Nuit est un secret,celle-ci est le nôtre[privé avec Nathan]

[ Je précise que ce post se passe après qu'Athanase m'est donné ma chambre . ]
(A lire en écoutant My immortal et U-TURN lili)

Dans ma chambre ...

* Ma chambre ? Comme c'est étrange .*

Dans ma chambre, seule, je m'adossais à la porte .
Je portais un corsage noir qui laissait voir mon ventre et une longue jupe noire avec des dentelles de même couleur, fendue à gauche jusqu'à la cuisse . Des rubans de soie noire coulaient et s'enchevêtraient sur mon ventre et mes hanches comme des serpents, volant avec un sifflement à chacun de mes mouvements . Mes cheveux lachés tombaient sur mes épaules . Mes cheveux, normalement si noirs, blanchissaient de plus en plus depuis que j'étais partie et je ne comprenais pas pourquoi .
Je regardais la nuit tombait sur la pièce . Elle n'était pas vraiment grande mais il y avait une grande fenêtre qui donnait sur le terrain d'entrainement et, en face, sur l'infirmerie . J'avais rangé mes affaires dans une armoire de bois noir mais mes deux valises étaient toujours posées près de ma table de nuit . Le lit, à baldaquin, en bois noir, était entouré de lourds tissus couleur d'encre nuit et orienté vers l'Ouest . Il y avait également une petite table où était disposée des fioles d'encres, des plumes et des feuilles, certaines déjà utilisées . J'avais allumé plusieur bougies blanches et noires . Elles étaient la seule source de lumière, avec la lumière diaphane de la lune . Le vent faisait voler les fins, longs et légers rideaux blanc .

D'habitude, j'adorais le vent sur ma peau froide et bien trôp blanche . Mais pas ce soir . J'étais gelée et une peur sourde me hantait encore . J'allais fermer la fenêtre mais je n'en eu pas la force, saisie par la terreur qui me prenait, signe annonciateur d'un souvenir . Je reculais, tremblante . Je m'allongeais sur le lit de peur de flancher de nouveau . Mais rien ne se passa . J'étais trop faible pour supporter un autre souvenir . Ils étaient en train de me tuer à petit feu .

Soudain, mes pensées me ramenèrent à Nathan, à notre rencontre sur la colline . Je ne pus m'empêchais de sourir et une chaleur toute particulière s'insinua dans mon ventre .

Mais que m'arrivait-il donc ? Je voulais tant le revoir . Que m'avait-il fait ? Je n'avais pas encore oser le dessiner . Je regardais le plafond, souriant dans la lumière nocturne .

(A lire en écoutant rose: nana ou monoke générique)

J'étais toujours allongée sur mon lit, rêvant à Nathan, souriante, lorsqu'une musique à la guitare parvint à mes oreilles . Je me relevais, le coeur battant la chamade . Je croyais rêvais .
Ce pouvait-il ? Il était donc venu !

Le coeur battant et des papillons fous dans le ventre, je l'apperçus à la fenêtre . Il était là sur le rebord de la fenêtre, souriant avec malice, et fierté aussi, comme un enfant qui venait de réussir un joli tour, un charmant Oliver Twist .
*Voilà bien un surprenant voleur !*

"Bonsoir !" le saluais-je à mon tour, en m'accoudant au rebord de la fenêtre en riant .
"Eh bien ! En voilà des manières ... et une charmante apparition !
Je l'avoue, vous m'avez bien eu ! ... même si je préfère lque l'on toque à la porte, et être invité ."

Je lui tendis alors la main .
"Mais, pour vous, peut-être pourrais-je faire une exception ?
Allez ! Entrez donc !"

Et je le fis entrer dans ma chambre sans lachait sa main chaude, dans laquelle j'avais lové ma main froide .

Nous étions tout près, Nathan tenant toujours sa guitare dans la main .
"Je suis ravie que vous soyez venu ... "

Nathan n'arrêtait pas de sourire

"Mais voyons c'est normal ! Je ne saurais décliner une invitation qu'on me donne juste après avoir sauvé ma vie..."

A ce souvenir, sa main se crispa un peu. Il se rendit alors compte d'à quel point celles de Sorlaméa étaient froides, et ressentit un besoin convulsif d'apporter à cette damoiselle de la chaleur, toute la chaleur qu'il pourrait lui trouver...

Essayant de ne pas se montrer trop "chalereux" quand même pour ne pas effrayer son interlocutrice ou acquérir (davantage ?) auprès d'elle une réputation de mal-élevé (qu'il n'aurait d'ailleurs pas volée après son entrée proche de l'effraction), Nathan essaya de pense à autre chose qu'à la proximité de la jeune femme qui avait décidément une fâcheuse tendance à troubler son jugement, et choisit de se focaliser sur la pièce...

"...mais dites-moi,", dit-il, avisant un dessin sur la table, "c'est vous qui avez dessiné ça ?

C'est magnifique !"

Il le pensait vraiment.

(Elton John ~ Teacher I need you http://fr.youtube.com/watch?v=cgPnMF0FJjs )

[ a lire en écoutant Serre moi et Lady d'Arbanville . ]


Il souriait toujours .

