Tournoi : premier tour, Anaria vs Wailani

Le jour se terminait doucement, dans les clameurs ininterrompues. Encore un duel, un de plus, mais chacun était si différent que toute la journée la foule avait acclamé les vainqueurs, aussi bien que les vaincus. Et encore n'était-ce que le commencement. Ce n'était qu'un premier tour d'un tournoi amical, mais l'on pouvait s'attendre à des combats plus violents à l'avenir ... Cela marquait surtout la renaissance de l'Échiquier.

La Reine annonça le dernier combat de la journée :

"Anaria, de la Cross Guard, contre Wailani, de Luberia ! Arbitré par Hélène de la Cross Guard !"

En entendant son nom, la prêtresse du Culte abandonna sa discussion passionante avec quelques personnes qu'il lui était déjà arrivé de croiser (sans qu'elle ne se rappelle dans quelles circonstances , était-ce à la taverne ? était-ce lors de ses tournées de porte à porte pour convertir un peu la population locale ? était-ce ailleurs ? )

Elle alla se positionner sur le damier pour bien faire comprendre qu'elle arbitrerai ce combat et tourna sa tête dans toutes les directions à la recherche des combattants ou de gens qu'elle connaissait.

Wailani eut un infime sursaut de surprise en entendant la Reine annoncer le début de son combat. Il l'avait attendu avec impatience et s'y était soigneusement préparé, s'entraînant durant des heures. Il ne restait plus qu'à espérer que son adversaire ait un passé douloureux...
Descendant sur le Damier, il approcha de l'arbitre à laquelle il jeta un regard froid, caressant délicatement l'ärm accroché à sa veste et s'inclinant insensiblement.

_ Wailani, de Lubéria.

Ne manquait plus que ce Analia...

( désoler pour le retard mais j'ai des problèmes d'ordinateur)

Descendant les marches jusqu'au damier, Anaria eu un regard pour son adversaire. Il était comme on lui avait dit, et mignon en plus.
D'un mouvement de tête, elle rejetta ses cheveux sur ses épaules blanches ( ils étaient devant ses yeux auparavant) dévoilant ses yeux ( bleu cette fois ci ) .
Elle se plaça en face de Wailani. Le décrivant d'un coup d'oeil et finit par plonger son regard dans le sien. Puis elle défit l'épingle de son manteau qui tomba au sol, dévoilant son coprs. Elle portait un étrange corsage bleu, ainsi que d'innombrable ceintures à la taille. Une longue jupe ( fendue ) tombait jusqu'à ses chevilles. De grandes bottes lui remontaient jusqu'au genoux, et ses poignets etaient protéjé par des propections faites d'un cuir résistant et souple. Elle carressa ses bagues ( en argent au nombre de huit ) en s'attardant sur l'une d'elle.

Hélène la reconnut tout de suite lorsqu'elle descendit les marches pour se placer sur le damier. Anaria. L'autre soldate de la Cross qui travaillait à la taverne de Devon.
Mais l'autre ne lui adressa pas un regard et dénoua son manteau.

*Non, mais pour qui elle se prend ! elle se croit où ?*

Mais non, elle ne faisait pas un striptease, mais se mettait seulement en tenue de combat. Tenue de combat pour le moins étrange...
Mais qu'importe...
Alors Hélène jetta un oeil vers l'organisatrice du tournoi et donna le coup d'envoi de ce combat.

[dsl, mais je crois d'Hélène n'aime pas du tout Anaria...]

Wailani ne dissimula pas son dépit en voyant que son adversaire était une femme. Franchement, ils auraient pas pu lui proposer un bel homme, non ? Bon, en même temps, si ça avait été le cas, le voleur aurait eu des remords à utiliser son ärm.
Prenant le temps de s'incliner en guise de salutations accompagnées d'un sourire - trés - moqueur, il décrocha son ärm dont la chaîne s'agrandit, faisant désormais prés d'un mètre.

* Navré mais je compte bien en finir rapidement ! *

Wailani pouvait déja parié que son ärm était une des bagues, et ne comptait pas attendre pour le savoir. Se penchant légèrement vers l'avant, le jeune homme commença à courir vers Anaria, faisant parfois un bond de côté. Il lui fallait d'abord se rapprocher si il ne voulait pas que son propre ärm se retourne contre lui. Faisant tournoyer la chaîne, il la lança vers son adversaire, le clapet de la montre s'ouvrant tandis que les aiguilles tournaient à toute vitesse.

