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Bienvenue dans le royaume de Mär Heaven ! Ce royaume paradisiaque que menace de détruire le diabolique Echiquier...Combattant, pion ou voleur ?
 
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 A boire!!

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Devon
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Devon


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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr 2008 - 14:05

*@_@ Mais qu'elle se casse bordel !!*

Devon baissa la tête, cette fille lui donnait le tournis avec ses gémissements hystériques. Il n’arriverait pas à se débarrasser facilement de cette patelle pleurnicharde. Il avait quelque chose d’important à avouer à Anaria et ne pouvait supporter la présence de cette gamine plus longtemps.

"OK… tout ce que tu voudras. Va m’attendre à la taverne, j’arrive tout de suite. J’ai besoin de lui parler en privé. S’il te plait, c’est très important pour moi."

Il ferma les yeux et une larme discrète lui coula sur la joue. Pour une fois ce n’était pas du théâtre, il pleurait pour de vrai. A cause d’Anaria qui ne le comprenait pas, à cause de cette sale gosse qui ne comprenait rien, à cause de la trahison envers son seul véritable ami, à cause d’une infidélité de plus qui détruisait petit à petit son couple, à cause de son cœur en miette qui ne supportait plus cette situation bloquée.

"Je ferai ce que tu voudras mais laisse moi lui parler je t’en pris."

Il était à terre, il était blessé. Il n’était plus qu’un animal à l’agonie qui souhaitait qu’on l’achève. Rongé par son crime, il n’aspirait qu’à la confession.

"Par pitié…"
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Anaria
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MessageSujet: juste pour dire que je suis encore vivante   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr 2008 - 17:42

Complètement à bout de nerf, Anaria se releva d'un coup, et se précipita vers la porte. L'ouvrant à la vollée elle hurla très très fort.

" Bon c'est bon vous me laissez crever en paix ?????????"

( Bon ok j'arrete, c'est le chocolat que je viens de manger qui commence à faire effet...alors pardonnez moi pour ces quelques lignes...je ne suis pas dans mon état normal. Au fait Asset, jolie et migone comme tu es...si tu avais la grandeur d'esprit de remonter à la taverne vite fait avant que notre mec au bout violet tavernier ( Roger ? ) pête littéralement un cable se fache vraiment, ce qui serai dommage pour toi ma chérie. Tu l'auras ton duel t'en fais donc pas ma grande ^^ )

( Donc je reviens à mes moutons...mes petits agneaux...fabriqués maison par l'atelier de travaux manuel de DEv'Dev' et Fab'FAb' et sans oublier la colle du prof d'art. Merde je suis repartis là...Bon alors où j'en étais déjà...à oui...je clams )

http://fr.youtube.com/watch?v=bH0gSWVooJs

Il y avait tant de sang, il y en a toujours, lorsqu'un corps se vide, petit à petit. Deux entailles nettes, fines et précises sur ces poignets tant de fois tailladés aux cours des années passées à errer dans les limbes de son propre esprit.
Etendu sur le sol, encore vivante dans un dernier instant de conscience, mais non pas bien sur de lucidité, Anaria savourait doucement ces ultimes minutes de vie.
Mais contrairement à ce qu'elle eu pensé de cette approche de la mort et de la fin, il n'en fut rien.
Elle aurait dû être rongée par les remords, par le fait aussi simple soit-il de laisser derrière elle des êtres chers et chéris, des promesses sans retour, des espoirs qui seraient enseveli avec elle dans un tombeau de mabre ou de bois éphemère.

Mais il n'en fut rien.

Elle aurait put revoir chaques instants de sa vie, tous dans le moindre détails. Depuis sa naissance tant d'années au par avant. Son enfance qui semblait s'être perdue dans des parties secrètes de son inconscient, sa famille si lointaine. Peut être même quelques amours passés, des amis, les hommes qu'elle avait connu à des époques différentes de sa vie. Elle aurait put se rememorer toutes les douleurs, les cris d'agonies, tout le reste.

Mais il n'en fut rien.

Certes, il y avait bien des images qui défilaient lentement sous ses paupières, mais elles n'avaient rien à voir avec les visions d'horreurs auquelles s'attandaient la jeune femme.
C'étaient de ces fragments d'images que l'on garde de nos meilleurs souvenirs, de toutes les fases de notre existence qui restent à jamais en nous.
Telles étaient ces images et visions.
Elle revit Gael, son réveil sous la Lune de Novembre, tant d'autre amis et proches qui faisant partie des meilleurs moments. CE n'étaient que sourirs et délices exquis du passé. Comme si tous étaient venus lui rendre une dernière fois visite, sur son lit de mort. De son arrivée à la caserne, Rigel. Sorla bien sur, la jeune femme espérait que son amie et employée serait être là pour réconforter son amour. Anaria savait qu'elle saurait combler le manque de la disparition de l'elfe. Et Maximilien, comme ce serait dur de ne plus le voir chaques matins, son rire moqueurs, sa jolie et si mignone bouille de spectre.
Et tant d'autre.

Et Devon. Pensera-t-il qu'il fut la cause de cette mort ? Comme il allait lui manquer, et comme la jeune femme s'en voulait de lui faire croire qu'il en fut ainsi, qu'il put être la raison de ce suicide ridicule mais oh combien necessaire pour elle, pour trouver enfin un paix qu'elle ne pourrait jamais trouver sur le monde des humains et des vivants. Peut être qu'elle verçat une larme lorsque ce fut son tour à lui de lui sourir une ultime fois.

Et Armand. Il était là lui aussi, dans un doux rapel à la réalité. Il n'y avait aucuns reproches dans ses yeux, tout juste ce que nous appelons de l'amour.

Mais malgré tout ce sang qui coulait à terre, malgré le fait qu'il avançait tout doucement mais toujours un peu plus vers la porte, et malgré ces images, ce dernier hommage à la vie, Anaria entendait les deux personnes parler derrière la porte, sans y pretter garde bien sur, ça faisait partie du rêve de la mort.


http://fr.youtube.com/watch?v=ZxF6BKo-eFU
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The Asset
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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Avr 2008 - 15:31

[Zi vous zy teuuunez vraimenteuuuh ^___________________________________^]

"Merzieuuuuuuh ! Merzieuuuuuuuuuuuuuh ! Mereeuuuuziii beauuuucoupeuuuuh !!!", z'écria n'Azzeteuuuh en zerranteuuuh n'uneuuh dereuuunièreuuuh fois les zambeuuh deuuuh Deuuvoneuuh.

Elleuh réfléziit n'un instanteuuh à zes prozaineuuh zactioneuuh, puis razouta :


"Tueuuh pourras neuuh prendreuuh n'un parteuuunaireuuuh pourreuh t'aidereuuuh. Zeuuh veuux pas queuuh tu vienneuh tout zeuleuuuh …", azeuuuva donc n'Azzeteuuh.

N'elleuh n'eut un zourireuuuh n'intérieureuuh, puis zortit. Uneuuuh peuutiteuuh têteuh reuuparut prezqueuuh n'immédiateuteument.

"Deuuumain, n'à midi neiiiin ? Tu n'oublieuuuuras pas neuuuh ???"

Elleuh n'aurait prezqueuuh n'entendu leuuuh "C'est ça, c'est ça, mais casse-toi vite" penzé pareuuuh Deuuvoneuuh. Zeula lui zuffit poureuuuh la confirmationeuuuh, n'et n'elleuh partiteuuuh. Vraiment zetteuuh fois.
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Devon
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MessageSujet: le jour où Devon à eu ses rêgles.   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr 2008 - 20:18

"Ouais c'est ça..." Murmura-t-il entre ses dents, bien déterminé à ne jamais se pointer au rendez-vous.

Quand elle fût partie, il poussa un long soupire, à mi-chemin entre le sanglot et le gémissement.

"Anaria ? Tu m'entend ? Ecoute..."

Il dégluti et appuya sa tête contre le battant de la porte, seule séparation physique entre elle et lui. Cette porte n'était rien, juste un symbole. Les barrières des lois étaient bien plus redoutables, enserrant son coeur dans une étreinte d'épines.

