Enfin quelqu'un d'a peu pres normal

Mido arriva donc à la caserne en cette belle journée ensoleillée. Il allait enfin pouvoir integrer la cross guard (si on voulait bien de lui toute façon dans le cas contraire je casse tout ^^) et ainsi pouvoir venger ses parents et gagner de l'ARGENT!!!!!! son mot preféré en ce bas-monde

Il arriva donc devant une porte massive.

*Hmm personne pour m'accueuillir moi le bô, le grand, l'invulnérable Mido !!! sa commence mal*

Il tapa donc fortement à la porte histoire que même un rat en phase de digestion caché dans les intestins d'un orc puisse l'entendre

" Y a quelqu'un ici ???"

Il commença par tourner en rond en attendant une réponse puis décida de s'assoir sur un rocher.

*si personne n'arrive d'ici 5 minutes j'explose cette maudite porte*

Glarf fut réveillé en sursaut alors qu'il entamait son cinquième "petit" somme digestif adossé à la porte de la caserne. Sa façon de "monter la garde". De toute façon avec un orc en travers de la porte nul ne pourra l'ouvrir de force, alors pourquoi s'embêter à surveiller quoi-que ce soit ?

* Mmmm... Quel est le #@%§¤ de *&°}£ qui réveille ce qui reste de mon dernier repas à m'en filer des crampes à l'estomac ? *

L'orc se releva lentement, se tourna vers le lourd battant de la porte - qui ne s'était bizarrement pas encore dégondé sous son poids - et aboya la chose suivante à l'intention du stomaconocif gêneur de l'autre côté :

"Grount ! Peux savoâr pourkwâ y'a un malapris qui s'époumonne à foutr' des noeuds d'alpinism' dans mon appareil digestif ?"

Si le gnoll parasite ne daignait pas s'expliquer dans les plus brefs délais (c'est-à-dire la demi-seconde), Glarf connaitrait alors le menu du soir.

(mdr bizarre j'avait pas vu les 2 z )

Mido fit un bond en arriere lorsqu'il entendit une voie comme venue d'outre tombe (ou plutot comme le bruit d'un pet d'elephant dans une montagne et dont l'echo provoquerai une avalanche) s'addresser à lui dans un language incompréhensible

*euh me serait-je tromper d'endroit ?*

Mido controla son envie de courir dans les jupon de sa mère mais vu qu'il n'en avait plus (de mère pas de jupon )il décidade s'addresser à l'horrible chose qui se trouvait derriere la porte

"Je cherche le chef de la Cross Guard j'aimerais rejoindre votre groupe au plus vite"

*n'ai pas peur, n'ai pas peur, n'ai pas peur*

[raaaaaah ! Glarf parle humain comme tout le monde ! Il a juste deux-trois problèmes de compréhension quand on parle trop vite, trop haut, trop bas ou la bouche pleine...]

*Grunt. Et c'est qu'elle a répondu dans les délais, la vile créature.*

Glarf analysait la structure de ce que la voix soudainement faiblarde -voire franchement trouillarde- de son interlocuteur avait proféré comme stupidités telles qu'on peut les attendre de la part d'un empêcheur de digérer en rond... Glarf se souvint d'avoir entendu le mot "chef" dans le peu compréhensible pépiement craintif de la frêle chose qui semblait se trouver de l'autre côté de la porte...

Mais pourquoi ne l'ouvre-t-il donc pas pour s'en assurer s'il pense qu'il n'y a qu'une stupide bestiole apeurée et innoffensive derrière ? Bêtement parce qu'il n'a pas encore compris le fonctionnement d'une poignée. Le mot "chef" soulignait l'importance de la requête. Si la présence d'un chef est nécessaire, c'est que la chose a un message capital à transmettre. Sauf qu'on ne confie pas ce genre de message à une aussi pitoyable créature.

Que faire, face à ce paradoxe ? Ou plutôt, comment se débarasser de la question pour pouvoir pioncer en paix ? L'évidence s'imposait. Envoyer paître le parasite.

"L'est pas là, le chef. Allez plutôt voire à la tavern' du coin k'par ici, z'aurez plus de chanc' de l'trouver..."

