perdu entre conscient et rêve (anaria)

[pardonner moi pour mes petites erreurs, pour ce qui est de l'alternance récit/dialogue... c'est la faute de mon ordi il decone commec'est pas possible. Pour les topics c'est parcequ'en ce moment je pense un peu à rien alors j'ai oublier dans faire un encore désolé]

Anaria passe la porte d'entré. ses yeux sont troublés comme si elle rêver les yeux ouverts. Une grande mèche de ses cheuveux d'ébène couvre la moitié de sont visage blanc comme la neige. Son regard ( gris ) parcours le cahot de la salle.

*Voilà que je rêve éveillé.*

Quelques personnes vaquent à leurs occapations respectives.
Les murs sont sombres, l'air lourd sans être chaud.
Soudain Anaria sent comme une pression intense. Un poid sur le coeur, son souffle devient court.
Des images défilent devant ses yeux. Mais ces images, se sont celle de cette même entré, sans ces murs noirs, cette mare, ces gens. Non la seule personne qu'elle voit sur ces images, 'est elle même.
Respirant avec difficlté, elle fait quelques pas vers le murs le plus proche, laissant tomber son sac a terre, elle prend appui et glisse jusquau sol. Se prenant la tête dans les mains, elle replit ses jambs contre elle.

*Non pas maintenant, pas encore*

Les images continent de défiler toujours plus rapide, montrant sucsessivement toutes les vues de la salle, comme si elle voyait la même pièce mais au travers de centaine d'yeux différents.
Toujours apparaisent ces murs sombres, la poussière qui flottent dans l'air opaque.
Mais dans ces images, la salle est vide, il n'y a qu'Anaria, seule. Peu à peu les visions s'effacent pour laisser place au onde réel.

*Mais qu'est-ce que ça veut dire? Ce n'ai pas la première fois que ça m'arrive, serai-ce un souvenir que j'aurai oublié?*

Un goût de fer envahit sa bouche. Du revers de la main elle essuit le filé de sang qui coule de ses lèvres. Aucune des personnes présentes semblent l'avoir vu.

*Je suis déja venu ici.*

Je me souvient du jour où elle est arrivée.

J'étais dans le hall d'entrée, en train d'aider He pao à balayer. Elle m'avait confié le nettoyage de cette partie de la caserne pendant qu'elle faisait autre chose que j'ignorai. J'avais juste remarqué qu'elle était très pressée de me laisser. J'étais très fière de moi et comptais me rendre digne de cette haute responsabilité.

Soudain je vis une jeune fille que je n'avais jamais vu entrer dans la caserne. Je ne m'étonnais pas de la présence d'une étrangère ici. En effet je venais d'intégrer la Cross Guard il y avait peu de temps, par conséquent je ne connaisais quasiment personne.

Tout en balayant, je la regardais. Elle était très grande et belle. Une vrai beauté, cette fille aurait pu être mannequin. Je parle au conditionnel car j'était persuadé qu'elle faisait parti de la Cross.

Je soupira, regarder des filles aussi parfaites me mettait du baume au coeur. Je détailla à présent ma propre tenue. Mes cheveux, ma peau. Non rien de ce qui m'appartenais ne pouvait être comparé avec la grâce naturelle de cette femme.

Jamais je n'attire les regards, je un être invisible, transparent.
Pouratant j'aimerai bien qu'il me regarde.

Mais c'est impossible, car je ne suis rien ni personne.
Ni pour lui ni pour personne.

J'avais les yeux dans le vague et l'esprit embrumé d'idées noirâtres quand soudain je vis la jeune femme chanceller puis défaillir. Je lâcha le très précieux balais de He pao et couru me précipiter à son aide.

"Mademoiselle ? Mademoiselle, vous vous sentez bien ? Ressaisisez vous !"

C'état certain à présent, elle devait forcément être mannequin. Elle ne mangeait pas et faisait de l'hypoglysémie. Qu'est ce que je pouvais faire ! Ses lèvres... Oh mon dieu, j'apperçu une goutte de sang écarlate perles sur le coin de sa bouche. Elle l'essuya d'un revert de main et plongea ses yeux d'un gris très pur dans les miens.