"Il faut que je te dise quelque chose, quelque chose que je n'ai pas le droit de te dire, par respect pour toi et pour Armand. Je sais que normalement jamais je n'aurais du ressentir ça pour toi. J'ai honte comme tu ne peux peux pas te l'imaginer. Trahir ainsi ce homme que j'aime et respecte comme mon père, j'ai honte de moi, et de ce que je ne peux contrôler. Je te le jure, j'ai essayer de détruire ce sentiment, de l'ignorer et de l'effacer, mais ce sans succès. Plus je m'efforce de l'oublier, plus ça me bouffe. C'est... C'est comme si un serpent rampait dans mes entrailles et me dévorait de l'intérieur. Et plus je tente de le tuer, plus fort il me mord."

Il resta silencieux un instant, à sangloter, assis par terre.
"Je te jure que je ne voulais pas t'aimer, mais je ne maitrise rien. En même temps, on ne s'est jamais refusée à moi, alors je comprend bien que la première fois que ça m'arrive et bien que ça m'obscède. Mais ce que je ne comprend pas, c'est cette impression que j'ai quand je te vois. J'ai... j'ai l'impression d'être en face de ce que j'ai toujours rêvé d'avoir. Tu... tu es un peu comme une mère idéale pour moi. Ca me fait envie, j'aimerai avoir une mère comme toi. Mais c'est impossible, connaissant Armand, il va te demander ta main et tu accèptera, puis tu iras vivre avec lui et tu lui fera des enfants. Tu auras une vie merveilleuse, une vie sans moi."

Il se mit à sangloter plus fort.


"Vous allez m'abandonner, alors que je vous aime tout les deux comme jamais je n'aimerai mes véritables parents."

Devon sècha ses larmes d'un revert de manche et posa sa joue contre la cloison. N'entendant pas un bruit et libéré d'un énorme poids, il décida de la laisser, jugeant qu'elle n'avait aucunement envie qu'il campe devant sa porte.

"Bonne nuit Anaria. Ne pense pas trop à ce que je viens de te dire, j'étais un peu fatigué. Maintenant ça va mieux ne t'inquiète pas pour moi."

Bien décider à aller se pendre, il se releva et tenta de remettre un peu d'ordre dans sa personne. Devon se retourna et remarqua que son pantalon était taché de sang au niveau des fesses. Terrifié et étonné par cette découverte, il regarda le sol et s'apperçu qu'il s'était assis dans une flaque de sang, suintant de sous la porte.

*Sigh*

Il mit un coup d'épaule dans la porte et se précipita dans la chambre.
Anaria était allongée sur le sol, ses beaux cheveux trampant dans le sang coulant de ses poignets ouverts, tâchant sa robe d'un blanc détruit par un amas de pivoines rouges éclosant à la lumière pâle du suicide.
Devon étouffa un cris et posa son oreille contre son coeur, puis devant sa bouche. Sonn coeur battait un chtouï et elle respirait pas beaucoup plus. Soulagé (pour un temps), il consentra son énergie magique dans sa main droite et l'emmena voir le médecin le plus facile d'accès qu'il connaisait, Wyrda.


La maison des poupées. Peu de gens y avait accès et rares étaient ceux qui en étaient sortit. C'était le dernier retranchement de Devon, son ultime foyer, là où il enterrait ses secrets les plus lourds, les plus parlant de sa folie intèrieure. Même si pour tous ce n'était qu'un cimetière de pantins fait de chair et de sang.

Grâce au pouvoir magique de son ärm, ils se retouvèrent dans la chambre de la fiancée, au dernier étage. Il appella ses gens et les poupées des étages inférieurs se précipitèrent pour l'aider à installer Anaria dans le grand lit nuptial. Puis il éveilla Wyrda, qui comme toujours était affalé dans son fauteuil défraîchi, devant sa coiffeuse au miroir brisé. Devon la pressa de sauver la demoiselle aux cheveux noir de jais allongé de par là bas. Sa petite soeur le regarda avec des yeux ronds, rouges sangs.


"Pourquoi donc ferais-je ça ? Tu ne viens me voir que pour me demander des services, cette fois-ci je refuse."

Le marionnettiste soupira, contrôler cette entité était difficile, il faisait la manipuler par les sentiments si on voulait arriver à quelque chose. Devon approcha ses lèvres ses siennes et l'embrassa.

"J'ai choisi cette fille pour être ta demoiselle d'honneur, mais comme tu le vois elle risque de mourir. Je refuse d'avoir une demoiselle en moi, c'est horrible à mes yeux, soigne cette fille je t'en pris et nous nous marrirons bientôt."

"Au bord de la mer ?"

"Oui, j'ai déjà commencer à tout prévoir. Tu vois que je m'occupe de toi mon amour."

Il se relèva et lui dit en se dirigeant vers la porte :

"Je te la laisse, je reviendrai bientôt. Qu'elle soit guérie à mon retour."

Il avait confiance en Wyrda, mais allait de ce pas chercher Armand, laissant l'elfe aux mains expertes (lol) de sa demi soeur.
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Anaria
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MessageSujet: penses un peu à Fab'   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Mai 2008 - 20:18

Une chute.
C'était peut être tout simplement ça la mort, du moins la sienne. Une chute inévitable et éternelle dans les méandres lointains de l'oubli et des ténèbres profondes de son esprit.

Wyrda s'occupa bien de la jeune suicidée. Les plaies avaient beau être profondes, le sang avait beau avoir coulé à flot sur le sol en fleurs éparts et subtiles, cette incroyable poupée avait réussit à la ramener dans ce royaume des vivants où nous évoluons, nous autres, les mortels et autres gens du communs.

Devon revint vite avec Armand, qui veilla un long moment sur son aimée. Le silence, le silence lourd de morts avait envahit leur espace. L'air épais de la chambre avait pris une teinte écarlate, une odeur de fer et d'acier, de cette eau qui avait glissé entre les doigts de la jeune femme comme si elle cherchait à fuir de son parcours cyclique dans le corps de cette dernière.

Etendue dans les draps souillés du grand lit de la chambre, Anaria était resté un long moment dans un état de coma, perdu entre le choix qu'elle avait fait de quitter ce monde, et la dépendance qui nous tient tous.

Notre dépendance commune à la vie.

Dans son esprit, entre les formes vaporeuses qu'elle n'arrivait plus à distinguer, entre les souvenirs, les gestes et les regards, entre la voix aimable d'une amie, celle chaleureuse d'un père, celle hésitante et triste d'un ami, celle aimante et douce dans sa profondeur et sa sincerité de son amant, Armand.
Elle même était présente, nu et enfantine dans cet espace hors du temps. Elle allait, étrangère au chemin des heures et des jours, retrassant la route de sa propre vie, l'imperissable voyage des pas confus d'une gamine seule et perdue.
Elle marchait, symboliquement entre tous ces gens qu'elle avait connu, tous s'écartant à son passage, trassant jusqu'à l'horizon une voix funèbre blanche recouverte de je ne sais quel matière et tissu venu des contrées innemoriales. Elle ne portait pour seul vêtement que d'immenses ailles immaculées, pareille à une neige qui ne serait jamais souillée, qui à jamais resterait vierge et pure.
Et il était de même pour toute l'assistance, toute de blanc et de neige, des couleurs éblouissantes de la lumière lunaire.
Unique tache au décors, marquant le paysage comme le drap nupciale de l'après noce. Coulait sans pouvoir s'arreter, de fins filets de sang des poignet de la jeune enfant, laissant sur ces pas des traces de la fin du passage.

Il n'y aurait plus de chemin, plus de routes et de vagabondages hasardeux. Il n'y aurait plus de douleurs, plus de souffrances nii même de tortures, les promesses n'auront plus de sens, les sourires, les rires, les pleurs, tout redeviendra poussière, dans la grande volonté de l'univers.

Elle pouvait enfin appercevoir la fin du cortège, là où le murs des spectateurs disparaissait. Enfin elle y fut, devant ce seuil des enfers ou d'un paradis obscur. Elle eu un ultime regard pour les dernières personnes de l'assemblée, ceux qui restaient les plus chers à son coeur aveugle.

