La chambre de Devon

"Un esprit malsain dans un corps qui l'est tout autan. Voilà ce que je suis. Quand à mes secrets, il y en a beaucoup trop, alors je vais esseyer de te les dire petit à petit. Tu es d'accord ?"

Il se mit à sourir gentiment et passa ses mains blâfardes sur les hanches de la jeune fille.

"Tu sais que tu es vilaine avec moi ? Tu me fait parler que de moi, si bien que j'en oublie de te considérer. Sois un peu plus gentillle, et raconte moi maintenent ce qui se passe dans ta tête."

Il lui caressa la tête, avant de se rendre compte qu'il llui mettait du sang partout dans les cheveux. Il arrêta de suite et chercha un endroit ou poser sa mimine ensanglanté, sans rien salir. A défaut de trouver, il laissa pendre son bras le long de son corps.

Devon, dans instant de tendresse insoupsonné venant de sa part, serra plus fort Cristal dans ses bras. Il sentait venir la crise de larmes et l'enlaça en lui baisant le front.

"Pardonne moi. Je ne savais pas que mes actes irréfléchis et idiots déclanchaient cher toi autant de souffrance. Pardonne moi Cristal, je te jure dê ne plus recommencer. Je te promet d'être sage dorénavent, pour ne plus avoir à te faire du mal."

Il prenait enfin la juste décision d'arrêter ses délires sanglants. Toute sa vie Wyrda avait tout fait pour cela. Elle le soignait au fur et à mesure qu'il se coupait. Mais elle ne le comprenait pas et ne cessait de lui demander d'arrêter. Arrêter, juste comme ça, parce que c'est mal et qu'il faut arrêter. Wyrda n'avait jamais comprit qu'il n'avait qu'une envie, celle de cesser de vivre.
Mais maintenant tout changeait, il avait enfin trouvé une raison d'arrêter de se scarifier. Cristal était sa raison de vivre, Cristal était son garde fou.

Devon serrait dans ses bras la jeune fille, la berçant doucement. Elle se calma peu à peu, profitant du plaisir simple qu'elle éprouvait à sentir cette étreinte autour d'elle.

Je n'ai pas voulu dire ça ... murmura-t-elle. J'essaye de te faire comprendre que cela m'a à la fois fait mal et plaisir. Tout se mélange dans ma tête, je ne sais plus qui je suis depuis que je t'ai vu. Mes pensées ne sont plus les mêmes, mes sentiments sont différents ... Je ne sais plus où j'en suis.

Elle appuya sa tête sur l'épaule du marionnettiste.

* Et je veux rester seule au monde avec toi, alors que je veux te tuer ... Que dois-je croire ? Que dois-je penser ? Qui suis-je ?... *

Devon était étrangement calme et serein, ses pensées étaient limpides et son esprit clair. Il essaya de réconforter Cristal.

"Si je comprend bien tu es toute chamboulée. Ne t'inquiète pas, avec le temps les problèmes s'effacent. C'est toujours comme ça, quand on cherche à résoudre un problème, on se tape la tête contre les murs, masi quand on l'oubli il disparait."

Il relacha un peu son étreinte et la regarda dans les yeux.

"Et puis je serais toujours là pour toi non ? Si jamais tu souffres de quoique ce soit et que je suis trop aveugle pour le voir, parle m'en d'accord ? Je ne tiens pas à ce que tu ais de la peine, parce que tu m'es très importante."

Il lui embrassa le front et lui dit doucement qu'il l'aimait. Après avoir passé quelques instant l'un contre l'autre, le Devon habituel reprit la place du Devon sentimental.

"Bon, il faut nous changer les idées en faisant quelque chose. Une idée princesse ?"

Cristal profita du réconfort que lui procurait l'étreinte de Devon. Ses paroles l'apaisait, et le calme revint peu à peu en son esprit troublé. Le jeune homme demanda alors une idée pour se les changer.

Euh ... Non ... Cristal hésita. Enfin, si ... J'aimerais essayer mon nouvel ärm. Elle eut un sourire sadique. Mais ce n'est pas drôle si je n'ai pas une victime sous la main. Cherchons un cobaye ...