Lorsqu'Anaria vit l'ärm de son adversaire fondre sur elle, elle comprit que le corps à corps serait peine perdue. En un tour de jambe, elle esquiva et vint se plaçer derrière Wailani dans une rapidité déconsertente. Puis elle pris la bague qu'elle avait retiré de ses doigts, et d'un mouvement souple du poignet, fit apparaître sur ärm, un long fouet couleur de lune et d'argent. Le faisant tournoyer autour d'elle, elle prix un pas de course rapide, ainsi pour nombres de personnes, elle ne ressemblait plus qu'à un spectre, une illusion, disparaissant au fur et à mesure qu'elle acselérait l'allure de la surface du terrain. Puis d'une voix qui semblait de venir de différentes partie du damier :

* Ce combat risque de durer une éternité, mais s'il le faut...*

( si Anaria n'a pas reconnu Helene c'est juste qu'elle a une très mauvaise mémoire --' mais en aucun cas elle n'a voulu paraître mal polie, dsl. Et pour ce qui est du striptise, je croit que tout simplement je ne la contrôle déja plus ... arg --' )

[Je commence pas, je m'arrête tout de suite.]

(profitons de ce post pour préciser que le verbe prendre n'a en aucun cas à aucun temps et à aucune personne l'orthographe de la valeur marchande d'une botte de carottes... Et que j'ai beau chercher je pige pas comment ces deux là ont pu se rencontrer vu que l'une était déjà en congé maternité lors de l'embauche de l'autre, me trompe-je ?)

edit, @Athy : certes, analyse pertinente de la situation.

[Elles ont pu se croiser à la caserne ... Hélène est partie de la Poupée de Cire mais elle est pas encore partie de la caserne ...]

Tiens... mais c'est qu'elle courait vite, la miss ! Même trés, voire trop vite. Et Wailani avait déja renoncé à la suivre des yeux pour s'asseoir sur le sol, réfléchissant au moyen de la toucher. C'était pas gagné, d'autant que ce combat lui portait déja sur les nerfs. Si elle savait rien faire d'autre que tourner en rond...
Se relevant, le voleur fit tournoyer la chaîne de son ärm, plissant les yeux pour deviner une silhouette et lançant la montre au hasard. Raté ! Quelle plaie... elle voulait pas s'arrêter, le temps qu'il la piége ?

* Allez, ralentis un peu, histoire que je t'envoies au pays des cauchemars et de la souffrance... *

Nouvel essai, où l'ärm effleura enfin sa cible... illusion d'optique ou le vrai combat allait enfin commencer ?

[ @ Anaria : il n'y a aucun pb... Hélène est devenue très aigre envers tout le monde, elle n'en veut à personne en particulier... Quant au fait de ne pas contrôler ses perso... je sais tout à fait ce que c'est lol.
@ floodeur impénitent : tout se sait, surtout dans le mileu de la taverne...]

Tout allait très vite, trop vite même pour la prêtresse...
Ils se couraient après, se plaçaient devant l'autre, puis derrière l'autre. C'était une danse étrange et violente, qui n'aboutissait pour l'instant pas à grand chose.

L'une avait compris qu'elle avait intérêt de courir pour pas se faire piéger, et l'autre semblait bien décidé à l'avoir de cette manière...
Étrange coutume que de lancer des montres sur les gens... Son ärm devait être très bizarre, cela excita la curiosité d'Hélène.

Elle se plaça un peu à l'écart pour essayer de suivre avec précision leurs mouvements et leurs tentatives d'attaques...
Espérons que ça ne durerait pas ainsi trop longtemps.

( désolé Hélène mais ce combat risque de durée plus longtemps que prévu, bon je te l’avoue sans honte, j’ai hâte de voir le bébé ^^ )

La rapidité de la course d’Anaria avait bien un but. Fallait-il que Wailani le comprenne. Au moment de sa deuxième attaque, l’elfe n’eu même pas la peine d’esquiver, elle était déjà à l’autre bout du terrain, et profitant que son adversaire attendait de savoir si son offensive avait réussie, elle attaqua, tout en restant à distance. Le corps du fouet ( donc pas l’extrémité ) vint frapper le jeune homme sur le bas du dos.

Aïe ! Un objet dur venait d'heurter Wailani dans le bas du dos, peu aprés que son ärm est une fois encore une fois frappé le vide. Anaria courait certes trés vite, mais elle venait de commettre une erreur de stratégie qui pourrait peut-être se révéler utile.

* Maintenant ! J'ai l'ouverture ! *

La chaîne de la montre s'enroula autour du fouet de l'elfe tandis que Wailani tirait violemment le tout, les rapprochant de lui. D'un geste, le voleur déroula la chaîne de son ärm du fouet, la lançant sur son adversaire et parvenant à toucher la main de l'elfe.
Les aiguilles commencèrent aussitôt à tourner en sens inverse.

* Maintenant, quoiqu'elle fasse, je sais que je peux tout lancer *

Rebondissant en arrière, le voleur se tint prés à esquiver le coup qui n'allait sûrement plus tardé, décidé à lancer son illusion d'un instant à l'autre.

Une montre venait de la toucher au poignet, et les aiguilles de cette dernière commençaient à tourner. Serant plus fort la poingnée de son fouet, Anaria lança son attaque vers le jeune homme. D'un coup fort et précis, elle visa les creux poplités ( dernières des genoux ), ce qui fit tomber Wailani à genoux. Continuant sa course bien qu'aillant ralentie l'allure, son regard se porta sur la montre, il fallait la retirer et vite.