Nulle rancoeur dans leurs regards, Aucune tritesse, tout juste un au revoir, un eternel serment d'un jour ne faire qu'un devant l'insertitude de la mort et de la fin.
Ces proches, les plus proches uniquement. Celui qui serait à jamais un enfant fantôme, celui qui avait accepté le titre de père, qui avait sauvé vie et esprit d'une sauvageonne. Celle qui s'enterrait dans son silence et sa lumière, celle qui n'était qu'un animal, aimé pourtant.
Au première places ceux qu'y l'avait aimé, elle. Celui qui manipulait les êtres, qui avait éprouvé l'envie de la posseder, de se sentir entier avec elle. Et celui qui avait su, qui avait vu au delà des malédictions et de l'emprisonnement du coeur malade des maudits.

Sans une larme, la jeune enfant se retourna vers son destin, leur tournant à jamais le dos, prète à ouvrir grand les bras, à s'offrir toute entière au néant.
Cependant, un détail arreta son geste. D'autres personnes étaient apparues dans son esprits, et sous ses paupières closes, dans ce corps sans mouvement autre que ceux presque imperceptibles de la respiration et du coeur, l'ultime bataille des âmes d'un unique espoir prenait son envol, pour se méler dans un dernier assaut de sang et de Lune d'argent.

Au nombre de trois, des silhouettes se distinguèrent lentement de le brume. Toutes n'étaient qu'une seule et même personne, pourtant si différentes les une des autres.
La première était une femme d'une beauté parfaite, éclatante dans la pureté de ses traits, et pourtant, portant dans ce si gracieux visage, il y avait toute la souffrance d'un monde, de la perte de l'espoir de voir ce monde sauf, mais également la colère immortelle des monstres célestes. Elle était vieille mais le temps n'avait aucune prise sur elle, car elle avait été consue aux premiers âges de ce monde, faite de la même terre qui avait servie à Dieu pour modeler Adam, elle était son égale, même prisonnière dans les profondeurs des océans. Lilith, son passé.

La seconde parraissait plus jeune, et pourtant ressemblait physiquement, de par la similitude des traits du visage, à la première nommée. Elles étaient de beauté égale, à par les marques innomnbrables qui couraient sur le corps de la seconde. Elle avait en elle la detresse des enfants perdus dans les bois, seuls dans l'ivresse de la peur. Elle était son présent. La jeune fille torturée, marqué par l'orgueil des êtres humains, payant sa dette pour l'humanité.

Quand elle posa les yeux sur la dernière figure, celle si resta longuement floue, comme si elle hésitait encore entre deux visages, entre deux noms ou destin, entre la mort et le fait de revenir.

Comme deux serpents, le passé et le présent vinrent chuchoter des mots étranges à son oreille. " Vengeance ", " Souffrance ", " du sang pour les tiens qui sont tombé ", " mort à ceux qui ont osé te faire éprouver la douleurs ". Et ça c'était sans fin, tous des cris demandant le châtiment des hommes, des mortels. Hurlant de plus en plus fort, cherchant la résurection du cahot originel qui restait prisonnier dans le corps de la suicidée.
Son coeur s'accelera, la mort engourdissait ses membres, l'asbence de mouvement la faisant progresser sans difficulté.

Quelles voix fallait-il donc écouter et suivre, celle de la mort, celle de la vengeance ? Celle des deux âmes éternellement maudites qui grouillait en elle ?

Ce fut alors que revinrent en elle des paroles entendus autrefois. Ce souvenir était endormi depuis de nombreses decenies, emprisoné dans son inconscient, que l'approche de la fin réveillait. Il n'y avait pas de forme, ni même de visage, tout juste une voix roque et profonde, une créature parlante, un frère mort et tué par elle.
Il ne l'appelait par aucun des prénoms qu'elle avait eu l'habitude de porter, elle était Moon, éclatante d'une lumière cosmique. La suicidée prit plusieurs minutes avant de les comprendre, tant les années avaient effacé les syllabes, et tant passé et présent hurlaient dans sa tête tourmantée.

Mais enfin tout fut clair. L'épais nuage s'envola, laissant place à la clarté du jour nouveau.
Elle avançat la main vers la figure incertaine de l'avenir, et à chacun de ses pas, c'était comme si le sol s'effondrait, comme si la mort et le cahot dévoraient tout.

* Que je vienne du ciel ou de l'enfert qu'importe, que je sois monstre énorme, effrayant, ingénu ! De Satan ou de Dieu qu'importe, Ange ou Sirène qu'importe. Et qu'importe le passé et le présent, je deviens dès à présent, unique maître de mon avenir. *


Anaria ouvrit les yeux, lentement, comme si la lumière de la pièce avait été trop forte pour elle, après tout ce temps passé dans le noir. Elle ne put pas tout en premier temps reconnaitre les formes précises, si les objets et meubles présents près d'elle, sa vue était trouble, et encore engourdie par le long sommeil, la jeune femme retourna dans le noir de ses paupières closent, tout en reprenant doucement vie.
Tentant une seconde fois le regard, elle abandonna, préférant faire en premier tant revenir ses autres sens.
Lentement, l'un de ses doigts bougea, un seul, car c'est par le plus simple des gestes que l'on rend l'impossible réalisable. Comme une aveugle qui découvre de nouvelles sensations après la perte de la vue, elle frolait le tissu du lit, toulours au même endroit, car tout autres gestes ne pouvaient encore être effectué.
Mais par ce simple contact de peau à exemple concret d'être en vie, l'elfe prenait conscience de son retour.
Aucunes questions ou reflexions dans son esprit, tout juste ce touché avec le monde, cet attachement à la terre et à l'existense qui tout doucement envahissait son être.

Quand tous les doigts eurent frolés les draps, que tous purent sentir la caresse du tissage, elle applatie les paumes. Ses bras étaient à l'extérieur de l'étoffe qui recouvrait le lit, et de cette façon, elle pouvait sentir, par les pouces, le contour de ses cuisses. Cet effleurement de son corps lui faisait prendre conscience de cette partie d'elle.

Petit à petit, comme un papillon sortant de sa chrysalide, son cadavre se mouvait, frémissait, se remplissant doucement de vie et de châleur. Mais ce n'était plus une enveloppe inutile, elle semblait différente, infimement plus belle, comme si par la mort et l'approche de l'oubli et du cahot, la détresse, l'impureté de l'existence avait fui.
Seul désormais restait la pureté immaculé de la renaissance.

Cela prit un certain temps, mais Anaria put se redresser, serrant les dents pour supporter la douleur qui déchirait ses poignets. Elle s'étonna de cette douleur, ne se souvenant pas qu'elle était elle même à l'origine de cette souffrance. Restant toujours aveugle, elle fit se rencontrer ses mains, laissant l'une d'elle descendre, touchant sans comprendre le bandage qu'on lui avait mis. C'était relativement doux, mais plus humide en un endroit.
Laissant là cette douleurs, la jeune elfe posa l'extremités de ses doigts sur son visage, ne reconnaissant aucunes formes.

Puis ses phalanges descendirent le cou, jusqu'à toucher un autre tissu, différent du premier. Assurement, il ne faisant pas partie de son corps, mais tout comme les bandages, il était humide.

Anaria resta longuement aguard, sans une réaction, jusqu'à que le sommeil reprit le controle de son subconscient.
Elle sommeilla quelques heures, pas plus, et s'éveilla une seconde fois.

Lorsqu'enfin elle put se lever, se fut encore les paupières closent, s'agripant à tout ce qui lui tombait sous la main, trop faible normalement pour avancer, mais c'était comme si elle était guidé par une envie sans raison, sans but, un désirs ardent d'avancer. Helas, il était trop tôt, et ses jambes ne purent supporter son poids plus de trois pas. Elle chuta donc dans sur le sol. Allongée sur le dos, elle attendit. Et elle ouvrit les yeux, alletante, surprise par ce corps qui ne lui répondait que trop peu, mais restait sans rien voir.

Pourtant, elle retrouvait peu à peu cette effusion du corps et de l'esprit. Avançant comme un fantôme, les bras droits devant elle, elle fit, dès qu'elle put à nouveau se lever, le tour de la pièce. Il y avait un lit immense, tout de bois et de toiles, un coffre de bois lui aussi à ses pieds, une table à la tête. Effleurant le mur, elle rencontra une commode, dont elle ouvrit les tiroirs, un par un, remarquant la présence de tissu. Continuant son exploration, elle buta sur un soffa, avant de laisser ses mains courirent sur la surface travaillée d'une armoire.