Elle saisit la main du marionnettiste et fit un pas vers la porte, se retournant alors avec un regard interrogateur. Devon allait-il être d'accord avec cette idée-là ?

Devon fut visiblement amusé par cette idée (pas vraiment constructive mais bon, on lui pardonne), car un grand sourir de Cheshire étira son viisage blâfard.

"Tu as un nouvel arm ? Montre, ça m'interresse."

Il remarqua un pendentif autour du cou de la jeune fille. Un truc métalique avec des barbelés autour d'un coeur organique. C'était un bijou assez lourd et plutôt bizarre mais il en fallait plus pour choquer Devon.

"C'est ça non ?"

Il sourit de plus belle.

"Tu as raison ma petite Cristou, allons chercher une innocente victime pour nous amuser. J'ai moi même ici un arm qui pourait te plaire, mais il n'est pas encore officialisé. Alors je ne sais pas si je peux m'en servir, mais bon, il ne s'agit pas d'un duel."

Il ouvrit la porte de sa chambre et lui fit un clin d'oeil.

"Attention, une innocente victime ne veux pas dire forcément mon petit Armand. T'image si tu me le casse où me l'ébrêche (il en parle comme d'un pantin...), ça serai très facheux pour moi. Et puis, il lui arrive de se révéler utile... de temps en temps... bref, allons chercher quelqu'un d'autre."

(j'edite ^^)

Il s'appretait a sortir quand il se ravisa et dit a Cristal, sur un ton doux et sans se retourner pour ne pas qu'elle voit son visage rougissant.

"Euh, Cistal... juste comme ca pour savoir... tu es vierge ? Ne le prend pas mal, c'est juste que si c'est le cas, je me demande comment tu fais pour ne pas avoir peur de moi. j'ai une sale reputation tu sais... mais je ne pourais jamais te faire de mal volontairement...je te le jure..."

Devon semblait ravi de l'idée de Cristal, ce qui réjouissait la jeune fille. Il paraissait partager sa fascination pour le genre de test auquel elle songeait ... Il était attentionné, avait les mêmes goûts qu'elle, les mêmes envies ... Elle se préparait à suivre le marionnettiste dans sa recherche de cobaye, quand celui-ci s'arrêta pour poser une question ... pour le moins étonnante.

Passé le premier instant de surprise, où la jeune fille ne put que rester muette de saisissement, elle s'approcha doucement de Devon et posa la main sur son épaule.

Réfléchis, dit-elle tendrement. Tu sais que je hais les humains. Tu es le seul qui ne mérite pas de mourir ... si possible dans d'atroces souffrances. Comment pourrais-je avoir perdu ma virginité ?

Elle se rapprocha encore, jusqu'à appuyer sa joue contre le dos du jeune homme.

Pourquoi aurais-je peur de toi ? Si peu de choses m'effraient ... Alors comment pourrais-tu en faire partie ? Tu n'es pas effrayant Devon, à moins d'avoir peur de l'amour ...

(TT-TT c'est trop pour moi... je chiale, c'est l'emotion ... ils sont trop mignon ensembles... vive les post a l'eau de rose...)

Lorsqu'il senti sa presense se raprocher et son corps le toucher, Devon ressenti un sentiment tres agreable et pourtant si lourd, une brusque chaleur l'envahit. Il rougissait comme c'etait pas permit, et consient de cela, il n'osa pas se retourner pour la regarder. Pourtant il en mourrait d'envie.
Malgres cette euphorie naissante au creux de sa poitrine, il se sentait miserablement pitoyable et sale. Cette fille ne le meritait pas, elle n'etait pas une marionnette, et lui si. Elle etait pure, et pas lui. Elle etait merveilleuse, et lui se sentait profondement eloigne d'elle, cette fille etait son ideale.

"Pardon. Pardonne moi Cristal je t'en suppli."

Sa voix etait blanche comme un liceul. Et c'est dans un autre murmure qu'il continua :

"Je ne suis pas aussi pure que toi, et je m'en excuse. J'ai deja baise des filles, mais je n'ai jamais fait l'amour. Pardonne moi, je voulais donner un gout a ma vie, mais je n'ai jamais su le trouver de cette facon. S'il te plait, aide moi a me rendre heureux. J'ai comme l'impression qu'il n'y a qu'avec toi que j'ai une chance de l'etre. Je t'aime Cristal, je n'ai jamais vraiment aime personne d'autre aussi fort que toi."