Exactement la même teinte que... mais pourquoi je pense à ça maintenent ? C'est pas le moment...

Le goût du sang se dissipaait peu à peu de a bouche.
Lorsqu'une jeune fille aux cheuveux bleu/vert vient vers moi.
Je plonjais mon regard dans le sien et sans m'en rendre compte, une fois de plus, mes yeux devinrent bleu.

"Je vais bien, je vous remercie. J'ai...je..j'ai fais un long voyage, et le soleil tapait dur. Merci de votre aide. Je suis nouvelle, alors je ne sais pas ce qu'il convient de faire."

Je me relevais, non sans difficulés, en m'appuyant contre le mur, puis tournant le regad vers mon interocutrice, je la détaillais d'un regard rapide. Elle était ni mince ni enveloppée, pour ainsi dire parfaite à mes yeux.

*Il faut vraiment que je reprenne du poids...*

Ses yeux ! Ils étaient devenus tout à coup bleus comme la mer. Incroyable, de cette fille émanait une magie très puissante.

Je l'aidai à se relever, tout en pensant qu'en ce moment tout le monde se sentait mal dès qu'on m'approchait. Athanase, puis maintenant cette fille... Coïncidence ? Aucune idée.

Mon visage s'éclaira quand elle me dit qu'elle voulait entrer à la Cross guard. i]

"Vous êtes nouvelle ?" [i]J'allais répondre moi aussi, mais je ne le fit pas, esseyant de me rendre plus responsable que j'en avais l'air. "Vous devez rencontrer le chef de la Cross, vous verez il est adora..."

Soudain je me rendit compte que je n'avais pas envie qu'elle rencontre Athanase. Elle était beaucoup trop belle, je ne voulais pas qu'il la voit.

Mais en même temps, elle voulait se battre à nos côtés. Elle nous saurait probablement utile pour sauver le royaume de l'échequier.

Et puis Athanase se fâcherait probablement si je mettait cette fille à la porte... mais c'était trop tentant...

"Ecoutez mademoiselle, je ne sais pas si vous avez de l'avenir en temps que soldat. Il faut bien l'avouer, vous semblez faible, votre place n'est pas ici. L'endroit est hostile pour une jeune fille. Notre quête est daugeureuse elle aussi. Je ne vous conseil vraiment pas de continuer sur cette voie..."

Qu'est ce qui me prenait de faire ça ? J'étais en train de... mentir ?

Mon dieu...

Une fois debout et après avoir écouté les paroles de la jeune fille, plongeant ces yeux dans les siens, elle fit quelques pas comme pour s'écarter et pris une des huit bagues qu'elle portait aux doigts, et lui tendit.

"Sais-tu ce que c'est?"et avant même d'avoir attendu une quelconque réponse, elle répliqua : "Sache que je suis loin d'être aussi faible que j'en ai l'air, des êtres m'ont kidnapée lorsque je n'étais qu'une enfant, ils m'ont torturée, ils m'ont manipulée et ont placé des souvenirs qui n 'étaient pas les miens dans ma mémoire."

D'un coup de poignet, elle fit apparaître son ärm, un long fouet couleur de Lune et d'argent et à la poignet aussi rouge que le sang. Le fouet tel un serpent ondula autour de sa jambe et remonta jusqu'à son cou où il s'enroula. Ainsi il paraissait endormi et inoffencif, mais les runes qui le parcouraient, donnaient l'impression à celui qui le regardait qu'il vallait mieux ne pas trop si frotter. Cet ärm ainsi enroulé autour de son corps, donnait une image tout autre d'Anaria. En reprennant la parole, ces yeux devinrent rouge sang ( comme chaque fois qu'elle parlait de ce qui restait de sa mémoire ).

"Il ne faut pas se fier aux apparences, je suis sur que je peux vous être utile. Donnez moi une chance, je ne demande que ça, contrairement à ce que vous semblez penser, je n'ai d'une poupée que l'apparence, mon seul but est de retrouver les monstres qui ont détruit ma vie, et si vous me le permettez, de vous venir en aide dans votre lutte contre l'échéquier, que je soupçonne d'être lié en partie à mon passé perdu."