La vue revint en dernier, après l'ouïe, le goût, l'odorat. Elle restait interdite devant la chambre qu'elle avait parcourue au touché. Elle était belle, de style ancien. Detail qu'elle n'avait remarqué, une coiffeuse et une poupée qui s'y tenait. Elle était à l'image de ce lieu, blonde et si bien faite que l'on lui dit vivante.
MAis même si elle ne parlait pas en cet instant, Wyrda était la seule présence qui semblait humaine dans cette pièce, et, regardant dans le reflet de la glace brisée, Anaria put remarquer que toute deux se ressemblaient, qu'elles avaient des phénotypes similaires.

La jeune femme remarqua enfin à proximité du lit une robe de nuit propre, et delaissant la sienne, la passa. Toujours chancelante, se rattrapant aux murs, s'accordant des pauses à chaques instants, elle sortit enfin de la chambre, sans vraiment s'en rendre compte, sans vraiment comprendre quel était l'endroit, l'espace, l'être qu'elle était à présent.

En quittant la chambre de la fiancée, Anaria sortit sur le palier de ce qui était en réalité le premier étage. Mais dans son esprit, ce n'était qu'un tableau, une image intrigante qui se dessinait au fur edt à mesure que ces pas avançait. Contrairement à la pièce qu'elle venait de quitter, ce pas de porte était particulièrement sombre, hormis la lumière venant d'une lampe à pétrole. La jeune femme s'en approcha, scrutta quelques instants celle impression troublante et faussa, puis, glissant doucement sur le mur rugueux, elle atteind une seconde porte, qu'elle franchit sans une seule appréantion, sans même une peur, sans comprendre, un fois de plus. C'était comme si son corps allait, comme s'il connaissait le chemin, mais que son esprit n'arrivait pas à suivre, ou alors très mal, clopinant derrière le cadavre vide de toutes expressions.

L'elfe, profitant de cette nouvelle approche, s'assit sur le sol humide de la salle de bain, laissant ses jambes étendues sur le tapis. Il y avait une baignoire à pieds, au dessus duquel trônait un miroir ouvragé, les deux objets étaient cachés de la lumière faible pas un rideau important, qui semblait complètement détrempé.
Il y avait également, dans le prolongement du premier meuble, un lavabo et un porte serviette. Et sur le mur qui suivait, une commode, des toilettes, et une statue de femme, couverte d'un simple drapé.
Bien que toutes ces choses parraissaient lui être familières, Anaria ne pouvait leur donner, leur rendre leur nom.
Et comme dans la pièce précédente, elle se surprit a observer une créature tout à fait particulière.
Même si elle parrassait plus petite de taille qu'elle, elle avait ces mêmes ressemblances avec la première poupée, avec son propre reflets dans la glace brisée.
Sadako, la guardienne de la salle d'eau de la maison était nue, recouvrant son corps à la douleur diaphragme de sa longue chelevure noire. Elle aurait pétrifié de peur tout homme qui aurait eu assez de cran pour entrer en ces lieux, mais la jeune femme était d'un genre différent, à ce stade de sa renaissance, la peur lui était encore éparnié. Mais pour combien de temps encore ? Combien de temps resterait-elle entre l'inconscience et l'existence vécue?

Laissant là cette être, elle reprit sa visite. Retournant sur le palier, elle se tourna alors vers l'escalier qui descendait en colimasson vers l'étage inférieur. Se retenant constament à la ranbarde de fer forgé, elle progressait lentement, comme si elle avait été une poupée désarticulée, comme si celui qui tirait ses fils était partit.


Dernière édition par Anaria le Ven 9 Mai 2008 - 20:22, édité 1 fois
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MessageSujet: suite...-_-'   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Mai 2008 - 20:19

[c'est la deuxième partie du post...la première est sur la page précédente...je suis allé un peu fort là je crois... ]

Prenant en elle la force de marcher seule, elle fit quelques pas sans accroche, hypnotisée par la beauté de l'entrée.
Elle sentait sous la plante de ses pieds la douceur du tapis. Celui-ci était immense et parcourait la quasi totalité de la pièce. En son centre, on pouvait voir, brodé par des mains expertes, un grand coeur, au centre d'une croix, elle même indiquant l'emplacement d'une cible.
Deux petites tables encadraient une immense porte ouvragée de gravures superbes.
Sue le mur faisant la perpendiculiare du premier, on avait placé un tableau de taille impressionnante, au travail fina et recherché des formes complexes.
Anaria franchit la porte qui se trouvait sur le mur de la toile, entrant de ce fait dans la cuisine.

Bien qu'elle n'était pas tellement plus encombrée que les autres, cette pièce semblait plus sale, détail surement dû à la présence d'un poil à bois, et par le simple fait qu'on remarquait ça et là quelques nourritures d'âge inconnu. La table de cuisine était imposante, ne portant qu'un rouleau à patisserie, un couteau et un tourte. Un meuble et une étagère se partageait le mur du fond, alors que le poil et la gazinière trônait sur un autre. De nombreuses casseroles et poiles à frire étaient suspendues, quelques cafards grouillaient, un peu partout.
La jeune femme resta immobile, s'appuyant sur la table pour ne pas perdre pieds, observant avec curiosité le troisième être à ça près vivant que ce n'était que des poupées. Charlotte, la guardienne de la cuisine, était habillée, et possedait contrairement aux deux premières, la moitié du visage complètement fondue.
Face à face, sans un mot, car ni la pensée, ni la parole n'avait encore leurs places, les deux êtres se détaillaient, oeil d'opale et billes de verre aux douce couleurs.

Se retournant soudain, Anaria revient sur ses pas, quittant Charlotte pour pénétrer dans la dernière pièce.
N'ouvrant qu'un seul des deux batans de la porte, elle franchit le seuil du Salon, après avec traverssé une nouvelle fois le hall d'entrée.

Le séjour était l'une des plus grande pièce, mais également l'une des plus lumineuse, puisque possedant une grande baie vitrée, sous laquelle on pouvait savourer le soleil du dehors, sur un immense canapé. Juste après l'entrée, se trouvait un magnifique piano blanc, dont la peinture écaillait, tombait petit à petit sur le plancher. Quatres fauteuils étaient disposés autour d'une petite table, sur un grand tapis, alors qu'une autre table, plus important de par ça taille, était placée devant le soffa.
Des centaines de tasses étaient accrochées au mur, sur de nombreuses étagères. Et sur ce même mur était accroché un portrait, comme tant d'autres dans la maison. Mais contrairement aux autres, celui ci attira l'attention de la jeune femme.
Portrait ovale d'une superbe femme blonde, il parraissait reigner sur les lieux, comme si elle était la mère même du créateur de cet espace, ou du moins de son roi. Elle avait une force profonde dans le regard, une folie peut être également, d'une beauté et d'une tristesse touchante, navrante.

A bout de force, Anaria s'installa juste sous la fenêtre, sans faire attention à Corinne, la dernière poupée des lieux.
C'est fou ce qu'un corps faible peut se vider de toutes ses forces en à peine quelques mouvements. Respirant doucement, la jeune femme sombra sans mal dans un sommeil étrange, éclairé par la lumière artificielle du jour.

Ce fut alors que revint la pensée.
Comme des chuchetements que l'on fait à l'oreille des nouveaux nés, elle sentait revenir dans ces membres la conscience qui leur manquait.
C'est peut être alors qu'elle sentit à nouveau son coeur battre entre ses seins, mais sans pour autant retrouver la mémoire des faits passés, parcequ'ils appartenaient justement au passé.
Une seule voix s'imposa à toutes les autres, et elles en furent chassée de son esprit nouveau.

Sa propre voix, sa pensée propre.


*Je vis*

Elle s'éveilla dans un cri, comme pour soulager enfin son être d'un trop long silence, comme s'il lui était essentiel de hurler en cet instant précis de son éveil.
Laissant Corinne et son sourir de l'ange en plan, elle se précipita vers la sortie, remontant tant bien que mal les marches vers la chambre qu'elle avait quitté en premier temps.