Il y eut un long silence gene, puis il eut un petit rire force.

"D'un certain point de vu, je suis moi aussi encore vierge tu ne crois pas ?"

Mais au fond de lui il la suppliait de me pas lui demander comment et quand s'est deroulee sa premiere fois. Il n'avait pas du tout envie d'evoquer le sujet car il savait qu'il ne pourait pas lui mentir comme il le faisait avec tout le monde. Pour eviter qu'elle lui parle de ca, il changea de sujet.

"Autre chose que je voudrais savoir, comment est-ce que tu fais pour ne pas etre un pantin ? C'est la premiere fois que je rencontre quelqu'un comme toi. Je ne comprend pas, je peux te faire bouger comme je veux, (il joignit le geste a la parole) et pourtant tu n'est pas une poupee. Comment fais tu ca ? J'aimerai bien que tu me l'expliques pour ne plus etre un pantin a mon tour."

Cristal se sentait bien désormais. Elle avait enfin accepté le fait d'être amoureuse. Elle avait compris que cela ne changeait rien ... et que cela changeait tout. Elle restait elle-même, mais sa vie avait à présent un sens.

Mais Devon ne semblait pas appaisé. Au contraire.

La jeune fille écouta avec stupéfaction son monologue triste et désespéré. Elle ne comprenait pas comment le marionnettiste pouvait à ce point se mépriser lui-même, comment il pouvait se voir si faible, alors que pour elle il paraissait si fort ... Le pardonner ? Mais comment pourrait-elle pardonner ? Il n'y avait rien à pardonner ! Et elle, pure ? Cette idée lui aurait fait monter un sourire aux lèvres si le jeune homme ne l'avait dit sur ce ton si poignant.

Son coeur se serrait devant ce discours qui appelait à l'aide.

Gênée, elle ne savait que dire. Un silence s'installa, brisé par Devon, qui s'empressa de changer de sujet, comme s'il s'en voulait de se dévoiler ainsi ...

Et, à nouveau, Cristal resta muette devant la question. Surprise, oui elle l'était, ce jeune homme était imprévisible !

Ne pas être un pantin ... Elle hésita, cherchant ses mots. Et bien, je ... Cela me paraît naturel. Elle lança un regard perdu à Devon. Que veux-tu dire par "être une poupée" ? Ne pas être soi ? Être uniquement l'objet de la volonté de quelqu'un d'autre ? Si c'est cela, il suffit de se rebeller pour être libre ... Je ne te comprend pas !

Seule Cristal avait le pouvoir d'amener Devon a se devoiler. L'interieur de son ame etait tellement different de ce qu'il montrait aux autres. Lui qui passait pour un sans-gene, un mec aime de tous et bien plus de lui meme, etait en realite un homme torture pas la solitude et par le manque d'amour et d'attention.

"Ce que j'entend par poupee ? Ma definition est la suivante ; une poupee est un etre vivant, un homme, une femme ou meme un animal, et quelqu'un d'aisement manipulable par autrui. Une marionnette n'est pas libre, ni de mouvement ni de pensee. Elle est toujours manipule par une, plusieurs personne, une communaute ou un systeme. La poupee n'a aucune volonte propre, et meme si elle clame haut et fort qu'elle est libre, et bien c'est parce que quelqu'un en a decide ainsi. Un pantin ne peux pas se defaire de sa condition de marionnette et meme quand il croit etre libere c'est un leure. On nait marionnette, on ne le devient pas et on ne s'en detache pas. Tu veux savoir ce qui manipule ces poupees qui se font appeller a defaut "etres humains" ? Ce sont les passions, se sont les sentiments trop forts pour etre controles. La folie est aussi en cause. J'ai vu des mes yeux des femmes se sacrifier, elles et leurs filles pour repondre a cette folie qu'etait cette religion. Des marionnettes, tous des marionnettes. Si j'avais vraiment ete un messie, tu crois que tout cela m'aurait plus ? Probablement pas, j'aurait tout arreter. Mais vois tu je ne suis pas un dieu, et je n'ai rien pu faire. "

Il pris Cristal dans ses bras et se mordi les levres pour ne pas pleurer.