*Mwahaha, çà c'est de la répartie intelligente. Ce type va se barrer et me foutre la paix. Glarf, premier d'la Cross en diplomatie !*

Mido apperçut un homme d'un age avancé s'approcher de la caserne et donc de lui. Il se dit qu'il aurait plus de chance avec lui qu'avec la chose derriere la porte qui devait etre une sorte de chien de garde ou quelquechose dans le genre.

l'homme s'adressa à lui.


*hmm le sous chef c'est ma chance il doit aussi pouvoir faire les admissions*


"Bonjour je m'appel Mido Ryodan et j'aimerais rejoindre la Cross Guard"

[ Jackal t'as rien à faire ici >.<

Je supprime ton post, désolé]

Athanase entendit les borborygmes de Glarf, et plus précisément le mot "chef". Cela le concernait donc et il alla ouvrir la porte, histoire de débloquer la situation qui sinon risquait de dégénérer. Manque de chance, il ouvrit juste à temps pour entendre Kerio s'autoproclamer "sous-chef" ; il soupira et leva les yeux au ciel.

Interrompant allègrement l'ex-duc qui se préparait à répondre, le jeune homme se posta entre lui et Mido et prit la parole.

Bonjour Mido, je suis Athanase Eärfalas, chef de la Cross Guard. Je serais ravi de vous accueillir parmi nous !

Il se tourna vers Kerio et ajouta d'un ton peu amène

À moins que le sous-chef n'aie d'objection ?

[ Bon, d'accord, puisque c'est adopté à l'unanimité plus une voix, Glarf baragouine en allemand et vous comprenez un borborygme sur huit quand çà vous arrange... Vous êtes pas zentils... Mais Glarf vous fera payer çà !!! ]

*Grount. On veut vraiment tout faire pour m'empêcher de pioncer tranquille...*

Glarf, comprenant vaguement qu'avec l'arrivée du chef, son histoire de taverne devenait franchement bancale, voire grotesque, et n'allait pas s'arranger si le nouveau venu apprenait d'une belle voix sarcastique à Athanase que la sentinelle le prenait pour un ivrogne... Il franchit donc la porte pour voir la trombine du délateur en puissance. Effectivement, le fayotage semblait être son fort, souriant de toutes ses dents tour à tour à Kerio et au chef, et il était bien capable d'accuser Glarf de roupiller pendant son tour de garde pour avoir une ration de patée supplémentaire.

Ce n'est pas que Glarf aimait particulièrement la patée (quoique on trouvait parfois dedans des petits morceaux de doigts de boucheurs de pots maladroits...) mais il avait en horreur les voleurs de nourriture, et il n'en voulait surtout pas dans le même bâtiment que lui... Des mesures s'imposaient.

"Grumpf, chef. Le nain-dividu k'vous voyez là est franch'man louch'. D'abord il aboie kom' un gnoll égorgé sans s'présenter et en plus l'a un' sal' têt' ! Moâ ch'pense k'faudrait p'têt mieux lui taper un peu d'ssus p'voir si c'est pas un chéquier !"

Glarf regarda alors le nouveau avec un sourire encore plus large et hypocrite que le sien, très fier de son imparable discours. Wahaha, il allait morfler celui-là...

*Zéro faute. C'est un fayot, un lèche-bottes, un voleur de patée, un vantard et un perfide. Mais nul n'est plus perfide qu'un orc, à plus forte raison quand il s'appelle Glarf et porte un gourdin clouté...*

Constatant que la misérable chose beuglante était potentiellement en phase de devenir son nouveau collègue, Glarf eut un léger rictus de satisfaction. Non seulement il était détestablement arrogant envers un être incontestablement supérieur (Glarf avait une arme de deux mètres de long, le type avait les mains vides. Iil était donc inférieur.) mais il se permettait de surcroît de prendre le rôle du chef pour le remettre à sa place. Oui, ce type allait être fort amusant.

"Grunt. Comme n'l'a évidemman' pas r'marké le dîner potentiel k'vous parl', ma teknik' de gard' haut'man sofistikée konsist' à contrefair' un bruit de sommeil profond. Simulant ainsi un' faill' de sékurité, l'espion rentr' trankillou et on peut l'bouffer facil'man ! Teknik' de trakeur klassik' : fair' kroir' au gibier k'c'est lui qui chasse."

Glarf se tourna alors vers Mido et le regarda avec appétit en se léchant bruyamment les babines.