Rappelant son ärm, elle repassa sa bague.

"Je m'appelle Anaria Lilith."

Elle sortie un ärm devant mes yeux. Je recula, prise de peur. Elle comptait m'attaquer ? Apparement non. Seulement frimer avec son jouet.

Elle triste et malheureuse ? La pauvre. Quant on a un corps aussi bien fait on ne peux pas être vraiment malheureuse. Dans mon fort intérieur j'étais persuadée qu'elle me racontait des mensonges.

C'est fou ce que la jalousie peut rendre méchant.

Je lui dit, d'un ton un peu sardonique :

"Et bien mademoiselle Anaria, je suis enchanté de vous connaître. J'aimerai me présenter, mais je ne peux, comprenez, je ne porte pas de nom."

C'était faux, à présent j'avais un nom. Mais je ne voulais pas qu'elle le sache. Ce nom était le plus beau cadeau qu'on puisse me faire, je ne voulais pas l'entendre dans la bouche de quelqu'un d'autre qu'Athanase. Je ne voulais exister que pour lui.

"Entrez à présent, si vous vous croyez assez forte pour être une militaire. Mais il ne faudra pas vous plaindre après. L'existence que nous vivons est, si vous voulez mon avis, bien trop dangeureuse pour une poupée barbie."

Comme j'étais méchante. En cet instant je me détestais comme jamais je ne l'avais fait.

"Venez, je vais vous présenter notre supérieur, Athanase Eärfalas, le chef de la Cross Guard."

(Athanase, ça serai bien que tu viennes là maintenant.)

Anaria écouta les paroles de la jeune fille. Oui c’est vrai elle avait le corps d’une poupée, Devon ne la considérait-il pas comme tel ? En fait c’est à peu près ce que tout le monde pensait lorsqu’il la voyait pour la première fois. En entrant à sa suite, elle rappela son ärm.

« Vous avez de la chance de ne pas avoir de nom. »

Puis attrapant le poignet de Nobody, elle la stoppa. Plongeant son regard dans le sien.

« Je sais se que vous pensez de moi. Vous devez vous dire que je ne suis qu’une…barbie, comme vous dites, mais vous ne savais pas ce que c’est d’être quotidiennement prise pour ce qu’on n’est pas. Malgré tout merci, vous êtes la première personne à qui je parle ici. J’avais juste espéré que vous verrez ce qui se cache derrière le masque de la poupée, mais qu’importe, c’est que vous devez avoir quelques chose à quoi penser de plus important, ou quelqu’un. Et je sais que c’est plus important que tout. »

* Et voilà une de plus qui croit que je suis là pour lui chiper ce à quoi elle tient. »

Des bruits de discussion se faisaient entendre dans le hall d’entrée de la caserne, tirant Athanase de ses pensées. Il se dirigeait de toutes manières vers l’entrée, mais totalement plongé dans ses réflexions, et il dut faire un effort pour revenir sur terre.

Il reconnut la voix de Rigel, sans comprendre le sens de ses paroles. Une autre voix lui répondit, inconnue celle-là. C’était une voix féminine, qui ne paraissait pas très joyeuse … Dire qu’elle était en colère serait sans doute exagéré, mais elle semblait en tous cas assez froide.

Le jeune homme voulut entrer discrètement mais se retrouva pour ainsi dire nez à nez avec les deux jeunes femmes. Il s’arrêta devant elles et jeta un coup d’œil rapide sur Anaria. Très grande, très mince, très pâle … De longs cheveux noirs. C’était la première fois qu’il la voyait. Rigel était à côté d’elle. Athanase n’arrivait pas à définir ce qui n’allait pas, mais il sentait que quelque chose ne tournait pas tout à fait rond …

Cependant, Rigel discutait avec elle. Elle ne l’avait pas mise à la porte, c’était donc probablement quelqu’un qui avait quelque chose à demander … Donc qui souhaitait parler au chef de la Cross. Athanase répéta une fois de plus sa question aux nouveaux venus, question maintes fois répétée, toujours sur ce même ton neutre, d’une neutralité absolue …