A bout de souffle, la jeune elfe enfonça ces doigts dans la porte, tremblante.
Enfin, elle comprit ce qu'était ce liquide écarlate sur le lit, répendu sur les draps, sur la robe qu'elle avait fait choir sur le sol, elle comprit ce qu'était ces bandages sur ses poignets, à quoi avait servit le fils et l'aiguille de la boîte à couturen posée toute proche de l'oreillé.
Serrant les dents, elle écarta l'une des bandes de sa chair, pour voir, juste pour distinguer la plaie nette et propre, brodée de roses et d'entelas. Wyrda s'en était donné à coeur joie...

Se trainant jusqu'à sa couche, elle s'effondra, dans le trouble et l'incompréenssion de ce geste, de son propre sang sur le linge déjà sale.
Laissant sa tête aller sur le côté, elle vit un bout de papier, posé hontesement sur le bord du lit, pret à tomber, à rester secret au moindre mouvement des draps.
La jeune femme l'attrapa, et lu les lettres qui étaient tracées à son attention.


" Anaria, j'ai longuement veillé sur toi, espérant de te voir ouvrir les paupières, mais nous avons dû, monseigneur Devon et moi même nous absenter. Si jamais tu te reveilles entre ce temps et celui de notre retour, j'espère que tout ira bien, et que tu trouveras cette lettre. Si non, saches que je serai bientôt là.

Je t'aime, Armand. "

Cette larme ephémère qui coulait sur sa joue, elle serait la dernière. Cette tentative de mort dans laquelle elle avait une fois de plus échappée, elle serait la dernière.
Dans cette première caresse, l'élément liquide, cristalin et translucide ruicelat en une simple et unique goutte, rendant brumeux l'immensité profonde des reflets de ses yeux. Son corps ne tremblait plus, la peur qui avait un instant prit le contrôle de cet être fragile dans son renouveau avait fait place à la tristesse des souvenirs qui afflues par vagues entières, sans arret, inlassablement.

Mais pour que son retour soit complet, que le chemin qu'elle avait accepté d'entreprendre se fut réel, il lui fallait revoir, un instant, l'intégralité de ses souvenirs, avant son premier éveil, pendant ce qui avait été sa véritable enfance. Pour un instant, pour un instant seulement, elle prit conscience de son être, de ce qu'elle avait été, de l'étendue de son pouvoir et du poids qui avait toujours pesé sur elle.
Enfant de la reine d'un clan de fou, objet d'un culte barbare par le simple fait d'être née puissante et descructrice, les vies que l'on avait volé en son nom, l'amour et la mort de son frère, la haine et la trahison d'un autre, la fuite, la joie de la future naissance, la douleur de la perte du pouvoir des souvenirs et de l'enfant. Et la mort.

Elle connaisait tout à présent, car c'était ainsi qu'il fallait qu'elle soit, car c'était seulement ainsi qu'il devait être pour devenir une femme, un être complet et beau.

Elle avait été Lilith, puis l'ombre de sa vengeance, à présent, elle serait tout autre. Venant du ciel profond, sortant de l'abîme, d'un gouffre noir, descendant des astres, elle sèmerais au hasard la joie et les désastres. D'un regard, infernal et divin, verserait confusément le bienfait et le crime, elle serait le soir orageux, rendant le héros lâche et l'enfant courageux. Fée aux yeux de velours, elle donnerait rythme, parfum, lueur, rendrait l'univers moins hideux et l'instant moins lourd.
Elle serait l'éternelle tristesse de la Lune, l'amante du revenant, poëte pieux et ennemi du sommeil, qui serait lui seul pourrait dans le creux de sa main, prendre cette unique larme furtive, aux reflets irisés comme des fragments d'opale, et la mettre dans son coeur loin des yeux du soleil.
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Devon
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MessageSujet: bouh ton post est tropo bien TT_TT je vais le pourrir avec une vieille réponse !! *w*   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai 2008 - 9:24

Là haut dans la chambre de la fiancée, la porte de la pendrie s'ouvrit et le maître des lieux en sortit suivit de son bienveillant valet. Cette maison était une abération du temps et de l'espace, rien d'étonnant à ça qu'il puisse choisir les entrées et les sorties de sa propre dimention.

Armand avait mauvaise mine, mais pas autant que Devon. Il avait des cernes marqués sous les yeux. Dans la maison le temps n'existait plus, mais dehors, plusieurs jours s'étaient déjà écoulés. Des journées entières où il avait dû utiliser son ärm non stop sans jamais pouvoir dormir ni se reposer. Il était environ 20h quand ils avaient décidés de retourner une fois de plus voir Anaria. Armand aussi était exténué, mais lui ce n'était pas les pouvoir d'un ärm qui le rongeait, mais plutôt l'anxiété qui l'empêchait de dormir.
Le jour où Anaria avait décidé de mettre fin à ses jours il était au château et s'était Devon qui était venu le chercher en pleurant et génimmant que tout était de sa faute. A celà Armand ne croyait guère, d'autant que le marionnettiste n'avait pas voulu lui expliquer pourquoi.

Les deux hommes sortirent de l'armoire que Devon s'empressa de fermer aussitôt en espérant que son valet n'ai rien vu de son contenu. Il entendit un bruit étouffé et tourna la tête. Armand lui indiqua le lit vide et il serra les dents.


"Smerdj..."

Ils se regardèrent un instant et Armand fit le tour du lit, craignant le pire. Il s'agenouilla à côté de son corps inerte, ses longs cheveux noirs nageant sur le tapis. Il constata qu'elle respirait et que son petit coeur battait à un rythme régulier.

"Elle est simplement endormie."

Devon soupira de soulagement. Armand tenta d'esquisser un sourire rassuré, mais son visage pâle et ses mains tremblantes ne trompaient personne. Il la pris dans ses bras et la porta pour l'installer dans le lit. Il s'assit à côté d'elle et carressa son visage avec amour.
Pour la première fois de sa vie, Devon se sentit gêné, et plus incroyable encore, de trop dans cette affaire. Il se détrouna et alla s'affaller dans la sofa, épuisé.
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rave
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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 20:26

Rave attendait depuis un certain temps et il se demandait ce qu’il allait faire. Il se rappelait tout ce qui c’était passé depuis que Anita et Arutha était aller dans leur nouvel orphelinat : Il était retourner dans la taverne et avait un peu parler avec abysse, puis Devon l’avait appelé et il s’était assis et une chaise se trouvant à coter de celle du marionnettiste. Il avait entamé la discussion avec ce dernier Anaria était venue leur apporter une bière, puis Anaria était descendue dans le sous-sol de la taverne, une petite fille dont le prénom resta inconnu pour Rave. Cette fille demanda à Devon où se trouvait Anaria, puis une vibration se fit sentir sur le comptoir ainsi qu’un son extrêmement fort et puissant. Par la suite Devon descendit dans le sous-sol de la taverne suivit de la gamine, Rave crut comprendre que Devon n’était pas très content quand il descendit dans le sous-sol. Maintenant il hésitait entre descendre dans le sous-sol, sortir de la taverne ou de rester et engager la discussion. Rave choisit la dernière solution et balaya la taverne du regard cherchant une personne avec qui entamer la discussion, il se rendit compte que Abysse se trouvait toujours dans la taverne et Rave préférait parler avec quelqu’un qu’il avait déjà vu. IL s’approcha de la table où se trouvait Abysse et s’assit sur une chaise. Il dit ensuite

« Au fait Abysse avant que tu n’entre dans la taverne et que tu donnes de l’eau à Arutha j’ai vu entrer dans la taverne un calmar ou bien un poulpe je ne l’ai reconnaît pas, il à dit quelque chose que je n’entendit pas mais juste après sa sortie toi, tu es entrer. Est-ce qu’il était avec toi ? »
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MessageSujet: mais non mais non   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Mai 2008 - 0:30

Le sommeil, la torpeur d'un corps endormi, ensommeillé dans des limbes ensoleillées, perdu dans des contés rêvés de promesses antiques, de songes de quelques temps lointains et immémoriaux. Nous sommes ainis, nous la race des homme à partager avec tant d'autres races et exemples du monde animal le secret de nos rêveries échapatoires.