"Donk ce typ' est soit partikulièr'man krétin, soit il est bouché. De plus kom' vous l'avez esgourdé, il a gobé sans kogiter l'premier truk k'j'lui ai dit. K'vous étiez à la tavern', et l'a tou'd'suit' pensé k'z'étiez l'dernier des ivrogn'. L'est bôkoup trop naïf. Si un chéquier lui avait servi la mêm' choz', il s'rait tombé dans un piège sans komprendr' ! Fôdrait éviter k'çà arriv' : on pourrait l'garder à la kasern' kom' portier par ekzempl'... Cà s'rait pas trop dur pour lui d'ouvrir et d'fermer un' port' quand on lui d'mand'..."

Glarf appuya son discours en "posant" son gourdin sur le crâne du malheureux Mido, lequel s'enfonça bien de dix centimètres dans le sol. Tout comme la chasse et la baston, l'intrigue politique fait partie du quotidien d'un orc : flatter le chef permet d'avoir une bien plus grosse part de gibier que les autres... Comme quoi les orcs ne sont pas que stupides...

Visiblement Mido aurait du mal à s'entendre avec cet orc, d'ailleur qu'est-ce qu'un orc venait faire ici où seul les braves et aimant de la paix devait se trouver or les orc ne sont ni brave ni pour la paix surement due a une factulté mentale considerablement reduite à cause de la taille de leur estomac.

L'orc deblaterait ses stupidités tout en abaissant son gourdin sur le crâne de Mido ce qui ne lui plaisait guère.

*Je veut bien être sympa mais ma patience à tout de même ses limites et là elles sont franchies*

Mido attrapa le gourdin là où il n'y avait pas de clou et grace à son snake bite l'arracha des mains de son porteur et le lança à une bonne vingtaine de mètre.

"Va donc voir ailleur si j'y suis"

Enfin esperait il pouvoir avoir une conversation séirieuse et intelligible avec le chef de la Cross Guard

"Maintenant que l'empechercheur de parler en rond est aller recupérer son bout de bois je vais enfin pouvoir m'exprimer d'être intelligent à être intelligent.

Donc comme je vous le disait je souhaite integrer la Cross Guard dans un but précis : éradiquer l'echiquier afin de venger mes parents c'est une solution digne d'un orc mais c'est la plus simple et la plus rapide que j'ai trouvée afin de retrouver leur assassin.

Je me suis entrainé au combat pendant quinze ans il me reste encore des lacunes et j'ai penssé que le meilleur moyen de les combler était de venir ici. Je suis donc près à subir un éxamen ou je ne sais quoi pour pouvoir parfaire mon habilité au combat. "

Tandis que Mido, passablement agacé, arrachait son gourdin à Glarf, celui-ci observait le gérant de l'épicerie d'à côté, taillé sur le modèle "gorille"-un peu comme Glarf en fait, mais en un peu moins vert et habillé convenablement- qui se trouvait juste sur la ligne de projection de fin de course du bras de Mido. Donc sur la trajectoire probable du gourdin.

<bunk>

Très probable.

Alors que Mido continuait à déblatérer ses insanités concernant les compétences intellectuelles de Glarf d'une voix nasillarde et peu soucieuse de l'orthographe du verbe "vanger" -on peut par ailleurs se demander s'il faut remplacer le "a" par un "e" ou le "v" par un "m"... (un peu orc sur les bords ? Ils allaient peut-être s'entendre finalement...)- il fut soudain interrompu par l'orc qui lui tapota l'épaule en lui signifiant de regarder par dessus.

Il y avait là le brave commerçant qui soutenait avec une main son crâne, orné d'une bosse de taille respectable, et de l'autre le gourdin de Glarf.

"Dites, c'est vous le danger public qui vient de jeter ce truc ? Votre projectile de demeuré que vous êtes vient de m'atterir sur le coin de la tronche alors que j'alignais mes bouteilles de lait !!! Vous me devez dans les six cents pyutas de casse et des excuses des plus convaincantes, sinon vous allez avoir affaire à moi..."

Glarf se gaussait allègrement devant la déconfiture du postulant estomaqué. Un gag sur pattes, ce mec, vraiment.