Il s'était approché de la table et avait remarqué un des dessins qui y était posé . Celui-ci était achevé (tiens, c'est étrange) .
Une certaine gène me prit alors .
Les seuls dessins que je parvenais à achever étaient les petits éclats de souvenirs qui me revenaient, assez de fois pour qu'ils s'impriment pour toujours en moi .
Je ne voyais pas quel dessin était-ce . Mais il le trouvait beau . Moi, je trouvais mes souvenirs laids . Je dessinais toujours les choses telles qu'il m'était donné de les voir .
Mais Nathan avait un regard différent .

"Merci beaucoup . " lui répondis-je, souriante .

"Vous jouez et moi je dessine .

Mais peut-être pourrions nous nous tutoyer ? Qu'en pensez vous ?
Vous m'avez fait un très beau cadeau en jouant pour moi sur la colline . Vous jouez vraiment bien ... et j'ai adoré vous écouter ."

Maintenant, son sourir ne me quittait plus . Je m'étais rapprochée de lui, plongeant mes yeux couleur de pluie dans les siens .

"Alors, dites moi ? Que voyez-vous dans ce dessin ?"

[Hmmm... Bonne question ^^
Par ce "je dessine les choses telles qu'il m'était donné de les voir", je vais supposer que c'est plutôt figuratif et réaliste comme style de dessin...]

"J'y vois un morceau de notre monde, à qui il a été donné d'être préservé des ravages du temps. Tout y a l'air reposé, en paix, il semble même y régner une certaine mélancolie..."

Nathan se plongea dans le regard de Sorlaméa avec une certaine ivresse...

"...un peu comme ce que l'on voit dans tes yeux..."

[Mon dieu mon dieu... Cette réplique de STEREOTYPE DE DRAGUEUR !
Nathan, tu me déçois, je m'attendais à mieux ! =___=]

[A lire avec les musiques de Nana ]

*Espèce de crétin ... de dragueur .*
Je lui souris, rougissante .
Comment mes yeux, délavés par toute l'eau qu'ils contenaient pouvaient posséder quelque vie que se soit ?
Il y avait tellement d'eau en moi, dans mon coeur, ma mémoire . L'eau éteind le feu, balaye la terre, fait rouiller le métal,trouve toujours une porte de sortie ... et éfface tout ce qu'il y a sur son passage .
Il trouvait ce monde en paix alors que mes souvenirs me tuaient .
Cet homme était mon pardon, ma lumière, l'espoir de Dieu .
" Attention ! Ce n'est pas très prudent de dire des choses pareilles,"
*délicieux Arsène lupin (jaime les voleurs !)*
" Je pourrais te prendre aux mots ."

Je le regardais toujours . Une délicieuse chaleur me fit frissonait et je me mordis la lèvre, avec une envie irrésistible de l'embrasser .J'avais l'impression d'être chaton (avec un poussin ?) .
je montais alors sur le rebord de la fenêtre, m'enfuyant comme un oiseau, tendis les bras un instand pour ne pas perdre l'équilibre et commençais à avancer comme un funenbule . je devais ressemblais à une poupée que le vent pourrait emporter,les yeux rêveurs .

"J'aime ta façon d'être . Comme ta façon de jouer ... ou de t'introduire chez les gens par surprise .
Tu es un vrai magicien ! Simplement en étant toi ."

Je m'arrêtais alors et me tournais face à lui, toujours souriante . J'étais un peu plus petite que lui mais je le regardais dans les yeux . On aurait pu croire à une enfant, mon visage lumineux dans la nuit à la lumière si belle de la lune .
Avec Nathan, j'avais l'impression d'être libre .

"C'est comme si tu faisais de la vie un jeu ."

*Un jeu avec des conséquences réelles .
Un jeu dont je ne connais pas les règles . Mais c'est sans importance . Tout ce que je souhaite, c'est que tu me les apprenne .

Même si je le voulais, je serais incappable de te le dire :
Devine moi,
Rêve moi,
Découvre moi,
Apprend moi,
Sais moi ...
Prend moi .
On ne dit pas des choses pareilles .*
Mais je n'en pensais pas moins .

C'était tellement étrange à quel point tout devenait naturel avec lui .
Je cessais mon jeu et rentrais dans ma chambre .

"Mais j'en oublis les bonnes mannières . Veux tu boire quelque chose ?"
*Voudrais tu rester pour la nuit ?*

Sur le mur de droite, à côté de la bibliothèque en bois noir, se trouvait une toute petite table de bois noir également, où j'avais posé quelques bouteilles d'alcool (une Geïsha a toujours avec elle de l'alcool pour ses invités, et autres petites choses appréciables .) . S'y trouvais également un plat de cookies .

J'étais maintenant à sa hauteur, si proche de lui que l'on se touchait presque, le dessin toujours entre nous deux . je le regardais dans les yeux, de toute a ferveur de mon petit coeur .

"Tu as le choix ."


Plutôt mourir demain
Que vivre une éternité sans t'avoir connu .

"La vie est un jeu, c'est juste le seul jeu où chacun n'a droit qu'à une seule et unique très longue partie pour prouver ce qu'il vaut."

Nathan fit un sourire narquois à son hôte.