« Bonjour, puis-je savoir ce qui vous amène ici ? »

Il avait perdu l’habitude de se présenter spontanément. Question de méfiance, probablement … Avant d’être à la tête de la Cross il ne lui serait même pas venu à l’idée de ne pas le faire, mais à présent son réflexe était tout autre … Oui, son expérience lui avait appris la noirceur des hommes. Il perdait peu à peu l’innocence avec laquelle il regardait le monde auparavant …

Il s’enfonçait de plus en plus dans un rôle qu’il n’aimait pas, mais qu’il pensait ne pas pouvoir éviter …

Lorsqu'Athanase lui adressa la parole, Anaria tourna la tête vers lui. S’était un jeune homme assez jeune, habillé de gris. Non en fait, il était gris, que ce soit part rapport à son apparence physique, que son âme elle même.

« Je m’appelle Anaria Lilith, et je voudrais entrer à la Cross Guard. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je voudrais garder pour moi les raisons de ma venue. Je poursuis simplement une quête personnelle qui m’a conduit jusqu’ici. Je désire à présent vous aider dans votre lutte. »

Anaria espérait être concluante. Elle s’aperçut que curieusement depuis son arrivé dans le coin elle restait étonnement polie. Une nouveauté.

Anaria donc ? Elle restait mystérieuse sur ses motivations, mais après tout Athanase en avait vu de pires … Et il apprenait à faire confiance à son instinct, qui lui soufflait qu’il pouvait accepter cette jeune femme sans risque. Elle suivrait le mouvement, ni plus ni moins … C’est-à-dire qu’elle obéirait globalement, même si elle poursuivrait son propre objectif sans s’en ouvrir à personne.

Il ouvrait donc la bouche pour lui signifier son acceptation quand Maximilien lui coupa involontairement la parole.

Athanase tourna son regard vers lui et pâlit. Qu’est-ce qu’il faisait là haut ? Il n’allait pas … Mais avant que le jeune homme ait pu tenter quoi que ce soit pour l’en empêcher, l’enfant avait sauté.

« MAXIMILIEN !!! »

Athanase se précipita vers le corps brisé, y cherchant un sursaut de vie. Il paniquait malgré tous ses efforts pour se contrôler.

« Maximilien, Maximilien, dis quelque chose ! Tu ne peux pas mourir, tu es déjà mort ! Maximilien … »

Il secouait le corps inerte de ses mains tremblantes, essayant de croire encore qu’il restait un espoir …

Athanase secouait inlassablement le corps sans vie du jeune garçon. Anaria lui posa la main sur l’épaule et plaçât l’autre sous le menton de l’enfant pour voir si son cœur battait encore ne serai-ce que faiblement. Mais la seule chose que l’elfe sentait au bout de ses doigts, s’était la chaleur du sang de Maximilien.

« C’est trop tard, il est mort. » dit-elle d’une voix étouffée par un sanglot. Une douleur naquit dans le bas de son ventre, un souvenir enfouit au fond d’elle certainement. Mais l’attention de l’elfe fut attiré par un autre détail…Quelqu’un était en train de fouiller dans son sac. Tournant lentement la tête, elle vit un jeune garçon au cheveux couleur de sang, le visage plongé dans son baluchon à la recherche de elle ne savait trop quoi. Le jeune garçon…était le même que celui qui était étendu sur sol, allongé dans une mare de sang. Anaria fit volte face se tournant vers lui.

« Mais tu es quoi au juste ? »

Le corps de Maximilien restait inerte. Athanase ne pouvait rien faire, rien ! Il entendit à peine Anaria qui confirmait ce qu’il craignait le plus. L’enfant était mort.

Mais c’était pourtant un spectre ! Les spectres sont déjà morts … Alors … Comment …

Le jeune homme restait prostré devant le cadavre de ce petit fantôme ô combien agaçant, mais qu’il avait appris à aimer. Pourquoi avait-il fait cela ? Pourquoi ?...

La voix d’Anaria retentit à nouveau, changée du tout au tout. Quelque chose dans son ton poussa Athanase à regarder celui qu’elle interpellait ainsi …

« Maximilien … » murmura-t-il d’une voix blanche.