"Je croyais que tout les etres etaient des marionnettes, tous sauf moi. J'avais tord, car moi aussi je ne suis qu'un pantin. Je ne dispose d'aucune liberte, mon seul droit est de souffrir. Si je croyrais en dieu, je pourrais dire qu'il m'a abandonne."

Il respira lentement, histoire se calmer cet ammas de sanglots qui lui bloquaient la voix.

"Mais je me rend compte que je m'etais trompe, il existe des etres qui echappent a tout controle. Leurs penses ne peuvent pas etre modeles. Je t'aime Cristal car tu n'a rien d'une poupee difforme, tu es le premier etre vraiment humain que je vois. Ca me donne un peu d'espoir. Meme si tu as parfois l'impression de faire le mal et d'etre une mauvaise personne, je peux te jurer qu'il existe des etres milles fois plus repugnants que toi."

Il se mit a trembler, en effet, il savais exactement qui pouvait etre le plus mauvais qui soit. Et Devon avait peur, effraye par la simple pensee de cet homme sorti des ombres...

(j'aditeuh ^^ ou plutot j'ajoute)

En se serrant contre Cristal, il senti qu'il avait quelque chose dans la poche de sa chemise. Au contact de cette petite boite de velour noir, il se rapella de ca que c'etait, et ce qu'elle contenait. Mais allait-il vraiment oser en parler a Cristal ? Il hesitait encore, il savait qu'il lui en parlerait, mais cherchait le bon moment.

(affaire a suivre... ^^)

(whaaa O_o tu arrives a le calmer mieux que moi... )

Tout doucement, sous les caresses et les mots de reconforts de Cristal, Devon se calma. Petit a petit il arretait de trembler, comme si toutes ses pensees sombres etaient reduites a neant. Elle l'apaisait, elle prenait soin de lui, elle le consolait. Il n'y avait que dans les bras de Cristal que Devon pouvait respirer. Il savait pertinament que sans elle il etoufferait. Le poids qui lui broyait lentenent le coeur depuis des annees, pendant un instant, cessa d'etre.
Devon etait calme.

Il ne parla plus, il reflechissait, ou plutot il esseyait de rassembler son courage. Il allait le dire, ce n'etait qu'une question de minutes.
Il se jeta a l'eau.

Le marionnettiste relacha son etreinte, sans regarder Cristal dans les yeux. S'il croisait son regard maintenant il n'oserait jamais.
Sans rien dire, il prit possession du corps de la jeune fille. D'un pas mecanique, elle alla s'assoire sur le lit (en dessous duquel on entendait des grincements sinistres et non- identifies.) Devon s'assis a ses cotes et la fit mettre ses mains sur ses yeux. Il n'avait pas envie qu'elle voit, mais n'avait pas non plus envie qu'il se passe la meme bourde qu'il avait fait avec le Joker (une fois de plus, desole ^^'). Le maitre des marionnettes passa sa main d'une blancheur quasi cadaverique dans sa poche de chemise, et en sortit une petit boite, recouverte de velour noir. Il libera Cristal de sa manipulation, et lui presenta la coffret, ouvert.
A l'interieur il y avait une bague en argent. Un delicat bijou finement ouvrage. Au centre une pierre noire, de ce genre de couleur qui semble aspirer l'espace. Devon sortit l'anneau (une pensee pour Phil XD quand meme...) de son ecrint et le passa au doigt de Cristal, main gauche, annulaire. Il la regarda dans les yeux, pour une fois l'air profondement serieux.

"Cristal, je t'aime et mon souhait le plus cher serait de vivre a tes cotes. S'il te plait, est-ce que tu voudrais m'epouser ?"