"Je tiens assez mal l'alcool, et je pense que tu ne voudrais pas me voir me mettre à chanter des chansons à tue tête..." dit-il en souriant encore plus et pensant *Même si d'après ce qu'on m'en a dit ce n'est pas exactement ça que je fais quand j'ai trop bu...*

Il était manifeste que Nathan n'avait aucun besoin de boissons alcoolisées de toutes façons. Depuis que face au mur d'enceinte lui était venue l'idée folle de l'escalader, il n'était plus tout à fait dans son état normal, mais dans un état à demi ivre, joyeux, insouciant...
Il retrouvait le plaisir de jouer avec sa vie qu'il avait perdu assez tôt. Et le fait que Sorlaméa ait repéré ça le fit un peu rougir

*C'est si facile que ça de lire en moi ?*

La proximité de Sorlaméa achevait de lui faire perdre la tête. Ces mots si proches de son oreille, cette chaleur qui irradiait d'elle, son souffle qui effleurait son cou, déclenchaient un tourbillon fou de réponses dans tout son être. Cette folie qui bouillonnait en lui ne demandait qu'à s'exprimer, Nathan, n'y tenant plus, lui en donna gentiment l'occasion.

"Je boirai donc autre chose..." dit-il en regardant un moment Sorlaméa dans les yeux.

Puis il la happa dans ses bras, et, la serrant contre lui, l'embrassa.

(A lire en écoutant Alice de Noire désir, Protège moi de Placébo, U-Turn lili, Serre moi, Steirtless night )

"Je boierais donc autre chose ..."

A ses mots, j'ai bien cru que mon coeur allait exploser . Et encore, ce n'était rien comparé au saut qu'il fit lorsque nathan me serra contre lui et m'embrassa .
Je répondis avec toute la ferveur et la passion qui m'avaient envahit toute entiére, des papillons fous dans le ventre, pressant mes lèvres contre les siennes .
je brûlais comme une mèche allumée entre ses doigts . Je me donnais à lui sans condition, à son corps, comme à son coeur .

Me serrant dans ses bras il m'entrainait dans un tourbillon, une îvresse . Je respirais son odeur comme un noyer qui réussis enfin à sortir la tête hors de l'eau respire l'oxygène de l'air . Mon coeur battait à une vitesse folle . Je vivais par sa chaleur, lovée contre lui, mon corps blanc et froid serré contre le sien, dans ses bras . Je renaissais, je me sentais vivante . Rien d'autre n'existai que ses bras, ses lèvres .
Je passais mes bras autour de son cou sans cesser de l'embrasser, mes mains se ressérant sur son vêtement, glissant sur sa peau, sa nuque, ses cheveux .

Je glissais vers le lit, me serrant toujours plus contre sa poitrine, l'entrainant avec moi, ma main dans la sienne . Je m'alongais sur les draps froids de soie couleur nuit, sous lui .
Je l'embrassais de nouveau . D'un geste leste, je lachais les tentures de tissus d'encre du lit qui vinrent nous cacher, filtrant la lumière de la lune qui nous couvrait de sa lumière diaphane .

Mes lèvres vinrent embrasser ses lèvres, la peau de ses mains, de son cou, lui mordans le soreilles, le titillant .
Ses mains carressaient ma peau, mes bras et mes épaules, remontant dans mon cou, carressant mon ventre nue , glissant vers mon corsage . Il défit mon corsage, carressant ma peau trop blanche .
Mes mains glissèrent de ses mains sur ses bras, sur sa nuque, sur son dos, l'encolure de sa chemise, les boutons du vêtement, carressant sa poitrine .
Je lui ôtais doucement sa chemise . Mes doigts carressaient sa nuque, son dos, son cou, son torse et son ventre . Je le découvrais et je me donnais à lui . Il étais tendre pour moi . J'étais tendre pour lui . Mes lèvres ne quittaient pas les siennes. Mes mains descendirent doucement . La ceinture lui claqua le dos lorsque je lui ôtais . Il se raidis sous le coup de la douleur une seconde . Je me mordis les lèvres . Pour me faire pardonnais je vins embrassais sa peau meurtrie, comme pour le guérir . Je plongais mes yeux dans les siens .

je n'avais rien bu mais j'avais l'impression d'être îvre de bonheur . J'aurais voulus que le temps s'arrête . Que cette nuit devienne une éternité . J'étais avec lui, c'était la seule chose qui comptait .

Je me serrais un peu plus contre lui et enfouis mon visage dans sa nuque . Une larme coula silencieusement sur ma joue . Une larme de bonheur et de reconnaissance .
Je pleurais parce que je me rendais compte que j'aimais .

*Je t'aime Nathan Klappton . Je t'aime à un point que je n'aurais imaginé .*

Je me lovais un peu plus encore contre lui pour ne pas qu'il voit mes larmes . J'oubliais le monstre que j'étais . Il me donnais mon salut . Il était le padron de Dieu à cette enfant perdue, couverte de pêchers, comme un animal blessé . Il était le pardon de Dieu, sa lumière .
je tendais les bras vers Nathan, vers sa lumière .

*Pourrais-je un jour t'aimais comme tu le mérite ?*

[Je note que tu présupposes que Nathan sait défaire un corsage. C'est gentil pour lui, si c'était moi qui avait écrit ce passage je n'aurais pas été aussi conciliant...
M'enfin bon je m'en vais revenir un peu sur la scène ci-décrite, du point de vue de Nath, juste pour le plaisir de raconter les affres du puceau qui découvre...

