La taverne de la poupée de cire.

[Pas comme le Joker ?!?! Tapes toi toute la parois du château en escalade et ensuite receptionne-toi, tu comprendras ]

Affalé sur la table, le Joker releva mollement la tête, sans énergie, quand il remarqua trois choses :
1- HelènE [récompense-moi, sers moi quelque chose gratos !] faisait le service dans une tenue bizarre (mouais ...) ;
2- Le nombre de poupées visibles dans l'établissement avait fortement diminué (aucun intérêt) ;
3- Devon ronflait comme une souche ( YEEEEEAAAAAAHH !!!!!! ).

Aussitôt, son applomb revint, ainsi que la lueur bizarre qu'il a toujours dans les yeux ... Il ricana sous cape ... La fête serait au rendez-vous ... Hinhinhinhin ...

Soudain il sut ce qu'il devait faire, la voix du Pavot, du Dark Mogwaï et du Lézard Violet résonnait sous son crâne : il allait gâcher la réputation de la taverne !!!!! En commandant plus vite qu'Helène ne pouvait le servir !!!!! Et en râlant pour faire bonne mesure !!!! Gwahahahaha, un tel génie n'est pas humain ...

* : crétin ... *

Tokun, qui surveillait toujours le travail d'Helen, avait remarquée la présence d'un individu louche qui embêtait la serveuse en commandant de nombreuses consomations et en se pleignant de tout. En le l'observant des pieds à la tête (toujours à cause de la taille), la poupée se demanda comment contait-il payer tout cet alcool. Mais bon ça ne la consernait pas, il fallait rendre ce genre de compte avec le patron. Elle alla à sa rencontre, la bouche en coeur :

"Y a-t-il un problème Monsieur ?"

[i]Hélène, qui était parfaitement imprégnée de vapeurs éthyliques faisaait bêtement son travail, sefvant inlassablement le Joker et écoutant d'une oreille distraite ses reproches en réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien raconter au Pavot dans sa prochaine prière.

En voyant que Tokun allait prendre la relève, elle s fit volte-face vers un autre client qui attendait depuis déja quelques temps une bière (qu'elle n'avait pu lui servir, trop occupée avec Joker).
En arrivant devant le client, elle se rendit compte qu'elle avait les mains vides.[i]

*Ce Joker est vraiment démoniaque. Il me fait oublier mon service...*


[édition pour fermer les balises restées ouvertes ^^]

Complétement bourré, le Joker ondulait vaguement sur ça chaise. Il avait des difficultés à focaliser sa vision ... Mais continuait à commander et à marmonner ... D'une voix pâteuse.

" GwaHAhahahAHaHwwaarps !! Hic ... Je suihps! un génie du hic Mal ... Hohohoc !!!!"

Il s'écroule lourdement par terre (faut croire qu'il aime ça ...). Il lève alors un doigt accusateur vers Hélène (la pauvre ...) :

" Tu ne m'as toujours pas apporté mon peyotl !!!! Hic. C'est un crime dans une tavhicerne! !!! Mangeons et buvons, à ces flacons faisont la guèhèherre ; toujours désormais je bois ... J'aimerai être ailleurs ... "

* : bientôt ... Tu n'auras plus assez de breuvages pour me servir les mixtures exotiques que je consomme !!! Bwahahahahahahah !!!!! *

[ahaha ! Je savais bien que je n'étais pas la seule à connaitre des chansons à boire ...]

Hélène qui repartait vers l'arrière-boutique s'arrêta devant la carcasse de joker qui gisait par terre et le considéra un instant en se souvenant qu'elle devait en effet lui apporter un peyotl...
Elle lança à Tokun un regard très insistant et suppliant.

Elle ne se sentait pas de refuser quelque chose à un client, mais si ça continuait, il ne serait plus en état de payer...

Elle s'empressa de disparaître vers l'arrière-boutique pour chercher la bière et le peyotl.

jackal entra dans le bar un peu hesitant car c'etait la premiere fois qu'il venait

bonjour tout le monde excusez moi je souhaiterait prendre un verre de....
Oh mais c'est toi Helen comment va tu ? Ca faisait longtemps que je n'avait pas bavardait avec quelqu'un et ça m'a fait très plaisir d'avoir une discussion amicale avec toi . enfin bon je prendrais un jus de pomme s'il te plait.

et il s'assit tranquillement au bar en attendant son verre.

jackal était trop content d'avoir trouver un endroit tranquille pour lire son nouveaux livre qu'il accepta

oui je veux bien s'il vous plait
par contre est ce que il y aurait un veau dans le coin j'aurais besoin d'une bonne bete s'il vous plait ; vivante bien sur. y en aurait il une dans le coin j'en aurait vraimment besoin

* Ah enfin quelqu'un de sensé à qui parler ! Dommage que ce ne soit pas un disciple du parfait Pavot !*

Un Paveau ? euh pardon un veau ? je ne crois (ipse !) qu'on puisse trouver cela (hic ! ) dans cette taverne ! Mais je propos'rai au patron (hoc! ) de se reconvertir en auberge si ça peut (haec ! ) vous faire plaisir, mon ami !

