Tournoi : premier tour, Devon vs Myrlia

Dianaposa unpied puis deux sur le sol de Ragenrave. Ce n'était pas à elle d'arbitrer le premier match. Elle s'installa donc sur un trône de pierre surplombant le damier. Elle attendit que tout le monde arrive, puis elle déclara :

Je déclare ouvert le remier tournoi de printemps !

Puis, une fois les applaudissements et les cris de la foule calmés,elle appela les premiers combattants.

Premier combat : Myrlia, de Luberia, contre Devon, de l'Echiquier ! Arbitre : le Pêcheur,de Luberia.

Devon entra dans l'arène, acclamé par la foule. Tokun était derrière lui, tirant avec difficulté un chario sur lequel était posé une boîte noire, longue de 50cm. Dans son cercueil reposait slient doll, alongée dans un lit de roses blanches. Pour le moment elle dormait profondément.
Devon attendait l'arrivée de Myrlia et de l'arbitre, Kerio.
Le marionnettiste regardait la foule, dans la tribune là haut, se trouvait ses admiratrices. Environ neufs où dix poupées habillées en pom pom girls agitaient du pompon en acclamant d'un air mièvre :

"V'as y Devon ! Devon ! On est toutes avec toi Qui c'est la plus beau ? Qui c'est le meilleur ? Qui c'est le plus fort ? C'est Devon bien sûr ! Whou !"

Et ce en boucle. Il souriait à ses petites fans et pensant qu'il était vraiment fait pour la vie de paillettes et d'exibitions.
Pas pour rester enfermé à jamais dans un sanctuaire qui puait l'essens. Il eut une petite pensée pour Armand, qu'il appercevait à côté des marionnettes. Heureusement qu'au final il n'avait pas osé lui demandé de s'habillé lui aussi en pom pom girls. C'est qu'il l'aurait fait l'idiot.

Devon chercha la Reine du regard, il la trouva assez vite, elle était assise dans son trône, attendant comme lui l'arrivée des combattants. Soudain il eut une idée pour rendre le jeu plus drôle. Il se mit à hurler pour que tout le stade l'entende :

"Ô Reine du tout puissant échéquier, moi Devon, votre humble serviteur, vous demande une faveure. Si je gagne le tournois, donnez moi la main de ma collègue, la dénomée Cristal."

Dans les gradins, les pom pom girls répétaient de leurs voix sucrées la demande de leur maître.

(attention, ça sent le flood, ça ressemble à du flood, MAIS CE N'EST PAS DU FLOOD !! c'est capital pour la suite !)

Devon quand à lui, aimait les discutions qui s'éternisent. Et comme l'arbitre n'était, hélas, pas encore arrivé, il décida de bien s'occuper de son adversaire, qui était une gente et noble dame. (si elle aurait été un mec, elle aurait pu se brosser le ventre) Le marionnettiste claque des doigts et Tokun disparue dans les vestiaires. Elle revint quelques minutes plus tard, avec à la main, un plateau sur lequel se trouvait une théiaire, deux tasses, un pot à sucre et un pot à lait. La poupée vint déposer le plateau sur le sol, après bien sur y avoir déroulé une nappe à carreaux mauves et blancs, une simple question de goût je suppose. Devon donna congé à sa marionnette et invita Myrlia à s'assoir d'un geste de la main.

"Prenez place ma demoiselle. Si je fais confiance à mon instint, il doit bien être au environ cinq heures. Mais après tout peu importe, il ne devrait pas avoir besoin d'une heure spéciale pour pouvoir déguster du thé en companie d'une si belle rose."

Il s'assir sur la nappe et s'occupa du service comme un parfait gentleman, ce qu'il était évidement. Devon observait son invitée des pieds à la tête avant de dire :

"Vos oreilles et votre queue de chat sont de très mignons accessoires. Ca ne vous dirait pas de venir travailler dans une certaine taverne ? Par hasard ?"

"Maître !" Intervena Tokun.

"Hum hum... oui tu as raison ma chérie, les tavernes sont des lieux trop vulgaires pour les jeunes filles de haut rang."

"C'est plutôt les taverniers qui sont vulagaires, si vous voulez mon avis..."

Devon s'étouffa avec son thé et toussota durant quelques minutes. Puis il reprit la conversation comme si de rien n'était.

"Tu doit surement te demander pourquoi je sympatise avec toi alors que nous allons nous battre dans quelques temps. Il existe plusieures raisons, la première est que je t'aime bien, la seconde et que ce thé est pour te remercier de m'avoir inviter dans ton commerce. La troisième et que le combat n'a pas encore commencé, et la quatrième est que sinon je m'ennuirait."