Le corps souvent, lorsqu'il a été trop longtemps engourdi par cette absence de mouvement, ne peut supporter qu'un temps très court l'énergie émanée de l'être qui a nouveau marche et va.

Anaria était tombé dans un sommeil sans songe ni rêves. Aucun cauchemards n'étaient venu troubler son calme, mais malgré cela, elle eu en elle, une impression étrange d'élévation, comme si un géant, un colosse incroyable des mythes, un dieu des rêves éveillés de Nerval, la trasportait jusqu'à l'endroit de réconfort et de douceurs. Jusqu'à un nid où rien ni personne l'empècherait de gouter à la saveur délectable du repos.
Et rien ni personne n'aurait put l'en tirer, la voler de l'emprise puissante de la présence d'Armand, de l'ange Raphaël.

Son sommeil fut court pourtant, car en elle s'éveillait une envie nouvelle de revenir aux autres, d'à nouveau sentir la terre sous ses pieds, le vent sur son corps et sa peau immaculée, le contact froid de l'eau, celui qui rend à son âme la peur d'autrefois qui ne put jamais partir entièrement d'elle. Elle était nouvelle. Elle voulait à nouveau être. Entière et unique dans l'espace restraint de ce monde, de cet univers qui était le sien à jamais. C'était la prommesse qu'elle avait fait avec la mort.

Vivre pour renaitre tel l'une de ces êtres extraordinaires dont parles certains mythes anciens et grandioses. Ceux des oiseuax des flammes enfants éternels d'un Dieu Dragon des terres creuves et profondes de feu. Phoenix, naissant de ses cendres. De ces cendres là qu'elle avait laissé pour renaitre par la suite, plus grande, plus parfaite dans un écho de magnifissance des temps anciens et du futur du l'être.

Soudain, ses poumons se renplirent une dernière fois de cet air ambré du songe. La caresse de la main de l'Homme lui rendait cette vie superbe qu'elle chérissait tant au final. Elle ne regrettait plus rien, plus d'amertume dans le coeur. La voix serai d'une nature différente comme les gestes et l'être accompli en soi.

Anaria ouvrit lentement les paupières, laissant la lumière y entrer parfaitement, entièrement, savourant chacuns des rayons solaires qui y dansaient dans des chants et pas doux et plein de caresses et de chuchotements. Elle voyait chacuns des traits d'Armand devenir plus beaux, plus somptueux.

Comme tout était différent après la mort. Cette approche de la faucheuse, leur longue discution, les rires cruelles de cette beauté de pierre, stérile de toute humanité ou vie, lui avait enseigné en genre seconde de l'être et de l'existence.
Tout était plus beau, plus somptueux. Le nir des pensées obscures du suicides avaient fait place à l'unique lumière éternelle de la saveur d'un sentiment qui rappelait les morts à l'être en vie.

*Nous étions tous ainsi, pareille à ces âmes errantes sans but, entre les ténèbres et le doute. Il nous fallait à tous une quête, une lueur même minuscule d'espoir, car le simple fait qu'elle soit, nous donne la vie. *

Anaria tandit la main vers cet homme qui se présentait à elle, elle frôla sa peau, cette sensation de sentir le contact de l'autre, la perfection même de l'existence qui était maintenant et qui devrait à jamais être vécue.

La jeune femme ouvrit les lèvres, pour en laisser échapper des sons, ou plutôt des murmures, pour ne pas briser l'instant, pour qu'il reste comme figer dans ce rêve qui serait à présent le futur de cette créature pleine de superbe.


" Qu'il est doux à mon âme, de retrouver enfin le chemin de la vie...avec toi. "
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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai 2008 - 10:35

En entendant ces mots, Armand sourit et déposa un baiser sur son front.

"Sache que ton sentiment est réciproque."

De loin, Devon allongé dans la sofa détournait la tête, ne supportant pas la vue ce couple mielleux en train de se faire des mamours. C'était à gerber. Il se roula en boule, plongea son visage dans un coussin qui sentait le renfermé et spleena un peu. Cette fille il l'aimait, il avait réussi à lui dire, et à cause de ça elle avait voulu se tuer. Il s'en voulait profondément, mais quelque part il se sentait soulagé. Maintenant il pouvait ne plus penser à elle et faire le deuil de son amour impossible.
Lentement bercé par ses songes, l'esprit martelé par le manque de sommeil, il se laissa doucement couler dans les bras de Morphée.

Armand carressait le visage d'Anaria en lui murmurant des mots réconfortant quand soudain il sentit un certain malaise dans la pièce.


"Tu... tu ne trouve pas qu'on respire moins bien ? Un peu comme si on était en altitude et qu'il y avait moins d'oxygène...C'est normal monseigneur ? ...Monseigneur ?"
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MessageSujet: HELP le maître des lieux est ... en train de piquer un tit somme !!!!!!!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mai 2008 - 17:41

Anaria goûtait doucement à chaque caresses de son amant. C'était tellement doux, et si triste pourtant, comme s'il ne comprenait pas. Il ne devait pas comprendre, et il ne comprendrait sûrement jamais, et c'était mieux ainsi.

Devon n'était pas la cause de cette connerie, ni Armand, ni personne sur cette terre, c'était elle et ses fantômes qui l'avait poussée à faire cette abomination de l'abandon de l'espoir.

La jeune femme ferma les paupières, trop faible pour répondre aux mots que lui glissait le valet pour la réconforter, ou peut être aussi parce qu'elle n'avait pas envie d'y répondre, car son esprit ne s'était pas encore complètement remis du choc, du traumatisme de la mort.

Mais tout comme le jeune homme, elle remarqua la nouvelle composition de l'air, le fait qu'il lui était à chaque instants plus difficile de respirer.


* Est-ce la mort qui revient ? N'était-ce qu'un songe, un de plus ? *

Mais Armand semblait lui aussi inquiet. C'est pourquoi elle ouvrit à nouveau les yeux, regardant le visage de son aimé, sans comprendre.
Lorsque ce dernier appela son maître, Anaria parcourut la pièce du regard, cherchant le marionnettiste des yeux. Il dormait, sagement roulé en boule sur le sofa.
Le coeur de l'elfe de plus en plus angoissée s'emballa . Quelque chose ne tournait pas rond.
Elle se sentait mal, et se mit à trembler. Agrippant le bras d'Armand, elle se redressa péniblement, rassemblant le peu de forces qui lui restaient.


" Armand, où sommes-nous ? "
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MessageSujet: Putain ça m'agace se devoir lire un post comme ça ! Si le prochain est pareil je pête un câble !!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 9:55

Il y avait un danger, il le sentait mais ne le voyait pas encore. Sa première pensée concète fus sa promesse de protéger Anaria. Elle était encore frêle et souffrante, il la serra dans ses bras pour la rassurer, mais au fond c'est lui qui avait vraiment peur.

"Nous sommes dans la maison des poupées ma chérie, dans le dimention ärm de Devon. C'est lui le maître de cet espace."

C'était une arme, c'était un piège. Ca avait été pensé ainsi et ça le restait malgrès tout. Fou qu'ils étaient d'avoir songé à se réfugier ici, cet endroit avat été crée pour tuer, pas pour secourir.

Armand resserra son étreinte, les portes du placard s'entrouvrait lentement et se claquait aussitôt, la coiffeuse devant laquelle était assise une poupée blonde grandeur nature, s'était mise à trembler, les tiroirs vibraient comme si quelque chose à l'intérieur se débattait et voulait en sortir.

Dans un geste faisant fois d'un grand courage et d'une bêtise égale, Armand laissa Anaria pour voir ce que cachait les tiroirs de la coiffeuse. Il s'approchait du meuble à pas lent et quand il fut suffisament près pour se demander ce qu'il était en train de faire, il esquissa un rapide signe de croix. Puis il tendit timidement la main et saisi la poignée qui vibrait dans sa paume. Il ouvrit le tiroir. L'intérieur était cloisonné et sur chaque rangement était collée une étiquette avec écrit dessus des mots latins. Sur l'étiquette, rangé méticuleusement, des choses difficilement identifiables de débattaient frénétiquement de la cire blanche dans laquelle elles étaient engluée. Le valet retint un cri d'effrois et observa de plus près le contenu des boîtes. Des plumes, un morceau d'aile qui dépassait de la cire et qui battait, terrifié. Armand retint un haut le coeur et s'écarta du meuble, puis ferma le tiroir, les mains tremblantes.