(Tu veux me tuer ou quoi ? Du jus d'orange sanguine, puis du jus de pomme et en fin un bébé vache ! Désolé mon gars, ici c'est la ville, t'es plus dans ta cambrousse. Bouh blédu !)

Devon se réveilla et vit que plusieurs choses avaient changées :
1) il y avait un type ivre mort qui continuait de consomer comme un trou. Devon pensa à son chiffre d'affaire qui prenait de l'envol.

2) Ohoh ! On dirait que la jolie Helen s'était enfin décidée à porter quelque chose de plus agréable pour se rincer l'oeil... Pour ne pas choquer les plus jeune d'entre nous, je ne vous dirais pas à quoi pense Devon.

3) Face à lui, acoudé au comptoir, il y avait un grand type qui buvait de l'eau et lisant un bouquin. Devon faillit avoir une crise cardiaque en appercavant le brevage incolore et inodore, puis conclus qu'il n'éatit pas humain.
Il observa l'homme plus attentivement, jugeant qu'il avait bien une tête à piquer les portables des innocentes petites filles et qu'il resemblait un peu à un panda. Allez savoir pourquoi cet animal là. L'hypothèse la plus simple était que notre ami était encore légèrement plongé dans un univers étilique.

Enfin, Devon remarqua le livre qu'il tenait à la main et qu"il lisait dans le calme. Il esseya de déchiffrer les inscription sur la couverture, sans succès.

"Dit l'ami, qu'est-ce que tu lis comme ça ? Ca à l'air intéress..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car Helen passa à côté de lui, titubant et le bousculant un peu.

"Oh Helen ! Maintenant que j'y pense, c'est le jour de ta paye non ?"

Devon sortit de sa poche un trouceau de clefs et entreprit d'ouvrit le tiroir-caisse. Il passsa environs dix bonnes minutes à trifouiller les nombreuses serrures, à pianoter sur le digicode et enfin sésame s'ouvit. Devon n'avait confiance en personne quand il s'agissait d'argent, et encore moins en des types qui savaient faire, et donc ouvrir des coffres forts. Pour cela il avait fabriqué son propre tiroir-caisse. C'était une marionnette au même titre que Tokun, ainsi Devon ressentait dans sa chair si quelqu'un esseyait de le voler (Jackal par exemple, vous vous souvenez, le voleur de portable #-_-).

Il prit une poignée de pyutas, les posa avec une délicatesse presque religieuse sur son comptoir et entreprit de les compter. Quand il eut fini, il versa la paye dans une petit bourse et la remit ne main propre à Helen.

"Voilà, ne pense pas avoir plus."

A l'intérieur il y avait 200 pyutas.

(Aaah ! j'espère que ça ira je ne savais pas combien te donner, mais comme je me suis dit qu'on gagnait environ 100 pyutas en gagnant un duel... j'espère que ça ira ^^)

Myrlia avait vaguement cru comprendre que Devon lui avait proposé de devenir serveuse dans sa taverne, et, du coup, elle s'était débrouillé pour la trouver ; remerciez-moi, je vous libère du récit de sa galère pour la trouver, n'ayant pas un sens de l'orientation très aigu.

Elle entra donc essoufflée dans la taverne, car elle avait couru pour échapper à quelques malpolis qui lui reprochaient de monter sur les toits des maisons alors que c'était des propriétés privées ; rien de grave, mais il fallait avoir de bonnes jambes, et connaître bien le quartier. Quand ils retourneraient dans leur propriété privée, ils auraient quelques mauvaises surprises, comme le fait de ne plus retrouver leur argent, leur chocolat, leurs ärms voire même les clefs de leur maison ...

*Ils avaient qu'à pas m'embêter ! ... Après tout, ils l'avaient cherché. Et puis je suis une voleuse, j'ai pas besoin de me justifier !*

Elle entra donc dans la taverne (j'y arriverai).

Elle regarda à gauche. A doite. Au centre. Cible visée : Devon Kaomiru. Dans la ligne de mire.

Elle s'avança d'un pas assuré tout comme son sourire droit vers Devon qui, à ce moment-là, était occupé avec Hélène (remercie-moi) . Cela ne sembla pas l'affecter pour le moins du monde, mais, en elle-même, cela l'énervait légèrement, colère aussitôt oubliée lorsqu'il eut finit : c'est ce qui s'appelle de l'oubli sélectif.