Souvenez-vous de cela, les plans de Devon sont si complexes qu'ils ont toujours plusieurs objectifs.

[le pêcheur vient de rentrer de Grèce alors laissez-le arriver]

Devon fit un petit geste de la main et Tokun débarassa la mad tea party improvisée. Elle prit le Pêcheur par la main et l'entraina au bout du terrain.

"Il faut mieux s'écarter, mon maître n'est pas très délicat avec le matériel qu'il utilise..."

Devon se releva, son habituel sourire idiot avait quitté son visage blanchâtre. Il était enfin sérieux et attendait l'annonce du début du combat.

Le Pêcheur fulminait qu'on débarrasse le thé au moment où il arrivait mais conserva cependant son calme.
Il regarda attentivement tour à tour les deux combattants :
La dénommée Myrlia, une jeune fille à l'air très sure d'elle et menaçant avec ses ongles taillées en pointe.
Le dénommé Devon, un jeune homme à l'air très sérieux et déterminé.

Ce premier combat s'annonçait redoutable.
Voyant qu'ils semblaient tous les deux prets et qu'ils se regardaient en chiens de faïence depuis quelques instants déjà, il donna le coup d'envoi.


Que le premier combat commence !

Devon examina attentivement Myrlia puis parvint à cette conclusion :

"Cette petite me semble particulièrement agile. Il vaudrait mieux l'empêcher de s'approcher de moi en lui... bloquant les genoux ?"

Son regard mauve se fit plus intense encore. Son adversaire avait à présent les jambes immobilisés.

"Ha ha ! j'ai bouché le résaux nerveux situé dans le bas de ton corps. Tu ne peux plus bouger, c'est bête hein ? Te voila comme une chaton innofensif ! Sache que tu ne tiens debout que par la volonté de Dieu... et que Dieu c'est moi !"

Myrlia étouffa un rire.

Mais qui parle de tenir debout ? Dans un combat, ce n'est pas le plus important ...

Elle se laissa tout bonnement tomber (en en rajoutant un peu, quand même, puisque Devon contrôlait ses jambes) et posa les mains par terre entre celles-ci. Son sourire disparut quelques instants, puis réapparut quand, prenant appui sur ses mains, elle releva les jambes au dessus de sa tête, en petit (singe ?) chat qu'elle était.

Dieu c'est vous ? Bah ça alors j'apprends des choses ...

* Hihi, go go go ! ♥ *

Elle poussa sur ses mains, et disparut aux yeux de Devon. Elle effectua un salto pour atterrir sur ses mains ... derrière Devon.

* Il s'y attendait pas, le pauvre ... Eh oui, être agile, c'est pas seulement sur ses pieds ... *

Elle s'approcha de lui et tenta, en soulevant une de ses mains, de lui faire un croc-en-jambe ...

[ ♥ c'est pas joli, toutes ces couleurs ? ♥ ]

(euh oui, c'est très joli toutes tes couleurs ^^ ♥ Et bravo pour ce coup là, je ne m'y attendais pas. )

Le marionnettiste se pris le croc en jambe et tomba lamentablement, le nez dans la poussière. Dans les gradins, les poupées s'étaient tues et avait cesser de bouger. Maintenant il avait besoin de toutes ses forces.

Devon était estomaqué par l'agilité de son adversaire. Si seulement il était aussi doué, il pourrait en faire des choses le pauvre... comme par exemple avoir la moyenne en sport...mais je m'égard et d'abord ce n'est pas le cas, alors chargement de stratégie !

Il se releva et chancellant et couru à l'autre bout du terrain, soufflant comme un boeuf, un point de côté lui perçant l'abdomen.
Une fois arrivé hors de portée, il fit mine de mettre sa main dans sa poche et de semer quelque chose sur le sol.
Devon se baissa et toucha la terre du bout du doigt.

"Aïe !"

Il retira vite sa main, comme si quelque chose l'avait mordu, ou piqué. Il glissa son doigt blessé dans sa bouche, il ne saignait pas, pourtant le pire se présentait.

"Par terre, il y a des éclats de verre. Je le sais, c'est moi qui les ai jetés. Pourtant, tu ne les vois pas, c'est normal."

Il posa son index sur sa tempe et sa bouche se déchira dans un affreux rictus.