Elton John ~ I Want Love : http://www.dizzler.com/music/Elton_John/I_Want_Love ]

Nathan, plus planant qu'il ne l'avait jamais été par le biais de l'absorption des vapeurs et résidus de combustion de diverses plantes vertes, se laissait guider par un curieux mélange d'instinct et de douceur.

Tout se passait devant ses yeux tellement vite qu'il avait la vague sensation de ne pas avoir le moindre contrôle sur l'instant présent. La jeune femme et son propre corps s'entendaient bien pour le rendre fou...
En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Sorlaméa avait répondu avec ardeur à son baiser et était de fait carrément passée à la vitesse supérieure puisqu'avec mille caresses passionnées elle l'avait attiré dans son lit. Sachant relativement ce qu'on attendait de lui par les discussions de taverne même si il n'en avait jamais vraiment ressenti le désir avant ce jour, Nathan approcha des mains hésitantes de la peau blanche de la jeune femme et esquissa une caresse. Elle frémit. Encouragé par ce succès, Nathan partit doucement, du bout des doigts, dans une exploration du corps de la jeune femme, à la recherche des moyens de provoquer chez elle toujours plus ce genre de sensations grisantes qu'elle n'avait pas attendu pour provoquer en lui (avec d'ailleurs un effet physiologique secondaire un peu rigide qu'il tentait d'oublier en rougissant).

Entre quelques petits gémissements de plaisir de l'un ou de l'autre (beaucoup de l'un dans un premier temps, plus de l'autre au fur et à mesure que Nathan commençait à mieux comprendre...), tout ce qu'il pouvait y avoir eu dans la tête de Nathan avait disparu, pour laisser bien le champ libre à la seule pensée de ce à quoi il s'occupait présentement : Sorlaméa, toujours, pour la nuit, pour la vie...

Alors que les mains de la jeune femme s'égaraient un peu bas, il poussa un gémissement assez fort, à mi-chemin entre le choc, le plaisir, et l'adoration. Quand elle se blottit contre lui, Nathan la serra très fort dans ses bras une nouvelle fois, en lui murmurant à l'oreille d'un souffle un peu haletant :

"Je t'aime... je t'aime, je t'aime... J'aurais cru que je ne dirais jamais... ces mots en dehors d'une chanson... Merci, merci, MERCI !!!"

(A lire avec Protège moi, This is Anna Song, Angel, Le fleuve, Halleluyah, Lady d'arbanville, the Truth, Numb, Serre moi .)

Son étreinte, ses "je t'aime" me firent tourner la tête, et le coeur . Mais comment lui répondre . Je ne réussis pas à lui rendre son aveu . Ma gorge se serra et mes yeux brillèrent de larmes, le coeur battant la chamade . Mes lèvres tremblaient, l'esprit, le coeur et le corps fiévreux, frémissant .
Tant d'hommes étaient entrés en moi . Mais rien n'avait d'égal à ce que je ressentais, à ce qu'il m'offrait et me faisait vivre .
Je l'aimais, même si j'étais incappable de lui avouer . Et j'espérais qu'il le voyait dans mes yeux . Je voulais qu'il le sache . Que même si je restais silencieuse , je l'aimais à la folie .
En réponse, je l'embrassais avec tout l'amour dont j'étais cappable .

*Je t'aime !
Je t'aime Nathan Klappton . De tout mon être . Infiniment . Entièrement . Douloureusement .
Je t'aime à en mourir . Parce que tu m'as rendu la vie . Je veux vivre avec toi Nathan . *

Je l'embrassais toujours, l'étreignant avec ferveur et tendresse . Mes mains carressaient et mes lèvres se pressaient contre les siennes .
"Reste ... Reste avec moi ...*
*Je ne veux plus que toi . Pour la nuit . Pour la vie *

[Ca veut dire quoi "Et ne cessait d'être surpris !" ?]


Je souriais .
Si ce n'était pas le bonheur ça y ressemblait de très, très, très près .

Commient d'hommes étaient entrés en moi ? Beaucoup trop . Lui était tellement différent . Il ne cherchait pas à profiter de moi . Personne ne m'avait donné cela . Je n'avais jamais ressentis ça . Je l'aimais, passionnément . Je me donnais à lui, pas parce que j'y était obligée mais parce que je le voulais, par amour . Je n'aurais pas voulus d'un paradis autre . Je l'avais trouvé .

Je n'aurais jamais imaginé que je pourrais ressentire cela un jour . Savait-il tout ce qu'il me faisait, tout ce qu'il me donnait ?

Je sentais son désir de me faire frémir, cette rivalité du mâle, de prendre sa part à son tour . Qu'à cela ne tienne .
Il découvrait mon corps . Et il était très doué de ses mains !
Je me laissais envahire complètement par le bonheur, la tendresse et l'ivresse qu'il me donnait . J'en étais toute retournée .