"Que va-t-il m'arriver si les aiguilles continuent de tourner?" dit-elle en agrippant la chaine qui la reliait à Wailani. Refermant ses doigts, elle tira.

Quelle imbécile... Il était inutile de tenter d'échapper au piège, d'autant que l'entraînement de Wailani lui permettait désormais de tenir l'illusion plus longtemps... Il tomba à genoux, frappé par le fouet derrière les genoux, justement, et laissa échapper un rire joyeux tout en se relevant, s'époussetant négligemment et repoussant une mêche qui lui bouchait les yeux.
Ce qui attendait Anaria... Ma fois, si elle tenait tant à la savoir... Il n'allait pas la faire patienter plus longtemps !

_ Cet ärm... comme vous allez le voir... vous rendra incapable d'accomplir le moindre geste... du fait d'une intense... Non, tout compte fait... Je vous laisse la surprise !

* A toi de jouer, Cadran de Folie ! Tic-Tac Inverse ! *

_ Tic... Tac... Tic... Tac... L'illusion se crée... La douleur apparaît...

Les aiguilles tournaient de plus en plus vite, entraînant Anaria dans leur folle ronde vers le passé et laissant se superposer toutes les douleurs et souffrances qu'elle avait ressenties jusqu'à ce jour, tant physiques que morale. Et pour en avoir été malgré lui victime plusieurs fois... Wailani savait que c'était trés douloureux, la douleur empêchant le moindre mouvement jusquà évanouissement... voire pire !

Anaria fut prise tout à coup de mots de tête, une illusion s’installa devant ses yeux à présent rouge sang. Sous ses yeux défilaient ses souvenirs, mais lentement, accompagnée de toutes les douleurs du passé. Elle se vit donc entrée dans la caserne de la Cross Guard, avoir un malaise, ses jambes devenaient de plus en plus faibles. Puis elle vu un chemin sur lequel elle marchait, la chaleur lui séchait la langue et la peau. Elle revu toutes les fois où elle avait enfoncé cette aiguille dans son bras, la piqure du métal dans sa peau.
Elle tituba cherchant à rester toujours éloigné de Wailani qui prenait un malin plaisir à la voir souffrir. Ainsi sous ses yeux elle revécut ses crises de manques, accompagnées de ces bouffées de chaleurs et de folies. Les coups de fouet ( pas le sien ) qu’on lui avait infligé un jour où elle passait dans un petit village et que les habitants l’avaient chassé, refusant de lui procurer de la drogue et effrayé par ses oreilles.
Les semaines défilaient sous ses yeux et Anaria se sentait de plus en plus défaillir. Son souffle était devenu court, son cœur battait à une allure aussi folle qu’avait été sa course. Mais au fond d’elle, elle n’attendait plus qu’une chose, arriver enfin à un point de ses souvenirs, le jour où elle s’était réveillé dans cette prairie au milieu de nul par, car tous ses souvenirs ultérieurs à cette date… n’étaient pas les siens ( si ça vous intéresse je vous renvoi à ma présentation ). Peu être que grâce à cette attaque qui la faisait revoir son passé, elle allait enfin découvrir qui elle était…
Enfin elle revu l’étendue verte et herbeuse, éclairée par la lune. Un léger sourire naquit sur ses lèvres. Dans l’herbe elle voyait se dessiner une trappe, qui s’ouvrit. Qu’importe si elle souffrait à en mourir, elle serai enfin qui elle est. Qu’importe ce combat, tout cela ne comptait plus pour Anaria.
Mais il se trouve que les êtres qui l’avaient capturé il y a si longtemps, qui l’avaient torturé, qui avaient placé en elle des souvenirs de centaines de personnes différentes, avaient pour lui interdire d’utiliser ses pouvoirs démoniaque ( voir présentation ) utilisé une magie extrêmement puissante, tassant sur l’ensemble de son squelette, des runes et autres symboles magiques. Ces dernières, bloquant le flux d’énergie qui permettait à l’elfe d’utiliser ses pouvoirs, avaient également un rôle de barrière. Ainsi si par une quelconque magie ou technique, Anaria tentait d’accéder à sa véritable mémoire, la magie s’enclenchait, bloquant tout accès. Seuls seraient alors vu les illusions de souvenirs qui avaient été placé dans sa mémoires à cet effet.
Ainsi au moment où l’illusion emmenait Anaria dans un souterrain, le tatouage qu’elle portait au bras devint rouge, comme s’il était chauffé à blanc. La douleur lui vrilla l’épaule et la fit chancelée. L’illusion de la trappe et du souterrain se dissipa pour laisser place à un souvenir qu’elle connaissait, et puis un autre, et encore un autre. Tous ces souvenirs faux, volés à des personnes qu’elle ne connaissaient pas. Mais elle ne sentait plus rien, plus aucune douleur, excepté celle qui lui brulait l’épaule. Puis l’illusion finit par se dissiper. Anaria posa un genoux à terre, et pris sa tête dans ses mains tremblantes. Dans larmes écarlates ( lorsqu’elle à les yeux rouges elle pleure des larme de sang ) roulèrent sur ses joues. Puis elle se releva, et regarda son tatouage à l’épaule. Il avait prit un teinte blanche, et engourdissait tout son bras. Elle finit par relever la tête vers Wailani. Ses cheveux volaient autour d’elle, et quelques mèches venaient se coller dans le sang qui couvrait ses joues.