Soulagement intense et incompréhension se mêlaient en lui. Mais le principal était que l’enfant était en vie.

Athanase n’essaya même pas de se relever, certain que ses jambes le trahiraient. Quelle peur il avait eu … Il resta à genoux, attendant que les battements désordonnés de son cœur se calment, ne pouvant qu’observer les réactions des autres.

Lorsque le chef de la Cross prononçât le nom de l’enfant, Anaria tourna la tête vers lui. Puis son regard se porta à nouveau sur Maximilien qui regardait toujours sont sac avec avidité. Plongeant la main dans le foutoir de son baluchon, elle comprit ce qui avait poussé l’enfant à fouiller. Anaria adorait le chocolat, non en fait pour elle s’était une vrai drogue. Une des tablette ( de chocolat au lait soit dit en passant ) s’était ouverte et avait déversé son contenu dans le sac, rependant une délicieuse odeur. L’elfe prit une nouvelle tablette, la fendit en deux, et lançât une moitié à Maximilien.

« Si c’est ça que tu voulais, il fallait le dire tout de suite. »

Puis croquant dans la seconde moitié, elle se tourna vers Athanase et dit :

« Où en étions nous ? »

« Où … où en étions-nous ? » balbutia Athanase.

Il n’était pas encore tout à fait remis du choc que lui avait causé Maximilien, mais prit sur lui dans un effort pour ne pas laisser croire qu’il n’était bon à rien en cas de coup dur … Il se releva, toujours aussi pâle cependant, et tenta de renouer le fil de la conversation.

« Euh, je … Vous vous étiez présentée, et aviez expliqué que vous souhaitiez entrer à la Cross … »

Remettre à plat ce qui avait été dit l’aidait à remettre de l’ordre dans ses pensées.

« Et je m’apprêtais à vous dire que j’étais prêt à vous accepter. Je suis Athanase Eärfalas, chef de la Cross Guard. Bienvenue parmi nous … »

Il ne put s’empêcher de jeter un regard vers Maximilien, qui semblait très satisfait de lui-même avec son chocolat. Puis il revint à Anaria. Qui était-elle donc pour ne pas être plus affectée que cela par la mort apparente puis la "résurrection" de l’enfant ? Cette femme devait avoir un passé peu banal …

[et si on laissait Nobody ou Maximilien répondre ?]

Lorsque Athanase lui dit qu’elle était accepté à la Cross, ces yeux devinrent jaune de contentement. Puis elle baissa la tête devant son nouveau chef.

« Et bien Athanase, chef de la Cross Guard merci. Je vous promet de ne jamais vous décevoir dans la mesure du possible, et d’obéir à vos ordres, sauf si ceux-ci ne me paraissent pas conforme aux mesures que je prends pour la sécurité de ceux qui m’entourent mais aussi pour la mienne ( en gros je ne laverai pas les toilettes, et on oubli le balayage je fait déjà ça toute la journée à la taverne ). »

Puis Anaria fit quelques pas vers Maximilien. Cet enfant lui rappelait quelques chose de vague et de confus, et je doute qu’elle puisse un jour dire quoi. Elle s’assit à ces côtés dans l’herbe verte, et continua de déguster son chocolat ( il faut savoir que pour Anaria le chocolat à l’effet de l’alcool pour nous ). Elle tourna la tête vers le jeune garçon qui semblait apprécier autant qu’elle ce petit en-cas improvisé.
Puis tournant encore la tête vers son nouveau chef qui n’avait pas bougé.

