Nuit est un secret,celle-ci est le nôtre[privé avec Nathan]

[Ce qui précède a été conçu grâce à un approvisionnement régulier de câlinou 100% naturel, du vrai câlinou AOC .
Tu remercieras donc mata pour m'avoir permis de seulement songer qu'une telle chose pût exister...

PS : Y'a une abberration géométrique là... Comment nos deux tourtereaux peuvent lever les yeux l'un vers l'autre en même temps ? Ou pour être exact, si Sorla regardait plus bas que nath nath blotti contre sa poitrine, que regardait-elle ? Oo]

Suivit un beau câlin, très long. Certaines choses sont au-delà des mots.
Nathan murmura doucement, alors que le contrecoup de tous ses efforts commençait à se faire sentir :

"Je ne serai plus jamais seul..."

Et, toujours tout serré contre Sorlaméa, il ferma les yeux et s'endormit.
Elle l'accompagnerait au pays des rêves, de toutes manières...

Le bonheur existait.
Il l'avait rencontré.

[Mmm ... Vous êtes vraiment trop . Je suis sûre que le Paradis pourrait pas être mieux (bave ) . ^^ Mata est un ange [ parole de Huke ... ]
J'ai rectifié le petit problème géométrique (pour la confidence, il est très vraisemblable que si Sorla regardait plus bas que nath nath, chose fort peu probable , elle regardait un tatouage très spéciale qui ne se révèle que lors d'un moment de "bonheur parfait" . Les informations ce sera pour plus tard ...) ]

Nathan s'endormit toujours lové contre ma poitrine . Je l'embrassais doucement et le contemplas longtemps, si beau dans son sommeil, écoutant battre son coeur ;
Je le retrouverais au pays des rêves plus tard dans la nuit (il est très dur de faire dormir Sorla ... heureusement) .

le soleil était levé depuis plusieurs heures lorsque je me réveillas . Sa lumière inondait ma chambre .
Chaque matin, je me réveillais en sursaut, tremblante encore de tous ses rêves qui me hantaient sans cesse .
Mais pas ce matin .
je m'en effraya tout d'abord . Cela n'arrivait que dans mes cauchemards .
Et puis, je sentis une présence chaude dans mon dos . Je me retournais .

C'était Nathan, qui dormait encore . Je frémis .
*Comme il est beau ! ...
Si tu es là, alors ça ne peut pas être un cauchemard .*
La douce chaleur qu'il provoquait en moi revenait ronronner dans tout mon corps . Je carressais son visage du bout des doigts, doucement, pour ne pas le réveiller .
*Mon amour ...*

S'il avait été quelqu'un d'autre il serait partit, je me serais rhabillée et j'aurais continué ma vie . Mais voilà, avec lui, ça ne marchait pas comme ça et je ne savais pas pourquoi . De mémoire, un truc pareil ne mettait encore jamais arrivé ...
*Même si je le voulais, j'ai bien l'impression que ça n'aurait pas pu être comme avec tous les autres .*

Je crois bien que je m'en doutais déjà un peu, dès notre rencontre sur la colline . Alors pourquoi n'avais-je pas fuit ? Pire encore, pourquoi l'avais-je invité ?

Je n'avais absolument aucune nevie de me séparer de lui, inutil de chercher à le regner .

Je tournais mon visage vers la lumière du jour .
Ce fut dans cette belle lumière blanche aux reflets irissés qu'il réapparut, cet homme qui me poursuivait . Pourquoi son souvenir revenait-il maintenant ?
Il se retourna doucement vers moi, pas même de profil .
Pourquoi est-ce que je ne pouvais jamais voir son visage ? je sentais qu'il me souriait, comme s'il était rassuré . Il ne dit rien . Ne fit rien . Il disparut, simplement .

Etrangement, je me sentis ... en paix . Comme si son apparition avait effacé en moi la peur d'avoir commis une faute .
Mais qui était-il donc ?
Je regardais encore la lumière qui pleuvait immuable dans la chambre . Le vent eu un léger murmure . Je me lovais contre nathan, son corps chaud, les battements de son coeur . J'avais le sentiment d'être accomplie . j'étais bien, en paix . Le temps n'existait plus . Il n'y avait que Nathan .