« Ton ärm fait apparaître les image de notre passé, tout en faisant ressurgirent les douleurs qui leur correspondent. C’est bien ça ? »

Oui Anaria le sentait bien. Un poids au fond d’elle l’avait envahit, posant, ( on passe bien de 50 kilos à 55 ). Ses bras étaient lourds comme le plomb et son épaule la brillait. Elle s’accroupit à terre, imitant son adversaire. Du revers de la main, elle essuya le sang qui maculait ses joues blanches.

« mm c’est donc ça, je t’avoue que je ne m’étais pas attendu à ça de la part d’une simple montre. J’ai de la chance d’être maudite en fin de compte. Sinon, ton ärm m’aurait fait revenir le jour où des hommes m’ont implanté ces souvenirs. Enfin bon, j’imagine que cette attaque ne t’a pas trop épuisé. »

L’elfe se releva bien que ses jambes lui ordonnaient le contraire. Relevant la tête, elle attacha ses cheveux en une longue natte.
Puis elle se tourna vers Wailani. Un sourire apparut, et elle passât sa langue sur ses lèvres tachées de sang.
Tant qu’à faire, autant taper la discute.

« Tu vois, je suis un être très étrange, en plus de toutes ces marques qui apparaissent sous ma peau de temps à autre, je suis obligée pour je ne sais quel raison de changer de personnalité en fonction de la personne qui est en face de moi, comme si je changeais de masque si tu veux. A ce jour je n’ai trouvé qu’une seule solution d’être moi même, ne serai-ce que pour quelques instants. »

Détachant son protège poignet ( qui soit dit en passant lui cachait également le coude et une bonne partie des bras ), elle le retira, laissant apparaître sur son bras. Ressortaient ça et la au niveau des vaines, des traces de piqures. Son sourire se fit plus cruel, mais aussi plus triste.

« Je ne réagis pas de la même façon que les autres êtres humains, n’étant pas humaine. La drogue me procure des moments d’égard où je me retrouve enfin seule avec moi-même. Mais ça a ses qualités comme ses défauts. Car durant les moments qui suivent, mon corps devient entièrement engourdis pendant près de deux heures. Il a bien fallut que je trouve une parade, si jamais je suis obligée de me battre à ces moments là. Grace à des jours entier d’entrainement, je peux maintenant me battre sans sentir les parties de mon corps. Alors ce n’ai pas cette petite sensation de poing qui va m’empêcher de me battre. »

Puis elle se tourna vers son fouet et marcha vers lui. Elle disait vrai, elle ne semblait pas souffrir des conséquence de l’attaque de Wailani.

« Si je te dit tout ça, ce n’ai surtout pas pour que tu t’apitoie, mais juste pour que tu saches à qui tu as à faire. Après c’est à toi de voir si tu veux continuer à main nue, ou si tu me permet de reprendre mon ärm. »

Tout en marchant elle repassa son protèges poignet. Heureusement qu’ils étaient dans une arène, ainsi peu voir personne à par Wailani avait put voir son bras.

Une ex-droguée ? Ah, il avait pas vraiment prévu ce coup-là. Et du coup, il était en partie désavantagé. Quoique... même si les souvenirs n'étaient pas les siens, la "montre" constituait toujours une arme de jet relativement lourde.
A cette idée, un sourire sadique vint se placer sur le c=visage de Wailani qui fit nonchalamment tourner son ärm, regardant Anaria remettre son protège-poignets et se diriger d'un pas hésitant vers son fouet. Elle pensait peut-être ne pas en subir les conséquences, mais ce n'était pas non plus tout à fait.
S'inclinant donc avec un sourire moqueur, il la laissa donc se rapprocher du fouet gisant à terre.

_ Mais bien sûr, réärmez-vous trés chère. Permettez d'ailleurs que je vous y aide...

L'ärm partit violemment frapper la pommette d'Anaria, la renvoyant dans l'illusion. Cette fois, Wailani se demandait quel serait l'effet, si ça l'amènerait plus loin en forçant la malédiction ou si la douleur serait démultipliée. La deuxième théorie était en théorie la bonne,puisqu'elle subirait cette illusion plus la précédente. Il esquissa une légère grimace, ça ne devait pas être agréable. Et elle serait sans doute encore plus fatiguée. Bon, lui aussi mais...