« A oui j’allais omettre un détail. Voilà je me suis engagée à la taverne de la poupée de cire, mais comme je ne sais pas encore quels seront mes taches à la caserne, je n’ai pas encore d’horaires fixes. Monsieur Devon m’a juste dit que dans la mesure du possible, je devrai travailler au moins la nuit. J’ai l’avantage qu’étant comme vous pouvez le voir d’origine elfe, je n’ai pas la nécessité de dormir autant que la plupart des humains, une nuit par semaine me suffit amplement. Malgré tout, et si c’est possible bien évidemment, j’aimerai avoir une chambre, et si je dois la partager avec quelqu’un j’aimerai que ce soit avec… » elle tourna la tête vers l’enfant à ces côtés, et un sourire doux et mélancolique envahit ces lèvres « …avec Maximilien. Je sais que je dois vous paraître impertinente, mais je me dois d’être honnête avec vous. »

Puis elle s’aperçut qu’elle avait fini sa tablette de chocolat et que le jeune garçon en avait fait de même, alors instinctivement elle sortie de son sac une seconde tablette, qu’elle rangea aussitôt ( c’était du chocolat noir 88% ce qui à sur elle l’effet d’une bouteille de vodka sur nous ), et chercha plus loin dans les méandres de son baluchon. Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait…un paquet de bonbon qu’elle gardait en secret depuis quelques temps ( pour les manger en cachette et pas les partager, que voulez vous sur tout ce qui est bonbon et chocolat elle est très radine )et le tendit à Maximilien.
« Tiens j’ai plus de chocolat au lait dans mon sac ( sous entendu t’en fais pas il m’en reste plein dans mes valises ), et puis je suis sur que tu préfère ça. »[i]dit-elle avec un grand sourire.

Tout en mangeant son carré de chocolat, et accessoirement s'en mettre partout autour de la bouche, Maximilien jubilait. Quand il eut fini, et qu'il eut les doigts couverts de chocolat fondu, il vient faire un gros câlins à Anaria pour lui manifester sa joie de partager sa couche avec la sienne.

"Ca ne te dérange pas si j'apporte quelques jouets ? Tu veras comme ils sont beaux mes joujoux. Si tu es sage, je te laisserai peut être jouer avec."

Soudain son regard fût attiré par la présence d'une troisième personne qu'il n'avait pas encore remarqué, mais qui apparamant était là depuis le début. Une fille, plus jeune qu'Anaria, se tenait droite un balais à la main. Maximilien qui aimait beaucoup la compagnie des dames. Viens la voir, un fois bien entendu qu'il avait les mains propres ^^.

"Toi aussi tu as des bonbons dans tes poches ? A moins que tu y caches des araignées ? Ou des serpents peut être ? Tu es une langue de serpent, qui ne désire que piquer et faire souffrir... Méchante ! Méchante !"

Il alla se cacher derrière Athanase.

Ce garçon, il venait de tomber du haut du second étage... Il à présent il se tenait face à moi et m'insultait. Je n'y comprenais plus rien... Athanase disait que c'était un fantôme, sûrement ça...
J'étais terrifié, je me reculais, esseyant de mettre le plus rapidement possible de la distance entre lui et moi. Appeuré je me mis à pleurer.
Athanase ne faisait rien pour m'aider. En fait il ne m'avait probabablement pas remarqué. Il ne parlait qu'à Anaria depuis tout à l'heure. Il m'ignorait, et moi en attendant je crevais de jalousie.
C'est probabalement ce mélange de sentiments impures qui ont attiré le spectre. A présent il vient de repaître de ma laideur d'âme et de mon imperfection.
J'agitais mes bras dans tout les sens pour esseyer de le repousser.

"Laisse moi tranquille ! Va-t-en ! Je ne suis pas un serpent ! Je ne..."

Soudain il coura se cacher derrière Athanase. Et moi je leva doucement la tête, peunaude. Il feignait la peur, alors que moi je tremblait réellement.

Qui Athananse allait écouter ? Ce gamin menteur ou moi ?
J'avais peur de la réponse.

[je réserve.

Et je signale ceci : entre le moment où je suis arrivé et l'instant présent, il a dû s'écouler quelque chose comme deux minutes à tout casser. J'ai regardé Rigel en arrivant, puis j'ai parlé à Anaria, normal. Puis mon attention était totalement fixée sur Maximilien, et ce sont les paroles d'Anaria qui m'ont sorti de mon mutisme, logique que je lui réponde ! En somme, je t'ai pas regardée pendant deux minutes, où j'avais toutes les raisons logiques d'être occupé à autre chose, et vlan ...