*Le Soleil est à nous pour cette nuit . Et Dieu retiendra l'aube pour que cette nuit devienne notre éternité .*

[Qu'il découvre et que même quand on sait à quoi s'attendre par une vague description, ça surprend toujours de découvrir quelqu'un qui est pas conformé pareil ^^]

Nathan, finissant de débarasser Sorlaméa de vêtements dont elle n'avait pas besoin et qui gênait des explorations qui se faisaient plus insistantes, se sentait une soif terrible d'expériences qui ne lui avaient pourtant jamais manquées auparavant. Du bout des lèvres, il effleurait, caressait, embrassait, aussi doucement qu'il pouvait dans son état (pour la bonne raison qu'il ignorait parfaitement à partir de quelle force ça faisait mal).

Ce faisant, il sentait plutôt son propre état empirer, et à un moment, n'y tenant plus alors que celà approchait le douloureux, murmura à l'oreille de Sorlaméa d'un ton haletant :

"Je... je...
Je voudrais... autre chose..."

[Débrouille-toi, t'as un puceau échaudé sur (ou plutôt dans) les bras maintenant ! ]

(Je sais pas trop comment faire mais je ferais de mon mieux .)


Nathan explorait mon corps . Ses caresses étaient si belles que j'en frémissais de la tête aux pieds . Il était son propre chef maintenant . Je brûlais, me consumais entièrement sous ses doigts .
Jusqu'où était-il allé ? Jusqu'où m'avait-il fait monter, emportée ?
En tout cas, j'étais plus qu'heureuse . J'étais comme une horloge dont il accélérait le mécanisme pour que les aiguilles tournent si vites qu'elles s'envoleraient . Trop loin, trop haut . A ne plus retourner d'où elles viennent .

Je tendais les bras vers Nathan, vers cet homme qui me faisais renaître . Je m'étendais sur les dras froids comme un serpent qui mue . Il me faisait sentir des choses que je n'aurais même pas soupçonné . A mesure qu'il explorait mon corps, donné à lui sans réserve, je découvrais toute l'étendue de l'amour qu'un homme peut donner . Cet amour plus grand que le Ciel .
Je tendais les bras vers lui, l'embrassais . Je l'aimais éperdument .
Cette nuit n'appartenait qu'à nous et pour rien au monde je lui aurais tourné le dos . Je n'étais qu'à lui . Pour la nuit . pour la vie . Il était mon amour, ma raison de vivre . c'était dans ses bras, à lui seul, qu'était le Paradis . je me donnais, éperdue, le corps et le coeur à nus .
Je l'aimais .

*Nous nous aimons .*

Il n'y avit pas d'autre mot .

Mais il voulaitautre chose . Après tout, l'amour ne pouvait se construire qu'à deux ( j'ai un doute sur ma formule, là .) . Je lui souris et lui suçuras à l'oreille :
"Je ferais tout ce que tu voudras ."

Je glissais doucement ver le bas , leste comme un serpent .
J'avais fait ses gestes tellement de fois . Mais je voulais lui donnais autre chose . Plus que je n'avais donné aux autres . Je voulais lui donner tout l'amour que j'avais pour lui . Mes mains le carressaient, glissaient . De mes lèvres je carresssais, embrassais, titillais ,comme un chat . Je lui donnais tout ce que je savais de l'amour . Je voulais lui donner tout le bonheur dont j'étais cappable . Pour le coup, j'avais mordus à l'hameçon . J'explorais, embrassais, l'étonnais, et m'étonnant moi même, donnant tendresse et passions .


Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta pattes,
Et laisse -moi plonger dans tes beaux des yeux,
Mêlés de métal et d'agate .

[Alire en écoutant Serre moi, Protège moi, The truth, Kokia, Letite be, The Kill]

(Eh là ! Où vas-t-on comme ça ? Ca inspire les discutions dans les tavernes !!^^)


Nathan ne finit pas sa phrase . Ce qui me fit sourir, et rougir aussi . mais y avit-il vraiment besoin qu'il finisse sa phrase ? Certes, cela m'aurait certainement conforté dans mon idée, mais ... La réponse était déjà toute faite . Il n'y avait pas à réfléchir .
*Et puis, de mémoire, je n'avais encore jamais pris autant de plaisir à ...*

J'avais envie de lui faire plaisir, de le rendre heureux . J'aurais voulu qu'aucun homme ne m'ait touchée, me donner pour la première fois à lui . Mais, finalement, ce n'était pas si différent . Je connaissais les gestes, l'acte, mais l'amour et les sentiments ? Je ne les connaissait pas . Je voulais les apprendre avec lui .
Oh oui ! J'avais envie de lui donner une tonnede bonheur ! Tout le bonheur que je pouvais donner ! Tout le bonheur que je n'avais pas encore donné !
La seule question était : Est-ce que la nuit nous suffirait ?

je ne lui répondis pas tout de suite, le regardant droit dans les yeux , faisant mine de réfléchir à la question . Pas trop longtemps qu'en même ! Avant de l'embrasser avec ferveur , à ne faire plus qu'un ."Qelle était ta question ?"

[ Ben Harper ~ Diamonds on the inside : http://www.dizzler.com/music/Ben_Harper/Diamonds_On_The_Inside ]

(Plaît-il ?)

Nathan devint pour le coup rouge vif à la limite du violacé. Il tenta de reprendre un peu d'air un moment avant que son visage ne redevienne à peu près normal.