Lorsque je sentis Nathan, se réveillant doucement, se blottir contre moi je souris . Nous restâmes ainsi, l'un contre l'autre un bon moment . Je savais que plus le jour avançait et plus il y avait de chance que Nathan puisse rencontrer un membre de la Cross Guard en repartant . Mais je ne voulais pas nous séparer . j'avais même plutôt envie de prolonger nos rencontres .
Au bout d'un moment, je lui murmurais en souriant :
"Eh bien ! On dirait qu'il est dur de se lever ! "

Je laissais mes doigts carresser sa peau, ses lèvres, avant d'y déposer un léger baiser de mes lèvres fraiches . Je le gardais dans mes bras . Je murmurais :
"Pourquoi cacher si tôt tes yeux de moi derrière tes lunettes(fufufu ... Ca me rappelle un certain dessin ...^^) ?"

Je me redressais un peu hors des draps de soie couleur nuit .
Le soufle chaud de cet homme, que je ne pouvais m'empêcher de contempler avec des yeux brillants de gourmandise, faisait frémir ma chair blanche et froide, et je devinais que je devais sûrement être radieuse .

Je carressais doucement son visage .
"Est-ce que tu reste petit-déjeuner ? J'ai fait des cookies . "

Je souris .
*M'attirer des ennuis ? J'ai bien peur que ce ne soit déjà fait . *

Je lui jetais un coup d'oeuil et mon regard fuit vers ma porte toujours close .
*Des ennuis ... *
je soupirais .
Quand mes yeux se reposèrent sur le beau visage de Nathan, un sourir se dessina sur mes lèvres fines . Une mèche de mes cheveux glissa et vint carresser le visage de Nathan qui tendait les bras vers moi comme pour demander un calin .

Je rattrapais la mèche fugueuse et fis courir mes doigts fins et blanc s sur ce visage adoré, le dévorant des yeux .

"Tu crois que je suis douce ? "
Je me penchais lentement vers lui et mes lèvres se rapprochèrent avant de mordre sa lèvre . Un peu de sang coula . Je plongeais mes yeux clairs et tendre dans les siens .
Et, doucement, je vins poser mes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser .

Je le pris dans mes bras, le serrant contre ma poitrine avec amour .

Nathan sentit un filet de sang couler dans sa bouche.

*Beuh...*

Il trouvait tout ceci un rien bizarre et ne savait pas trop que faire.
Un instant il ferma les yeux, se concentra sur Sorlaméa auprès de lui pour se calmer, puis il les rouvrit.

Maintenant il se sentait un peu mieux, un peu plus tranquille.
Après tout, dans ses bras, il ne pouvait rien lui arriver de mal, non ?

Il se blottit plus fort contre elle, un peu rassuré mais toujours un brin choqué...

[C'est nat'nat' qui saigne ? ...]


Nathan se blottit contre moi plus fort, comme pour se rassurer . Il ne savait pas ce qui l'attendait. Mais qui le savait ?
S'il avait pu savoir ce que j'étais, sûrement aurait-il préféré le noir profond dans lequel je l'avait trouvé au sommet de la colline.

Mon Dieu, s'il pouvait voir !
Comme je me détestais . je me détestais pour tous ces hommes qui m'étaient passés dessus, qui avaient pénétré en moi, tellement de fois, tellement profond. Jusqu'au coeur .

Comme je les haissais ces hommes, tous les hommes.
Et parce qu'il m'aimait, je crois bien que je détestais Nathan plus encore.

Mmm... comme la vengance peut-être douce...

Je me relevais un peu. Il était en-dessous de moi.
Je plongeais mes yeux clairs et doux dans les siens.
Sans un mot, je lui retirais ses lunettes que je posais sur la table de nuit. Je posais mon doigt sur ses lèvres pour lui interdir de parler.

Ma main chercha quelque chose. Mes doigts se refermèrent sur le tissus blanc. J'ignorais ce que c'était, un vêtement sûrement. Mes mains vinrent chercher celles de Nathan. je fermais mes doigts sur les siens. Et prestement, le tissus blanc vint se fermer sur les poignets de Nathan, qui se retrouva ligoter au lit avant même d'avoir le temps de réaliser ce qui lui arrivait.

"Je reviens. " lui chuchotais-je à l'oreille en souriant avec malice, mes lèvres mordant avec grâce ma lèvre infèrieure.
Je me retirais du lit, reculant sans le quitter des yeux, comme un chat avec de grands yeux d'enfant et un sourir aiguisé.
En passant, je défis les rideaux de mon lit immense. Mon ombre s'agitta derrière le voilage un peu partout autour du lit. Elle se releva comme si j'avais trouvé ce que mon ombre était partie chercher.

Je revins sur le lit, cachant quelque chose.
"Tu aimes les chats ? As-tu déjà vu comment il joue avec sa proie ?"

Je sortis la ceinture de cuir de Nathan de l'obscurité, une extrémité enroulée autour du poignet, tenant fermemant la lannière dans ma main, laissant l'autre extrémité se balançer tranquillement, comme un serpent.