En fait, Myrlia voulait devenir serveuse, elle avait souvent rêvé de travailler dans un bar, car, quand elle était jeune, c'est-à-dire quand elle n'avait pas encore rencontré Rika et Asifae, elle traînait souvent dans les bars. Elle avait ainsi appris que :
• les informations interressantes circulent souvent dans les bars
• les personnes les plus interressantes sont souvent les piliers de
bars
• les personnes les plus interressantes et qui pensent comme elle
sont souvent dans les bars
C'était donc dans un bar intitulé "bar de l'ivresse éperdue" qu'elle avait rencontré Rika et Asifae, occupés à la même activité qu'elle, et ayant le même chemin de réflexion - tarabiscoté, il faut bien l'avouer - qu'elle.

En tout cas, parenthèse fermée, elle s'avança vers le patron qui maintenant, n'étant plus occupé par Hélène, semblait tout frais et tout disponible à la requête de Myrlia.

"Monsieur Devon ! Quel hasard de vous voir ici !"

Eh oui, Myrlia savait exactement comment jouer l'hypocrite ; cela venait peut-être du fait qu'elle l'était vraiment ...

"Je voulais demander au patron de cet établissement s'il pouvait me recruter en tant que serveuse ; le connaissez-vous ?"

Et voila, maintenant, elle s'était présentée en tant que serveuse potentielle sans avoir à avouer ses raisons, ni comment elle avait trouvé cet établissement ... Myrlia connaissait décidément tous les petits rouages de la ville, de ses habitants et de ses établissements ..

Devon regarda Myrlia l'air étonné. Puis il l'examima de la tête aux pieds et soupira.

"Alors comme ça tu veux voir le patron ? Désolé poupée, mais le boss est un homme très occupé. La il est absent, une affaire urgente avec un certain Rachide. Adresses-toi plutôt à moi."

Il farfouilla dans la poche arrière de son jean et en sortit un paquet de malboro light. Il en piocha une, la porta à ses lèvres et l'alluma. C'est seulement après avoir tiré une taff qu'il regarda la jeune fille droit dans les yeux. Son regard était inquiétant, pétillant de malice.

"Désolé chérie, mais t'as pas la physique de l'emplois."

Tokun intervint :

"Maître ! Comme vous êtes méchant avec cette dame !"

"Ecoute Tokun je..."

A ce moment seulement il remarqua la jolie queue de chat qui ondulait sur les fesses de Myrlia. Il puis bondit comme un seul homme et regarda ses cheveux avec attention.

"Mon Dieu ! Elle... elle a des oreilles et une queue de chat !"

Il se jeta sur elle, prenant dans ses grandes mains les petites pattes de Myrlia.

"Jamais de ma vie il ne m'a été donné de voir quelque chose d'aussi A-D-O-R-A-B-L-E ! Toi je te veux tout de suite !"

Puis il se ressaisit et retourna s'assoir, espérant qu'ainsi tout le monde oublirait que l'ombre d'un court instant, il était monté sur le comptoir.

"Et donc, pourquoi tu veux travailler ici ? Donne moi aussi tes compétances. Tu comprends, je ne peux pas engager des bonnes à rien."

A ce mot il jeta un regard à Helen, sentant un flux d'onde, elle se retourna et il lui sourit d'une mimique pas très naturelle.

"Où est-ce que j'en était... à oui ! Tes compétences. Si tu sais faire des trucs un peu spéciaux comme un strip tea... kof kof ! Maudit tabac... euh danser ? Tu peux le dire aussi."

Devon sursauta quand Helen lui parla, il ne s'était pas rendu compte de sa présence.

"Heleeeen ! C'est un plaisir de te voir... De l'alcool ? Puis-ce que c'est si gentiment proposé, je veux bien que tu serves du saké à ta nouvelle collègue et à moi."

Notez chers amis qu'il ne demande pas à son invitée ce qu'elle désire et commande pour elle, de plus, il n'invite même pas sa cher Helen...
Conclusion : cet homme est un gentleman !

Alors qu'Helen alla chercher sa commende dans la réserve, il se retourna et l'appela au dernier instant, comme si il venait de se rapeller de quelque chose.

"Ah ! Au fait, sert un troisième verre. Tokun à soif."

Imperturbable, HélènEEE pris note et continua sa marche titubante vers la réserve, ne s'arrêtant en chemin que pour ramasser l'addition qui traînait sur une table...

Puis, dans la réserve, à l'abri des regard indiscrets, elle but une petite gorgée de saké dans la bouteille qu'elle déposa ensuite sur un plateau auquel elle ajouta deux verres.
Elle s'en retourna, mais en quittant la réserve, une pensée lui revint et elle fit demi-tour.