Il gardait fermement plaque contre ses genoux, sa main gauche qui tremblait. Il crevait de peur qu'elle l'envoit sur les roses (ou sur n'importe qu'elle autre fleur, ca n'a pas d'importance), qu'elle lui dise que c'etait trop tot, qu'ils etaient trop jeune ou qu'ils ne se connaissaient pas assez.
Pour la premier fois, Devon avait agit sans utiliser ni stratageme ni marionnette. Il se sentait comme un funembule sans filet.

Peu à peu, le marionnettiste s’apaisait. Cristal était soulagée ; cela lui brisait le cœur de le voir dans un tel état d’agitation et de désespoir. Le calme semblait revenu, mais tout à coup elle perdit le contrôle de son corps. Son premier réflexe fut bien évidemment de lutter, mais elle compris très vite qu’elle agissait à présent selon la volonté de Devon, et cessa donc de se débattre. Au fond d’elle-même, la curiosité l’emportait. Pourquoi la faisait-il s’asseoir ? Puis se cacher les yeux ? Et ce silence … Que signifiait-il ?

La manipulation pris fin. Elle baissa doucement ses mains, et son regard tomba sur le coffret que lui présentait Devon. Et sur la bague.

Durant un instant, elle nagea dans l’incompréhension la plus totale, incapable d’imaginer ce que cela signifiait, mais cherchant à comprendre. Puis son esprit rattrapa le cours des évènements. Ses yeux s’écarquillèrent, et ses pensées se bloquèrent sur un refrain sans signification.

* Est-ce que … Est-ce que … Est-ce que … *

Alors, Devon saisit l’anneau et lui passa doucement au doigt. Cristal sentit le sang qui battait dans ses veines courir plus vite. Elle était nouée, en attente.

* Est-ce qu’il … Est-ce qu’il est en train de faire ce que je crois qu’il fait ?! *

Le jeune homme prononça les mots qu’elle espérait et redoutait tout à la fois.

Un silence pesant s’installa dans la chambre, uniquement rompu par quelques bruits inidentifiables provenant de sous le lit.

Intérieurement, Cristal bouillait.

* Oh bon sang … Il … Il … On se connaît depuis si peu de temps … Est-ce qu’une chose pareille est seulement possible ? Moi ! Comment … Non, on ne peut pas, on est trop jeunes … Mais je … *

Brusquement, elle prit sa décision. Elle la regretterait peut-être un jour, mais tant pis.

Elle tenta, en vain, de prendre la parole. Sa gorge nouée refusait de laisser passer le moindre son, et c’était tout juste si elle respirait encore. Elle était livide.

Elle ne put que signifier sa décision d’un mouvement de tête.

Oui.

Pendant les lourds instants ou Cristal gardait le silence, les pensees du marionnettiste se bousculaient a l'interieur de son cerveau malade. A un moment il detrourna la tete pour jeter un regard suppliant a la fenetre encore ouverte, puis il decida au moins d'attendre sa reponce.
Elle ne dit rien.
Mais ce petit signe de tete voulait tout dire.
Devon, au comble de la joie, la pris dans ses bras en riant comme s'il etait defenitivement devenu barge. Il ne pouvait pas s'arreter, c'etait l'emotion, c'etait nerveux.
Il l'embrassa un peu partout sur le visage, puis ce ressaisit. Elle n'avait rien dit du tout, peut etre se sentait-elle forcee ? Devon voulu eclaircire les choses.

"Tu sais, je ne compte pas te forcer la main. Si ca te semble trop tot, tu dois ma le dire. Je te fais confiance, tu ne dois pas me mentir."

(hier je suis retournee a "Crystal Garden" et cette fois-ci j'ai put y entrer. C'est une sorte de serre tropicale, ou les moineaux vivent en harmonie avec les palmiers. J'ai eut un fou rire, pardon c'etait nerveux...)

Devon riait, il semblait si heureux ! Cristal ne put s’empêcher de rire à son tour, oh, un pauvre petit rire, un brin crispé, mais elle avait si peu l’habitude … Depuis combien d’année n’avait-elle pas rit pour autre chose qu’une jubilation sadique, d’ailleurs ? Elle avait peur de regretter un jour sa décision, mais pour la première fois elle avait envie, non, besoin de construire quelque chose pour l’avenir. Ces fiançailles, c’était une assurance que, quoi qu’il arrive, ils resteraient ensemble, coûte que coûte. Jamais auparavant elle ne s’était ainsi souciée du sort d’un autre, et voilà qu’elle se rendait compte que Devon comptait vraiment pour elle.

