fallait installer les paties dorcales. Mais malheureusement, la blessure qu'il s'était vu ressevoir au cour d'un combat quand il avait entrepris son voyage vers mär rendait encore son bras douloureux, et rendait l'entreprise douloureuse.
Serrant les dents, il réfléchit un instant, avant de se résoudre à faire appel à son nouveau medecin.

" Armand, tu peux venir m'aider deux minutes ? Avec ma blessure, je n'arrive pas à attacher mon ärm. "

Fabalio était de ces êtres qui ressemblent aux anges. Son corps était fin, élancé et grand, comme s'il avait été taillé dans un marbre extrèmement beau et précieux. Ses épaules roudes surplombaient des homoplates magnifiquement dessinée. Son dos était comme un pur chef d'oeuvre, musclé à la perfection mais sans le moindre trop.
Il était parfait. Quelques gouttes de vapeur y glissaient, tombant jusqu'à ses reins, aux milieu des quels se trouvait un tatouage simple et pourtant infiniment beau. Un cercle tout ouvragé de spiral, sertis d'un trait qui le tranchait en deux.

Pendant que le prince faisait ses petites affaires tranquille, Armand détourna le regard pour ne pas le mettre mal à l'aise. Le valet commença à se mettre de l'eau sur le corps quand soudain Fabalio l'appella. Il se retourna et vis le prince debout en train d'attacher une sorte de squelette de métal d'une grande beauté. Ca entourait tout son corps de sa splendeur d'argent.
Armand dégluti.
C'était donc ça le mystérieux ärm du prince bleu.

Il l'avait entraperçu quand Fabalio était blessé, mais il ne pensait pas le voir un jour dans son intégralité.

"Bien sûr monseigneur."

Il se précipita de sortir de l'eau chaude, noua rapidement sa serviette autour de sa taille et vient aider le prince. Il le touchait du bout des doigts, avec la plus grande appréhention. Puis il se ressaisi, ça ne servait à rien de vouloir être docteur si on n'osait pas toucher au dos de quelqu'un.
Au début il galérait avec ces pièces de métal (un véritable puzzle géant @_@) mais en écoutant attentivement les indication du prince, il se débrouillait.

Armand sourit, c'était la première marque de confiance entre les deux hommes.

Bien qu'il avait passé toute sa vie à entrainer son corps aux pires tortures, la peau du jeune Prince n'en resyait pas moins sensible. Et plus que tout, il apréendait le contact avec le corps des autres.
A chaque fois qu'Armand frolait son dos, tout son corps traissaillait, plus par réflexe que pour autre chose.
Et n'oublions pas que notre beau chevalier était... complètement à poil devant les yeux du valet. Et heureusement pour lui que cet homme là était casé et allait bientôt se marier, parce que personne, je dis bien personne n'aurait put résister en voyant le corps superbe du Prince Bleu.

Très peu de gens en vérité avaient déjà vu l'ärm de Fabalio au complet, mis sur l'ensemble de son corps, car très pudique, il ne laissait souvent apparaitre que de très petites parties de la structure, soit celles des mains, et des clavicules.
Et si jamais on lui posait trop de question, il répondait avec son air habituel que c'était tout juste un bijoux traditionnel du pays de son père.

Pour tout vous dire, personne, ou bien un nombre extrèmement réduit de personnes connaissaient les pouvoirs de blue star, car Fabalio ne les utilisait jamais au quotidien, ou bien uniquement en cas de necessité.
Pendant les combats, il ne l'utilisait que comme bouclier, au cas où l'arme de son ennemi ou adversaire viendrait à perser sa defense.
Pendant les batailles, le jeune homme avait mis au point une technique qui permettait de faire passer pour normale les agissements de son ärm, en ne laissant pas les sphères apparaitrent assez longtemps pour que les soldats remarquent leurs présences.

Toujours aussi rouge, Fabalio attendit qu'il eu fini, le guidant dans cette tache compliquée, et franchement soulante.

" Merci " dit il lorsque ce fut terminé. Puis ne laissant toujours visible que son dos, il s'assit, pour assembler les pièces des jambes.

Tout en s'appliquant à sa tache, il parla à nouveau. Il avait profondément envie de parler avec Aramd, ou plutôt avec Raphaël des détails perdus de son passé.
Mais il sentait avant tout la tension, la gène, ou même l'interrogation qui envahissait l'air. Peut être qu'il était étonné par la forme de cette ärm étrange, peut être pour autre chose.

" Je le porte depuis ce jour là, celui où ma mère est morte et que tu m'as sauvé. Je m'en souviens comme si c'était hier..."

La voix du jeune chevalier s'était faite plus profonde, plus sourde. Il se repliait lentement sur lui même croisant les bras sur les genoux, le menton sur son bras.

" Lorsque...lorsque je suis revenu à Käa, j'étais seul, et complètement perdu. J'avais vu mourir sous mes yeux les deux êtres que j'aimais le plus au monde, ils étaient mort et je vivais. Alors je suis rentré chez moi, j'ai gravit une à une les marches de la grande tour. Tous me demandaient où étaient les deux autres, je ne dis rien, ils se pressaient autour de moi, mais j'étais muté dans mon silence. Je suis entré dans les appartements de mon père, qu'il avait laissé vide lorsqu'il était repartit en Etildima pour prendre la place de son père à la tête du royaume. J'ai ouvert le grand coffre qui se trouvait dans son bureau. "

Le Prince Bleu leva la main droite, detaillant de ses yeux azur les entrelas d'argent.

" Il était là. Je ne sais pas ce qui m'as poussé à le mettre, à le porter, mais je l'ai fait. Tu ne sais pas quelles souffrances j'ai alors dû endurer. Il aspirait toute mon énergie, il me vidait de mes forces...mais grace à ça, je suis devenu celui que tous connaisent. "

Il eu un petit rire, fluet, doux et presque enfantin.

" Fabalio, général des armées d'Amos, prince de sang, descendant de la plus grande lignée du pays. Mais au fond, qu'est ce que je suis ? Un enfant, perdu dans un secret trop lourd à porter. Cet ärm, cette armure aussi belle et dangeureuse puise-t-elle être, est à l'image de ce secret qui m'enferme dans une cage de lumière. "

( Sur ce...qui veux du poc corn ? )

» Tournoi : premier tour, the Joker vs Armand.
» Le Pavillon des Pivoines. ( Avec Armand )
» Lucia, la Dawn Witch
» La chambre de l'ange ( avec armand )