"Parce qu'ils sont dans ta tête, dans ta chair et seulement là. Tu ne les vois pas, mais tu vas les sentir, toi et seulement toi. Je n'aurais qu'une seule question : combien de temps vas-tu résister à la douleur ?"

(Qui a dit que Cristal était la seule à faire souffir les gens ? ^^)

[ C'est marrant ; c'est pas pour me vanter, mais chaque technique que Devon utilise, un contre me vient à l'esprit immédiatement ! O_O alors que ni Athy ni Joky n'y avait pensé ! ]

" Vous avez bien dit "moi et seulement moi ? "

* Fufufu ... Intéressant ... Mes petits chats, venez à moi ... *

Myrlia resta là où elle est, prenant bien garde de ne pas bouger. Elle tenait toujours en équilibre sur ses mains, quand elle poussa un petit miaulement ...

Et là, d'autres chats commencèrent à venir, noirs, blancs, châtains, toujours plus ... Ils formèrent un demi arc de cercle tout autour de Myrlia, comme s'ils vénéraient une princesse. Évidemment, eux, ils ne sentaient pas les éclats de verre ...

Myrlia poussa un autre miaulement, différent du premier, mais un miaulement quand même. Deux chats se regardèrent, et s'avancèrent de chaque côté de leur princesse. Celle-ci poussa sur ses mains, et ré atterrit ... sur les dos des chats. Ça donnait envie de faire pareil, d'apprivoiser ses chats pour pouvoir faire la même chose, mais non. Seule Myrlia avait réussi, étant elle-même presque un chat. En tout cas, elle ne touchait plus le sol, donc elle ne touchait pas non plus les éclats de verre de Devon. Ça avait l'air pratique, comme moyen de locomotion, les chats ...

Elle poussa encore une fois sur ses mains, fit un demi salto pour atterrir assise sur les deux chats qui, malgré leur allure frêle de chats de gouttière, supportaient tout cela sans broncher.

D'un pas majestueux et parfaitement symétrique, les chats commencèrent à avancer, portant Myrlia comme si de rien n'était.

" Allez, marionnettiste, je suis sûre que tu peux mieux faire ... "

Et les chats continuaient à avancer, à chaque instant plus près de Devon, comme si ils lui laissaient une chance de s'en sortir, s'il réagissait avant qu'ils n'arrivent jusqu'à lui ...

Devon serra les dents, cette fille était plus maligne qu'elle le paraissait. Lui même n'avait pas pensé à cette contre attaque.
Mais le marionnettiste reprit de l'assurance et si mit à ricaner.

"Alors comme ça ces chats t'obéissent ? Mais moi aussi je peut dresser les chats, c'est très facile !"

Non, en fait ce n'était pas si simple, en effet Devon ne connaissait pas l'anatomie du chat comme il savait celle de l'homme, c'est à dire sur le bout des doigts. Mais il avait quelques connaissances quant à celle du chien. (demandez à Ravens, j'ai déjà diséqué un clébs ^^) tan pis, ce n'était pas exactement pareil, mais il allait esseyer.

Devon se consentra et regarda le premier des chats du cortège. Son regard violet semblait le scanner dans les moindres détails.
Alors qu'il allait abandonner, un sourir de victoire s'imprima sur son visage.

"Ca y est ! Je le tiens, le bon fil de mon nouveau pantin."

Le chat errant fut parcourru de frisson. Dans un sursaut il fit quelque chose d'impenssable pour un chat, il se leva sur ses pattes arrières.

"Et dansez maintenant."

Le chat miaulait comme s'il était fou et se mit à bouger les pattes dans tout les sens et à danser... la macarena !

Devon avait l'air de s'amuser comme un petit fou, se fichant complètement qu'une fausse manip' puisse tuer sur le coup le petit chat.

"Ahahah ! Comme c'est marrant ! Comme je m'amuse ! J'en veux encore, encore !"

Il étandit son réseau et tous les chats laissèrent tomber Myrlia pour faire de même. La jeune fille tomba sur le sol, au milieu des éclats de verre.

"Pauvre pucette, tu ne vas pouvoir t'assoir pendant un bon bout de temps il me semble."

Incroyables ! Ils étaient tout bonnment incroyables !
Même Kant, qui en avait vu des vertes, des rouges et des psa franchement mûres n'enrevenait pas !
Ce combat déployait des trésors d'ingéniosité et derépartie.
Les combattants ne se battaient pas depuis très longtemps, mais des techniques toutà fait insoupsonnées et ingénieuses étaient mises en jeu.