Et tout à coup, le jeune homme parut inquiet. Il l’interrogea à nouveau, quémandant une confirmation de ce qu’il avait pourtant bien entendu.

Cristal chercha ses mots, gênée.

« Je … Je ne me sens pas forcée. C’est vrai que cela ne paraît extrêmement rapide, c’est vrai que nous sommes jeunes … Il est vrai aussi, continua-t-elle en baissant la voix, que j’ai du mal à comprendre qu’une chose pareille puisse m’arriver, à moi ! Il y eut un silence, puis : J’ai peur Devon. Peur de m’engager à la légère, de le regretter un jour. Mais je l’accepte, et je te le répète, en connaissance de cause : oui, je souhaite t’épouser. De tout mon cœur. »

Devon eut un petit rire acide, forcé, quand Cristal lui parla de regrets.

"Crois moi ma chérie, tu ne le regretteras jamais. Dans le meilleur des cas tu n'y songera même pas, et dans le pire... et bien tu n'en auras même pas le temps."

Il la serra dans ses bras, définitivement au nirvana.

"Et quand au faite que l'ont soit jeune, et bien qu'est-ce que je peux te dire... bah moi je ne compte pas attente d'être vieux pour pouvoir m'autoriser a être heureux. D'ailleurs qu'est-ce qui m'assure que je serai vieux ? Personne. Mais il y a quelqu'un qui m'assure que je peux trouver le bonheur, et cette personne c'est toi Cristal. J'aimerai tant te faire plaisir, mais un vrai plaisir. Je veux t'offrir ce que tu veux par dessus tout, ce pourquoi tu es née. Il n'y a que toi qui en soit digne, ô ma reine."

Plaisantait-il en l'appelant ainsi ? En tout cas il avait l'air sérieux. Devon la poussa délicatement, l'alongeant sur le lit.

"Tu veux toujours qu'on sorte ? Commande et je t'obéirai."

(je vais la culbuter ! tralalalalère ! ^^)

Elle l'embrassait ? Elle était d'accord alors ? Disons que Devon s'en doutait un peu en fait. Mais là il ne sentait pas cette fierté malsaine que ses conquêtes d'un soir, où un peu moins, lui donnaient l'impression de ressentir. Il était tout... bizarre ? Ces émotions jamais ressenties le troublaient profondément. Il se sentait frêle et fébrile, comme malade. Et c'est, les mains tremblantes qu'il entreprit de délacer le corsage de la robe de Cristal et de se déshabiller lui même.
Il la regarda, nue, comme s'il la voyait pour la première fois. (ça veut pas dire qu'il la détaille ! bande de pervers !!) Elle lui semblait encore plus belle avec son corps blanc et doux, et ses cheveux couleur d'ébène qui tombaient sur ses épaules, son dos et son front. Il l'embrassa un peu partout, sa chair était délicate, douce. Devon se sentait rougir, elle était vraiment trop... enfin il la désirait comme c'était pas permis. Il aurait voulu rester comme ça avec elle pour toujours. Ils s'accordaient et se ressemblaient plus que quiconque.
Au moment exacte de l'acte, Devon y alla en douceur. Il ne voulais pas, mais alors pas du tout lui faire mal, et laissa (chose qu'il n'avait jamais faite) son plaisir personel de côté pour s'occuper de celui de Cristal. Je ne vous dirais pas s'il a utilisé ses pouvoirs pour influencer la situation, mais je vous le laisse deviner...

(et hop ! la magie de l'él-ipse narrative au service des pucelles ^^) Après, il se sentait ivre de plaisir, complètement déconnecté en fait. Il ne tremblait plus mais avait étonnament chaud, et froid en même temps, comme lorsque l'on a de la fièvre. Même s'il se sentait bizarre, Devon ne voulait pas la lâcher il tira l'édredon sur eux et se pelotonna dans ses bras. Il était un chtouil fatigué par contre (il a bien carburé mon poussin ^^) et avait comme une grosse envie de dormir tellement il était bien.