Y'avait pas à dire, il lui faudrait un moment pour se faire au concept et perdre quelques tabous gênants...

Bon...

Il lui fallait être fort, et courageux...

Un vrai dur, un vrai de vrai...

*soupir*

Allez, fallait y aller, maintenant.

Un peu de courage !

Bon... A trois...

deux...

un...

"Je... je voudrais faire l'amour avec toi !!!"

Il l'avait dit.

Maintenant il était un vrai dur.

Si seulement il arrêtait de rougir et d'essayer de se cacher discrètement dans un coin de drap...

[PS : "Est-ce que la nuit nous suffirait ?" => Oo Pauvre nath nath, demain tu vas avoir très mal quelque part... ^^']

(Oui ! Tu es mon dur à moi !^^ J'adore quand tu écris )
[A lire en écoutant protège moi et Serre moi et Des Visages et Des Figures )


Malgrès l'obscurité, les changements de couleurs du visage de Nathan ne m'échappèrent pas . Il avait finit par me lui demander . Il avait fait cela pour elle .
Il savait comment revaloriser une femme !

Je ne savais pas comment lui répondre .
Il avait finit de rendre mon coeur complètement fou . Fou d'amour .

Alors, je ne trouvais qu'un seul moyen de lui répondre .
Cédant au tourbillon de bonheur qui m'emportait, je l'embrassais de tout mon coeur . Chaque baiser était mille "merci" et "je t'aime" que mon coeur lui criait .

Lorsque je cessais de l'embrassais, toujours lovée contre lui, le souffle court et le coeur battant, je carressais son visage de mes mains légèrement tremblantes sous le coup de l'émotion et plongeais mes yeux dans les siens .

*Je t'aime Nathan ! Je t'aime tellement !*

"Je ..."

Pourquoi je n'arrivais pas à lui dire ? pourquoi c'était si difficile ?*

"Je ... Je ... Je veux faire l'amour avec toi ."

*Non ce n'est pas ce que je voulais dire ... Enfin si ! ...*

"Je t'aime ! ... Je t'aime Nathan !"

[Hum ... Si je le laissais langir un peu, qu'est-ce qu'il ferait ?]


Il était en moi .
Nathan .
Nathan que tout mon être aimait . Désirait .

Je le sentait qui ondoyait en moi .
Tous les océans ne seraient pas aussi vastes que le plaisir et toutes les sensations qui tourbillonaient en moi, tels des papillons fous .
Je gémis, brûlante . Mes mains glissaient sur sa peau, se resserraient contre sa chaleur .

Il me rendais folle . Folle de plaisir, de bonheur et d'amour . J'avais assez de plaisir et de bonheur pour toute la ville ... pour l'Univers entier . Je brûlais, gémissante, d'un amour si ardent, et si tendre, qu'il aurait pu consommer ce monde, et tous les autres avec .

La voix frémissante, le souffle court et le coeur battant, je lui sussurais tout bas :
"N'ais pas peur ... Aime moi . Aime moi comme il te plaîra ."



Toutes les substances du monde ne valent pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers ...
Mon âme par toi guérie,
Par toi, lumière et couleur !
Explosion de chaleur
Dans ma noire sibérie !

[Il serait probablement assez malheureux et continuerait de jouer avec ses nerfs, ou il te demanderait si ça te plaît ou pas. ]

Nathan gémissait doucement de plaisir lorsque Sorlaméa, tout aussi gémissante, lui dit de faire à son idée. Il avait, encore plus forte, cette sensation d'être entier, complet, et d'avoir toujours été inachevé. Il prit un moment pour réfléchir à ce qu'il voudrait de plus exactement.

Grande question.

Niveau moral, il ne voyait pas comment il pourrait se sentir mieux.
Niveau physique, par contre, il avait envie d'y aller un peu violemment, pour mieux exprimer la violence des sensations qui se faisaient jour en lui.
Mais est-ce que ça lui plairait ?

Le problème demeurait.

Cependant, les discussions de taverne usaient souvent de termes aussi inélégants et explicites que "coups de boutoir" ou "bélier de siège" en la matière, ce qui laissait suggérer que la tolérance du corps féminin en la matière devait quand même être assez forte.

Nathan hésita.

Puis, n'y tenant plus, il décida de cesser de se torturer mentalement et de retenir le désir qui courait en lui. En se promettant d'arrêter si cela posait premier.

Il lâcha donc totalement la bride à ses fantasmes tout neufs et à son corps.

Ce qu'il commença de ressentir alors est au-delà du descriptible.
J'en dirais donc juste que ce faisant, il se blottit contre elle comme par peur que la tempête de plaisir qui commençait de se lever en lui l'emporte, et se mit à gémir au rythme de la montée de celle-ci, de plus en plus fort :

"Je t'aime... Je t'aime..."

[Nathan, nathan... Cesseras-tu donc jamais de te torturer ? Parce qu'au lit aussi, ça commence à devenir grave quand même... Oo]

[oh oui !! Fais le !! ...Sorla n'attend que ça !]