A présent on pouvait entendre leurs cris de frayeur. Les oiseaux piallaient en tentant de se dépêtrer de la cire, c'était des plaintes, c'était des pleurs.

Armand profondément choqué, passa ses mains sur son visage et multiplia les signes de croix. Puis il entendit un bordonnement sourd et osa relever la tête et regarda le mur. Sur le papier peint défraîchit se trouvait un cadre dans lequel était gardé sour verre des papillons aux ailes irisés. Eux aussi semblaient avoir retrouvé la vie, écrasés par le poids de l'espace. Ils agitaient leurs ailes épinglés, cherchaient à s'enfuir mais ne faisaient que de se blesser davantage.

La porte de l'armoire continuait de battre de plus en plus rapidement. Ne voulant pas du tout découvrir ce qu'elle cachait, il se précipita sur le lit et pris Anaria dans ses bras, la serrant aussi fort qu'il pouvait.
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MessageSujet: raaaa bah moi JE pètes un cable, merde, qu'il corrige certaines fautes ok mais pas qu'il modifie des phrases...   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 0:02

Tout tombait, tout semblait tomber, sans fin dans une approche effrayante du cahot.
Anaria regardait, sans savoir quoi faire, sans comprendre, l'anéantissement progressif de l'espace, du lieu déjà bien trop oppressant.

Armand était revenu près d'elle, la serrant fort contre lui, comme s'il voulait la protéger de tout cela, de la moindre folie qui pouvait ou aurait put les envahir. La panique les gagnait, comme un serpent qui rampe vers sa proie. Le tableau obscure s'effondrait petit à petite, donnant son véritable visage aux enfants perdus qui avaient voulus y trouver un peu de repos.

Cette maison devenait de plus en plus vivante, elle hurlait, inlassablement une pleinte sans fin, ou bien était-ce les poupées qui de leurs bouches closent prononçaient les chants macabres, de deuil et de mort. C'était comme si la maison s'emplissait peu à peu de l'âme même de son maître...

Anarua rouvrit les yeux, reprenant un peu le contrôle de son être, ne laissant pas la peur et la déraison emplir totalement ses pensées.
D'un regard elle le vit, allongé, endormi.
Pensées et paroles se confondaient, sans qu'elle put le contrôler, sans qu'aucune maîtrise de soi ne se fasse sentir.


" Les ärm se nourissent de notre âme, de nos sentiments, ce que nous ressentons, ils le ressentent également. "

Et enfin, un détail lui revint. Un détail incertain, car lorsqu'elle l'avait entendu, elle était déjà partie pour le vide et la mort. Les dernières paroles qu'elle avait écoutées, entendues.

Se dégageant de l'étreinte d'Armand, elle prit sur elle, ramassant toutes les forces que lui avait apporté son long sommeil.
Car c'était bien le sommeil qui allait les perdre, tous les trois, le sommeil d'un être détruit et désespéré, que les ombres avaient infesté au cour du temps.

Mais ses jambes n'étaient pas bien tenaces, et maintenant même le sol semblait vibrer. Anaria tomba, sans même faire attention au jeune valet, mais heureusement assez près du sofa pour pouvoir s'en approcher.

Devon était roulé en boule, comme un enfant, comme un nourisson regrettant le ventre doux et chaud de sa mère. Son visage était marqué par son desespoir infini, son éternelle rancoeur.
La jeune femme s'agenouilla, et passa sa main fraiche sur sa joue. Il ne fallait pas le brusqué, car on ne réveille pas n'importe comment un somnanbule. Car à travers cette maison qui se mouvait seule pendant son propre sommeil, c'était comme si lui même, sans en avoir conscience, se levait en cet instant pour les précipiter tous d'une falaise.


" Devon ? "
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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juin 2008 - 21:55

Le marionnettiste entrouvrit ses lèvres dans son sommeil et murmura un mot que seul Anaria avait put comprendre.

"Maman..."

Plus esquissé que prononcer, elle eut à peine le temps de le deviner sur ses lèvres qu'Armand l'entrainait déjà loin du sofa. Il la portait dans ses bras et courru hors de la chambre.

"Nous devons trouver un moyen de sortir d'ici, cet endroit est beaucoup trop dangeureux."

Il jeta un dernier regard à Wyrda, affalée dans son fauteuil mais dont les doigts commençaient à danser sur l'acoudoir. Cette poupée Armand ne le connaisait pas, mais en la regardant il ressentait une horrible impression.
Le valet terrifié ferma la chambre et se laissa tomber derrière la porte, serrant aussi fort qu'il pouvait Anaria dans ses bras. Et tout en lui carressant les cheveux, il récitait une prière. Puis il lui dit dans le creux de l'oreille.


"Surtout nous devons garder notre calme, et par dessus tout ne pas empreinter l'escalier."
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MessageSujet: Re: A boire!!   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin 2008 - 20:17

Un seul mot, oui un seul et unique mit, quelques syllabes à peine, un simple souffle éteint de voix endormi, tout juste ça.

Mon dieu, mais par quoi était passé cet enfant, cette créature oubliée des hommes pour être à ce point engourdis par l'ombre ?
Anaria se laissait porter par Armand, complètement dépassé par ce monde qui allait bien trop vite pour son esprit perdu et embrumé dans les vapeurs et la torpeur que lui avait apporté son errance.
Lorsqu'ils furent sortit de la chambre, lorsqu'ils furent à terre, enlassés l'un dans l'autre, incapables de réfléchir normalement, la jeune femme tentait désespérément de s'agripper à lui, à cet homme qui la tenait si près de lui, tout contre lui, contre son corps, sa chaleur, la passion qui se dégageait de son être. Mais tout semblait sans résultat, ses mains parraissaient glisser sur lui, comme s'il n'était qu'une illusion, comme s'il n'avait été que d'eau ou de marbre, une vague impression du vivant.

Elle se laissa choir, complètement folle dans cet univers entier qui se refermaient sur eux. Le pire des pièges, celui ou l'être humain devient l'animal effrayé dans les griffes du chasseur. Mais cette fois si, il n'y avait nul chasseur, tout juste des bêtes appeurés, cloitrés dans cet espace inutile à l'image de leur propre approche de la vie réel.

Et de par cet expérience étonante, dans la grande crainte de ne jamais réapersevoir les horizons incertains, un changement intervient une fois de plus sur le corps de la jeune femme. Car les souvenirs fraichements revenues la rapprochaient cruellement de l'instants où son pouvoir, où le flux de son énergie pure, originelle envahirait à nouveaux l'ensemble de son squelette. La pupille de son oeil gauche devint une fine fente, baignant dans la mer écarlate d'un iris.

Les yeux ouverts devant leur immobilité, alors que le jeune homme qui la serrait toujours plus contre son coeur ardent, Anaria recitait un mantra, une phrase sans sens véridicte, quelques mots qui n'avaient pas plus de sens que celui que Devon avait murmuré dans son songe.


*Illusion, tout n'est qu'illusion,
Illusion, tout n'est qu'illusion,
Illusion...*

Mais alors, elle fut comme prise de panique, de par le tremblement contunuel qui aminait la maison et son propre corps, elle releva alors le visage, plongeant son regard dans celui de l'homme qui ce tenait devant elle.

" Laisses moi entrer dans cette chambre, je t'en pris. Je suis à l'origine de tout cela, c'est ma faute si les murs de sa pensée s'effondrent. "

Elle ne faisait plus attention à rien ! Elle se releva usant de doute les forces de son être, de tout ce que la vie lui avait offert en echanges des souffrances passées. Tout s'ecroulait, autour d'eux, dans la chambre, dans l'espace restraint de la maison, dans les méandres de l'esprits errant du marionnettiste, dans le sien à elle.
Elle s'agrippa à la poignée de la porte, l'ouvrit.