Pour l'heure, la situation virait au comique.
L'armée de chats convoquée par Myrlia se retrouvait à danser la macarena...
Devon avait un léger avantage... mais sans aucun doute parviendrait-elle à faire basculer la situation en sa faveur...

Pour un premier combat, il était riche en rebondissements et en surprises...

(euh, je crois bien avoir contrôlé tout tes chatons, mais bon, comme tu veux. Par contre, Devon peut contrôler plusieurs trucs en même temps, si tu ne me crois pas va à la poupée de cire, tu verra bien.)

Devon serra les dents et jura quelque chose de tellement vulgaire que je ne peux vous le répéter.
Non, visiblement il ne s'attendait pas à cette blague là. Il avait beau observer chaque chat, il était incapable de reconnaitre son adversaire.
Devon, ayans tout de même un bon fond, hésitait à massacrer tout les animaux.

Une idée lui vint. Vraiment, cet adversaire avait réussit à le pousser dans ses derniers retranchements. Il allait être obliger de jouer une de ses cartes maitresses.
Il décida d'activer son arm, spectacle rare et merveilleux.

Devon se mit à rire.

"Ma chère Myrlia, j'aimerai t'inviter cher moi. Si, j'insiste, tu seras mon invitée. Par contre je suis désolé, tes petits amis doivent rester dehors. Pas d'animaux dans ma maison."

Il sortit ses mains de ses poches, sur son majeur droit, il y avait une bague en métal. Elle se mit à rayonner de milles feux. C'était un dimention arm de toute beauté, un espace clos unique au monde car fait sur mesure pour Devon par Keren.
Dans un éclair de lumière mauve, un des chats noirs disparu, il s'agissait de Myrlia. Devon ne savait pas la distinguer au milieux des chats errants, mais son arm si.

Une fois que myrlia eut dissparue, le marionnettiste s'assit par terre et attendi quelques secondes. Face à lui apparue une ancienne petite maison de poupée, de style purement anglais.

Devon passa son oeil violet par la fenêtre pour épier la scène.

"Oh je la vois, elle est dans la première pièce."

A l'intérieur de la maison, il y avait quatres pièces. L'invitée de Devon se trouvait dans la première. Le choc dimentionnel lui avait fait perdre momentanément ses esprits, et quand elle revint à elle, elle avait reprit forme humaine.
Myrlia était assise dans un petit salon à l'anglaise avec ses jolis rideaux à fleurs rococo et tout et tout. En face d'elle, assise dans un fauteuil, siégait une marionnette. Elle était vêtue d'une robe rose à fleurs beige et avait un joli chapeau discret posé dans ses cheveux. Myrlia aussi était vêtue comme une poupée ancienne avec une robe et une coiffe pleine de rubans.

Contrairement à Tokun, qui elle est une poupée de compagnie, ce pantin avait tout d'une poupée de combat. Elle était en porcelaine blanche, donc plus résistante que le bois dont était fait Tokun. je ne sais pas s'il s'agit des goûts de Devon, mais celle-ci n'était pas charmante, elle était comment dire... affreuse.
Elle avait des grands yeux rouges ornées de cils démesurément longs, et par dessus tout son regard était perturbant.

La marionnette, qui était en train de broder, leva les yeux de son ouvrage et regarda Myrlia, elle n'avait pas l'air méchante. Elle sourit en étirant sa bouche fendue jusqu'aux oreilles.

"Bonjours mademoiselle. Vous faites bien de venir aujourd'hui, c'est le jours de noces de Mademoiselle la maitresse de maison. Nous n'attendons plus que le fiancé."

Elle posa sa broderie et se pencha vers la table bassa sur laquelle était servie le thé.

"Un peu de thé ? Avec du lait et du sucre ?"

Elle vida un peu de la théière dans une tasse et la tendi à Myrlia. Elle découvrit avec horreur que la tasse était remplit de sang.

Devon remarquan que le pêcheur cherchait à savoir ce qui se passait lui dit :

"Ne vous inquiétez pas pour Myrlia, elle est dans cette maison. Il ne lui arrivera rien car elle est mon invitée. Regardez discètement pas la fenêtre si vous ne me croyez pas."

Il jeta un regard mauvais aux chats errants que l'absence de leur maîtresse avaient rendus agressifs.

"Je déteste les animeaux. Regardez moi ça, ces crevards, ils m'en veulent d'avoir emené Myrlia chez moi. Et en plus ils veulent me résister, ils rêvent."