Je carressais doucement le torse de Nathan avec sa propre ceinture, la faisant glisser sur sa gorge, mordant sa chair. Jefrémissais devant ce nouveau jeu. Je le connaissais pour y avoir assisté, mais cette fois, c'était moi quiallait frapper. Tout mon être était en éveil.
"Surtout, n'oublis pas e qui s'est passé avant ..."

Et dressée au-dessus de lui, les yeux brillants, un sourir nouveau, beau cependant, sur mon visage d'ange, je levais le bras. Et la ceinture vint mordre la chair de Nathan en claquant.

Nathan hurla. Un hurlement de douleur, tant celle physique de la morsure du cuir que celle psychologique de la trahison.
Son ventre l'élançait, et il ne pouvait bouger d'un pouce ses mains.

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, à quoi rimait cette cruauté dont le monde faisait preuve envers lui.
Il ne voyait pas pourquoi, sortant du plus merveilleux moment de sa vie, il devait subir une chose aussi horrible.
Il ne savait pas à quoi tout celà rimait, il ne sentait que la douleur, la douleur atroce... Et le regard amusé de Sorlaméa qui, penchée sur lui, le regardait souffrir.
Il trouvait le monde horrible. Infâme. Il regrettait d'être né. Il regrettait tout, toute son existence. Il aurait voulu mourir tout à l'heure, quand il était dans ses bras, quand il était heureux...
Avant qu'elle aussi ne le trahisse.
Il détestait ses parents pour lui avoir donné le jour avant de le trahir, eux aussi, en mourant.

Ses yeux, embués de larmes, se levèrent vers Sorlaméa, et un mot surgit, enroué et à peine audible, de sa bouche :

"Pourquoi ?"

[Ca fait des années que je rêve d'écrire une histoire avec un môme de 3 ans qui se fait violer ou voit ses parents se faire massacrer, quelque chose dans le style...
Maintenant que je l'ai fait, quand je vois le soin que j'y ai pris, j'ai la confirmation que je suis un parfait salopard. ]

[DISCLAIMER :
*Toute scène en référence aux films Rambo (First Blood) et Shining (The Shining) reste la propriété de resp. Vivendi Universal et Warner Brothers inc.
Ne faites pas de copies illégales de ces films afin de vérifier ces affirmations.

*Ce post est réalisé avec l'accord d'He Pao.

*Qu'on me corrige si j'ai mal compris le message de la chambre de Glarf concernant l'effondrement du puits.]

Nathan souffrait, souffrait, souffrait. Il n'y avait plus dans son esprit que la souffrance, la peur, et la tristesse. Plus rien d'autre. Il voulait sortir. Quitter ce lieu. Fuir, où que ce soit mais fuir le plus vite possible. Et, plus tard, oublier la douleur.

Il murmura en pleurant :

"Pardon, Sorlaméa, pardon..."

Puis, serrant les dents, il releva sèchement son genou dans l'entrejambe de la jeune femme perchée sur lui. Comme elle ne s'y attendait pas, cela la projeta en avant et lui fit heurter le mur avec un choc sourd. Nathan ne prit pas le temps de voir si elle était vraiment assommée ou pas, il tira sur ses liens d'un coup extrêmement sec qui les arracha en laissant des marques violacées sur sa peau, puis repoussa la jeune femme de toutes ses forces, attrappa un maximum de vêtements dans une main et sa guitare dans l'autre, et quitta la chambre (sur la porte de laquelle il crut un instant lire dans le flou le numéro 237).

Extrêmement ridicule car complètement nu et couvert de blessures, mais s'efforçant de ne pas hurler alors que ses mouvements agitaient ses plaies et que la violence qu'il voyait et infligeait ne lui donnait que cette envie, Nathan courut dans la caserne au hasard du couloir (d'autant plus que sans ses lunettes et dans la nuit il n'y voyait pas grand chose), finit tout de même par trouver un escalier qui descendait, courut encore, et s'arrêta sur un cri qu'il essaya rapidement d'étouffer alors que son pied s'abbatit sur des bouts de verre.

A cloche-pied, il s'avança vers la cour avant de se raisonner et de se dire que la porte principale était forcément fermée, et se jeta donc (littéralement) à travers une porte mal fermée dans l'autre direction, avant de refermer ladite porte derrière lui.

Un moment, il resta assis là, haletant, gémissant de douleur.

Et c'est dans cet instant d'horreur qu'un grognement retentit et qu'une alumette fut craquée, illuminant la face endormie de la femme de ménage attitrée de la Cross Guard, He Pao, enroulée dans sa couverture, un balai à la main, qui tentait vaguement de comprendre ce qui se passait exactement dans son placard attitré.
Nathan hurla.
Puis il murmura "pardon, mademoiselle !", et sortit à toute vitesse du lieu, découvrant une fois de plus à quel point la peur pouvait donner des ailes.