* J'espère que cette fois elle se réveillera pas, j'ai pas envie de lui balancer encore une fois mon ärm dans le visage, même si ce n'est qu'une fille. Et une adversaire, de surcroît. *

Il se demandait également si l'illusion "passerait" ses vrais souvenirs pour la mener à une réincarnation ou autre chose. Anaria était devenue son cobaye, à la différence qu'elle pouvait lui dire ce qui s'était passé.

Lorsque l’ärm vint la frapper, Anaria ressentit une douleur très vive à la tête, et l’illusion recommençât, une fois de plus elle remonta le temps, mais plus lentement cette fois, car l’ärm ( et surement son possesseur ) prenait un malin plaisir à s’attarder sur les souvenirs particulièrement douloureux, comme le jour où Anaria avait dans un accès de folie, assassiné un village entier, s’acharnant tout particulièrement sur les enfants. Les creux de ses coudes la piquaient ( c’est pas une ancienne droguée, elle se drogue encore ), les mots de tête revenaient.
Mais il y a un détail que Walaini avait oublié, il lui avait donné lui même une idée de riposte. Il lui avait dit que tout n’était qu’illusion. Il fallait donc surmonter la douleur et surpasser l’illusion. Rassemblant ses forces, Anaria profita que le souvenir qui lui apparaissait n’était pas trop douloureux pour se trainer à terre, avançant à l’aveuglette dans l’image qu’elle avait du damier. Mais cet effort lui vrilla les jambes qui étaient de plus en plus lourdes, et un goût de fer envahit sa bouche. Un mince filet de sang coulât à terre.
Mais la vie lui avait appris qu’il ne fallait jamais abandonner, alors elle avançait, encore et encore, aveugle puisque sa vision était prise au piège dans les méandres de l’illusion.
Soudain, et au moment où ses souvenirs la menait à la prairie sous la Lune, elle perçut un contact froid dans le creux de sa main. Mais était-ce encore une illusion ? Ou bien avait-elle enfin atteint son ärm ? L’image de la trappe apparut, et dans un souffle elle avançât dans un souterrain qui la conduisait toujours plus profond dans les enfer.
C’est à ce moment que dans sa vision apparut un homme, il était vêtu d’une longue toge immaculée et d’immenses ailes apparaissaient dans son dos, surgissant de l’obscurité des profondeurs comme la Lune dans l’immensité de la nuit. Levant la main sur Anaria, il la posa sur le front de celle-ci. Une douleur sans nom lui vrilla l’endroit qu’il avait touché. Puis l’homme parla mais comme ce n’était qu’une illusion, Anaria n’entendait rien. Mais elle put décrypter ses paroles, ainsi elle fut quasiment certaine qu’il lui disait ( et oui elle sais lire sur les lèvres ) : « Il n’est pas encore venu le temps de te rendre la mémoire ». Puis l’être lumineux eu un sourire triste et tout disparut. Encore une fois, les faux souvenirs défilèrent, lentement, mais Anaria n’y prenait plus garde, la douleur qu’elle ressentait au front s’accentuait de plus en plus, et elle ne pouvait même plus remuer l’épaule. Les minutes passaient, et elle se sentait de plus en plus tomber dans un état qu’elle redoutait, et ne connaissait que trop bien… Une crise de manque.
Soudain l’illusion s’arrêta, et sans pouvoir l’empêcher, l’elfe s’écroula. Cette dernière attaque avait été beaucoup plus longue que la précédente, l’affaiblissant au plus haut point, et elle serai tombée dans un sommeil profond, si la douleur qu’elle sentait sur son front lui évitait de perdre connaissance.
Elle sentait monter en elle une chaleur qu’elle haïssait autant qu’elle se haïssait elle même. Sa peau devint encore plus blanche qu’à l’accoutumé, laissant apparaître au niveau des phalanges, des poignets, mais aussi sur son visage, des parties d’un immense tatouage, qui comme gravée sur ses os, n’apparaissaient que pendant ses crises de folies ( ou aussi crises de manque ). Son cœur s’accéléra, et elle rouvrit les yeux qui brillaient d’un vert intense. Elle serra le poing, elle avait réussit, dans sa main encore inerte, gisait son fouet, tout taché de son propre sang. Puis elle ne su pourquoi elle se mit à rire, d’un rire froid, sans joie. L’attaque l’avait énormément touchée, et ses jambes ne lui répondaient plus, mais la chaleur qui montait en elle, mêlée à la folie du moment, lui permis de se redresser, et lorsque son regard tomba sur son corps, elle vit avec horreur les marques démoniaques qui y apparaissaient.
Puis elle tourna la tête vers Wailani. Son rire se fit plus fort, et plus macabre encore. Son corps, comme tiré par des ficelles ( non non Devon n’y est pour rien ), se leva.
Les crises de manques ( ou de folies comme elle les appelle ) sont fréquentes chez l’elfe, dans ses moments, une force tout autre guide ses pas, comme un ancien démon qui reprendrait possession de son corps. Elle fit deux pas hésitants, et fonça sur le jeune homme à une allure vertigineuse, en un mouvement elle était derrière lui, serrant autour du cou de Wailani son fouet. Mais cet action, poussée par une folie sans nom, épuisait et rongeait les dernières forces qui lui restaient. Ces jambes se dérobèrent sus son corps, et elle chuta, entrainant le jeune homme à terre. Mais elle avait réussi à garder sa prise et serrai l’étau autour de la jolie gorge de son adversaire.

