Miyu... Le retour ><

Miyu avait longtemps marché pour arriver ici. Ses pas l'avaient menée hors de Geirelul, puis toujours plus loin vers l'Est. Elle était arrivée dans ce petit village, petite bourgade de campagne qui abritait la forteresse où elle avait habité avant... sa métamorphose.

Elle se souvenait de ces hauts murs de bois, de cette grande porte. Les formes qui se dessinaient dans sa tête grâce à sonsonar lui étaient familières, elle les connaissait par coeur.

Mais avait-elle le droit de retourner à son poste, à la tête de Luberia ? Quelqu'un avait forcément régi la forteresse en son abscence et peut-être que cette personne avait désormais plus le droit qu'elle d'être le chef des voleurs. Elle qui n'avait plus rien d'humain...

Elle n'osait entrer. Comment réagiraient les gens ? Elle ignorait pendant combien de temps elle était partie, peut-être l'avaient-ils oubliée ?

Sous son masque, sa respiration s'accéléra. Que faire ? Elle se trouvait dans une impasse. Elle était coincée.

Elle avait peur d'entrer, mais pour rien au monde elle ne serait revenue en arrière. Et ces gens, dont elle n'arrivait pas à se souvenir, qu'étaient-ils devenus ? Elle ne se rappelait pas très bien, mais ele savait qu'elle tenait à cet endroit.

Son visage avait-il disparu de leurs mémoires comme leurs voix de la sienne ? La reconnaitraient-ils ? Qui parmi eux se trouverait heureux de son retour ? Et plus important encore, qui parmi eux accepterait l'autorité d'un monstre assoiffé de sang ?

Voleur Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/05/2008

( Suite a mon MP je me permets de m'inscruster Razz

)

Argh... Pourquoi est-ce toujours lorsqu'on est le plus préssé qu'il nous arrive toujours des ennuis? Non... A vrai dire, Anzrät n'était pas si préssé que cela. Il avait juste eu un ordre a accomplir, celui de ramener au plus vite des vivres pour la forteresse, sans bien sur se faire voir. Tout voleur doit se respecter non? Smile

C'est alors que, s'emparant de son larcin... Il se fit découvrir. Quelle poisse... mais que voulez vous, quelqu'un d'aussi grand ne pouvait pas paraitre aussi inaperçut que cela après tout. rabbit

Il court il court le (furet?) Non! L'efle! Ah oui et puis pour courrir il courrait. Voyez vous se faire attraper avec un tel butin dans les bras n'est pas toujours favorable... Et là! Ô merveille voici l'image de la forteresse qui s'offrait devant ses yeux! Les routes se dérobaient telles de longs rubans et lui courrait courrait et courrait encore. What a Face

Bizarrement, il aurait pu paraitre pathétique, a se dépetrer de la sorte, mais ... Pas tellement. C'était juste un grand gaillard avec trois gros sac sous les bras, et une touffe de choses rougeatre sur la tête. santa

Oh non... Il y avait quelqu'un devant la porte... Bon... Tant pis, il fallait le faire a la One again... alien

" Hé toi!!! "

Hop, la personne se retourna et il lui lança un de sac de provision qui l'encombrait. C'était une femme semblait-il, oui, sa silhouette était trop mince pour être celle d'un homme. Arrivé a sa hauteur, il ne ralenti pas pour autant, il se baissa légéremment, attrapa ses jambes et la porta en sac a patates La diplomatie incarnée...

Anzrät se jetta contre les portes qui étaient ouvertes et s'engouffra a l'intérieur... Le reste, les marchands qui le poursuivait ne pouvait plus grand'chose... Lorsqu'on est jamais rentré a Lubéria, alors on se perd... Et c'est ce qui arriva.

L'elfe ralenti, ils étaient dans un endroit sur ici. Il fit descendre la jeune femme et sans un mot attrapa le sac qu'il lui avait jetté. Il se retourna et repris alors sa marche, froid, comme un glaçon et avec une prestance... De prince hautain... Malheur!

Alors là, Miyu n'avait rien, rien, rien compris du tout.