D'autre part, je n'ai rien dit à Maximilien là tout de suite car JE TE LAISSAIS RÉPONDRE !!! Il ne s'est écoulé que quelques minutes, mais cela fait beaucoup de posts que l'on jouait sans toi. J'aurais pu engueuler Maximilien, j'ai failli le faire d'ailleurs, mais j'ai pensé plus poli de te laisser jouer ...

Bref, je vais répondre ...]

[Athanase n’a jamais DIT que Maximilien était un spectre … Il l’a juste pensé. Tu lis dans les pensées Rigel ?]

Anaria semblait plutôt contente d’être acceptée, ce qui ne l’empêcha pas de poser quelques conditions de son cru. Dont le fait de partager la chambre de Maximilien. Pourquoi pas après tout, d’autant plus que celui-ci sauta sur l’idée, apparemment ravi. Mais l’enfant remarqua alors Rigel. Il lui dit des méchancetés avant de se réfugier derrière Athanase, comme s’il avait peur qu’on le frappe …

Mais Athanase n’avait pas l’intention de l’aider.

Il se retourna pour l’avoir face à lui et s’exclama :

« Maximilien ! Ne dis pas d’horreurs pareilles ! »

Le jeune homme tourna la tête vers la pauvre Rigel.

« Je suis désolé, je ne sais pas ce qui l’a prit, il … »

C’est à cet instant qu’Athanase vit les larmes de la jeune fille. Et la douleur d’autrui lui faisait bien plus mal que la sienne. Mais il ne savait que faire pour l’aider, empêtré dans sa timidité, n’ayant pas l’expérience des rapports humains.

Après avoir lancé un regard noir à Maximilien, il s’approcha un peu de la jeune fille, hésitant.

« Rigel ?... Que … Qu’y a-t-il ? »

Il aurait voulu pouvoir prendre sur lui toute la douleur de la jeune fille, pour l’en débarrasser, mais une fois de plus il n’était pas à la hauteur de la tache … Il commençait à se détester.

[ah zut ? ^^" j'ai crû, mais je l'ai pas dit de vive voix...]

"Rien rien ! C'est pas grave !"

Je secouai la tête comme une idiote et cherchai à essuyer mes larmes. Quand j'eu réussi, je lui sourit gentiment, pour le rassurer.

"C'est rien, c'est pas grave du tout..."

Il me regardait, scrutait mon visage, l'air peiné. Il était probablement vexé que je ne lui explique pas ce qui s'était passé avec Anaria tout à l'heure. Mais j'avais trop honte pour lui raconter ça.

"Ce n'est qu'un enfant après tout, il a dût dire ça comme ça..."

Je baissai les yeux, m'empêtrant dans le mensonge et la honte.

Je saisi mon balais que j'avais laissé tombé par terre lorsque je garçon s'est approché de moi. Et, prétextant avoir à balayer plus loins, je demanda congé à la troupe.

Anaria regarda Rigel s’en aller, et eu un sourire triste. L’elfe avait une intuition à toutes épreuves, et elle sentait qu’entre ces deux là ( Athy et Rigel bien sûr ), il y avait plus qu’une simple relation entre un chef et un soldat. Elle comprit alors pourquoi la jeune fille avait été aussi froide et ( faut bien le dire ) méchante avec elle. Mais au fond Anaria avait l’habitude, et au contraire, elle éprouva de la sympathie pour Rigel. Bah oui, il est normal de vouloir protéger les personnes qu’on aime.
Avançant vers son nouveau chef et Maximilien, elle s’agenouilla devant le jeune garçon et lui sourit.