« Ton ärm est incroyable, grâce à lui je sais maintenant qui m’a implanté ses souvenirs…murmura-t-elle à son oreille. Veux-tu que je te dise qui ? et sans attendre de réponse.

« C’était un ange, tu te rend compte, j’ai été torturé par un ange. »

Attrapant la partie de son fouet qui n’était pas en contact avec son adversaire, elle lui amena sous les yeux, rapprochant de plus en plus la tête du fouet des yeux de Wailani.

« Si je te touche, sache que la douleur que tu éprouvera sera tel que tu tombera de la folie. Ainsi nous serons deux. »

[ flûte, j'ai pas envie de mourir étranglé moi ! ]

Etrange... l'illusion dirait plus longtemps cette fois. Et Wailani devait admettre qu'il était un peu ennuyé, car outre la vilence du coup à la tête, il ne connaissait pas les effets secondaires liés à l'utilisation excessive de son ärm. Il se sentait un peu seul, là, à attendre que son adversaire bouge quand l'illusion cessa enfin. Par contre, dés qu'il sentit l'air manquer, il regretta de ne pas l'avoir frappé plus fort.
Apparemment, deux utilisations trop rapprochées chez un sujet à risque engendraient une crise de folie ainsi qu'une immense fatigue et toute une série d'autres comportements aussi risqués les uns que les autres pour lui, pauvre voleur à moitié étranglé. Penser à se méfier davantage des camés, à l'avenir, leurs réactions étaient aussi peu prévisibles que la réussite de l'illusion ou ses effets sur le corps et l'esprit.
Perdu dans ses intenses et instructives réflexions sur les effets néfastes de son ärm, Wailani entendit comme à travers un voile la remarque d'Anaria, éclatant aussi d'un rire hoquetant et se reprenant rapidement le temps d'essayer de prendre une grande goulée d'air et de répondre.

_ Vous pensez que la douleur peut me rendre fou ? Sachez que vous vous trompes gravement... Si cela était le cas, je le serai depuis bien longtemps déja.

Bon, en fait, il était fou depuis sa naissance alors un peu plus ou un peu moins... Cela ne changeait plus grand chose !
Recommençant à rire, Wailani renversa brusquement la tête en arrière, négligeant l'étreinte autour de sa gorge et tapant dans le nez d'Anaria - sans rien de volontaire là-dedans, je précise.
L'air lui manquant toujours, le jeune homme mollit soudain, les yeux vitreux, profitant que l'étreinte se déserre un peu pour se trainer en avant, indifférent au fouet qui menaçait sérieusement d'entrer en contact avec son épaule.
Réussissant à briser l'étreinte qui l'étouffait, il s'extirpa autant que possible de sous Anaria, reprenant un peu d'air et gardant le cou bien rentré dans les épaules pour éviter qu'elle recommence.

_ Quelle horreur... tu m'as fait transpirer ! Et en plus, je vais la marque de tes doigts sur la gorge ! Ah, et puis, pense à faire un régime, tu pèses une demi-tonne !

Non, c'est pas de la provocation, juste de l'idiotie poussée à son niveau extrême.

Wailani eu à peine le temps de finir sa phrase, qu’Anaria lançait une nouvelle attaque, envahit par une fureur plus grande encore ( raaaa comment as tu osé critiquer mon poids, tu vas souffrir ), et lançant son fouet tout autour de son adversaire tint l’emprise assez serrée pour qu’il n’ai aucune chance dans sortir cette fois ci. Le tenant ainsi saucissonné, elle le frappa avec une violence immodéré en plein ventre. Serrant toujours plus son emprise sur le jeune homme, elle lui dit d’une voix rauque déformée par une haine dont elle ne connaissait pas l’origine.

« Et si tu utilisait encore une fois ton ärm sur moi…Que t’arriverai-t-il ? »

Serrant son poing libre, elle le frappa au visage, faisant jaillir de ses lèvres une perle rouge.

« Parles, ou je ne répond plus de mes actes. »

Niargh ! Un - ou plutôt le - fouet venait de gentiment le saucissoner. Comment ça se faisait qu'elle soit encore debout ? Et puis pourquoi elle le frappait au ventre ? Comme si il manquait pas déja d'air ! Et en plus, elle salissait ses vêtements !
Vraiment hors de lui, Wailani ne se retint pas de lui cracher au visage quand elle lui ouvrit la lèvre, lui répondant d'une voix sifflante de haine et de rage - trés - mal contenue. Ah, elle le provoquait ? Ah, elle voulait savoir ? Ben, elle saurait ! Elle saurait qu'il savait... pas.