D'abord, elle avait entendu des bruits de pas derrière elle, puis un bruit de course. On avait crié quelque chose à quelqu'un. A elle peut-être ? Elle avait senti que quelque chose volait dans sa direction. Elle attrapa l'objet. Ses doigts se refèrmèrent sur un sac de toile. Rempli de... Elle renifla. De nourriture. Puis elle avait senti quelqu'un arriver en trombe. Elle avait tentaéde s'écarter pour éviter l'obstacle qui courait vers elle. Dommage. Elle était visée.

Elle avait crié quand on l'avait soulevée, un cri de surprise. Elle s'était accrochée à la première chose qu'elle avait rencontré... Un malheureux bout de tissu. Elle avait planté ses ongles dedans et elle avait passé un très mauvais moment à se faire balloter en tous sens. Et puis...

Ca s'était arrêté. On l'avait posée par terre. Et on avait repris le sac. Et on était reparti.

Etourdie, assomée, elle reprit son souffle durant quelques secondes en s'appuyant sur le mur. Sous ses doigts, le minerai était familier. On était dans un couloir qui menait à la grande salle. Dans quelques instants, il allait y avoir un embranchement : à droite, le couloir des chambres, à gauche, l'entrée de la grande salle. Et cet imbécile se dirigeait droit vers les chambres. Mais où se croyait-il ?

Tu comptes aller où, comme ça ?

Elle entendit les pas s'arrêter. Elle était partie, mais elle était revenue, et à présent elle reprenait sa position de chef de troupe.

Elle se redressa et fit face à l'homme qu'elle ne pouvait pas voir. Lui qui avait paru si pressé de s'enfuir à peine quelques instants auparavant, il était à présent très calme, et même un peu trop. Le couloir des chambres était réputé pour être un labyrinthe pour les nouveaux. Elle même s'y était perdue plusieurs fois, avant de graver des repères dans les murs. Le couloir était long, sinueux, et interminable. Toutes les portes se ressemblaient, toutes les fenêtres se ressemblaient. Il était impossible de se repérer dans ces suites infinies d'intersections.

Voleur Nombre de messages : 136 Age : 33 Date d'inscription : 02/05/2007

(Vous êtes pas obligé de me calculer tout de suite)

Depuis plusieurs mois Philibert vivait paisiblement au chat beauté avec Hugar, ne s'occupant que de sa vie de jeune couple et de faire la cuisine pour le restaurant. Il coulait dans un bonheur mieilleux, loin de la forteresse et de tout les autres voleurs.

Mais pourtant il devait y retrouner, c'était important pour lui.

Il ne l'avait pas fait plus tôt car il avait encore la hantise de revoir Nathan, et ça il ne l'aurait pas supporté. Mais à présent il se sentait suffisament fort pour pouvoir y remettre les pieds.

L'unique marcha lontemps jusqu'à arriver à la forteresse de la guilde des voleurs. Il baissa son chaperon bleu nuit et exposa son adorable visage à la lumière du jour. Il hésita longuement à faire un pas de plus, puis il soupira et s'assit par terre en tailleur.

Il repensa à Hugar, à tout ceux qu'il avait aimé jusqu'à présent. Il conclu de cette vision bien sombre qu'il les avaient tous détruit au final.

Hugar.
Et cet anneau qui porte malheur.

Il ne pouvait plus longtemps rester son porteur, sinon il mourrait lui aussi, comme tout les autres.

C'est pour ça qu'il était partit avant que son amour se réveil, qu'il lui avait laissé une lettre sur la table de la cuisine à côté d'un bon petit déjeuné. Dans cette lettre il lui avait tout expliqué des raisons de son choix et le suppliait de vivre, pour qu'il n'ait pas fait ce sacrifice pour rien.

C'était sûrement mieux comme ça, il le savait et pourtant il n'arrivait pas à réaliser qu'il ne le verrait jamais.
Philibert se roula en boule dans sa cape et se mit à pleurer. Des papillons noirs virent à nouveau se poser sur son corps. Ca faisait longtemps qu'ils n'étaient pas revenu, surment venaient-ils danser sur son cadavre, comme autrefois.

"Retour à la case départ Philibert. Une fois de plus tu fini seul et malheureux."

» Silverwing Miyu
» Wendy Miyu
» Compte de Silverwing Miyu
» Compte de Wendy Miyu
» Tournoi : premier tour, Nobody vs Miyu