Nathan prennait confiance . Il laissait tout son désir et son amour, débridés, s'exprimer . Je le sentais pénétrer en moi et ses allés et venuesdéclenchèrent en moi une tempête d'émotions et de sensations, ballayant tout le reste .
Je lui donnais mon corps, toute ma science et mon amour . Tout mon être était à lui .
Je plongeais dans sa chaleur . J'adorais son corps et son coeur . Je frémissais à chaque rencontre entre son corps et le mien, nos deux peau brûlantes, en gémissant .

Je n'avais jamais aimé comme cela . Je n'avais jamais fait l'amour comme cela . Toutes les autres fois n'étaient rien . Rien n'était comparable à cela .Je voulais lui donner autant de bonheur et de plaisir qu'il m'en donnait, abandonant toutes mes peurs .

Nos corps ne faisaient plus qu'un . Ils se mélangeaient .
A ses "Je t'aime" je l'embrassais dans le cou, que mon expèrience m'avait appris comme une parcelle du corps les plus sensibles au plaisir . Mes lèvres tremblaient, tout mon corps frémissait, brûlante, le coeur bouleversé .
"Moi aussi, je t'aime Nathan ! ... Je t'aime tellement fort ! ... Je t'aime ! je t'aime ! ..."

Ma gorge se serra . Je l'aimais plus fort que tout, plus encore que toute ma vie, plus encore que moi-même !!
Si le monde était détruit cela n'aurait aucune importance. Nous serions toujours là, tout les deux, nos corps brûlans et amoureux entremellés, enlaçés dans l'alcôve de la nuit .

Je pleurais cette nuit-là . Je pleurais aussi fort que je l'aimais . Comme si son amour avait réussit à briser le barrage qui avait asséché mon coeur et l'avait plongé dans un noir glacial depuis tellement longtemps . Je pleurais des larmes irisées, roulant silencieusement sur mes joues blanches et pourtant si brûlantes . Je pleurais tout l'amour que j'avais en moi, tout cet amour que je voulais lui donner .
A mesure que l'on s'aimait mes larmes devenaient une prière pour le Ciel, une prière pour que Dieu retarde l'aurore, pour qu'elle ne nous sépare jamais .

Pauvre Nathan ! Il devait sûrement avoir vu mes pleurs . J'espèrais qu'il ne croit pas qu'il m'avait fait du mal, lui qui me faisait me sentir vivante . j'espèrais qu'il n'ai pas peur . Moi, je n'avais pas peur . Je lui faisais confiance .
Mon coeur battait si fort que je ne savais plus où étais le Nord . Alors mes lèvres cherchèrent les siennes et, lorsqu'elles les eurent trouvées, je l'embrassais, passionnément, amoureusement, mélant nos langues, comme nos corps, à ne plus pouvoir respirer .


Je cherchais sa peau, sa chaleur . Je voulais savoir ce qu'il ressentait, s'il aimait . S'il aimait autant que moi . Il était mon amour .

Je pressais mes mains contre les siennes, les refermant dans sa chaleur . Mon corps s'étirait, le bonheur pénétrant tout mon être, comme un foyer vivace et langoureux, une fleur de chaleur qui s'épanouissait dans tout mon être, mes mains captivent dans les siennes, ne respirant que son odeur .

Pourquoi chercher à être des Dieux alors que nous avions le Ciel pour nous, nos corps se mélant au coeur de sa lumière, baignant nos corps amoureux ?

*Mon amour !*

L

Il est des choses qu'on doit vivre au moins une fois dans sa vie pour pouvoir dire qu'elle fut bien remplie au moment de sa mort (pour ceux qui ont la chance de pouvoir se prononcer une oraison funèbre).

Aimer et être aimé, ces deux concepts visant la même personne, ça en fait certainement partie.

Nathan était fou de plaisir et d'amour alors même qu'il se donnait de tout son coeur à Sorlaméa, au point que son âmé épanouie n'aurait demandé qu'à sortir de son corps, s'envoler dans l'allégresse, s'étendre, contempler le monde dans son intégralité, et murmurer "ceci est beau", avant de se dissoudre dans l'immensité de l'Univers en s'étendant encore avec volupté dans un scintillement irisé.
Fort heureusement pour lui, il était encore très loin d'atteindre ce idéal contemplatif et gagna de ce fait le droit de rester encore pour quelques années de vies terrestres les pieds sur terre, avec celle qu'il aimait, dans ce monde qu'il apprenait et apprendrait encore à aimer.

Ce que Nathan ressentait, il le trouvait absolument incroyable. Après l'avoir redécouvert quelques fois, il deviendrait sans doute plus critique et exigeant, mais pour l'instant il goûtait aux joies intactes de la découverte.

L'équivalent en terme de ressenti d'un kaléidoscope pour les yeux défilait en lui, devenant toujours plus insoutenable. N'ayant plus tout à fait conscience de ce qu'il faisait, Nathan s'accrochait désespérément à Sorla, ayant la sensation que si il la lâchait il se perdrait dans toutes ces sensations. Sorla le guidait, l'emmenait vers la Lumière.

La Lumière de l'Amour.