(on peut faire ce dont on a parlé l'autre jour ? avec la poupée ? ^^)

(oui, pas de problème, tu peux …)

Dans les bras de Devon, Cristal rayonnait. Elle n’aurait jamais cru possible de ressentir un tel plaisir à … faire autre chose que de couper, taillader, massacrer … Mais là, c’était sans comparaison. Elle avait la sensation de découvrir enfin ce que pouvait apporter la vie. Maintenant, bien au chaud entre les bras de celui qu’elle aimait, elle était calme et sereine, véritablement BIEN. Comme si cette place avait toujours été la sienne, comme si c’était ce qu’elle avait toujours recherché sans le savoir …

Devon somnolait entre ses bras. Elle le regardait, encore et encore, sans se lasser. Elle le trouvait si beau, et attendrissant dans son demi-sommeil. Elle lui caressa doucement les cheveux, en un geste de pure tendresse. Elle souriait.

Devant cette scène si paisible, l’endormissement la gagnait elle aussi peu à peu. Ses yeux se fermèrent lentement. Elle plongea dans les bras de Morphée.

Cristal fut tirée de son sommeil par quelque chose qu'elle n'identifia tout d'abord pas. Elle frissonna, et voulut tirer un pan de couverture à elle. Elle y renonça très rapidement. Elle s'assit sur le lit, et écouta les grincements et raclements dont l'intensité augmentait.

Cela venait de sous le lit.

La jeune fille regarda Devon, qui dormait à poings fermés. Il ne parraissait aucunement dérangé par ces bruissements étrangement aggressifs. Plus que de l'inquiétude, c'était de la curiosité qu'elle ressentait. Elle bougea un peu. Les bruits s'arrêtèrent quelques secondes, puis reprirent, encore plus fort. À quatres pattes sur le lit, elle se dirigea lentement vers le rebord, et se pencha légèrement au-dessus, hésitant sur la conduite à tenir. Était-ce raisonnable de chercher à voir ce qui faisait ce raffut ?

La curiosité fut la plus forte, et Cristal se pencha franchement. La tête en bas, ses cheveux glissant à terre, elle tenta d'apercevoir ce qui pouvait se dissimuler ici. Erreur.

De petits bras difformes jaillirent de sous le lit, cherchant à la saisir. Elle eut un réflexe de recul, mais les doigts malingres de l'être se refermèrent sur ses cheveux. La créature, quelle qu'elle soit, avait de la force et la jeune fille grimaça de douleur lorsqu'elle commença à tirer.

" Devon ! Devon, réveille-toi ! "

Devon, toujours endormis comme une pierre, ne réagissait ni aux grincements sous le lit, ni aux appels au secours de Cristal. Il tenait fermenent son oreiller dans ses bras et pour l'instant était très occuper à baver dessus en poussant des petits râles de dormeur au huitième concient.
Et quand à Cristal bah... elle luttait quoi ! Elle est forte cette petite, tou de même. D'habitude en temps que narrateur j'aurais donné une bonne occasion à Devon de voler au secours de sa dulciné, mais là... j'ai pas envie ! ^^ Il faut bien qu'elle se débrouille sans lui de temps en temps cette petite. Et puis bah dans le situation ou elle est, elle peu couper ses cheveux. Quand à moi je me gausse en imaginant la tête de Devon au lendemain quand il vera Cristal avec les cheveux courts... Non à la base je n'étais pas sadique, c'est juste une déformation professionnelle. Je suis narrateur quoi ! Il faut bien que je vive.
Bon revenons au cas de Cristal. Elle est quand même pas très doué cette choupette, elle a fait exprès de faire trainer ses tifs un peu partou, tu m'étonne que ça s'accroche !
Mouais, bah moi je me sent désolé, mais je crois que je vais devoir parler un peu de cette satanée bestiole cramponné à Cristal (et non je ne parle pas de Devon !). Plaçons l'ambiance, c'est flippant quand même... Allez je sais, on va mettre des effets climatiques du tonnerre ! De la brume et une orage ! Ah non merde ça se passe dans la chambre de l'autre abruti... Bon et si on la faisait sortir cette bestiole ? Oui oui ♥ Enfin une idée constructive depuis le début de ce poste !
Reprenons ...