Wyrda était là, elle s'éveillait comme tout dans chacunes des pièces, tout devenait vivant. Non, en réalité, s'était comme si tout revenait à la vie, comme après une longue sieste, un sommeil éternel, plongé dans une mer infinie de cire rouge sang.
C'était suremùent cette raison pour laquelle certaines poupées sont de cire, car c'est comme si on plongeait des êtres vivants dans cette matières étranges, c'est comme si on avait, par une ou l'autre de nos folie, envie de figer l'instant, de ne plus rien changer sur son visage, sur son corps...à jamais.
Sans approter aucune attention au lieu qui s'effritait et tombait lentement comme un château de carte, la jeune femme retomba vers le sofa. Elle ne savait pas quoi faire, ni comment le faire, mais si jamais il lui restait une seule goutte d'espoir, un seul fils qui les racrochaient tous à la vie, il fallait s'en servir, n'espérer que ce renouveau, ce reveil, cette vie.

Anaria attrapa le corps endormi du jeune homme, le prenant doucement dans ces bras, lui apportant toute la châleur d'une mère, la douceur et l'amour. Elle pleurait sur ce visage froid de toutes expression, sans s'en rendre compte. Elle n'était même pas consciente de ces gestes, elle les faisait par instinct, sans savoir pourquoi. Elle le serrait contre elle, levant malgré tout ses yeux vers Armand, l'appelant à l'aide sans un mot, car toutes ses paroles étaient pour Devon.


" Ne t'en fais pas, je suis là, ce n'ai qu'un cauchemars, tu vas te reveiller. Nous sommes là, on ne te laissera jamais, tu m'entends ? JAMAIS ! "

Elle criait dans un dernier souffle, une ultime volonté de le voir revenir, comme lui même avait fait lorsqu'elle avait chuté dans les profondeurs abyssales.

" Réveilles toi je t'en suplis !! Devon ! Tu n'es plus seul, tu ne le seras plus jamais !

Elle le serrait contre elle, comme un oiseau blessé, à demi mort que l'on soigne, comme on tient un enfant, un nouveau né a qui on vient de donner la vie, qu'on jure de protéger, et d'aimer, jusqu'à la fin, jusqu'à notre ultime souffle.
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Devon
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Devon


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MessageSujet: depuis le temps que j'en rêvais...   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Juin 2008 - 14:10

Armand la prit par les épaules et la tira en arrière pour les séparer.

"Laisse-le, tu l'étouffes..."

Il approcha du visage du marionnettiste endormi sa main auréolée de la lumière divine de son holy. Il lui carressa lentement les quelques mèches mauves qui recouvraient son front.

"Calmez vous monseigneur, je suis là. C'est moi, Armand, je suis là. Ca va aller, calmez vous."

Il lui parlait doucement, tendrement. Le sommeil comateux de Devon semblait s'agiter, puis il ne bougea plus. Armand serra les lèvres et continua de passer paternellement ses mains sur ses tempes froides.

"Anaria, je pense que tu ne devrais pas faire trop d'efforts. Tes plaies n'ont pas encore cicatrisé et tu es toujpurs faible. Laisse moi faire, je nous sortirai d'ici avant qu'il n'entre dans un sommeil plus profond et que l'endroit se détraque complètement... Par tout les saints !"

Il ouvrit des grands yeux paniqués.

"Il... il ne respire plus..."

Armand déglutit et -comme un pro- se pencha sur le corps de Devon, lui pinca le nez, plaqua ses lèvres contre les siennes et lui insuffla de l'air. Il recommença une seconde fois et cela marcha : Devon respirait normalement.

"Ca commence à devenir dangeureux, et pas que pour nous. Je ne sais pas à quoi il rêve, mais il faut l'en sortir au plus vite."

Autour d'eux, la pièce s'emplissait d'une impression malsaine. Ni une ni deux, Armand pressa Anaria vers la porte et prit Devon dans ses bras.

"On va en bas !"

Ils sortirent de la chambre, traversèrent le palier, et Armand passa le premier dans l'escalier. Il avait une idée pas trop débile pour rester à l'abri, ne serais-ce qu'un temps. Et pour cela il allait devoir recourir aux pouvoirs de Naelyan.


Dernière édition par Le Geek Fou le Jeu 19 Juin 2008 - 21:03, édité 3 fois (Raison : Orthographe, conjugaisons viciées et flagrants délits de dyslexie. ("denevir" ^^) Faites que Devon s'en remette, sinon plus personne n'emm***era son *** de valet !)
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Anaria
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MessageSujet: mouai, c'est bien beau mais j'ai plus rien à faire moi là -_-'   A boire!! - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Juin 2008 - 13:16

Alors qu'elle tenait Devon dans ses bras doux et aimant, Armand la repoussa peut être un peu trop violament contre l'accoudoir du sofa. Cette pièce en bois était de ce fait beaucoup plus rigide que le reste du meuble, tout enveloppé dans un epai velour sombre.
Pendant quelques secondes, elle eu le souffle couppé, comme si l'air à présent refusait d'entrer dans ses poumons, comme s'il avait à son tour quitté les lieu. Mais Armand respirait toujours, et Devon aussi après l'action courageuse du valet.

Anaria crispa sa main sur sa gorge nue. Ses gestes se faisaient sacadés, comme ceux d'un pantin, d'un malade mental. Tout doucement, elle put respirer à nouveau, faiblement. Mais ce détail qui l'avait affolé plus que tout autre chose en ces lieux lui fit rendre compte de la fragilité de son état. Et la vision devenait maintenant plus trouble, comme si on avait placé un film de brume sur sa cornée. C'est à cet instant qu'elle remarqua que les pansements qu'elle portait toujours s'étaient à nouveau teinté de fleurs écarlates. Elle serra les dents, s'enfonçant les ongles dans la chair des paumes. Ce n'était pas le moment de jouer les grands malades, il y avait bien plus à faire. Ils devaient partir de cet endroit maudit, ils devait s'en échapper au plus vite. Ils étaient comme trois oiseaux blessés, emprisonné dans la cire brulante d'un artiste un peu fou.

Armand prit son maître dans ses bras, poussant la jeune femme vers la porte de la chambre. Elle titubait, se raccrochant à tout ce qui lui tombait sous la main, elle ne vpyait presque plus rien, n'avançait que dans le souvenir de lieu qu'elle avait exploré quelques heures au par avant. L'escalier fut un passage éprouvant, car les marches paraissaient glisser sous ses pieds, et même si elle se retenait à la rembarde, comme on se retient à la vie, elle dû prendre sur elle, pour continuer à suivre les deux hommes.

Enfin, ils arrivèrent dans l'entrée de la maison, et plus que toute pièce, elle semblait être devenu l'endroit même de tout cauchemars enfantin. Les murs salles recouvert de papier peint délavé parraissaient se rapprocher toujours plus, restant pourtant immobile. On aurait dit que de fine gouttes de sang y coulaient, comme si on avait égorgé une importante quantité de personne à l'étage, et qu'ils se vidaient lentement, comme les animaux qu'on égorge.
Mais ce n'était pas tout, en effet, le tapis immense qui parcourait toute la pièce et qui il y a pau avait impressionné Anaria par sa beauté et par la richesse du travail apporté pour sa conception, devait à leurs yeux comme une fosse rempante. Les motifs complexes s'enroulaient les uns autre des autres, coulant, glissant s'entremelant comme s'ils étaient fait d'une matière molle et visqueuse. Et on aurait très bien put croire à un marécage, où l'on se serrait enfoncer jusqu'à une profondeur extrème.

Et le tableau dont la taille incroyable rendait muet d'admiration, il prenait vie sous leur yeux. La créature féminine qui y était représenté convulsait agréablement, et semblait en tirer un grande plaisir puisque un rire envahit soudain la pièce, un rire sourd, malsain au possible. Une malveillance à l'affut. C'était comme si un démon les attendait, assis dans l'uns des coins remplis d'ombre de la salle.

L'univers tout entier de cet enspace clos était devenu en un instant, comme les enfers de Jerôme Bosch, un lieu où le cahot reigne en maitre absolu.

Armand avançait trop vite, et la jeune femme avait du mal à la suivre, son visage crispé de douleur était caché en partit par sa chevelure noire.
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