Comme si un voile se déchirait en Nathan, il contempla un instant en esprit ce que tout artiste rêve de représenter par son art, en une quête vaine de part la spécificité de celui ci à en représenter une unique facette : le Beau Universel. Quelque chose qui n'était ni ouï, ni vu, ni goûté, ni touché, ni senti, mais une combinaison de tout celà à la fois et de plus encore. Il sentait toujours Sorlaméa près de lui, comme une partie de ce réseau de concepts au-delà de la portée du langage humain, d'ampleur incommensurable, qu'il ne pouvait que discerner par l'esprit. Et il fut ému. Emu de cette perfection qu'il percevait, de cette harmonie sans âge ni dimensions qui illuminait son esprit de mille feux dorés par sa seule présence.

C'est alors qu'il parvint au sommet du plaisir et de la jouissance, hurlant le nom de Sorlaméa en se blotissant contre elle. Que son corps se tendit comme un arc, traversé par une décharge de plaisir en un dernier tendre va et vient. Et qu'il connut ce pur instant de plénitude pour lequel certains sont prêts à tuer.

Puis, lentement les sensations s'estompèrent dans son corps.
Lentement la perception qui était apparue dans son esprit reflua.
Lentement il revint au monde présent, avec ses couleurs un peu ternes.
Lentement les battements de son coeur s'apaisèrent.
Tout ce qu'il avait pu entrevoir, percevoir, vivre, ressentir, penser, reflua.
Sauf une chose.
Sorlaméa.

Et il se serra contre elle, heureux, même si il avait perdu tout le reste, même si il trouvait son monde sale et terne, même si il avait prit la pleine et entière conscience de sa propre imperfection. Désormais il ne la chérirait plus de la même façon. Ce ne serait plus seulement l'être le plus merveilleux qu'il ait rencontré. Et non pas seulement la personne qui l'aurait guidé sur les tendres chemins du plaisir.
C'était à elle qu'il devait ça. Et pour ça, il promit de l'aimer toute sa vie.

Il ne savait pas si il lui serait donné de percevoir encore une autre fois dans sa vie ce qui l'avait tant émerveillé. Il savait une chose : de tout son coeur il tenterait de le partager avec elle.

Avec un regard et un sourire de petit enfant, blotti contre elle, rassasié jusqu'à l'ivresse sur tous les plans, il regarda Sorlaméa et lui dit :

"C'était... merveilleux !"

Il n'avait pas les mots pour décrire à quel point.

[La réponse est : non, je n'ai rien consommé d'illicite]

[Comment est-ce que l'on peut répondre à cela ? C'est trop magnifique !!...(Tu as bien fait de préciser ...pour la consommation de produits illicites)^^ Là c'est moi qui suis face au "Beau universel"]

(A lire en écoutant Hallelujah, protège moi, et You belong to me)


Je ne pourrais jamais exprimer ce qu'il me fut donné de ressentir cette nuit-là .
Comment le pourrais-je ?

On ne peut pas exprimer l'amour . Sa lumière qui vous emplit tout entier, vous bouleverse, vous révelle .
Comme un voile qui se déchire .
Comme si cette lumière, ce souffle pur, aux amples ailes irisées, qui s'épanouissait en vous, vous élevait, et vous faisait renaître .
Cette lumière, cette force qui vous faisez vous sentir entier . Meilleur .

Je l'aimais dans toute la plénitude, avec toute l'ampleur de sa Lumière . j'aurais voulus crier son nom comme il résonnait, battait dans tout mon être, ne faisant plus qu'un avec mon propre coeur .

Je m'attachais à Nathan, me serrait contre lui, tout contre son amour, sa lumière .
Je me promis de l'aimer toute ma vie . Au dela de ma propre vie .
Nous restions blottis l'un contre l'autre . Il était mon Ange, mon Amour, ma vie .
Même si le monde devait s'éteindre demain, même s'il ne m'étais pas donné de ressentir cela encore, j'aurais vécu d'avoir aimé cette nuit . J'aurais vécu de l'avoir aimé cette nuit .

Je savais que, quoiqu'il puisse nous arriver, quoique Dieu nous réservait, je l'aimerais . Même si je me perdais, je l'aimerais . Il brillerais encore en moi, ma lumière, mon amour . Il ne cesserait jamais de faire partit de moi ; Et cela, rien ni personne ne pourrait me le faire oublier . J'en avais la certitude .

Les battements de mon coeur se calmaient doucement, toujours lové contre lui . Comme une enfant . Je serrais tendrement dans mes bras Nathan,blottis contre ma poitrine .

*As-tu aimé ? Ais-je su te rendre tout ce que tu m'avais donné ? *

Un instant, le souvenir de tous ces hommes qui étaient entrés en moi me revint . Cela faisait tellement longtemps que je faisait cela . Et pourtant, cela avait été tellement différent avec lui . C'était tellement différent .

Mais, si ça n'avait été que cela ? Si c'était tout ce que j'avais su lui donné ? Est-ce que tous mes pêchers ne m'avaient pas détruient au point de ne plus être cappable de l'aimer assez ? Etais-je encore cappable de l'aimer ?

"C'était ... merveilleux !"

A ses mots, je baissais mes yeux d'enfant, brillants de larmes, dans les siens . Ma lèvre trembla et mon coeur se serra doucement .
"Oh ! Nathan ..."
Je me serrais contre lui un peu plus .
"Merci ...Merci de m'avoir donné cette nuit . Je t'aime Nathan !"