[glarf j't'adore t'es mon dico ambullant lol ]

Mido quand il avait empoigné le gourdin et balancé pour avoir la paix un moment n'avait pas du tout fait attention a la trajectoire que prendrait celui-ci (et d'ailleur qu'est-ce qu'un marchand de lait fait devant le chateau de la Cross Guard ).

Voyant une montagne de muscle avec un oeuf sur le crâne enfin une vosse de la taille d'un oeuf d'autruche Mido se demandait comment s'en sortir :

solution 1 : s'excuser gentiment en esperant qu'il ne s'enerve pas

solution 2 : essayer de mentir en disant que c'est glarf qui avait trébuché et fait tomber son gourdin sur la pauvre tronche du malhereux et titanesque (qui n'avait donc pas l'air si malheureux) marchant

solution 3 : achever le pauvre marchand (de toute façon Mido n'aimait pas le lait)

quand le marchand en plus t'excuse demandait l somme de 600 pyutas (600 PYUTAS aaaargh pour quelques malheureuses bouteille de secretion mamère de bovin) Mido décida d'employer la solution 4 (eheh Mido c'est pas n'importe qui l a toujours une botte secrète)
*bien que sa me soule de l'utiliser pour n'importe quoi c'est la meilleure des somution tu va les avoir tes 600 pyutas mon petit hinhin *

Mido regarda la marchand fixement dans les yeux et celui-ci semblat ailleur comme dans un autre monde. Dans ce monde le marchand reclamait à Mido les 600 pyutas et celui-ci es lui donnait en en rajoutant 200 de plus pour les bosse du malheureux le marchand fort sympathique contrairement aux apparence dit qu'en fait ce n'était pas si grave et rendit l'argent à Mido (dommage que ça ne soit qu'un rêve grrrr 800 pyutas je dirais pas non) et le marchand retourna à son étallage.

60 secondes s'étaient écoulée pendant ce petit moment et le marchant panssant que tout ceci n'était que la réalité retourna à son étallage et essaya de vendre le reste de lait qu'il avait.

*eheh trop fort Mido je m'aime!!!!*

le problème étant reglé il s'adressa à Athanase

"Donc pour reprendre m'acceptez vous ou non au seins de votre groupe ?"

[il n'y a pas de "château de la Cross Guard", il y a juste une vieille caserne toute pourrie en plein milieu d'un bled paumé qu'on sait même pas comment il s'appelle, mais où les épiciers ont des tronches de primates ]

Glarf ne comprenait pas vraiment ce qui se passait : Mido regardait fixement le gorille commerçant comme s'il espérait le désintégrer par la force de son regard. Puis celui-ci lacha le gourdin de l'orc pour tendre la main devant lui en souriant, comme pour serrer celle de Mido... Sauf que Mido ne la lui serra pas. L'épicier la referma, tout content et serrant quelque chose de manifestement invisible à l'oeil nu, puis repartit vers sa rangée de bouteilles et entreprit de serpiller les dégâts de Mido.

"Grunt ?" demanda Glarf en observant Mido qui apostrophait de nouveau Athanase.

Manifestement, ni le chef ni l'ancêtre ne comprenaient plus ce que Mido avait bien pu faire à cet énergumène. Un hypnotiseur peut-être ? Glarf connaissait auparavant dans son village un vieux sorcier orc qui arrivait à forcer les orkinots à manger leur soupe en braillant des formules soi-disant magiques à tue-tête mais il doutait que cela aie quelque chose à voir...Il n'y avait qu'une seule manière de s'en assurer : Glarf interrompit une nouvelle fois la discussion entre le nouveau venu et son hypothétique futur chef : (hiark hiark hiark, tu n'y arriveras jamais !!! )

"Grount ! Ce typ' vient de gruger un honnêt' marchand sinistré ! Cà va filer mauvais' réputassion à la Kross Gouarde çà... Z'avez vu l'nomb' de péknots k'ont assisté à la scèn' ? Moâ ch'pens' k'un humain pareil est trop zarb' pour k'on puiss' lui fair' konfiansse"

*Gnéhéhé, maintenant il va être obligé de s'expliquer devant le chef s'il veut avoir une chanc d'être accepté, et je vais comprendre comment il a fait çà... Cà peut être pratique pour piller les magasins légalement ce truc : les parts de patée viande de la caserne sont toujours ridicules...*