Les grattements se faisaient de plus en plus fort, un véritable boucan qui aurait réveillé n'importe qui (sauf "..." comme vous pouvez vous en douter) des cris, aïgus aussi se faisaient entendre. Crsital tira sur ses cheveux, et la bestiole lâcha prise. On vit un truc rouler sur le tapis (que son propriétaire n'était pas en train d'utiliser, heureusement pour lui) cette chose poussa une hurlement de Naznul et se laissa voir, dans la lumière opaque d'un rayon de lune.
Une créature immonde, quelque chose entre l'Erénie et l'Homonculus. Un espèce de gremlins au corps recousu à la Franky. Une malheureuse victime des erreurs du créateur, un monstre, une poupée raté. Le dieu qui l'avait créé avait fait une bévure énorme, elle n'avait pas la beauté des poupées, elle n'était que laideur et souffrance. Un corps difforme, des yeux en boutons, des membres mal placé.
Un hypothèse fausse, un croquis à la poubelle.
La poupée voyant qu'on l'observait, s'agrippa aux dras et d'un bon gracile et rapide, sauta à la gorge de Cristal.

La bataille épique qui avait eut lieu il y aavait quelques heures à moins d'un mètre de Devon ne semblait ne pas l'avoir fait un quelquonque effet. En fait je crois qu'il avait passé une très bonne nuit, à dormir comme une pierre. Néanmoins un bruit le réveilla sous le coup de huit heures du matin. Une porte qui claqua, le valet qui avait fait le mur pensait pouvoir rentrer discretos, profitant du sommeil profond de son maître. Manque de bol, la fenêtre avait été ouverte pendant la nuit (on se demande qui c'est...) et oubliée. Un mauvais courant d'air fit claquer la porte de la chambre et Devon se reveilla en sursaut. Il lanca un oreiller sur Armand en lui conseillant de manière impolie, voire vulagaire, de s'en aller dare dare et de laisser dormire les honnêtes gens.
Puis le marionnestiste se recoucha aux côtés de Cristal, lui remettant avec amour la couette qu'il lui avait fauché durant toute la nuit. Devon, calme et serain, allait se rendormir, qaudn il remarqua quelque chose d'inhabituel dans la chambre. Il s'assit et chercha des yeux ce qui aurait pus changer. Rien, tout était à sa place, aucun objet n'avait bougé. Les poupées sur les étagères (ikea, montés par Armand) le regardaient toujours fixement de leurs yeux de verre rouge sang. Un instant de réflexion, il lui semblait qu'il manquait quelque chose, mais quoi ? Soudain il se rendit compte de ce qui avait disparu.

La chambre était beaucoup trop calme.

Un silence de mort, plus un grattement sous le lit, plus une plainte ni de gémissements venant de son élevage de poupées ratées. Devon trouva ça très trsè bizarre, en fait il avait la douloureuse impression d'avoir loupé un épisode. Il se leva, sauta du lit avec pour intention de passer sa tête dessous pour esseyer de comprendre ce qui se passait. Ce ne fut pas la peine. Il avait à peine posé un pied au sol qu'il remarqua une poupée ratée, disloquée sur le tapis. Il la pris dans ses bras et entrepris de l'examiner pour comprendre ce qui avait bien pus ce passer. La marionnette avait les articulations au niveau des bras complètement brisées. Devon complètement sur le cul, admirait le carnage. Qui avait bien pus faire un truc pareil ? Ces petites pestes sont très résistantes (la preuve, elle est revenue ^^♥) il était le mieux placé pour le savoir. Armand aurait pus ? Nan ! Impossible ! Mais alors... non quand même pas...

Le marionettiste se retourna et considéra d'une nouvelle façon la fille endormie dans ses draps. Il sourit mystérieusement, balança la bestiole sous le lit (ou elle servirait de pâture aux autres) et retourna se coucher. Il embrassa doucement Cristal sur le front, en esseyant de ne pas la réveiller, puis réalisa qu'il n'avit plus d'oreiller depuis la venue de son imbécile de valet.