*Depuis quand les poupées boient-elles ???*

Elle s'avança vers DEvon et la jeune fille et là, chuta sur le pied qu'un client aux trop longues jambes avaient laissées étalées dans la chemin. La bouteille de saké ouverte se deversa sur Devon et sa nouvelle recrue.
Hélène se releva en catastrophe et,voyant le désastre, elle s'exclama jovielement :

Je vous bénis au nom de la divinité qui nous protège tous ! Buvons mes amis !

La première impression de Devon étaity la colère. Il s'apprètait à engeuler Helen quand soudain il eut une idée. Le marionnettiste se mit à sourir et s'abstienu de crier sur la serveuse.
Il s'adressa à Myrlia d'une voix mielleuse :

"Oh ma pauvre ! Tu es c-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t trempée ! Suis Tokun dans l'arrière boutique, elle te donnera des vêtements secs. ^^ "

La poupée prit la main de la jeune fille et l'emmena avec elle. Quand elles revirent dix minutes plus tard, Myrlia portait un uniforme de soubrette rose, un peu le même que celui porté par l'héroine d'un certain manga.

"Comme tu es jolie ! Comme ça tu ressemble vraiment à une serveurse. C'est décidé, je t'engage. Ne t'inquiète pas pour le patron, je lui en parlerai dès son retour."

En entandant ces mots, Devon cessa de compter florette à Helen et chercha qui l'avait appellé ainsi. Voilà des années qu'il n'avait pas été nommé comme ça, seul ses gardiennes avaient le droit de l'appeller par son prénom...

Il vit alors une fille de son age en face de lui. Elle était plutôt jolie, et étrangement lui inspirait une impression de déjà vu.
Non, ça ne pouvait pas être... il devait le vérifier à tout pris.

Devon s'approcha d'elle et lui demanda :

"J'ai comme l'impression de vous connaitre. Pas hasard ne seriez-vous pas originaire de la région de Caolu ?"

Tia haussa les sourcils.

Il y a d'autres gens que ceux de Caolu qui t'appellent Seigneur ? Je doute que ce soit le cas, sinon tu serais enfermé dans un sanctuaire comme à l'époque...

Elle sourit et le regarda d'un air effronté.

Vraiment, je m'étonne que tu te sois sorti vivant de ce massacre... Tu devais avoir une bonne cachette...

Son unique oeil visible dévisagea le marionnettiste de la tête aupied, puis son regard d'ambre se posa sur Tokun.

Elle, elle est toujours là ^^ Au moins tu n'as pas perdu tes pouvoirs de manipulation...

Puis elle le considéra avec toujours ce petit sourire sarcastique planant sur le visage.

Alors non, tu ne te souviens pas de moi ?

Comme le tavernier ne daignait pas répondre, Elle soupira.

Comme c'est dommage... Moi, je me souviens bien de toi pourtant...

Elle haussa les épaules et redemanda:

Au fait patron, et mon saké ?

Devon rechercha dans les treffonds de sa mémoire pleine de trou. Une chose était sûre, cette fille le connaissait et était au courant de son passée. Mais son visage ne lui disait absolument rien. Une conquête de passage ? Nan, sinon comment saurait-elle toutes ces choses ?

Une seconde... non c'était impossible. Mon dieu, elle avait tant changée !

"Tia ? Tia c'est toi ?"

Devon était surpris et boulversé. Voici des années qu'il n'avait pas vu cette fille. Autrefois elle était prêtresse dans un certain temple...

Mais attendez, c'était tout bonnement impossible ! Comment avait-elle survécue au massacre du clan Kaomiru ? A l'heure qu'il est, cette fille aurait dût mourir mille fois.

Hélène arriva presque en courant.
Une telle envie de boisson fait toujours plaisir à voir et ne doit pas attendre.

Elle sortit de son tablier un petit calepin tout gribouillé (en fait, elle ne s'en sert psa, c'est juste paske ça fait stylé).


"Qu'est ce que tu veux ? comme boisson ? "

Hélène se demandait si elle pourrait bénir la nouvelle arrivante ou si elle était déjà trop bourrée pour cela...

Hélène recula vivement.

*J'ai la côte en ce moment...* <regard très lourd de signification vers Devon>

Bon, je vais vous chercher ça. Mais ça va vous couter cher. J'espère que vous avez de quoi payer.
Et je ne suis pas une poupée.

Elle était brusquement pasée au vouvoiement, preive qu'elle n'appréciait pas ce qui lui arrivait.
Ce n'était pourtant pas la première fois. Enfin si, c'était la première fois qu'une fille lui disait ça.

*Bah, si elle a de l'argent, on peut tout arranger...*