« Tu sais Maximilien, je ne pense pas que cette jeune fille soit méchante, elle cherche juste à protéger ce en quoi elle tient le plus, ce qu’elle aime. » et lorsqu’elle dit cela elle jeta un regard presque imperceptible à Athanase. Puis reportant son attention sur l’enfant. « Tu sais j’adore les jouets, j’en fabrique souvent. » Tout en parlant elle sortit de son sac ( soit dit en passant elle a 4 valises remplies qui l’attendent à l’entrée -_-‘ ) une figurine de cheval sculptée en bois d’ébène et lui tendit.
« ça te dirai qu’on aille s’installer ? Je viens de faire un long voyage et je n’ai pas dormi depuis dix jours ( authentique ), mes jambes vont finir par ne plus me porter. » se tournant vers Athanase : « Pouvons nous disposer, chef ? »

Athanase regardait Rigel s’éloigner avec un pincement de cœur. Il lui semblait qu’elle gardait pour elle quelque chose qui la faisait souffrir, mais ne voulait pas lui dire. Ses dénégations, comme quoi ce n’était "pas grave", sonnaient un peu faux aux oreilles du jeune homme. Mais il ne savait que faire …

Il n’écouta que très distraitement ce qu’Anaria disait à Maximilien, et fut loin de percevoir ce regard qu’elle lui lançait. Malgré lui, toute son attention était dirigée sur la silhouette de Rigel qui balayait tristement dans son coin. Il se reprit seulement quand l’elfe se tourna vers lui, et acquiesça d’un signe de tête à sa question.

Maximilien et Anaria partirent vers l’étage, déjà les meilleurs amis du monde. Athanase les suivit du regard quelques instants, puis se tourna à nouveau vers Rigel. À nouveau son cœur se serrait. L’armure d’impassibilité que tentait désespérément de maintenir le jeune homme était proche de se fissurer … Il n’aimait pas cela, mais n’y pouvait rien.

Il s’approcha de la jeune fille, et lui demanda maladroitement :

« Euh, est-ce que … est-ce que je peux v… t’aider ? »

"M'aider ? Pourquoi cela ?"

Je ne comprenai pas ce qu'il voulait faire. J'avais été odieuse avec Analia et le petit enfant aux cheveux de sang me l'avait fait payé cher.
Je baissa la tête, mes cheveux se mirent en travers de mon visage, ma frange recouvrant à demi mes yeux.
Au fond Athanase avait juste envie d'être gentil avec moi. Moi aussi j'avais envie d'être agréable avec lui. Qui se sente bien. Peut m'importait à présent que ce soit avec moi ou avec quelqu'un d'autre. Je ne désirais lui souhaiter que des bonnes chose. Je venais de comprendre ça à l'instant, en rencontrant cette elfe si jolie.

"Merci de te préocuper pour moi. C'est très gentil de ta part, ça me touche beaucoup."

Je lui dit ces mots en souriant tendrement. J'avais avalé ma peine et ma jalousie. A présent j'étais seraine et calme.

"Tu en voudrais pas qu'on ailles quelque part ? Il commence à faire froid. On pourait rentrer, mais aussi sortir. Enfin je ne sais pas, c'est comme tu veux. Tu as peut être du travail..."

Athanase s’était approché de Rigel avec le cœur serré par le sentiment qu’il avait qu’elle souffrait sans vouloir le dire. Et elle avait semblé surprise qu’il lui parle ainsi. Mais pourquoi donc ? Était-ce si étrange de s’inquiéter pour ses proches ? Sa manière de baisser les yeux acheva de convaincre Athanase que quelque chose n’allait pas. Il cherchait désespérément que dire ou que faire, mais Rigel l’en dispensa par son changement soudain d’attitude.

Son sourire inattendu, sa façon de remercier le jeune homme, tout cela le prit au dépourvu. Malgré sa résolution de rester impassible, il ne put s’empêcher de rougir. Et elle lui proposa alors d’ "aller quelque part". Athanase tenta de se reprendre, mais ses efforts visibles pour se redonner contenance restèrent inefficaces.

« Ah, euh … je … »

Il ne parvenait pas à ordonner ses pensées, et encore moins à aligner trois mots en une phrase cohérente. Il se sentait soudain horriblement mal à l’aise, et était pris d’une irrépressible envie de fuir.

« Je … j’ai du travail, oui … » parvint-il finalement à dire.

Il se concentrait sur sa respiration, essayant à la fois de retrouver son masque impassible et de se forcer à rester face à Rigel, alors que s’il s’était écouté il serait parti en courant tellement il était mal.

« Désolé … »

Il cherchait un moyen de prendre congé sans paraître impoli.