Soudain il se mit à sourir, s'agenouilla par terre et tendit la main vers le premier chat de la meute. Celui-ci miaulait et donnait de méchants coups de pattes.

"Allez viens voir papa."

D'un coup, le chat cessa de bouger, il leva la tête et avança vers Devon d'un pas mécanique. Il évidement sous contrôle mental.
Quand le marionnettiste eut l'animal à porté demain, il lui caressa la tête.
Soudain il attrapa le chat ronronant par la peau du coup, se releva dans un sursaut et jeta l'animal innocent par terre avait une force et une rage qui n'avait plus rien d'humain.
Le chat miaulait et le griffa quand il le reprit par le cou, avant de le rebalancer par terre.
Devon, à l'apogée de sa folie, ria comme un dément quand le chat cessa de bouger.

"Il est mort ! Il est mort dans mes mains !"

Il se retourna et regarda en ricanant, la troupe de chats affolées.

"Qui sera le prochain ? "

(Je vous zappe ce passage, mais il les tue effictement tous un par un de la même façon gore. Qui a dit que ce type était gentil ?)

[beuh ! je t'aime plus !!]

[ Ah oui ? Devon peut contrôler une centaine de chats à la fois ? Myrlia ramène tous les chats de la ville, je rappelle ... Dans ta taverne, il y en a moins !

Et d'abord, maintenant je vais être méssante avec toi au karaoke !!! >.< méssant méssant *mode Nori of * ]

(gomene -_- Devon est passé en mode berseck, il a littéralement pété un cable... m'en voulez pas, TT-TT c'est lui qui n'aime pas ce qu'il ne contrôle pas... mais maintenant il va pouvoir les maitriser plus facilement...)

[ Méssant ! >.< ]

Myrlia, ne voyant pas ce qui se passait dehors mais le ressentant, serra le poing, mais n'en laissa rien paraître : il fallait qu'elle se montre forte !

Elle répondit donc à la poupée d'une voix neutre, presque gaie :

" Oh, je voudrais bien avec un nuage de lait avec ! En tout cas, ça a l'air bon ! "

Elle se servit elle-même du lait, car une carafe était posée sur la table. Elle saisit ensuite la tasse, non pas avec les mains comme tout être humain normalement constitué, mais avec ... sa queue ! Sa queue bleue-grise, comme le fond de ses yeux ... Myrlia savait profondément qu'il y avait du sang dans la tasse, mais après tout, est-ce que le sang est toxique ? Non (demandez aux jumeaux bretzel, ils doivent savoir ...) ! Donc notre demi-chatte le sirota tranquillement en attendant qu'il se passe quelque chose d'intéressant ... De toute façon, même si c'était empoisonné, elle ne craignait pas le poison ...

* Oui bon d'accord, je suis toute petite dans un dimension ärm en forme de maison de poupée, 'va y avoir un mariage ; et alors ? Je m'en fiche, moi !! *

La poupée tendit une assiette pleine de petits gâteaux à son invitée tout en lui faisant la conversation, comme il est d'usage. Elle ouvrait sa bouche mutilée en un rythme mécanique qui provoquait de sinistres craquement de dents si blanches qu'on aurait dit des vrais.

"Je m'appelle Corinne, je suis la petite soeur de la maîtresse de maison. Comme je suis heureuse qu'elle se marie aujourd'hui. Mais tout de même, le fiancé pourait se dépèch..."

Elle poussa un hurlement de surprise suraigue. Elle venait de remarquer la queue de chat de Myrlia. Dans son sursaut, la poupée avait fait tombé l'assiette de biscuits qui s'écrasa par terre. Corinne reprit contenance, et s'excusa platement de sa maladresse.

"Pardonnez moi mademoiselle, je suis vraiment maladroite. Veuillez escusez ma surprise, c'est la première fois que je vois une poupée comme vous."

Elle se baissa pour ramasser les débrits de l'assiette quand elle remarqua que certain d'entre eux étaient tachés de sang. Alors elle leva la tête et regarda les pieds de Myrlia, de ses soquettes blanches transparaissaient des taches rouges. Par mégarde, des morceaux de l'assiette avaient blessées ses chevilles découvertes. Une goutte de sang perla.

Tout à coup la poupée se jeta sur Myrlia et saisie sa cheville.

"Tu en as ! Tu en as ! Comment peux-tu en avoir ? Il y a du thé dans tes veines !"

Elle lui jeta une regard d'envi, c'était comme si un besoin convulsif lui faisait perdre la raison.

"Donne en moi ! Donne !"