_ Mais qu'est-ce que j'en sais moi ! Déja que je savais pas que la deuxième utilisation te rendrait encore plus folle qu'au naturel, comment je peux savoir les effets sur moi, imbécile !

Maintenant qu'elle l'avait rendu enragé, il était d'inutile d'espérer la récupérer intact. Se tortillant comme un beau diable, le jeune homme finit par perdre toute retenue, commençant à attraper le fouet entre ses dents pour le mordre et le ronger. Si il avait eu de l'acide sur lui, il s'en serait aspergé, c'est dire !
Le sang qui coulait de sa lèvre et les déchirures de ses vêtements ne l'aidaient vraiment pas à se calmer, Wailani ayant toujours été une petite fille particulièrement soigneuse.
La toisant d'un regard à glacer le sang, il lâcha un instant le fouet, recrachant au visage d'Anaria - on est kamikaze ou on l'est pas - et l'invectivant sans la moindre retenue.

_ Non, mais, t'en as pas marre de m'abîmer ? Tu sais combien il m'a couté, ce costume ?! Plus que toi, ça c'est certain, mais ensuite ?! Tu crois vraiment que je vais te laisser me battre ?! Non mais tu rêves, ma petite ! T'es né vingt siècles trop tôt !!!

Se recroquevillant autant que possible, évitant soigneusement d'entrer en contact avec la montre, Wailani s'arrangea pour se placer de manière à ce qu'elle frappe dans l'ärm la prochaine fois. Nah mais, elle allait pas l'abîmer bien longtemps ! C'est plutôt lui qui l'abîmerait ! Pour qui elle se prenait ?

[ argh, mon perso m'échappe totalement >< je plains d'avance Anaria ]

( Soit dit en passant je sais pas si t’a remarqué mais on avance plus vite que les autres dans notre combat )

(edit Athanase : normal, vous êtes connectés tout le temps ! Bande de no-life =p (dit celui qui l'est peut-être encore plus ...))

Anaria resserra encore plus les liens qui enlaçaient Wailani comme un serpent ( c’est pas la peine de mordre dedans sa marche pas ). Oui ça pour sur elle était folle, comme un animal prit au piège, comme un ange déchut chassé d’un paradis perdu.
Mais elle le savait cette folie qui l’aidait à tenir debout était passagère même si les effets restaient trop longs à son goût. Bien alors il fallait essayer, oui encore une fois.
Serrant au maximum son emprise, elle commençât à chercher la montre de Wailani ( sans déchirer ses vêtements soit dit en passant d’ailleurs j’ai jamais dit qu’elle les déchirait :p ).
Elle la trouva enfin et d’un coup de jambes sec elle fit tomber le jeune homme au sol. S’assurant qu’il ne pouvait plus bouger, Anaria posa l’objet sur sa peau immaculée.

Les illusions apparurent une fois de plus dans son esprit accompagné là encore des même douleurs. Mais comme Cela faisait deux fois qu’elle les revivait, elles lui semblaient moins fortes. Alors l’ärm, comme si attendais Anaria, s’attarda encore plus sur chaque souvenirs, restant des fois plusieurs minutes pour que la douleur envahisse complètement l’elfe.
Elle sentait Wailani se débattre sous elle, mais de plus en plus faiblement, au fur et à mesure que le temps passait. Une heure peut être venait de s’écouler, quand l’illusion la conduisit une fois encore devant la trappe dans la prairie. Elle s’ouvrit lentement, et le souterrain apparut. Wailani eu un sur saut, car le fait d’être en contact avec l’elfe lui faisait voir les images qui défilaient devant ses yeux. Pour le calmer, Anaria le frappa dans le dos, au niveau de la colonne vertébrale.
Lorsque les ombres de l’illusion envahire son esprit, il réapparut, l’homme aux ailes blanches, l’ange…
Il se tenait encore devant elle, et lui parla à nouveau ( elle lu encore sur ses lèvres ).
« Tu es têtu, tu n’as pas changée. Je devine que quelqu’un t’aide, en ce moment, à remonter dans ton passé. Bien alors puisque tu y tiens tant, je vais te dire quelques détails sur toi. Mais sache que ce n’ai pas encore aujourd’hui que toute ta mémoire te sera rendu. »
C’est à ce moment qu’Anaria comprit qu’elle n’était plus dans l’illusion, que grâce à l’ärm de Wailani, elle avait activé quelques chose de sa mémoire profonde et que l’ange était là pour lui cacher, prenant place dans l’illusion.
L’homme ailé fit quelques pas jusqu’à ce qui ressemblait à une porte et la montra du doigt.
« Le jour où tu retrouvera cet endroit, que tu trouvera la pièce maudite où nous avons emprisonné ta mémoire, alors elle te sera rendu. Mais c’est vrai que d’utiliser un ärm qui fait remonter le temps était une idée très astucieuse, je vais donc te donner quelques éléments sur toi. Ton véritable nom n’est pas Anaria. Tu es le monstre qui a détruit ton propre peuple. Tu as été conçut pour détruire des vies, n’éprouver que la colère et la haine, la joie et l’amour te sont étranger. Le tatouage qui parcourt ton squelette, nous te l’avons posé pour que tu ne puisse pas utiliser tes pouvoirs. Tu n’es qu’une chose, une arme que les tiens ont utilisé pour tuer. Voilà tout ce que je peux te dire, maintenant, si tu utilises à nouveau cet objet qui te fait remonter le temps, son possesseur moura. Il doit d’ailleurs être dans un état déplorable, voilà près de quatre heures que son attaque dure, mais je suis heureux de voir que tu te porte bien. »