Boîtant, il se dirigea vers le centre de la cour, dans ce qu'il supposait être la direction de la porte, avec l'idée d'échapper à ce cauchemard, espérant qu'il trouverait un moyen d'ouvrir la porte le temps d'y arriver (si tant est qu'il était dans la bonne direction) et qu'il ne ferait pas d'autres rencontres.
Il n'eût pas le temps de réfléchir beaucoup.
Butant contre la margelle effondrée d'un puits dont il ignorait ou avait oublié l'existence, Nathan heurta les gravats qui le condamnaient la tête la première... Ce qui le fit hurler, si fort qu'il était à peu près certain qu'il venait de réveiller tous les soldats de la caserne ne dormant que d'un oeil.

Nathan eut soudain avec une extrême lucidité la sensation d'être dans de beaux draps.

C'est alors qu'il lui vint une idée farfelue, inspirée uniquement par le désespoir et la sensation de l'urgence de la situation : aussi promptement que possible, il se mit à mouvoir les blocs de pierre à tâtons et poussa un cri de joie. Comme il le soupçonnait, l'effondrement de la margelle n'avait bloqué l'entrée que de façon superficielle, et après avoir déplacé quelques moellons (déjà bien lourds), Nathan, ses fringues, et sa guitare, purent se faufiler dans l'ouverture.

Face au chaos qu'il venait de semer dans la caserne de la Cross, pour ne pas avoir à répondre de ses actes, une seule solution : ALLER EN BAS.

Ce qu'il fit, escaladant lentement le puits vers le bas en gémissant de douleur le plus faiblement possible et en s'efforçant de ne pas tomber....
Et bientôt il n'y vit plus rien...

[Je pense pouvoir affirmer avec une relative certitude que ce coup-là, tu t'y attendais aussi peu que moi ! ^^'

En tous cas, la suite ce sera par là : http://marheaven.heavenforum.org/terrain-d-entrainement-f27/des-deboires-qu-on-est-susceptible-de-rencontrer-au-fond-d-un-puits-t403.htm
]

Envoyée contre le mur par Nathan, un peu sonnée, je le vis s'enfuir à toutes jambes, blessé, nu, sa guitare à la main et ses vêtements rammassés précipitament dans l'autre.

Je ne cherchas pas tout de suite à lui courir après. De toute façon, le poursuivre ne l'aurait pousser qu'à s'enfuir plus vite.
Je restais là, bien dégrisée cette fois, assise contre le mur comme une conne.

Tout ce gachis pour quoi ? une minute d'un plaisir sadique cru et sans sentiment. ce n'était même pas bestial. Il n'y a que l'être humain pour être aussi cruel.
J'avais vraiment été trop conne !
Je n'avais jamais autant ressemblé à mes client qu'en ce que je venais de lui faire. De quel droit lui avais-je fait subir ce pourquoi je haïssais tant de mes anciens clients ?
Je m'éceurais moi-même mais je n'avais pas la force de vomir.

Mes yeux se posèrent alors sur la ceinture en cuir de Nathan. Il était parti sans.
Je ne pouvais pas le laisser seul comme ça. Il allait s'attirer des ennuis par ma faute.
Je me levais et enfilais rapidement une légère tunique blanche, la première que j'avais sous la main en réalité. J'allais partir quand, dans un réflexe, je jetais un coup d'oeuil sur la table de nuit. Il avait oublié ses lunettes.
Je les pris et quittais la chambre.

Sans un bruit, je suivais la trace de Nathan, soit les gouttes de sang gravitationnelles laissaient dans sa course. Comme quoi, la peur donne des ailes !

Je me retrouvais devant e placard d'He Pao quand Nathan hurla à en réveiller toute la caserne. Je courus jusqu'à l'origine du cri et me retrouvais devant un puit dans lequel, semblait-il, notre très cher musicien s'était engouffré.

Moi qui avais souhaité rester tranquille et sans histoire, c'était raté.
Je soupirais. Avant de me décider à suivre son chemin.

A défaut que je puisse lui demander pardon, ce à quoi je ne pensais même pas pour l'instant vu le peu de probabilité pour qu'il soit prêt à accepter mes escuses, je pourrais tout de même lui éviter d'être remonté par un membre de la Cross, nu et blessé, et lui rendre sa ceinture et ses lunettes.

[La suite dans "terrain d'entrainement", "les déboires qu'un musicien sanguilonnant ..."]