Puis il se retourna et entra dans le couloir que la porte ouverte laissait entrapparaître.
Mais se retournant vers l’elfe il lui dit.

« Et une dernière chose, si tu cherches à savoir qui je suis, tu ne trouvera rien, alors je vais te le dire…je suis bien un ange, nous sommes huit en tout à avoir été envoyer sur Terre pour te surveiller et te maîtriser, mais en notre qualité d’ange, nous ne cherchons pas ta mort, tu pourrais encore servir. Bien ce n’ai qu’un au revoir petite elfe, nous nous reverrons bientôt. »

Et l’image se dissipa. L’ange avait dit vrai, le temps avait passé. Le soleil avait quitter le zénith. Le souffle court, Anaria ferma les yeux, une seconde, pour reprendre ses esprits. Puis un détail attira son attention, Wailani ne bougeait plus, son corps était froid, ses yeux vitreux, et son pouls faible.
Ses jambes la faisait souffrir. Elle appela le jeune homme, d’une voix tremblante et incontrôlée. « Wailani ? »
Mais il ne répondait pas, c’est à peine s’il respirait.

[ ce n'est pas à toi de décider si je vois les choses ou non ><, au mieux, ça peut juste être ce qu'elle pense. ]

Wailani sentit le fouet se serrer davantage autour de son corps et de sa cage thoracique, gênant sa respiration. Machinalement, il se débattait de temps en temps, essayant de se libérer de l'étreinte qui l'étouffait peu à peu. Ses vêtements étaient salement déchirés du fait de ses reptations pour essayer de se libérer du fouet.
Lorsqu'Anaria utilisa d'elle-même l'ärm sur elle, le voleur eut un instant l'espoir qu'elle allait daigner le serrer moins fort, mais ce n'était qu'un rêve, qu'elle brisa en n'esquissant pas le moindre geste pour lui permettre de respirer. Cela commençait à être douloureux, ses bras étaient à vif et saignaient un peu, la chair étant par endroits entaillée.
A travers un voile de douleur, une pensée stupide lui traversa l'esprit : combien de temps pourrait-il tenir ainsi, ne respirant que grâce au réflexe qui l'avait poussé à rentrer le menton et le cou, empêchant le fouet de trop appuyer sur la trachée ? Est-ce qu'il aurait encore assez d'énergie pour lui dire de le relâcher quand l'ärm briserait l'illusion ? Et est-ce qu'elle serait assez intelligente pour le relâcher ?
Wailani garda la main crispée sur la chaîne d'or de la montre, tentant de temps en temps de relâcher l'étreinte autour de lui. L'idée qu'Anaria puisse croire qu'il voyait l'illusion ne lui traversa pas même l'esprit. Qui aurait pu croire ça ? La mémoire est le territoire le plus secret, et il n'aurait jamais encombré la sienne avec les souvenirs d'autres personnes. Si cela avait été une des particularités du Cadran de Folie, il l'aurait revendu !
Il commençait à ne plus avoir beaucoup d'air, et était devenu d'une pâleur alarmante, les yeux un peu vitreux, quand l'illusion cessa et qu'Anaria s'aperçut de son êtat. Pas trop tôt ! Qu'elle le laisse respirer et basta ! Il en ferait des pièces détachées quand il aurait un peu plus d'air dans les poumons... Par contre, le passage au deuxième tour était toujours d'actualité.

_ Im...bécile... ton fou...et m'é...trangle... !

Sa voix était faible et haletante, mais son regard avait repris un éclat déterminé. Comme si il allait se laisser battre par cette pauvre folle ! Tirant sur la chaîne, il lui arracha le Cadran de Folie de la main, rejetant légèrement les épaules en arrière pour éviter d'être touché. Il avait subi plus de douleur psychologique que physique, mais pour autant, il n'appréciait pas de revoir certains pans de son passé. Comme tout le monde ( du moins en théorie, parce qu'une certaine personne en face de lui semblait apprécier ! )